Message... "amical"

[Mistral]

Giran, à l'arrière du temple d'Einhasad où les patrouilles se font plus rares. Deux silhouettes en pleine nuit: une voilée, et une enfant tenant une poupée dans ses bras, semblant discuter.

-Tu es sûre que c'est ce que tu veux.., demanda la première dans un soupir.

La fillette hocha la tête.

-Je veux qu'ils voient tous..

Elauwen remua légèrement la tête.

-Vous allez encore vous attirer des ennuis.
-Si c'est pas nous qui attaquons, ils le feront en premier, protesta Willy.

La demi-sombre soupira à nouveau.

-D'accord... Donne alors, je m'en occupe... Vérifie si personne n'arrive.

La fillette eut alors un grand sourire, se mettant près du pont tout en se concentrant sur l'approche d'une éventuelle aura. La jeune femme sortit une feuille de parchemin et une plume, se mettant à écrire d'une calligraphie plus pointue et inclinée qu'à son habitude.
Une fois le manuscrit terminé, elle placarda soigneusement l'affiche sur un tronc d'arbre proche à l'aide d'un poignard, plantant un curieux objet par la même occasion. Elle sortit alors une fiole de sang de son sac et, après confirmation de l'enfant démon qu'aucun garde n'était dans les parages, elle en versa doucement le contenu sur le sol tout en se dirigeant vers l'entrée de la place, créant ainsi un chemin indicateur.

Ceux qui s'approcheront par la suite pourront lire, écrit d'une couleur pourpre:

Peuple elfe,

Cette soirée en votre village fut des plus... distrayantes. Nous vous remercions par ailleurs pour le magnifique spectacle que vos soldats mutilés nous ont offert. Les festivités étaient des plus réjouissantes.
C'est pourquoi, en gage de gratitude, nous nous accordons à vous rendre notre proie -un individu important il nous semble-.
Sans doute aurait-il été enclin à nous délivrer son identité, mais... je crains que nos petites "opérations médicales" ne lui ait quelque peu... coupé la parole *cette phrase prenant alors un sens inquiétant*. Comprenez bien qu'il serait irresponsable de notre part de laisser un homme si pur de cet âge-là dépérir suite à notre charmante rencontre.
Avec toute notre sympathie.

*un T entouré par un serpent est dessiné en guise de signature*

Placardée avec cette affiche au bout d'une dague effilée, une main fine, pâle et délicate -appartenant à une personne d'un âge avancé, probablement à un elfe- est nettement visible, suspendue par le poignet. Dans ses doigts repliés, on y trouve un oeil de la même couleur que celui du Hiérarche Astérios.


[petite remarque hrp: "ressembler" ne veut pas forcément dire "être" ...]

[Ian]

La scène morbide a été néttoyée sous les ordres du Haut Conseiller Royal, mais la rumer a déjà fait son chemin...

[Saül]

La rumeur enfla vite, parmis la communauté elfe...

Lorsqu'Othys apprit cela, il fût tout d'abord surprit de cette violence gratuite, et songea qu'il y avait un bien sombre dessein derrière tout cela...

Ce fût avec une colère sourde, qu'il se décida, même sans en avoir reçu l'ordre, à trouver ses monstres et à leur faire comprendre pourquoi les Lames du Temples sont elles si craintes...

[Ellenath]

La nouvelle de la mort du roi Astérios se répandit comme une trainée de poudre au sein du village Elfique.
Le peuple pleure à présent son roi meurtri par cet acte de barbarie.
Les reconstructions du village viennent de se terminer, et le village prend à présent une autre couleur sous la joug des Inseals alfirin qui protègent le village depuis l’enlèvement d’Astérios.

La paix semblait être à nouveau de mise ou du moins une trêve suite à des négociations avec les Siannodels concernant le dernier incident diplomatique.

C’est ainsi que les Alfirins revêtirent leurs armures et leurs armes et partirent à la recherche de cette troupe d’assassins assoiffés de vengeance.

Par Eva , ce crime ne peut rester impuni !