Vhalas et Naramis

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Naramis
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Vhalas et Naramis

Message par Naramis » lun. 19 janvier 2009 à 05h51

Vhalas et Naramis

Prélude

« Que la mort s'abatte sur tous ceux qui s'opposent à Gran Kain ! Inclinez-vous devant son pouvoir suprême et apportez-lui le sang de ceux qui ne croient pas en sa supériorité absolue. Craignez et obéissez à ceux qui détiennent l'autorité de Kain ! Tuez les faibles, les individus bienveillants et les faux prophètes de la Lumière ! Donnez la mort à ceux qui cherchent à contrecarrer les plans du culte ou à ceux qui cherchent à rétablir l'ordre, la paix et la loi. Gran Kain est la seule autorité, le seul ordre, la seule loi. Abattez un adversaire à la fois et maintenez une ambiance malsaine de peur et de conflits. Souvenez-vous que la fin justifie tous les moyens… »

Chapitre I

La rosée perlait encore les arbres aux alentours du petit village de Gludin. Le soleil, à peine levé, avait peine à faire traverser ses rayons au travers des cimes des montagnes voisines. Les vitraux de l’église d’Einhasad, forte et fière sur son piédestal, reçurent de plein fouet la douce lumière de l’astre du jour, illuminant son intérieur d’une multitude de couleurs. Lentement, elle se réveilla et bientôt toute la ville l'imita. Le brouhaha des marchés commença à se faire entendre et les rumeurs firent bon train. Les villageois n’avaient d’ailleurs qu’un sujet à la bouche ; la Grande Prêtresse de Gludin allait donner naissance à un enfant miraculeux. Le sujet en était cependant extrêmement controversé. Bon nombre de paysans affirmaient qu’elle était chaste, et qu’il s’agissait de l’œuvre même de la déesse de la Création. D’autres, plus septiques, baragouinaient à qui voulait bien l’entendre, qu’elle s’était pris amant en cachette.

Les jours passèrent jusqu’à ce qu’un matin, l’église ne fut pas réveillée par les doux rayons de soleil comme à son habitude, mais bien par les pleurs d’un jeune nourrisson. La Grande Prêtresse avait finalement donné naissance et après plusieurs heures de dur labeur, annonça la venu d’une petite fille, qu’elle nomma Annella, soit « enfant de l’aurore », en l’honneur des premiers rayons de l’astre du jour. L’église organisa, quelques jours plus tard, de grandes festivités en l’honneur du nouvel enfant qui durèrent plusieurs semaines. Annella fut bénie et sacrée enfant saint d’Einhasad pour la plus grande joie et prospérité du petit village. Tandis que d’autres percevaient d’un bien mauvais œil ce village, cette église…et même cette enfant.

Chapitre II

Quelques semaines plus tard et sans avertir, des hurlements se firent entendre, de par delà la plage. Des cris de guerre, emplis de haine et de fureur se répercutèrent aux travers des montagnes et semèrent la panique dans tout le village. La lune s’était levée depuis quelques heures déjà et un épais brouillard en provenance de la mer rendait l’atmosphère angoissante. L’alerte générale fut donnée et d’un même battement de cœur la milice s’organisa. Le capitaine cria quelques ordres incompréhensibles aux travers de la foule paniquée puis tourna son regard vers les montagnes. Une masse noire et grouillante, déformée par la lumière blafarde de la lune, déferlait sur les flancs du mont à vive allure, telle une avalanche de mal et de colère. Des elfes noirs !

Ils se servirent de leur élan pour fracasser violemment la barricade de fortune qu’avait dressée la milice. Ils pénétrèrent la cité en criant parjures et maléfices. Le capitaine ordonna la charge et les soldats de Gludin s’exécutèrent. Le fracas des armes fut si violent que certains soldats moururent sur le coup. La masse noire des elfes se divisa pour mieux se répandre dans tout le village, telle une infection. Les miliciens de Gludin, n’étant pas assez nombreux, étaient trop occupés à maintenir la place publique pour venir en aide au reste des villageois. Tout ceci n’était cependant que diversion. Alors que le gros des forces de Gludin se défendait comme des forcenés sur la place publique, un groupuscule se dirigea vers l’église d’Einhasad.

