Nom : Shebali
Prénom : Lucia
Titre : Chevalier noir, Commandant des armées de Goddard
Age : 75
Sexe : Femelle
Race : Sombre
Métier : Militaire
Compétences :Métamorphoses : Chevalier divin, panthère, tigre aux dents de sabre, hérétique.
- Combat : Combat défensif, épées jumelles.
Magie : Magie des vents, soins.
Alignement : Chaotique neutre
Allégeance au Dragon : Noct
Langues parlées : Sombre, Commun, signes.
Description physique :
A première vue, Lucia est une jeune sombre fière, élégante, et charmeuse, paraissant environs 16 ans humains. Belle ne la définirait pas correctement car elle n'est pas encore adulte, la sombre a pourtant quelque chose de charmant, voir attachant.
Si ses vêtements laissent court à l'imagination, suivant les courbes de son corps sans pour autant être vulgaires... Ils ne dévoilent que très peu la peau de la jeune sombre, qui porte d'ailleurs des gants en permanence.
Elle mesure 1,73 mètres, juchée sur de très hauts talons aiguilles, et son corps est finement musclé, signe d'un entrainement physique régulier.
Une cicatrice est visible sur sa joue gauche, de la tempe au menton.
Elle est toujours maquillée et bien apprêtée, et ses longs cheveux noirs sont rarement lâchés, toujours lisses et coiffés, sauf lorsqu'il pleut où ils ont tendance à boucler aux pointes.
Ses yeux sont d'un bleu profond et sont très expressifs comparés à la plupart des sombres. Pour ceux l'ayant connu il y a quelques années, elle n'a jamais été ainsi auparavant.
Son timbre de voix est doux, voir fluet, il trahit très souvent sa jeunesse camouflée derrière les apparats.
Caractère : Parfois martiale lorsqu'elle est en service, elle reste pourtant souvent perdue dans ses pensées et ne semble pas faire attention au reste du monde... Mais ce n'est qu'une impression, son attention n'est jamais relâchée. Le reste du temps, c'est une enfant en recherche constante d'amusements, mais aussi une adolescente troublée aux questionnements multiples. Elle adore la lecture, et par dessus tout, apprendre de chaque chose de ce monde.
Autres : Était atteinte de troubles psychiques graves dont il reste aujourd'hui trace, en particulier par son ressenti des choses. Elle est sans le savoir, une sorte de surdouée.
Situation financière : Riche
Type d’éducation reçue : Stricte, sadique, l'encourageant à la perfection et au rejet d'elle même.
Popularité et/ou influence : Populaire dans la cité de Goddard de part ses faits d'armes, influente de part son grade dans l'armée. Relativement connue des personnalités du continent et en particulier des Sombres pour avoir été la Championne d’Ébène de Shel'oloth, puis targuée d'hérétique.
Croyances :Relations extérieures :
- Einhasad :Pense que c'est une religion basée sur le mensonge et la manipulation des humains à grande échelle. Les Einhasadiens sont, de toutes manières, bien trop prêts à tuer pour être dignes de leur "lumière".
Gran Kain : Représente la vérité et la sagesse, à ses yeux. Ne serait-ce que pour les doctrines de ce Dieu, chaque peuple devrait le vénérer et le monde irait bien mieux.
Eva :Une religion calme, non agressive, et une Déesse qui prône les arts. Lucia ne peut la vénérer de part son éducation mais ne la hait pas pour autant. Neutre.
Shilen : Ce devrait être sa Mère, et la Déesse qu'elle vénère. Elle le fut, pendant un temps... Mais les écarts de son peuple au nom de Shilen, les événements de Noct, ainsi que son jugement pour hérésie ont fait que Lucia a totalement rejeté sa déesse.
Sahya : Un Dieu discret et sage, Lucia le prie parfois pour son rapport au vent et à la liberté.
Pa’agrio : Elle le trouve impressionnant mais ne le prie pas et n'utilise aucuns de ses arts par respect pour le peuple Orc, qui, selon elle, devrait en avoir l'exclusivité.
Maphr : La Déesse des Nains et donc du commerce. Lucia ayant eu une amie Naine et faisant partie d'une Maison marchande, elle respecte ce culte sans pour autant lui donner beaucoup d'importance. Elle apprécie cependant la neutralité de ses enseignements.
- Elfes : Pas d'aprioris, la plupart la haïssent, et ceux là, elle les évite. Elle en compte pourtant quelques uns dans ses connaissances, certains plus proches que d'autres. Mais ceux-ci ne font pas partie des conservateurs.
Humains : Elle les respecte et les admire. Ayant été maintes fois protégée par des Humains, Lucia leur donne beaucoup plus facilement sa confiance, son amitié, voir sa loyauté selon les cas. Ils sont les plus proches d'elle.
Kamaels : Un peuple mystérieux qu'elle observe avec curiosité mais dont elle n'a pas vraiment le courage de s'approcher plus, d'autant qu'il semble que ses membres soient peu communicatifs en général.
