[bghumain] Lyzrael Kerrheyl

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Mymy
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[bghumain] Lyzrael Kerrheyl

Message par Mymy » lun. 26 avril 2010 à 18h18

Nom: Lyzrael Kerrheyl
Âge: 23 ans
Sexe: Femme
Race: Humaine

Alignement: Chaotique Neutre
Classe visée: Vengeresse. (Daguiste)
Langues parlées: Commun seulement.
Dieux vénérés: Einhasad quand ça lui chante, et Gran Kain avant tout.

Signes physiques: Quelques tatouages parcourent son corps en le ternissant par de sombres dessins. L'un au bas de son dos. Un deuxième qui fait le tour de son biceps gauche. Et un dernier, petit, sur le côté droit du cou. Un mince anneau de couleur métallique broché à sa lèvre inférieure.

Description physique: Une chevelure remontée et coiffée, d'une façon rapide et efficace.
Les mèches ailleurs que dans les yeux. Une couleur brunâtre vient s'estompe sur ces épaules. Des yeux de couleur turquoise viennent percer un regard. Un visage froid, sévère, rancunier.


Village des humains, Sombre époque de ma jeunesse.


Je me souviens comme si c'était hier..
Avoir pu oublier toute cette galère, j'aurais accepté volontiers.
Mes souvenirs sont glacés, poussiéreux, cachés au plus profond de mon esprit.
Et quand ils surgissent à nouveau, tous ces malheureux cauchemars,
Je lâche prise..


Je ne me souviens plus de ma naissance.
Il n'y avait personne, de toute façon.
L'on m'a abandonné, simplement.
Je reflétais jeune, le martyr.
J'ai dû y croire, par la même occasion..


Je me rappelle juste de cet Orphelinat, à l'extérieur des murs du Village.
Il est en ruines aujourd'hui. Je crois.
Ma perception, plutôt maussade et vide.
Le plancher de pierres, les murs solides qui respirent et qui écoutent.
Les corridors, et les longs couloirs sombres, mal éclairés.
Ma chambre, sans fenêtre..


Des couleurs de gris, de noirs.
Des effets fades et ternes.
Un lit pas confortable.
Une petite table pour dessiner.
Pour écrire mes folies passagères.


Je revois tous ces enfants, la plupart calmes.
D'autres énervés, et enfin, des enfants sans contrôle,
Alors que certains, malades simplement.
Un vrai bordel. Et moi, j'ai des idées noires.


Lorsque je me suis mêlé à l'ambiance,
J'ai craqué.
J'ai lâché prise à nouveau..


Un camarade s'approchait trop près de moi.
Je l'avertissais, mais il n'écoutait point.
Il était sourd, mais je n'en savais foutrement rien.
Et puis, il s'approcha encore.
C'était de trop, je n'en pouvais plus du tout.
Je retenais ma rage à deux mains, mais..


Je lui ai surgit en pleine figure.
Comme une sale bête enragée.
Une vipère noire, des forêts reculées.
Me relevant d'un coup sec.
Je le griffe de mes ongles sur son visage, sans m'arrêter.
Les autres enfants étaient tous figés sur place.
Des gardiens sont venus nous écarter.
Et c'est là que tout a commencé..


Je revois ce jeune garçon,
Dans ma tête, à présent seule dans le noir.
Isolée, dans une pièce à l'écart.
Quelque part, tout au fond du bâtiment de pierres.
Ma prison..


J'ai les mains attachés, et les pieds également.
De lourdes chaînes me retiennent prisonnière.
À un lit sans couvertures.
Un lit tout blanc. Un espoir.
Il m'insulte.


J'ai peur du noir,
Car mes yeux, voient encore mieux.
Ils sont le regard d'un autre.


Je demeure dans cette pièce, paralysée contre les murs.
Pendant quelques jours.
Je possédais une petite poupée.
Qui me tenait compagnie,
Alors que cette solitude m’enivrait.


