[BG] Tidus

[hivana]

(HRP: Ce background rejoint certains épisodes de la vie d'Aradia, sa jeune soeur RP. Cette partie a été rédigée pour Vae Soli et reprend brièvement ce qui fut sur Guerre des Anciens.)

Nom : Tidus Cadmus.
Race : Humain.
Age : 28 ans.
Lieu de naissance : Aden.
Alignement : chaotique neutre.
Signes particuliers : Masqué en quasi-permanence, préférant dissimuler l'expression incertaine de ses yeux.
Frère aîné d'Aradia Cadmus.

Tidus naquit et vécu les toutes premières années de sa vie à Aden. Les murs de marbre blancs restent pour lui un souvenir mais suffisamment clair pour l'avoir finalement ramené à ses origines à force de recherches. Hélas, un rien trop tard, son père venant d'être assassiné.

Se voyant bien mal venger son honneur seul contre les agresseurs coupables de régicide, il se tourna vers l'ordre de Chevalerie auquel il avait participé lors de sa fondation : les Messagers. Certain que ceux-ci pourraient l'aider dans sa tâche. Des réunions furent tenues dans le plus grand des secrets afin de rallier d'autres à sa cause. Une cause qu'il considérait comme l'affaire de tout un peuple. Hélas, la corruption, le désappointement, l'hésitation de ces éventuels futurs alliés retardaient grandement les choses. Sans doute un brin impatient à force d'approcher au jour crucial, Tidus ne laissa que trop sa jeune soeur Aradia sur laquelle il veillait d'un oeil protecteur se rapprocher d'un homme qui finirait par la perdre. Il n'avait vu que la façade de leur bonheur simple mais puissant et n'avait pas pensé une seconde à enquêter afin de la préserver du lourd passé de celui-ci. Lorsqu'il se rendit compte que le commanditaire qu'il avait fait engager, l'espion de haut vol qui lui fournissait renseignement et accomplissait de délicates tâches dans l'ombre n'était autre que son beau-frère, c'était trop tard. La mort de celui-ci brisa tout ce qui restait de leur famille.

Ayant sans doute surestimé lui-même sa propre capacité à supporter la peine que cela engendrerait de perdre sa jeune soeur, il préféra tout abandonner. Déçu de la vie, déçu du destin, déçu de lui-même.

(HRP: Pour le souvenir : le document reprenant ces réunions, http://www.badongo.com/en/file/3689894 )

[hivana]

(HRP: Cette suite fut postée sur Olympia. Merci à Balou ^^)

Il y a un début à toute chose, ainsi qu’une fin, ce sont des lois que beaucoup se sont obstinés à essayer d’enfreindre mais qui finissent toujours par vous rattraper. Les gens ont coutume de prendre pour commencement leur naissance et de parler ensuite de leur enfance, il est dit que c’est à cet âge que ce détermine le caractère que nous aurons toute notre vie. Je ne sais rien de ma naissance, ni de mon enfance en fait, je ne connais pas même mon âge ou encore mon nom. Mon souvenir le plus ancien date d’il y a une semaine, je prendrais donc ce moment comme commencement de mon récit.

Il y eu un moment ou je ne pensais pas encore, un apaisement le plus total, un état que même maintenant je ne peux plus atteindre et qui me manque profondément, puis vint ensuite une pensée, une sensation plutôt, « froid », cela devint vite « glacée », puis une autre sensation vint s’ajouter à la première, « mouillée » … je ne sais combien de temps je suis restée ainsi. Je n’avais pas encore la notion de « temps », ainsi une seconde a pu ce passer comme une semaine. Toujours est-il que fin le moment où je prie conscience de moi, des limites de mon corps et du contact de ce dernier avec une surface et un élément l’englobant que je pensais pouvoir nommer, « eau ». Puis je découvris que je pouvais agir sur ce corps, le faire mouvoir semble-t-il, je ne sais plus si ce fût une main ou un pied qui accepta de bouger en premier, toujours est-il que j’y parvins. Mais cela ne m’avança guère, je demeurais plongée dans l’obscurité.

