Nom: De Mosier
Surnom : Mirage, La renarde aux yeux d’argents
Race: Elfe Sombre
Age : 108 ans
Sexe : Femelle
Race : Sombre
Classe : Sorcière du vent (Spell Howler)
Croyances : Shilen
Langues parlées : le sombre uniquement
Descriptions (physique/morale) :Jeune, chétive, cheveux toujours en chignons, un visage d’ange, des yeux gris argenter, une petite cicatrice à l’œil suite à des blessures que sa mère lui a faite, fort timide, connais les bonnes manières.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mirage
Chapitre 1
Mon histoire débute dans un village sombre plus au nord du pays d’Aden. Je vivais dans une famille considérée comme de noble mais qui n’avait aucun respect pour les autres. En ce temps-là, on ne me considérait même pas comme leur fille… Mais plutôt comme la bonne à tout faire de la maison. Je passais mon temps à nettoyer, astiquer et à cirer car on ne m’autorisait rien d’autre. J’étais très malheureuse… car je rêvais de participer à ces entrainements sur la magie noire qui se faisaient dans le bâtiment à coté de notre demeure mais mère s’y opposait toujours ! Elle me répétait que je ne savais rien faire, que j’étais une « bonne à rien » et qu’elle était trop bonne de m’avoir laissée en vie quand je suis née. Pour elle, la seule chose que je savais c’était nettoyer… tout le temps. Quand mes parents partaient sur le temps de l’après-midi, j’en profitais souvent pour espionner l’entrainement du bâtiment d’à coté. Il m’arrivait parfois de tenter de refaire leurs cours à ma manière et des fois, je trouvais que je faisais bien mieux que les autres.
Les rares fois que j’avais l’occasion de sortir, c’était pour faire les courses car mère en avait horreur de la foule ! Mais elle m’imposait toujours un délai pour le retour, pour être sur que je ne traine pas….
Ce jour là, un groupe de sorciers, habillés et armés d’objets chers et puissants, était entrain de se vanter auprès des villageois, au milieu du marché du village. Quand je les ai vus, je ne pus résister à la tentation de les écouter. Leurs dires me faisaient rêver… rêver d’aventure et de partir très loin de chez mes « parents » ou devrais-je dire « maîtres ». Ils discutaient longtemps et je ne me rendis pas compte du temps passé. Quand je vis le soleil décliner et mère au loin qui arrivait, mon sang ne fit qu’un tour. Aussi vive que le renard, je me faufilai dans la foule et je me cachai dans la première ruelle sombre que je pus trouver. Ainsi cachée dans le noir, j’espérai qu’elle passe son chemin car les punitions de retard étaient de vraie torture. Dans la sombre ruelle, seuls mes yeux argentés pouvaient encore se voir. J’observai discrètement les gens passer devant…
Mère passa devant et ne me vit point ! Je fus d’une part soulagée et d’une autre terrifiée car je n’avais réussi qu’à retarder ma sentence… Je sortis de cette ruelle et regarda attentivement au alentour. Espérant que Mère était rentrée chez elle. Dans ma main, je tenais toujours les sacs de courses. Je les regardai pendant quelques instants. Et je perdis le fil de mes pensées en me faisant bousculer par un de ces mages qui n’hésita pas à m’insulter alors que c’est lui qui m’avait poussée. Je le regardai méchamment et c’est alors que l’idée de partir et de devenir mage à mon tour vient me traverser l’esprit. Le mage n’avait pas prêté attention à mon regard et était déjà parti.
Les rares fois que j’avais l’occasion de sortir, c’était pour faire les courses car mère en avait horreur de la foule ! Mais elle m’imposait toujours un délai pour le retour, pour être sur que je ne traine pas….
Ce jour là, un groupe de sorciers, habillés et armés d’objets chers et puissants, était entrain de se vanter auprès des villageois, au milieu du marché du village. Quand je les ai vus, je ne pus résister à la tentation de les écouter. Leurs dires me faisaient rêver… rêver d’aventure et de partir très loin de chez mes « parents » ou devrais-je dire « maîtres ». Ils discutaient longtemps et je ne me rendis pas compte du temps passé. Quand je vis le soleil décliner et mère au loin qui arrivait, mon sang ne fit qu’un tour. Aussi vive que le renard, je me faufilai dans la foule et je me cachai dans la première ruelle sombre que je pus trouver. Ainsi cachée dans le noir, j’espérai qu’elle passe son chemin car les punitions de retard étaient de vraie torture. Dans la sombre ruelle, seuls mes yeux argentés pouvaient encore se voir. J’observai discrètement les gens passer devant…
Mère passa devant et ne me vit point ! Je fus d’une part soulagée et d’une autre terrifiée car je n’avais réussi qu’à retarder ma sentence… Je sortis de cette ruelle et regarda attentivement au alentour. Espérant que Mère était rentrée chez elle. Dans ma main, je tenais toujours les sacs de courses. Je les regardai pendant quelques instants. Et je perdis le fil de mes pensées en me faisant bousculer par un de ces mages qui n’hésita pas à m’insulter alors que c’est lui qui m’avait poussée. Je le regardai méchamment et c’est alors que l’idée de partir et de devenir mage à mon tour vient me traverser l’esprit. Le mage n’avait pas prêté attention à mon regard et était déjà parti.