Et puis, après cinq jours,
Les gardiens m'ont reconduis à ma chambre assignée.
J'avais cette impression de déjà vu!
Sans fenêtre, c'était du pareil au même.


Je représentais le retrait de quelqu'un,
Le jugement d'un autre,
Le malheur de certains
La vengeance de plusieurs.


Toujours seule,
Pour m'occuper, je dessinais ou inscrivais des murmures entendus,
Sur les murs. Sur le plancher.
Mon regard était vilain.
Il fixait, il se concentrait.
Mais, rien n'était joyeux.


J'avais de ces cernes sous les yeux,
Chaque matin, où je ne me réveillais pas,
Comme j'étais déjà réveillée.
Depuis, certes un moment.
Je dormais à peine, en fait.


Lors d'une activité,
Dans la grande salle tout en bas,
Au premier étage.
Un enfant m'a volé ma poupée pour jouer.
J'adorais cette poupée.
Un cadeau de ma mère..
Ma mère, qui m'avait crée cet enfer.


Je l'ai plaqué sur le côté de la tête,
Avec un mouvement de coude.
Il est tombé.
Mais, lorsqu'on m'a vu cogner.
L'on a accouru vers moi en vitesse.


Je visualisais l'Orphelinat pour un calvaire,
Alors que ce n'était qu'un simple refuge.
Et ce soir-là, sans poupée.
J'étais enragée, je voulais sortir.
J'étais attachée, encore une fois.
Je me débattais, j'essayais de me détacher.
Je gigotais dans tous les sens.
Je m'essoufflais à vue d’œil.
Je voulais me venger.


Les gardiens croyaient avoir le dessus sur moi.
Cette flamme brûlait en moi, depuis toujours.
Je maniais le don du feu. Depuis longtemps, sans l'avoir vraiment activé.
Sans savoir.
Alors que je me fâchais de plus en plus,
Des flammes vinrent escalader les murs de la pièce.
Une illusion typique.
C'était ma vision.


Je fermais alors les yeux,
Me concentrant une fois de plus, sur mes liens reliés à mes mains et à mes pieds.
Mais, je ne pouvais pas les casser. Ces chaînes. Ni les brûler d'ailleurs.
J'étais prisonnière, de mon propre cauchemar.


Voilà, ce sont les derniers souvenirs que j'ai su me rappeler..

À l'âge de mes 17 ans,
Je me suis enfuie.
Après avoir refoulé des années,
Toute la rage que je traînais sur mes épaules.
Ce fardeau, qu’était ma vie.


J'ai pris le nécessaire dans mon sac à dos.
Une couverture, des vêtements.
Et c'est là que je me suis sauver.
Sans rien dire, de plus.


Un trajet plus court.
Partir.
Sans jamais se retourner.


Mes sauts d'humeur, m'avaient ainsi conduit vers Dion.



Nouvelle Vie.


Au fil des années, j’avais égaré ce mal qui m'habitait l’âme quelque part dans un coin de ma conscience. J’avais appris à m’ouvrir aux autres légèrement pour profiter de nouvelles connaissances au long de ma route. J’avais fait la connaissance d’un jeune homme souhaitant me prendre comme apprentie à la dague. Sa gentillesse m’effleurait, son charme m’enivrait doucement ne me laissant pas indifférente pour autant. Il m’enseigna le combat au corps à corps, comment utiliser la petite lame d’une façon efficace et rapide à souhait. Il m’entraîna également à la force physique afin que je sois prête ce jour-là. Cependant, ce que j’ignorais de cet individu, était ces intentions premières.

