Margaret

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Claus
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Margaret

Message par Claus » mer. 12 novembre 2008 à 14h22

_Nom : Twiliasht Margaret.
__Âge : Dix-huit ans à l'échelle humaine.
___Race : Sombre.
____Profession : Danseuse de cabaret.
_____Yeux : Bleu-nuit.
______Taille : Un mètre soixante-cinq.
_______Poids : Quarante kilogrammes.
________Silhouette : Maigre.
__________Caractère : Attentive, froide, philosophique, mélancolique.
___________Apparence : Sensuelle, légère, charmante, douce.
____________Alignement : Neutre / Chaotique.



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_________________« La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts,
_________________parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ;
_______________________________c'est la vie elle-même. »
~
« Sang ô sang noir de mes frères, vous tachez l'innocence de mes draps, vous êtes le sueur où baigne mon angoisse, vous êtes la souffrance qui enroue ma voix. »
Spoiler:
Être Conseiller, ça a son charme ;

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Claus
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Message par Claus » mer. 12 novembre 2008 à 14h25

_________________________( Musique : http://fr.youtube.com/watch?v=hKLpJtvzlEI )



Un cri suspendu dans les notes du temps. Poignant, saisissant, dont l’unique consonance n’est que la douleur de tout un être. Echo sombre d’une vie brisée, éclat de souffrance exacerbé. Clameur éphémère, amertume transcendantale. A cor et à cri, suspendu dans les notes du temps ; il attend.

~

Trois êtres emmitouflés dans les voiles ténébreuses du tombeau. Triste théâtre à la scène de linceul, dont la chute n’est que la signature sanglante d’une tragédie. Tâché, déchiré ; feu destin animé par les mains du Malin. Laissés au gré des souffles ardents, portés par d’infâmes courants ; ils attendent.

~

Le cri perdit de son souffle. Une larme scella les lèvres, ultime réponse à des mots bien trop frêles. Puis un nouveau bruit brisa le silence. Une dague ensanglantée tombant au sol, laissant le fer de sa lame chanter son requiem tumultueux sur les pavés. Les sanglots se mêlèrent alors à l’écho ; laissant la douce symphonie macabre enveloppée de ses notes la crypte. La mélodie d’un adieu douloureux.

~
  • « - Non… non… »
Des mots se perdant dans la spirale funeste du destin, se mêlant à ses courbes lacrymales pour se répéter continuellement telle une ultime prière. Des mains tremblantes accompagnant alors les mots, les maux ; pour caresser la joue bien trop froide d’une raison de vivre.
  • « - Ne m’abandonne pas, je t’en supplie. »
Une complainte glacée prononcée avec toute la force d’un être. De simples lettres qui s’emmêlent, se démêlent ; qui forment une phrase dont le sens n’a jamais été aussi fort.
Des doigts qui se serrent, qui se croisent. Des doigts tentant de retenir vainement une partie de soi.
  • « - Il est l’heure, ma belle. »
Un dernier baiser tel un ultime pardon. Des lèvres qui s’effleurent, se frôlent, s’embrassent. Emprisonnent en leur creux cette poussière de souvenirs s’envolant au gré du vent, là où tout est dénudé de sens.
La pièce touche à sa fin. Les rideaux ténébreux s’abattent peu à peu sur les deux amants.
  • « Ne me laisse pas, je ne suis plus rien sans toi…
    - Promets-moi de m’aimer pour toujours. »
Des yeux qui se voilent puis se ferment sur la vie. La Mort reprend ses droits et clôt les rideaux. La scène de linceul se berce de sanglots et de cris. Désespoir et peine ; l’alchimie dangereuse de toute une existence. Un tableau qui chute. Un rêve qui se déchire. Une vie qui s’écroule.
Tout n’est que poussières.
  • « - Je te le promets… »
~
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Message par Claus » mer. 12 novembre 2008 à 14h27

_________________________( Musique : http://fr.youtube.com/watch?v=7vxYaEAyTd4 )



L’eau se brise sur la coque du navire. Etendue vaste, inconnue et infinie ; Ô combien dangereuse comme la vie. Parfois houleuse, parfois calme, elle n’est qu’incertaine. On se laisse porter, on avance sans savoir où aller, on contemple ses bribes se défaire sous nous avec le cœur serré.
Mais où es-tu mon Amour ?

[list]( Je ferai tout ce que tu solliciteras
A ma vie pour toi je renoncerais
Tout ce que je désire est un endroit près de ta tombe. )
[/list]

Ballotée au gré des vents, emportée par l’indifférence. Frêle corps écorché n’attendant que sa sentence. Naviguer pour fuir, partir pour oublier. Peut-on réellement enfouir des souvenirs qui ont construit toute une vie ? Et se berner d’illusions, tel l’unique espoir des condamnés.
Penses-tu à moi ?

[list]( Mais que suis-je supposée faire
Quand tout espoir est parti ?
Comment suis-je supposée te quitter
Quand tu es le seul ?
Que la Mort m’emporte avec elle
Pour toi, je mourrai.)
[/list]

La terre se dessine. Les matelots s’agitent. Fine silhouette perdue en cette masse grouillante. Les larmes qui glissent, les mains qui se crispent, les lèvres qui retiennent un hurlement. Fuir, pour mieux te revenir ? S’accrocher à la vie, une dernière fois ; pour toi.
Est-ce que tu m’aimes ?