Mais que ne fut pas leur étonnement lorsqu’une troupe de paladins sortirent en trombe de l’église, épée et bouclier à la main. Les elfes couleurs de cendre se divisèrent à nouveau, le premier groupe tentant de pénétrer l’église, l’autre d’éliminer ces chevaliers de la lumière. Mais les paladins étaient de redoutables combattants et n’avaient pas dit leur dernier mot. Les elfes noirs comprirent rapidement qu’ils ne feraient jamais le poids contre ce groupe si lié par la lumière. Ainsi, décidèrent-ils de les éloigner de l’église, les attirant dans la mêlée faisant toujours rage sur la place de Gludin.

Chapitre III

L’autre groupe pénétra l’église et ils la vandalisèrent sans regret en mettant bien en évidence leur marque, celle de Gran Kain, le Seigneur des Ténèbres. Les prêtres se firent égorger, les prêtresses, violer et les servants massacrer jusqu’au dernier. Soudainement, la Grande Prêtresse se projeta à l’extérieur de l’église, traversa les flammes et les débris, un paquet à la main et elle courut. Un elfe noire, moins hystérique dans son ravage, la remarqua et la prit en chasse. La Grande prêtresse bouscula tout sur son passage et se dirigea rapidement vers la sortie ouest du village. Elle se fit renverser au passage par un milicien à la gorge tranchée qui la fit tomber. Une main toujours solidement agrippée au paquet, elle se releva avec peine, la jambe et l’autre main meurtrie. Mais cela n’arrêta en rien sa course.

Le Sombre la pourchassait toujours mais fut rapidement, lui aussi, prit en chasse par deux miliciens. Il se stoppa brusquement et leva les mains au ciel, invoquant un horrible maléfice. Le plus proche des deux reçut de plein fouet une redoutable bourrasque de vent et s’envola dans les airs, renversant le deuxième. Satisfait, il reprit sa course. La Grande Prêtresse était maintenant sortie du village ! Serrant les points de colère, il redoubla d’ardeur. Elle avait probablement pris avec elle un objet important ou même une relique d’Einhasad. Elle ne devait pas s’échapper !

Il la rattrapa rapidement, la Grande Prêtresse souffrant affreusement de sa blessure à la jambe. Le sable ralentissait ses mouvements et des larmes de peur et de douleur se formèrent dans ses yeux. Mais elle y était presque ! L’embarcation était là, dans les hauts fonds ! L’elfe noir se stoppa, sachant très bien qu’elle n’avait nulle part où aller.

« -Arrête-toi femme ! Et rends moi ce trésor que tu protèges tant ! Je t’offrirai en échange, une mort rapide et sans souffrance ! »
Cria l’elfe noir.

« -N’y comptez pas ! Jamais vous m’entendez, jamais vous ne l’aurez ! »

« Si tel est ton choix alors je suppose que je suis obligé de m’y contraindre! » Siffla l’elfe couleur de cendre.

Il leva à nouveau les mains au ciel et pria son Seigneur Noir de lui accorder son pouvoir ! Mais la Grande Prêtresse y était, elle pouvait sentir l’eau salin lui emplir les narines, le sable devenant humide, la barque était à quelques mètres. Mais une douleur vive lui fit échapper un cri strident puis sa vision se voila, embrouillée par une épaisse brume. Elle s’effondra sur le sol, laissant s’ouvrir ses bras dévoilant une petite masse agitée. L’elfe noir se rapprocha tranquillement, les cris de la guerre rageant toujours derrière lui, à Gludin. Il resta figé un instant, à observer le paquet et à s’imaginer son contenu. Il se voyait déjà récompensé pour cette trouvaille ! Mais le paquet s’agita de nouveau et des pleurs surgirent des draps.

« Mais qu’est-ce que… »

L’elfe noir s’approcha avec réticence et dégoût. Puis il prit rapidement le paquet, le dévoilant d’un geste brusque. L’enfant aux cheveux blond comme les blés était blottie là, dans ces draps et se mit à pleurer davantage en voyant cet horrible visage noir la regarder.

« Un…bébé ?! Pff… » Soupira l’elfe à la peau ténébreuse.

