Pensée Nalta.

[Alessa]

Le jour se levait enfin, et j'avais enfin fini de préparer nos bagages, je chantonnais comme à mon habitude peut être trop insouciante comme se plais à le dire ma sœur.
Gabryel était déjà debout depuis bien deux heures, c'était une habitude pour lui depuis que nous nous étions rencontré.

Je sanglais ma jument doucement, ma fidèle Ganimède, puis je rentrais mon épée dans son fourreau.

Nous partions pour une noble mission, je les savais un peu anxieux à l'idée de quitter nos bois mais l'aventure.....haaa l'aventure aux cotés de ceux que j'aimais rien de plus rien, rien de moins.

Nous avions decider de ne rien laisser au hasard, Gabryel menait la tête du convois et je le terminais… tout allait bien...

Soudain une idée me traversa l'esprit: et si il était déjà trop tard?

Je repoussais ce sombre présage et me concentrais sur la route, attentive au moindre bruit suspect. Nous les elfes sylvains avons cette chance d'avoir une ouie exceptionnelle. Pour le moment je gardais un oeil vigilant sur ma sœur, son fiancé et sur le frère de Gabryel.

Je me retournais une dernière fois vers notre maison que je devinais dans les bois.....

"Cuo Vae Harmondiel ma terre...et Suilad nouveau monde!"

Je talonnais alors pour rejoindre mon cortège, le sourire aux lèvres et des rêves plein la tête. Gabryel me sourit, un bref regard en arrière, je lui fît signe sans un mot comme a l'époque où je servais sa famille.

C'est étrange quand je le regarde mon cœur bat plus vite cette fois encore, est ce lui où ce que nous allons vivre? Qui sait?

7 jours de chevauchée avant de voir de voir apparaître à l'horizon le dessin de la Cité Elfique. Nous sommes resté un long moment sur la colline a la regarder émerger de la brume matinale dans toute sa splendeur. je me rapprochais alors de Gabryel.
Je savais sans trop avoir oser poser de questions, qu'il rentrait chez lui après de longues années d'exile, il paraissait tendu. Je posais avec une infinie douceur ma main sur la sienne, il me sourit.
Nel, lui frémit en entendant le vent, nous savions qu'il était sensible et que ce simple bruit ne pouvait être qu'un des nombreux cris d'agonie de l'arbre mère.
Ma sœur n'était pas rassurée non plus.....le long de la route nous avions dû combattre souvent contre des animaux sauvages qui pourtant, en temps normal, n'étaient pas agressifs. Oui il y avait bien quelque chose d'étrange ici.

Nos craintes furent toutes confirmées par un certain Tyrion. L'arbre mère perdait ses feuilles, les nôtres avaient déserté la cité...

Nous devions agir au plus vite.

[Alessa]

J'ai suivi mon Sire jusqu'à l'arbre mère, jusqu'à Tyrion l'impetueux....
Je suis mon Sire où qu'il aille, portant son fourreau, réparant son armure, avec plus de détermination qu'une épouse, je suis son écuillère.
Lin et moi sont ainsi faites, nous sommes des protectrices quels que soient les moyens ou le prix que nous payons, pour elle accepter de taire un orgueuil comprhénsible, et moi juste garder le silence sur tout le reste..
Je n'ai pas oublier ce qu'il fallait faire quand on est soldat Sylvain, alors quand Tyrion est venu vers moi, j'ai sortie mon épée, la lame devant mon visage, droite, puis je l'ai planté au sol, mains sur la garde, un genoux à terre....

En me relevant.....j'étais une des leurs, une du Cercle de Ceyl.

Gabryel.....mon Sire....puisses tu etre un jour fiere de moi....