Thorbjorn

[Thorolf]

Nom: Thorbjörn

Age: 30 ans

Sexe: Masculin

Race: Orc

Classe: Doomcryer

Culte: Aucun

Carrière envisagée: Toutes les manières possibles de se faire de l'argent sans se fatiguer

Caractère et moralité: Moralité, c'est quoi ça?

Description physique: Aucun signe particulier.

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Au levé du jour, quelques rayons de soleil firent leurs apparitions à travers les volets en bois de la petite auberge de Vondellgart. C’est à ce moment là que THORBJÖRN se réveilla, il était assis sur un banc de la salle à manger, la tête et les bras posés sur la table entre plusieurs pichets d’alcool renversés et d’assiettes sales. Il releva sa tête tout doucement et se frotta les yeux éblouis par les quelques rayons de soleil. L’auberge était d’un calme étonnant. THORBJÖRN se leva difficilement, puis les yeux à moitié ouvert, se dirigea instinctivement vers le comptoir.

Aubergiste ! Woh ! Y’ a quelqu’un ici ?

L’orc se frotta à nouveau les yeux et aperçut quelque chose sur le sol, il se pencha pour mieux voir et vit le corps de l’aubergiste baignant dans une flaque de sang.

NON DE DIEU!

THORBJÖRN fit un bond en arrière puis se retourna en direction de la salle. Trois humains et un elfe étaient étendus sur le sol, leurs corps couverts de diverses blessures. L’orc s’approcha des corps, s’agenouilla et dirigea sa main en direction du premier corps pour voir s’il était toujours vivant. C’est à ce moment la qu’il remarqua ses mains…

C’est pas vrai…

L’orc poussa un soupire.

Faut vraiment que j’arrête de boire autant…

Elles étaient couvertes de sang, ses habits eux aussi étaient tachés. Il se releva après avoir vérifié que tout le monde était mort et se dirigea en direction de la cuisine. THORBJÖRN trouva un seau d’eau, il se lava les mains et le visage puis enleva toutes les taches de ses vêtements. Il fit cela de manière très minutieuse sans oublier la moindre petite goutte de sang. Puis il ouvrit les volets de la cuisine pour se débarrasser de l’eau ensanglantée dans le jardin. Ensuite il se dirigea calmement en direction des chambres situées à l’étage puis les fouilla soigneusement. Dans la première, il y trouva une trentaine de pièces d’or, alors qu’il allait s’occuper de la seconde, un cri venant de la salle à manger se fit entendre. A ce moment là THORBJÖRN rangea rapidement les pièces dans l’une de ses poches, ouvrit sa chemise et frotta ses mains dans ses cheveux pour se décoiffer, il avait vraiment l’apparence de quelqu’un qui se serait réveillé en sursaut. Il descendit les escaliers à grande vitesse et aperçut un Elfe.

Que se passe-t-il ?

Lui demanda l’orc en prenant un air innocent.
L’elfe terrifié à la vue des cadavres de ses amis gisant sur le sol ne put prononcer que quelques mots.

Morts…Ils sont tous morts…

L’Elfe effondré s’agenouilla sur le sol, c’est au moment où ses mains touchèrent le sol qu’il se rendit compte qu’il était en plein milieu d’une marre de sang, il fit un bon en arrière et resta immobile comme paralysé devant la vue de ses compagnons morts.
THORBJÖRN prit un air terrifié.

Mon dieu…Mais c’est terrible… Il faut tout de suite avertir la garde… Je m’en vais les prévenir…Ne bougez pas !

L’elfe acquiesça. L’orc sortit alors de manière précipitée dans la rue laissant l’elfe dans l’auberge, une fois suffisamment éloigné de celui ci, il se rhabilla correctement, se recoiffa et prit la direction de la sortie de la ville comme ci de rien n’était. Au loin il aperçut deux gardes faisant leur patrouille matinale. Une idée lui vint en tête. L’orc se mit à courir dans leur direction en criant d’un air terrifié:

Garde ! Garde !

Il fit même exprès de trébucher pour que cela soit plus convaincant. Les deux gardes se précipitèrent à sa hauteur.

Que se passe-t-il messire ?

A l’auberge… Là-bas…

L’orc pointa le doigt en direction de celle-ci, en tremblant.

Oui et bien ?

Morts… Ils …Ils sont tous morts… Ils …ont tous été tués par…l’elfe...

Quoi ? Restez-là ! On va s’en occuper !

Les gardes se précipitèrent tous les deux vers l’auberge. Une fois ces deux là assez loin, THORBJÖRN se releva tranquillement et poursuivit sa route sans se précipiter.
Rendu à la sortie de la ville, une petite fille lui attrapa le bras. Etonné l’orc s’arrêta.

Dites monsieur vous ne voudriez pas m’acheter des pommes ?

THORBJÖRN s’agenouilla pour se mettre à la hauteur de la gamine.

Eh bien eh bien… J’ai une longue route à faire encore, Schuttgart ce n’est pas la porte à côté… Je vais t’en prendre une demie douzaine, ça me fera de quoi grignoter sur le trajet.

L’orc tendit les quelques pièces d’or qu’il avait volées à la petite fille.

Merci m’sieur.

Mais de rien ma petite.

Bon voyage.

THORBJÖRN lui fit un sourire et reprit sa route.