C’est ainsi que d’un geste las, il lança l’enfant dans les flots. La petite en pleurait maintenant à s’en arracher les poumons. L’eau alourdissait lentement ses petits draps et elle se sentait attirée par les abysses de la mer. Et elle était froide à cette heure de la nuit ! Le sorcier détourna son regard et s’apprêtait à faire demi-tour. Il entendit, derrière son dos, les hurlements du bébé sans y porter attention. La déception de sa trouvaille le frustrait trop. Soudainement, les pleurs se turent et il esquissa un sourire de satisfaction. Mais alors qu’il se tourna pour confirmer la mort de l’enfant, une vague renvoya doucement le bébé sur la plage.

Chapitre IV

C’est en serrant les poings, que Vhalas, l’elfe noir qui venait de tuer sa mère par avidité, reprit l’enfant dans ses mains. Il se mit alors à réfléchir. Quoi de mieux que de retourner l’un des leurs contre eux ? Oui, trouver cette enfant n’était finalement pas le fruit du hasard. Qui plus est, les Hommes aussi, même défectueux à ce point, sont des créatures du Seigneur de la Destruction…Détournant son regard vers Gludin qui commençait à prendre flamme, il décida d’abandonner les siens, se disant qu’ils ne comprendraient jamais ses motifs. Il partit donc seul, et d’un pas décidé, vers le lac de Fellmere au delà des montagnes, élever cette enfant.

La route était longue et épuisante. Le fait d’être seul l’aurait sûrement facilité, mais les pleurs du bébé commençaient à l'irriter et Vhalas perdait patience. Nombres de fois, escaladant les montagnes, ne s’est-il pas retenu de laisser cet enfant dévaler les falaises à pique des monts. Mais il n’en fit rien et se dit que ses efforts, dans quelques années, seraient récompensés. Ils finirent par franchir les collines que quelques jours plus tard. Il se dressait à présent devant lui d’anciens campements de créatures semi-intelligentes, aussi fit-il son possible pour rester discret quitte à étouffer l’enfant entre deux campements…

Vhalas savait que les alentours du lac comportaient de vieilles maisons abandonnées, autrefois habitées par quelques fermiers qui avaient fuis la région à cause des raids incessants des créatures des anciens campements. Ce qu'il n’avait pas prévu cependant, c’est qu’il en resterait encore…aussi dût-il user de sa magie noire pour en venir à bout. Sans toutefois déranger les campements plus éloignés pour ne pas élever les soupçons. Il s’installa ensuite dans une vieille ferme néanmoins toujours en état. Le sorcier improvisa rapidement un lit de paille et y déposa le bébé qui s’endormit aussitôt, émotivement épuisée. Il la regarda longuement voir même à la dévisager. Tout cela valait-il vraiment la peine ? Sans aucun doute. Tout ce qui pouvait nuire à la lumière et l’éteindre, en valait la peine. Puis il réfléchit à un prénom. Naramis, signifiant « enfant de la pénombre », fut son choix final.

Chapitre V

Les jours passèrent, puis les jours devinrent des semaines qui eux devinrent des mois, qui à leur tour devinrent des années et Naramis grandit doucement. Avec l’âge, Vhalas lui expliqua que ses parents, fervents servants d’Einhasad, l’avaient abandonnée aux pieds de l’église de Gludin. Renforçant, au fil des ans, la haine de Naramis face à ses origines, Vhalas prit soin de tout lui enseigner. Jeune fille, il lui apprit à lire et à écrire sa langue natale, puis le langage des elfes sombres. Plus vieille, il lui apprit à tenir une épée, à parer, à se défendre et à attaquer. Et tout au long de sa vie, il ne lui fit jurer que par Gran Kain. Jusqu’à ce que Naramis devienne finalement une femme. C’est à cet instant que Vhalas se dit que bientôt, ils devraient quitter le confort de leur ferme pour retourner à la civilisation.

Et c’est ainsi que, quelques jours plus tard, soucieuse de son devoir, Naramis jura officiellement fidélité au Seigneur des Ténèbres. Au lendemain, ils partirent tous deux en direction non pas de Gludin, mais de Gludio. Et c’est en chemin que Vhalas fit comprendre à Naramis qu’il ne désirait plus une élève mais bien une acolyte. Fière, elle comprit que son enseignement touchait à sa fin et qu’ensemble, ils pourraient exercer la vengeance de leur unique Suzerain…
Dernière modification par Naramis le lun. 19 janvier 2009 à 18h49, modifié 2 fois.