Nains : Elle en fréquente souvent à cause du commerce, et en a eu une très bonne amie. Cependant, elle reste neutre car certains Nains lui ont donné mauvaise impression.
Orcs : Un peuple qu'elle respecte beaucoup de part leur rapport à la nature et leurs prouesses martiales. Elle a combattu à leurs cotés avec grand plaisir et les trouve très sages.
Sombres : Aujourd'hui, Lucia les hait, son peuple l'a trop souvent trahie pour qu'elle espère encore s'y faire des connaissances. Si elle fait exceptions pour certains Sombres comme sa famille ou les marginaux, elle ne recherche pas la compagnie des siens et préfère souvent l'éviter.
C’est effectivement ainsi la plupart du temps …
Je suis née d’une mère noble, elle occupait l’un des plus prestigieux sièges dans la maison de notre communauté. Plus que quiconque elle était tenue de suivre les préceptes et les contraintes de nos lois, notamment le devoir de perpétuer notre race. Elle choisit mon père presque par dépit, bien qu’étant de la noblesse lui aussi, elle n’avait aucun égard ni aucune considération envers lui. Les hommes devaient avant tout être forts, leur place dans la société se résumait presque à la protéger et l’agrandir.
Ces évènements ont fait que ma mère m’a donné la vie comme si elle n’avait achevé qu’une tâche mineure, un devoir accompli. Elle ne me regardait jamais, ni ne s’intéressait à ce que je faisais, si bien que j’ai finis par ne plus rien faire. Père, lui était plus prévenant, attentionné, mais à de trop rares occasions. Il était souvent absent, en train de combattre, et les rare fois où il venait il ne pouvait s’occuper de moi, de peur de devoir tenir tête à ma mère, ce qui lui était impossible de par sa condition de mâle.
A cause de ça que j'ai grandi dans la crainte de me retrouver seule, et jours après jours naissaient en moi de nouveaux compagnons... de jeu... de tristesse... Le fait est que je n'ai jamais eu le contrôle sur quoi que ce soit. Évidemment ma... "maladie", ne m'a valu que d'être rejetée toujours plus par les membres de la communauté. La honte et le déshonneur planaient sur ma famille, si bien que je n'eus bientôt plus le droit de citer mon nom.
Petite je m’imaginais me dévouer au culte de notre mère à tous, me fondre dans un groupe ou personne n’existait en temps qu’individu. Peut être étais-ce le seul endroit ou je serais à ma place, le seul endroit ou je ne pourrais pas couvrir ma famille de honte.
Une après-midi, au village des sombres, je lisais un livre sur les marches du temple lorsqu’une violente douleur démarra dans ma tête, elle fut brève mais je saignais. Le temps de me retourner je pu voir des enfants s’enfuir. A mes pieds gisait la pierre tachée de sang qu’ils m’avaient lancé*
°°Rattrape les !°°
°°Hein ? Qui a dit ça ?°°
°°RATTRAPE LES !°°
Il m’était impossible de savoir qui me parlait, j’avais beau regarder je ne voyais personne et cette voix ne m'était pas aussi familière que les autres. Mes jeunes agresseurs revenaient alors à la charge.
-Allez y lancez tout ce que vous avez ramassé !
Ils étaient sur le point de me lapider, mon crâne me faisait toujours aussi mal et je continuais à chercher d’où venait la voix.
°°Je vais te défendre, laisse moi faire°°
°°Quoi ?°°
Je pris alors le dessus sur cette idiote qui nous aurait laissé mourir en s’excusant, fonçai sur le gamin qui semblait tirer tous les autres, l’attrapai par le cou et le soulevai dans les airs. Sur le coup il lâcha l’objet qu’il avait prévu de nous lancer dessus. Je libérai alors mon étreinte même si le sang qui commençait à couler le long de mon cou me disait de faire couler le sien. Il semblait ne plus pouvoir respirer, je regrette aujourd'hui, peut être aurais-je du attendre encore un peu avant de le libérer ... Il s’enfuit en courant avec sa bande de pétochards. Je laissai alors la place à mademoiselle « désolée », je n’avais décidément pas envie de sortir aujourd’hui.
Que venait-il de se passer ? Qu’avais-je fais à ces enfants ? J’avais tout vu, et pourtant, je ne pouvais rien faire, je n’avais pas pu empêcher mon corps d’être violent avec eux. Jamais rien de tel n'était arrivé, jamais l'une d'elle n'avait pris le contrôle.
A présent, des dizaines de voix résonnaient dans ma tête soulevant une douleur insupportable, je réussis à rester consciente quelques minutes puis plus rien. Je me réveillai chez moi, dans ce qui me servait de couche, il n'y avait plus de voix...
°° Ne t'inquiète pas... Je les ai fait taire... Toutes les autres... Il ne reste que nous... °°
Après cet "épisode" comme ils le disaient, les choses ne se sont pas améliorées, loin de là. Forcée de quitter le village par ma propre mère, perdue et sans but...
°°Moi j'ai un but... Je vais leur prouver que je suis une personne à part entière, capable de bien plus de choses que ces misérables, tous autant qu'ils sont....°°