Moriquendi

[Mithrandir047]

Race :Elfe sombre
Sexe :masculin
Nom :Moriquendi (traduction : elfe de la nuit)
Age : 70
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------


Ils étaient là, devant moi, je les regardais tous les jours, toutes les semaines, que pouvais-je faire d'autre?
Ils se battaient, s'entrainaient tous les jours, au corps à corps, au tir à l'arc, et à bien d'autres techniques. Moi je leur donnais leur équipement le matin, et je le récupérais le soir. Je ne pouvais faire que cela parait-il. Mon père était le responsable de ce camp d'entrainement, c'est lui qui entrainait tous les futurs combattants du village. Il était respecté mais également un peu méprisé car il était très sévère et pointilleux.
Un jour, alors que j'étais encore jeune, mon père me donna une épée et un bouclier dans mes mains, ainsi qu'une cotte largement trop grande pour moi.
Il me dit alors :

"- Allez!! Vas-y! Montre que tu es bien le fils de ton père".

Alors je soulevais non sans difficultés cette épée et je m'aidais du poids de mon corps pour taper dans ce sac rempli de céréales. J'en étais incapable bien entendu, c'était trop dur. Je tentais plusieurs fois mais en vain. Impossibilité totale de frapper normalement, de quelle manière que ce soit dans ce sac.
Je n'osais ne serait-ce que lui jeter un regard.

"-Arrète!! Tu me fais honte, tu n'es qu'un pauvre gamin..."

Ces derniers sonnèrent comme une mise à mort.
Je n'avais pas fait comme lui, il ne faisait que me le raconter toute la journée, lui aussi avait subi cette épreuve mais il avait triomphé, c'était un guerrier, il avait ça dans le sang...

Ce jour là je ne su comment réagir, j'étais planté là... avec mon épée et mon bouclier... tous les deux touchants le sol, j'étais tout simplement ridicule.
De puis ce jour je portais ça comme un fardeau, un lourd fardeau, une grande humiliation. Celui dont on ne peut se défaire, qui vous rongera toute votre existence dans ce monde.

Ce fut en quelque sorte le déclenchement, il y eu un grand accident au camp et mon père fut mis en cause, alors plus personne n'osait revenir. Ce fut un moment difficile, mes parents n'avaient plus de quoi vivre.
Alors mon père un soir me demanda de partir, d'un ton calme, sans accentuation, plat.

"-Tu dois partir Moriquendi."

Il ajouta qu'il ne pouvait plus m'aider, l'avait il déjà fait avant?
Que c'était à mon tour de vivre de mes propres moyens... que signifiait cette phrase?

Finalement je me résolu à partir sachant que je n'avais de toute façon rien à gagner en restant ici, j'aurais pu d'ailleurs peut être perdre plus qui sait...
Ce fut en arrivant à la première grande ville que ma "nouvelle vie commença"...

----------------------------

Un choc... voilà ce que je ressentis en arrivant dans cette grande ville... En effet il y avait une population digne des plus grands châteaux dans les histoires pour enfants... Ils vont, ils viennent, ils courent, il y a des bruits partout.
Cependant, je me sens bien ici, Il y a un bon commerce entre les gens, on peut en regardant bien trouver tout ce que l'on veut, à condition de ne pas se laisser rouler dans la farine. On m'apprit où trouver tel objet ou tel marchand selon mes désirs, puis des conseils pour la chasse me furent donnés par différentes personnes pendant mes deux premiers jours ici.
Ensuite, j'observais tout le monde sur cette place, il y avait des nains, des sombres, des pâles, lesquels m'intéressent beaucoup notamment par leur qualité à lire des livres dans tout ce tumulte sur ces marches en pierres. Il y avait aussi ces êtres fait avec des tonnes de muscles, les orcs. Quand aux autres, avec leur aile? ... Je ne saurais que dire...


[To follow...]

[Mithrandir047]

Je n'ai pas réussi, cette séparation, entre ma famille et mes habitudes n'a fait que grandir en moi une solitude déja assez présente.

J'ai plié bagages, j'ai accumulé dans un sac en jute tout ce que j'avais achete et découvert ici et je suis parti, peut etre quelquepart trouverais-je quelquechose qui me fera vivre mieux...