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Re: Vhalas et Naramis

Message par Naramis » mer. 4 février 2009 à 18h52

L'Ordre d'Ambre

Chapitre I

« Il me faut obtenir le pouvoir ! Sans pouvoir, nous sommes faibles, et mon Seigneur ne pourrait le toléré ! Et je ne parle pas de simples prouesses personnelles, je parle d’un pouvoir bien plus grand, bien plus absolu… »

Naramis traînait à Rune, encore essoufflée de son dernier entraînement personnel. Vêtue encore de son armure lourde, s’est en se dirigeant vers la place publique qu’elle se fît arrêtée par un milicien. Ignorant la faute qu’elle aurait pu commettre, elle écouta néanmoins le milicien, évitant de se faire trop remarquée.

« -Halte-là Gente Dame ! Saviez-vous qu’il est interdit de porter une armure lourde à Rune ? Celle-ci est réservée aux Hommes et Femmes de loi, comme il y a été décidé par l’ordre d’Ambre. »

Le garde portait évidemment une armure lourde de bonne facture. Assez âgé, il avait la lueur de l’expérience dans les yeux et une chevelure rousse parsemé d’argent. Malgré son intervention assez direct, il n semblait pas du tout offensif. Ignorant se détail, Naramis fit un non de la tête. Mais avant qu’elle ne puisse placer mot, le milicien l’interpella à nouveau.

« Vous avez deux choix. Soit je vous arrête immédiatement. Soit…vous venez prendre un verre avec moi. »

Naramis ne pu retenir un rire et accepta l’invitation. Son entrainement l’avait assoiffée et elle préférait de loin prendre un verre que de finir en prison. Elle se changea d’abord, optant pour sa tenue légère préféré et la plus tape à l’œil ; une blouse très courte, dévoilant les atouts de son ventre, qu’elle ne revêtait que d’une petite veste de lin tout aussi courte et un short lui arrivant bien avant la mi-cuisse. Le milicien la détailla un instant puis l’invita à le suivre à la taverne la plus proche.

Il se nomma Heigardt. Seigneur de Guerre de l’Ordre d’Ambre. Il expliqua à Naramis qu’ensemble, ils dirigeaient Rune et en protégeaient ses villageois. La boisson finit par arrivée et Naramis se présenta à son tour. Ils discutèrent ainsi un bon moment et Naramis appris que Heigardt se cherchait un apprenti. Le soleil qui se rapprochait de plus en plus de l’horizon, ils sortirent admirer le couché de soleil sur le pond du château de Rune.

Elle l’aimait bien à vrai dire. Il était sage et sensé, bien que naïvement bienfaisant et malhabile. Elle se dit que rien, néanmoins, ne l’empêchait ne profiter du bon temps qui passe. Leur flirte se termina lorsque le soleil fut sous l’horizon par un délicat baisé sur la joue.

Chapitre II

Il en restant ainsi pour un moment. Heigardt semblait très occupé et Naramis ne le recroisa pas avant un moment. Elle réfléchit à son offre indirecte de devenir son apprentie. Elle n’avait certes pas grand-chose à en tirer, mais elle pourrait au moins s’améliorer sur le plan personnel. Il avait l’air de s’y connaître et mieux valait en profiter.

Elle ne le recroisa que quelques semaines plus tard, toujours à Rune. Naramis revint de Giran et lui, d’une importante mission à l’extérieur des frontières de la ville. Ils partagèrent un agréable moment ensemble, puis Naramis lui dit qu’elle accepterait de devenir son apprentie. Rempli de joie, Heigardt lui annonça qu’il avait souvent pensé à elle et il lui fit une nouvelle offre ; celle de rentrer dans son ordre et pour un jour le remplacer, et diriger les armées d’Ambre. Naramis fut parcourue d’un horrible frisson. Elle ne voyait en rien l’occasion d’atteindre ses buts personnels et elle se demanda bien rapidement si cette aventure n’allait pas trop loin. Lisant dans son esprit et comme pour la convaincre, Heigardt lui raconta l’historique de son arrivée, son ordre, leurs missions.

