Deferlante sur Innadril

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Lariah
Princess Molrang
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Deferlante sur Innadril

Message par Lariah » dim. 21 février 2010 à 18h02

Le moment était arrivé... Non sans mal, mais elle se tenait là, parée et habillée en digne mariée par Sayuri et Imsha.
Les invités avaient répondu plus nombreux que prévus, notamment certains à quatre pattes. En un autre moment elle s'en serait étonnée mais pas là. Son esprit était vide, plus angoissé que si elle s'était trouvée devant un contingent d'orcs en armes... Quoique... A lui seul, le potentiel nuisible de Khyil pour une cérémonie solennelle valait tout les orcs réunis. Mais bizarrement, ca en était presque rassurant.
Une énorme porte se dressait devant eux, ultime rempart avant la cérémonie. Ce furent les mots de Malice qui qui déclenchèrent un déclic, celle ci était fermée, Du moins le prétendait-il,
S'avançant, la louve se saisit de son nécessaire de crochetage pendu au fourreau de sa dague qui faisait office de seconde jarretière sous l'ample jupe de soie blanche, sous l'oeil à la fois médusé et résigné de ce dernier.
Le bruit caractéristique d'une serrure qui cède ; celle ci était au final même pas fermée, cédant comme un nœud de satin sur un paquet cadeau.
Et la garde de Heine au complet, présentant les armes aux nouveaux venus telle une garde d'honneur.
Et la voix de Cristel qui s'élevait dans la salle sous marine, mais pour une fois avec une nouvelle chanson. La louve en était sans voix et ce fut le bras rassurant d'Ishamael qui faisait office de père qui vint la sortir de sa stupéfaction. On y étais. Le moment était venu et c'est telle une automate, l'impression de nager dans un monde onirique qu'elle suivit docilement le sombre jusqu'à l'endroit ou attendait le futur marié. Les choses avait été faites en grands et elle faisait de son mieux pour présenter une attitude digne, fidèle a sa promesse. Il voulait un mariage parfait, lui avait-il un jour et elle s'était promis que rien ne l'empêcherais de satisfaire cette requête,
Aussi éclata -elle de rire quand le fiancé demanda t'il gêné a l'assistance si quelqu'un voulait bien lui faire office de témoin... Oui en n'en pas douter, la désorganisation maladive de la louve avait finit par laisser des traces sur sa moitié.

L'incident la détendis tout a fait et ce fut sereine qu'elle suivit Sphex vers une salle en contrebas, ou un autel avait été dressé. La prêtresse arriva a peine l'assistance en place et ce fûit sous le signe d'Eva que s'entama la cérémonie,

Cérémonie agrémentée d'une légère secousse au début, qui provoqua quelques plaisanteries... jusqu'à ce qu'un malaise inquiet s'installe.
Les animaux présents piaffaient ou grognaient a qui mieux. La louve elle même sentait son instinct lui souffler de prendre ses pattes à son cou et de sortir aussi vite que possible de l'endroit. Bientôt les deux pattes entendirent le leur, réveillé à force de tremblements de plus en violent, leur suggérer la même chose, et ce fut très précipitamment que les vœux furent prononcés.
Mais a peine la phrase rituelle prononcée, un des gardes ensanglanté de l'entrée apparu, ensanglanté, sonnant l'alerte.

Les lieux étaient envahis de créatures aussi variées qu'agressives, coupant toute retraite possible par le chemin de l'allée aux habitants d'Innadril présent. Finalement, la chasse au buffet avait changé de main et les traqueurs à venir avait été promus gibier par les habitants de Parnassus.
Les invités s'organisèrent, ceux qui avaient eu la bonne idée de prendre au sérieux la chasse programmée et donc venus en armes et armures devant, les autres derrières sous leur protection,

Et le chaos le plus total s'installa. Les lames tranchaient, les salves de mana pleuvaient, les blessures se multipliaient. Et les créatures déferlaient, de plus en plus en nombreuses, rendant la progression de plus en plus ardues... Les moments de calmes, aussi rares que cours, étaient consacrés à soigner rapidement les blessés et faire évacuer les moins en mesure de se défendre tandis que les autres tentaient de tenir les positions plus avant.
Le temps passait et avec lui, la dureté du combat s'intensifiait. Jusqu'à...
Elle le sentit plus qu'elle ne le vit. Au loin dans la pénombre, l'éclat d'une torche sur ses yeux reptiliens rougeoyants tandis que le combat s'engageait à nouveau, confirma la terreur qui venait de la prendre, telle une main glacée immobilisant son cœur. Il fallait fuir! Vite!
Mais certains étaient trop mal en point pour s'échapper part eux même, tandis que les valides tentaient tant bien que mal de protéger la vie de tous en enchainant les combats.

Les créatures tombaient, la première ligne tenait bon. Elle pris un parchemin afin d'ouvrir un portail et d'y pousser les loups. La retraite était entamée, durant les brefs moments durement gagnés par les combattants au devant et bientôt ne resta plus qu'eux, venant a bout des créatures en présence.
Et ils purent eux aussi aviser le dragon tapis dans l'ombre.

Ce qu'il faisait là, ses intentions... la louve ne chercha pas a le savoir sur le moment. Même si il était loin de valoir le seul qu'elle ai vu de près, elle ne tenait pas à s'y frotter. Contrairement à Zaraki qui malgré ses blessures se fendit d'un large sourire, ayant trouvé dans la créature un défi aussi superbe que suicidaire a relever...
Si ce n'avait été Obsidien qui le retenait, l'orc aurait fondu sur la bête. Il fallait couper court, aussi ne lui laissa-t-elle pas le choix en lui sautant sur le dos, comme quelques temps auparavant encore, et déchirant un parchemin sous le cri indigné de l'orc. Obsidien quant a lui se dépêcha de s'engouffrer dans la brèche a leur suite.

Ils se retrouvèrent sur les terres du continent, enfin.
Mais à peine Heine avait elle été regagné qu'un cri d'alerte, vite repris en échos par toutes les sentinelles se répandit dans la ville. Vague après vague, portées par une mer déchaînée comme jamais, les créatures de Parnassus prenaient pied sur le continent, se rapprochant dangereusement de la ville. L'heure n'était toujours pas au repos. Ainsi les ordres fusèrent, certains affectés aux combats pour maintenir l'assaut, d'autres afin d'évacuer les populations vers l'intérieur des terres.
Siannodels comme habitants tentaient dans l'urgence de la situation de la maîtriser.
L'hôpital fut déplacé au château, seul lieu élevé et fortifié pour accueillir les blessés proches dans une relative sécurité, une permanence dans le futur camps de réfugiés.
D'autres furent envoyés à la recherche des archéologues ou de leur cadavres, les plus à même d'avoir des indices sur la situation...
D'autres enfin... Condamnés a soigner leur blessures en attendant les combats a venir.