[list]( Je me nois en nos rêves
Au travers les pleurs et les sourires.
Mes larmes auraient-elles pu te retenir ?)
[/list]

___________________________________Ephémère d’une vie, vie de chimères.
~
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Message par Claus » ven. 14 novembre 2008 à 16h15

_________________________( Musique : http://fr.youtube.com/watch?v=vQVeaIHWWck& )


Ils m'emportent, mon Amour.

Naviguant dans les écumes, me perdant dans la brume. Nageant dans nos souvenirs, vaguant à la douce romance de nos futilités. J'écrivais pour oublier. Laissais mes mots couler sur la feuille, mes maux rouler sur ma joue. « Tu me manques, mon Amour ». Quelques lettres perdues dans le fil du temps, au gré du vent. Déformés par la marée, soufflés par les alizées.

Ils m'emportent, mon Amour.

Armés jusqu'aux dents, naissant dans l'aube levante, ils approchent. Agitation, consternation. Peur, frayeur. Prédateurs marins domptant leur monture de bois, vent en poupe, rage en proue. Des cris qui se mèlent, des marins qui s'agitent. « J'ai peur, mon Amour ». Océan de tricornes, poudre de fusil, tintement d'épées. Ma plume glisse, mes jambes chutent, mes yeux pleurent. Silence - Absence.

Ils m'emportent, mon Amour.

Avides de liberté, ils s'accaparèrent de la mienne. Survivre et tenir ma promesse pour perpétuer la passion. Garder l'espoir, encore une fois. « L'argent, la mer ou la mort - Je suis déjà morte ». Un sourire; son sourire. Une main qui attrape mon épaule, une douleur à la nuque. Captive de ton coeur, prisonnière de leurs ardeurs.

Ils m'emportent, mon Amour.

Balotée par d'autres mers, emportée par d'autres courants. Soutiens-moi en une dernière étreinte, donne-moi la force de leur résister en un ultime baiser, maintiens-moi pour ne pas vasciller. Reviens-moi, et sauve-moi de leurs bras.
  • Je t'en supplie...
~
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Message par Claus » lun. 17 novembre 2008 à 18h13

  • Mon Tendre,

    Les jours passent et se ressemblent tous depuis ta disparition. J'ai encore l'espoir que ton corps sans-vie se réveille une nouvelle fois, que tes lèvres me reviennent, que ton coeur sonne encore en chamade avec le mien bien trop fragile en ces temps. En attendant cet unique espoir qui guide encore ma vie en ses tristes journées, je tâche de tenir ma promesse en faisant de chaque jour une véritable louange à ton être qui me manque tant.

    Comme je te l'ai mentionné dans une précédente lettre, je suis toujours entre les mains de ces Pirates qui ont abordé le bâteau qui me menait en les terres d'Aden. Nous avons enfin touchés terre, et de nombreuses occasions m'auraient permis de m'enfuir; mais j'ai bien trop peur à présent de vaguer seule en cette vie de bohème, sans sentir ta présence rassurante à mes côtés. Je les suis, leur obéis en attendant l'heure où il sera temps d'honorer mon devoir éternel envers toi, et que j'aurais assez de force pour cela.

    Ces terres sont bien étranges, mon Amour. Chaque être s'exalte de la Destruction, arpentant chaque terre pour briser son prochain sans réellement en comprendre le sens. Ils répudient la Peur par la Violence, et semblent satisfaits de leur médiocrité. Oh, mon Tendre, si tu les verrais; quelle rage ressentirais-tu à leur égard... Ils sont si faibles et ignorants. Leur naïveté m'énerve, et leur crédulité en devient horripilante. Me permettras-tu de tous les briser en ton nom, comme tu prenais plaisir à le faire à mon simple bon vouloir ?

    Je me sens si faible depuis qu'Il t'a eu, Amour. Chaque jour, ma peine s'amplifie à en briser les frontières, et ma haine suit son triste sillage pour bouillir en moi telle la divine arme de la vengeance. Je Les trouverais, Les chasserais comme ils ont fait avec toi, et Les tuerais jusqu'au dernier; qu'Ils perdent tout ce qui est leur est cher comme Ils l'ont fait avec moi. J'assouvirais ma colère, mon Amour; notre colère. Je dessinerais en leur sang ton visage, écriais de celui-ci mes futures lettres, répudierais ces Êtres qui ne peuvent comprendre la Bestialité de leurs actes, Eux qui pensent la chasser.

    Prends-soin de toi, mon Tendre.
    Bientôt, ton nom résonnera comme unique écho à mes pas de verre; brisera la vie de ma rage de fer.

    Je t'aime,

    Ta Margaret.




____La silhouette était dressée face à la mer, au bord de cette falaise aux courbes vertigineuses. Emmitouflée en sa cape, ses longs cheveux blonds virevoltant autour de son visage si fin telle une danse transcendentale, elle regardait l'horizon en refermant lentement le parchemin de ses doigts gantés. Un ultime baiser sur le papier, elle l'arracha en plusieurs petits morceaux pour les laisser s'envoler au gré des alizées, porteurs d'un message dont seul le souffle de la vie pourra le trouver en le terrain vague de la mort.
~
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Lotradas
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Re: Margaret

Message par Lotradas » jeu. 16 juillet 2009 à 17h04

Perso supprimé