Et c’est ainsi que Heigardt lui avoua que sous les fondations de Rune, se trouvait un mal qui ne devait jamais échapper. Intriguée, elle demanda à en savoir plus mais n’eu comme réponse qu’un ancien temple païen s’y trouvait, remplie de créatures démoniaques et que l’Ordre d’Ambre devait à tout prix le garder. Ils marchèrent encore un moment, Heigardt poursuivant son cour d’histoire. Mais Naramis n’entendais plus rien. Elle était obsédée par ce qu’elle venait d’entendre. Il n’y avait pas grand culte païen toujours existant. Néanmoins, elle devait confirmer se détail. Le couple finit par prendre congé et Naramis se dirigea vers Aden sur le champ.

Elle se dirigea d’un pas pressé vers le manoir de Satalis, espérant le retrouver. C’est avec chance qu’elle remarqua que la porte était entre-ouverte et elle y entra donc. C’est son ami Sheinen qu’il lui avait présenté cet elfe sombre. Grand, élancé, un air sévère au visage, c’est avec ingéniosité qu’il dirigeait une secte du Seigneur de la Destruction, camouflée ici-même, en pleine ville d’Aden. Elle fut invité au salon par un bruit de discussion animée et que ne fus pas sa joie de constater que Satalis et Sheinen s’y trouvait, accompagnée d’une autre elfe sombre sans importance. Naramis les salua rapidement pour passer hâtivement au sujet principal, le temple païen sous la ville de Rune. Ils discutèrent un moment et Satalis lui avoua qu’il s’agissait bel et bien d’un temple de Kain et qu’il avait lui-même déjà mis les pieds.

Naramis voulu savoir ce qui s’y trouvait au fond, mais malheureusement, Satalis ne pu lui répondre, lui avouant que le temple était très bien gardé et que seuls quelques rares dignes de son pouvoir y arrivaient. Cet aveu lui fit prendre une décision. Elle devait accepter l’offre de Heigardt ! Oui, infiltrer cette Ordre et pénétrer son temple maudit !

Au lendemain, Naramis se précipita à Rune à la recherche de son milicien. Elle le trouva non loin de la place publique, discutant avec un frère d’arme. Ce n’est qu’une fois le couple seule qu’elle lui avoua sa réponse… Heigardt sourit de l’entendre et pris soin de la présenter à ses camarades. Les semaines passèrent, et ils débutèrent l’entraînement de Naramis. Elle allait enfin avoir ce qu’elle désirait ! Elle allait diriger les armées de Rune et libéré le mal du Temple de Kain !

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Re: Vhalas et Naramis

Message par Naramis » mar. 17 mars 2009 à 20h55

J'aurais voulu...

Chapitre I

Naramis avait passé plusieurs mois au sein de l'ordre, mais ses plans avaient été ralentis. En effet, elle avait été partiellement dénoncé par une membre des Cryso Renor, et elle devait prendre plus de précautions. La venue future et imprévue d'un enfant, la déstabilisa également. Son cœur devait appartenir à Sir Heigardt, alors comment expliquer qu'elle soit enceinte? Naramis rumina longuement ses pensées et inventa un scénario plausible sur la naissance de cet enfant...

Encore aujourd'hui, nul n'est vraiment certain de l'identité du père, plusieurs parle d'un amant caché, d'autre d'un viol. Néanmoins, la grossesse ne se passa pas comme prévu et rapidement, Naramis fut alité jusqu'à la venue de l'enfant. Pour des raisons aussi inconnues que mystérieuse, elle était incapable de reprendre des forces. La grossesse l'affaiblissait de plus en plus.

C'est à la maison de soins d'Oren que Naramis fut transférée le jour de l'accouchement, soit 2 semaines avant la date prévue. Le teint blanchâtre, les yeux rouges, les mains moites, c'est avec une mine bien lamentable qu'elle fut transporter dans sa chambre. Assisté par Satalis en personne, Naramis donna naissance non pas à un, mais bien à deux petits, après de nombreuses heures de sueurs et de souffrance...

...Mais s'en était trop. Son gout de vivre l'avait inexplicablement quitté il y avait longtemps, et maintenant, c'est en donnant la vie qu'elle connue la mort. Rien n'avait préparé ses proches à cette mort si triste et subite. Ce n'est que dans ses anciens appartements de Rune, qu'une lettre d'amour, adressée à un homme inconnu, fut trouvé...

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