Il m’ouvrit la porte de sa maison afin que j’y loge comme je le souhaitais. La seule condition était que je lui apporte une satisfaction sexuelle en échange de son apprentissage. Je n’avais jamais connu l’Amour de ma vie, mais ce soir-là, j’ai connu le compromis désuet d’un service en échange d’un autre. Quand je refusais ces avances, il ne se gênait aucunement de me frapper à coup de ceinture de cuir sur tout le long de mon corps. J’ai enduré ce fardeau pendant quelques mois assez pour en avoir assez de vivre ainsi. Il m’avait trahi. La vengeance s’accumulait de plus en plus. L’estime que j’avais pour moi, avait disparu. Je commençais à comprendre qu’il était temps d’agir de façon sournoise comme il m’avait enseigné.

Une soirée fraîche, des éclairs parcourraient le ciel à tout rompre sur son passage, il dormait paisiblement dans son grand lit. Je suis sortie de ma couchette, m’habillant me préparant à lui rendre la pareille. J’ai pris ma dague qu’il m’avait offert le jour où il accepta d’être mon mentor. Je me suis avancé près de lui, j’ai penché la tête sur le côté pour m’assurer qu’il dormait profondément. J’ai placé ma dague sur sa poitrine, et juste avant qu’il puisse sentir ma petite lame tranchante, je lui ai murmuré quelques paroles, et j’ai appuyé afin qu’il paye ce qu’il m’avait volé comme adolescence. Il n’avait pu se défendre. Il était allongé sur le lit, du sang lui couvrait la poitrine et se joignait contre les draps blancs. Je me suis assise sur le bout de son lit. Je suis resté-là pensive, heureuse d’avoir eu le dernier mot sur lui. J’ai ramassé mes affaires, et j’ai quitté sa demeure, laissant la porte ouverte derrière moi.

Je ressentais un vide qui s’emparait de mon âme souillée.
Telle une poupée que l’on jette aux oubliettes.

Je venais d’avoir mes 23 ans.
J’étais en route pour Giran.
Je n’avais rien en tête pour le moment.
La méfiance faisait partie de ma vie.
Les hommes, je les détestais à coup sûrs.
Craintive de nature, il me restait une dague pour me défendre.
Une dague pour tuer, pour ceux qui souhaiteraient me faire du mal.
Dernière modification par Mymy le mer. 28 avril 2010 à 12h48, modifié 2 fois.

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Re: [bghumain] Lyzrael Kerrheyl

Message par Mymy » dim. 16 mai 2010 à 20h04

La Taverne de Giran.


Bien que la méfiance me changeait les idées, ça ne m'apportait pas grand chose d'autre.
Je n'abordais pratiquement jamais personne, pour discuter ou autre. Je croyais souvent aux pertes de temps.
Et puis, en cette belle journée ensoleillée, j'aperçus un jeune homme tout en bas des escaliers qui me fixait, assise dans les escaliers près du Temple d'Einhasad. Il y avait rarement des gens sur la place, mais aujourd'hui, il y avait certaines personnes. Deux femmes, s'approchèrent pour discuter à un jeune homme. Alors que moi, je suis là.. sans rien faire de plus. Je remarque que le jeune homme qui me fixe, ne se sent pas à sa place ici-même. Je me relève donc, et je me dirige vers lui sans broncher, ni rien d'autre. Afin qu'il puisse me suivre, dans d'autres lieux, je ne peux m'empêcher de le nommer autrement, afin qu'il comprenne la suite.

"Hey ! Mais c'est toi Wilsonnnn !!!! Cela fait si longtemps !!" dis-je, avec excitation pour exprimer un mensonge serein.

Sur le chemin menant jusqu'à la Taverne de Giran, le jeune homme me suivant toujours derrière, un sourire aux lèvres. Peut-être qu'il était différent des autres ? Ou pas ? Je n'en savais trop rien, mais rester-là toute seule dans mon coin, ne me laisserait certes, aucune chance de le connaître pour autant.

Arrivés à la Taverne, je demande à l'homme dehors d'ouvrir la porte, en hurlant pour qu'il se dépêche.
Il termine par nous ouvrir, se demandant quoi, en fait... Même s'il n'y avait rien du tout.

