Prenom : Valambre
Age : 186 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfique
Classe : Chante lame
Croyances : Aucune
Langues parlées : Elfique / Commun
Descriptions : Une silhouette athlétique, majoritairement en armure lourde. Dans son dos, on peut souvent y voir une imposante lame à deux mains.
Si l'on s'approche, on pourra y voir un visage loin d'être innocent. Son seul œil visible a pour couleur d'iris, un bleu cristallin. Pour ce qui est de son autre œil, plus précisément le gauche, il n'est jamais visible... Un cache œil le dissimule.
Une longue crinière blonde, détachée, tombe jusqu'à ses reins.
Lorsque l'on tente d'approcher Valambre, on se verra confronté à une elfe froide et distante.
Elle n'est visiblement pas habituée à de la compagnie, c'est une elfe solitaire.
Valambre ne sourit jamais, son visage est figé... Une expression neutre, quelque soit son interlocuteur.
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Giran...Au passage des caravanes dans lesquelles nous sommes enfermés, les gens se tournent, nous regardent... parmi eu se trouve peut être un futur acheteur pour l'un de nous.
Plus nous nous enfonçons dans cette cité, plus le décor se dégrade... Ça ne sent pas la gloire la dedans.
De ce que j'en entendais, nous nous dirigeons vers les bas quartiers, quelle idée...
La progressions se fait lente, les ruelles s'enchainent, pour finir dans une impasse, derrière une bâtisse conséquente...
Quelle ruine...
Est-ce donc à ce genre de commerce auquel j'aspire ?.. Une elfe borgne ne doit pas valoir grand chose... En espérant que mon prix ne sera pas à la porté du premier pouilleux qui passe...
…
On nous ouvre, on nous passe les fers... Je regarde la foule grossir doucement de mon unique œil.
Humains, elfes, sombres, un véritable foutoir...
Une vente sauvage dans le pire quartier de Giran, le bruit et les odeurs...
Je regarde mes compagnons d'infortune, solidaires, la barrière de la race a sauté depuis longtemps.
Dans nôtre galère, nous avons tous un rêve commun, celui d'être libre...
On nous met en rangs, les uns à côté des autres.
Les gens nous regardent comme si ils regarderaient un animal, nous endossons ni plus ni moins le rôle d'un troupeau de bovins..
Nous sommes placés, les enchères ne vont pas tarder...
…
Déjà deux compagnons qui s'en sont allés, ce destin auquel je suis scellée...
Je ferme les yeux, je fredonne...
Des mains dans la foule se lèvent sans arrêts, les prix s'enchainent, les enchères sont dénuées de toute pitié... Réduits à des êtres objets, nous subissons...
D'un coup, j'entends que ça s'excite sur le fond, je me raidis, à la limite de me mettre sur la pointe des pieds pour voir ce qu'il se passe.
Des lances dépassent des têtes, un petit cortège armé se déploie dans cette impasse pourrie...
Une naine pousse une gueulante, ce qui a l'air de captiver la populace...
Des échanges verbaux sentant la naïveté du bon samaritain se font entendre, à voir sur quoi ça va découler.
…
Plus de gardes affluent, les échanges s'enveniment, à la première opportunité, je prends la poudre d'escampette...
Les armes sont sorties, un poste de garde s'improvise à l'entrée de l'impasse, est-ce mon jour de chance ?
Le patron de la caravane disparaît, je ne le vois plus dans cette confusion la plus totale...
C'est le moment, je le sens...
D'abord je m'échappe, les fers, je verrai après...
Je bondis dans la foule, à grandes foulées, je me noie dans cette marre humanoïde, me confondant avec tout le reste.
Mon jour de chance...
Je profite du mouvement général pour m'a coller à un groupe, passant au travers des gardes qui bloquent l'entrée de l'impasse, faisant évacuer les civils présents...
…
Je suis passée...
Je dois maintenant m'occuper de faire sauter ces fers.
J'avance prudemment, attentive... Un vieil homme finit par m'aborder... Je me crispe légèrement, marquant une halte dans mon hâtive marche.
Par pitié ou par sollicitude, il me propose de libérer mes mains. Il m'invite à entrer dans son taudis mais je refuse... Je ne suis pas folle.
Le vieillard me propose alors d'attendre sur le seuil de la porte, il rentre chez lui...
…
Il ressort peu de temps après avec une massette et une sorte de burin... Je m'agenouille et pose mes mains sur le sol.
Le vieil homme à son tour se courbe et après des échanges musclés avec mes fers, je suis enfin libre...
Je remercie grandement l'homme qui ne m'inspirait pas confiance, ce n'était pas le genre d'endroit ou je m'attendais à recevoir une telle aide...
Je salue une dernière fois la personne âgée et je me décide à continuer mon chemin.
Il m'interpelle à nouveau et me tend une vieille dague rouillée... Au cas ou, sait-on jamais me dit-il.
Elle est rouillée mais encore assez pointue pour s'en servir en cas de danger.
A part dire merci, je ne sais que faire... Ce mot aura suffit à faire sourire le vieil homme, m'avoir aidé, avoir contribué à ma liberté, ceci lui suffisait amplement.
Me voilà maintenant libre, vouée à l'errance certes... Mais libre.