Peut-être qu’il en avait toujours été ainsi ? Que pouvais-je en savoir en fait ? Le hasard voulu que j’ouvre les yeux à cet instant, j’avais donc raison, le monde n’était fait que d’obscurité, tout était sombre. Puis l’étendue grise au dessus de moi bougea, laissant place à un cercle blanc, je ne sais combien de temps je restai à le contempler …

Un autre mot raisonna alors dans ma tête, « air » … je ne sais pourquoi mais pour la première fois mon corps réagi tout seul mais cela n’eu pour seul effet que de remplir mes poumons d’eau, ainsi j’avais besoin d’autre chose … je parvint finalement à émerger ma tête au dessus des flots, l’air rentra enfin dans mes poumons … combien de temps qu’il n’en avait été ainsi ?

Je me suis ensuite levée … comment oublier la sensation de l’air glacé passant sur mon corps, puis cette douleur, j’avançais toutefois hors de l’eau et atteint rapidement la berge.

A nouveau mon corps bougeait tous seul, il tremblait … à quoi bon avoir un corps s’il bougeait seul ?

Une autre douleur s’ajouta alors, puis une sensation de chaleur, mais pas agréable, ce fût ensuite à nouveau le noir total …

Je ne me souviens ce à quoi j’ai pensé à ce moment là, juste d’avoir pris conscience un peu plus tard que quelque chose ce rapprochait de moi, puis une sonorité, il semblerait que cela s’adressait à moi, je ne compris rien pourtant. Je fût ensuite soulevée, mon corps était lourd et me faisait de plus en plus mal, j’en regrettai d’en avoir pris conscience et aurais tout donné pour retourner à mon premier instant.

A nouveau un certain « temps » passa. Je sais maintenant que je suis restée 5 jours endormie depuis ma « naissance », 5 jours durant lesquels semble-t-il mon hôte s’occupa de moi sans même me connaître. Je ne suis réveillais que depuis hier. Je n’arrive pas encore à bien bouger mais il pense que cela ne saurait tarder. Il ne sait ce que je faisais là, et je ne peux non plus répondre à cette question. J’y penserais plus tard … ai-je d’ailleurs vraiment envie d’y penser ?

[hivana]

(HRP: Cette partie est celle concernant les évènements pour Vae Soli.)

Imaginez la surprise, de celle que l'on n'espère plus, de Tidus lorsqu'il reçu une lettre de sa soeur ! Celle-ci était en vie, se portait bien d'après elle et revenait « à la maison ».

Hélas, la « maison » telle qu'elle l'avait connue n'était plus. Tant de choses s'étaient succédées et avaient changée en son absence. Il lui faudrait, à présent, tout lui raconter et prendre bien plus soin d'elle qu'il ne l'avait fait. Ses projets étaient devenus bien plus communs à présent et il n'aspirait qu'à une vie calme au possible. Si l'on peut dire qu'en cette époque, il était possible d'en mener une.

Tidus était devenu un homme plutôt discret passant bien souvent de la froideur de mort à la jovialité flamboyante. Instable comme un barils de poudre lorsqu'une flamme s'en approche, risquant d'exploser au moindre faux pas mais dont le feux intérieur n'en était pas moins protecteur lorsque son coeur se sentait en confiance.

[hivana]

Journal de bord, Tidus Cadmus.

Honneur, loyauté, courage !

Pour l'Honneur d'une royauté aujourd'hui ravagée, pour que l'on se souviennes malgré tout, au travers des générations de l'enfant-roi d'Aden, de l'homme qui fut avec le temps, du monarque aimé de ses sujets qu'aucune guerre ou ravage ne pourra effacer des mémoires. Pour l'Honneur d'un père qui, même absent, marqua à jamais, de ses gènes, le destin de ses enfants et leur insuffla l'ambition d'être et d'accomplir.

Pour la loyauté envers cette idéologie chevaleresque, bravant l'adversité, la mort, l'humiliation qui pourrait tenter de l'en détourner.

Enfin, pour le courage, nécessaire afin d'accomplir et de faire perdurer, de souffrir et d'affronter défaite ou victoire. Tout simplement, le courage d'agir et d'y croire, j'irai.

J'ai passé les épreuves nécessaires, j'ai bravé les courants qui tentaient de m'empêcher de rejoindre le rang si convoité de la noblesse méritée. Père, en ton nom aujourd'hui, je vais combattre aux arènes d'Olympiades. Que le Dieu qui s'en soucie encore veille sur moi.