"Je choisis la table... Alors hum, celle-ci ! " dis-je, en allant m'asseoir à cette table juste devant nous.

"Je sais que tu ne te nommes pas Wilson, mais c'était juste pour que... Tu vois quoi !" dis-je.

"Emmet." -Clin d'oeil- dit-il.

"Et toi ? " dit-il encore une fois.

"Lyzrael." dis-je tranquillement.

"Tu viens de Giran ? " dis-je par curiosité.

"Oh, moi je viens de partout!" dit-il.

"SERVVEUUURRRRR" dis-je pour l'appeler, ne manquant pas de voix.

"Tu vas boire quoi ?" dis-je à Emmet, pour connaitre son choix.

"Une bière naine, mais je ne sais pas s'ils en servent le jour." dit-il un peu confus.

"Une bière naine pour lui, et pour moi, une coupe de vin glacé." dis-je avant qu'il réponde.

"Bien madame." dit le serveur, retournant chercher la commande pour les deux humains.

"Je vais tout payer." dis-je doucement, sortant une bourse attachée à ma ceinture, auquel quelques piecettes d'or tombent sur la table.

"Non, non." dit-il, voulant partager la facture finale.

"Si, si. Allez range ta bourse. C'est moi qui t'invite!" dis-je, en souriant.

"Alors, tu n'aimes pas te fondre dans la foule ?" dit-il par curiosité.

"Moi, non, je hais cela. Les gens font tout ce qu'ils peuvent faire, pour plaire aux autres." dis-je pour répondre à sa question.

"Je ne vois pas le but..." dis-je également.

"J'essaie d'accoster des gens de temps en temps, histoire de décrocher des contrats." dit-il.

"Des contrats ?" dis-je.

"Oui, je rends service aux gens." dit-il.

"Je ne garde pas leurs chats, ni leurs chiens ou ne travaillent aucunement sur leurs champs. Si tu comprends ce que je veux dire." dit-il, pour taquiner.

"Tu n'es pas un fermier, je vois bien." dis-je, pour me moquer un petit peu.

"La plupart du temps, je suis mercenaire, plus particulièrement Garde du Corps." dit-il.

"Intéressant." dis-je.

"La prochaine fois que je retournerais chasser, je vous inviterai donc par la même occasion." dis-je.

"Entendu. On pourra toujours s'arranger pour le paiement." dit-il, sur un ton moqueur.

"Très bien." dis-je juste après lui.

Durant cette courte conversation, je venais d'apprendre comme quoi il était un mercenaire de choix. Qu'il maniait très bien l'épée et le bouclier qui venait avec. Qu'il était de bonne constitution, comme il pouvait se permettre de boire plus que les autres. Et ce, sans modérer. Avec lui, c'est étrange car la méfiance s'effaçait lentement. Comme si je pouvais avoir enfin confiance en quelqu'un. Il n'était pas orphelin, mais n'avait plus de famille. Alors que moi, il apprit que j'étais orpheline et que l'orphelinat dont je parlais était en ruines dans la forêt, près du Village d'Althena. J'appris également en discutant avec lui qu'il partageait la même solitude que moi. Mais, je croyais que changer la routine, pouvait être plaisant légèrement. Je lui proposai alors un voyage bientôt, tous les deux, ensembles. Il accepta sans broncher, et affirma que dans le pire des cas, nous nous entretuerons.

Après avoir bavarder pendant un instant ensemble, il fallait qu'il rentre chez lui.
Après lui avoir souhaiter la bonne soirée, il sortit par la porte, m'adressant un mince sourire en sortant.

Il m'avait dit qu'il reviendrait dans quelques jours, vers Giran.
Reste à savoir, où et quand ?

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Re: [bghumain] Lyzrael Kerrheyl

Message par Lotradas » mar. 23 novembre 2010 à 15h56

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso