[bghumain] Eintaris Hlanen shaft

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Jelayde
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[bghumain] Eintaris Hlanen shaft

Message par Jelayde » jeu. 16 septembre 2010 à 18h02

Prénom : Eintaris

Race : Humain

Nom : Hlalën Shaft

Age : dix huit ans

Surnom : Lorsqu'on lui demande comment il s'appelle il répond toujours par "je prends les noms que les gens me donnent", il possède donc un nombre incalculable de surnoms. Mais a une certaine époque on le surnomma le demi-démon ou le démon en conséquence de ses actes comme son ami d'enfance fut surnommé le demi-ange.

Culte : Draconniste. Ce n'est pas tellement qu'il prie les dragons et les voit comme dieux mais considère les dragons comme ses uniques modèles de part son éducation.

Classe pratiqué : Duelist confirmé.

Sub-classe : Non décidé.

Lieu de naissance : Dans la région de Gludin

Talent particulier : Joue de la harpe ainsi que du piano - Connaît les bases des soins et de survie en milieu hostile désertique et forestier - Peut être un guide dans la vallée des dragons - Poète à ses heures - Connaît parfaitement le loup et le Fenrir mais se refuse à en posséder - Spécialiste des dragons.

Cabale (aube/crepuscule) : Neutre

Langue parlé : Commun complètement.

Métier : Assassin

Signe particulier : Une cicatrice en croix au niveau de l'épaule gauche.

Transformation : Dragon Bomber

Alignement : Neutre strict.

Mémoire des assassins
musique ambiance

Portrait de Eintaris
[ image externe ]

Départ et souvenir

La voie des mots est devenu sans utilités. Le chaos de l'ancien temps se réveille lentement. Lors des rêves de paix aucune entité ne peux le concrétiser. Il faut donc choisir son camp et se battre pour lui. La victoire de l'un ou de l'autre est aujourd'hui la seule possibilité de paix pour notre monde et notre temps... Le crépuscule. Une voie qui semble bonne et mauvaise et pourtant... Les années enseignent que le bien et le mal sont relatifs, dépendant avant tout des points de vue de chacun...

Voilà pourquoi je me suis entraîné tout ce temps dans la vallée des Dragons, après tout il me fallait bien un but à cela puisqu'on ne me laissait pas le choix. Une épée ne devrait être sorti que pour défendre la paix et les faibles. Trop ont oubliés ceci de nos jours. Les hommes se battent pour leurs dieux, leurs gloires ou leurs richesses. Cela en oubliant le plus fondamental de nos combats. Celui pour la vie heureuse. Un Draconniste apprends ce genre de choses. Elles lui sont enseignés dès son enfance. Jelayde et moi... Notre enfance. Un humain et un sombre, la preuve que nous pouvions nous entendre et nous aimez grâce à cet homme. Cette organisation de prieur de Dragons...

Mon maître le vieux sombre Algor m'enseigna l'art du duelisme, comme il le fit pour Jelayde. D'après lui il n'existe aucun art qui soit plus puissant qu'un autre. C'est avant tout celui qui le maîtrise qui fait la différence, la vie n'est en fin de compte qu'un combat contre soi-même.

Sur ces mots je me suis juré de tenir la distance, et de faire cette différence, Jelayde lui n'aspirait pas à la même chose. Je n'avais jamais cru en l'idéal du Draconnisme en l'idéal de ceux qui nous avaient recueillit. Et le Rang de Djabal au quel on me destinait ne me faisait guère plaisir. Malgré tout. Pour mon ami. Je n'avais rien dit de mes réticences. Ce clan n'aura jamais vu le jour. Et tous auront péris avec leurs idéals au final. Je ne sais pas si je suis le dernier d'entre tous. Mais je sais qu'aujourd'hui je suis seul...

Algor en nous remettant notre paire d'épée nous demanda de préserver le coeur pur qu'était le nôtre. Comment des demi-démon et Ange pouvaient-ils avoir un coeur pur... Nous ne devions donc nous entacher d'assassinats qui ne pouvaient protéger d'autres vies. Peut-être l'ai-je déjà trahis... peut-être... Mais Jelayde lui. Il aura respecté sa parole jusqu'au bout.

"Me voilà, grand ciel ténébreux. Partant vers toi et le destin guerrier. Partant vers Elmoraden pour servir sa glorieuse lumière. Sans Dieu à invoquer, sans être à haïr. Je vais vers elle la protégé, protéger son peuple, celui qui n'a pas l'arme pour se défendre de la folie des hommes. Je pars combattre quiconque voudra mettre cette paix en laquelle je crois en péril. Pour découvrir et faire naître un nouveau monde il faut détruire l'ancien. Salle besogne que ceci. Mais je m'en chargerais avec dignité."

Ce discours Jelayde me l'annonça comme un poing au visage. J'ai refusé de le suivre. Il a donc renier notre amitié. Quels regrets puis-je avoir. J'erre sans bruits dans cette vallée. J'ai abandonné les enseignements de mon maître. Le Fafnireim. Il vit toujours et pourtant n'existe plus. Je vais donc accomplir la tâche que n'a pu terminer Jelayde. Je vais utiliser la "lame du coeur" que notre maître nous a enseigné. Cette technique de combat soit-disant unique... Elle n'apporte rien de plus en fait, ce n'est que spirituel...


Qui suivre et entraînement

Nul besoin d'émotions mais seulement d'une cause. Le sentiment est une faiblesse qui conduit au mauvais jugement. Je ne serais qu'une arme. Une froide mesure accomplissement son devoir comme le ferait n'importe quel guerrier. Nul besoin de gloire dans ce que seront mes fais d'armes. Je ne ferais que ce pourquoi je suis fais. Et je ferais la paix, par la guerre...

D'une enfance au gout de sérénité j'appris de mon maître la voie d'un sabre. Comme aux jours se suivant dans le milieu des gorges de la vallée dragonnique, Il m'appris l'importance d'un coeur noble au combat. Parmi les exercices ou le renvoi de ses frappes me paraissait un tsunami frappant les côtes, il me fit comprendre que le vouloir de puissance était la seule volonté qui forge un homme de guerre. Jelayde n'avait pas compris cela. Aveuglé par sa bonté et par la confiance de l'oeil du Fafnir, il n'utilisa jamais le pouvoir qui lui avait été donné et mourut en emportant ce pouvoir avec lui. Irais-je moi-même prendre l'un de ces yeux de dragons ? Je ne sais pas.

Sa froideur n'avait d'égale que sa justesse. Je me fis punir seulement aux heures douteuses de mes actions. Lorsque je fis la paraisse ou le joyeux, il m'augmentait le nombre d'exercices de mes journées, rien de plus.

Un soir au clair d'une pleine lune. Nous discutâmes sur le bien à procurer d'une arme. De ma surprise d'apprendre qu'il n' y en avait aucun. Le maniement du sabre n'apporte que plus de mort il nous dit. Tuer pour laisser vivre est un acte criminel quel qu'en soit la cause. Car cela reste un meurtre... Sur mon malheurs je ne compris alors pourquoi ces années d'entraînements si on ne peut utiliser cette arme sans honte, noblement. Mais le temps le rend nécessaire nous annonça-t-il son verre de vin à la main. C'est une honte que devoir tuer, tuer encore et toujours pour préserver la vie d'autres. C'est cela qu'être un véritable guerrier. Défendre les sans armes du malin diabolique des responsables du chaos. Nous nous devons d'agir en le voyant se produire. C'est le poids de celui qui porte notre savoir.

Un jour, vous aussi, vous vagabonderez seuls. Dans les temps de nos saisons, dans toutes les collines et les villes en proies aux maux. Et quand ce jour viendra. Nous boirons ensemble, pour la venue du Fafnireim qui attend sa naissance. Le clan de la paix et de la gloire. Comme une fleur luttant pour la vie face au vent.

Une sagesse de guerrier que je ne pu comprendre ou mêmement accepter. Mais vint l'entraînement qui devait continuer.

Une sagesse de guerrier que je ne pus comprendre ou mêmement accepter. Mais vint l'entraînement qui devait continuer.

Deux années plus tard. Je fis le choix de ma destiné. Trop jeune pensa mon maître quand il me tourna le dos à jamais. J'avais décidé de ne pas devenir le Djabal. Mon espoir fut désormais de détruire l'ancien monde. Mais pars la voie des armes. Par la mort pour la justice. La lame du coeur, cette technique de combat, j'allais en faire une utilité réelle. La seule utilité qui vaillent pour une technique de mort. Le meurtre des hommes qui souillent notre monde.

La "Lame du coeur" en flamme
[ image externe ]

Première année d'entraînement :
La voie du Sabre.

"Vous désirez protéger les gens de tout votre coeur par une paire d'épée. Sachez que ce que vous espérez est tout bonnement impossible. Une épée apporte la mort avant tout, pas la vie. En vous entraînant sur cette voie vous deviendrez des assassins. Ce n'est pas ce que je souhaite pour vous. Un assassin tue, encore et toujours, c'est un outil au service d'une cause ou d'une autre. Vous, vous apprendrez à vivre pieusement. Aidant les gens qui croiseront votre chemin, et en enterrant dignement ceux que vous aurez laissé derrière vous pour la sauvegarde d'autres. La technique que je vais vous enseigner est connu de nombre de personnes. Plus que vous ne le pensez. Mais c'est la véritable façon de l'utiliser qui va diverger. Je ferais de vous un guerrier d'ombre, pas un chevalier.Une voie martiale peu commune, je vous apprendrais à sortir votre épée pour le bien uniquement, et a porter le poids du fardeau qui vous attends"

musique ambiance

Deuxième année d'entraînement :
L'assassin par excellence.

""Et bien ? Aujourd'hui vous n'y mettez pas vraiment du vôtre. Je vous ai déjà dis de ne pas compter sur votre résistance physique, Jelayde, c'est toi qui refuse hmm ? Elle ne te sert a rien. Tu dois frapper le plus vite et le plus fort possible. Tu n'es pas un chevalier sur un champ de bataille. Tu es un guerrier tapi dans l'ombre. Observant, patientant et chargeant. Certes tu ne seras jamais aussi discret qu'un daguiste. Mais soit sûr que tu es bien loin d'avoir à rougir d'eux. Aussi rapide et surtout beaucoup plus puissant. Et toi Eintaris ? Tu te refuses à suivre encore l'enseignement de l'école de la "lame du coeur" ? Pourquoi ? Vous n'avez encore jamais tué. Prit une vie. Chaque personne réagit différemment devant un meurtre. Car oui, tuer un homme quel qu'en soit la cause est un meurtre. Certains perdent l'appétit, d'autres vomissent ou s'évanouissent. Il y' a ensuite les extrêmes inverse... Vous, vous devrez apprendre a ne rien ressentir. N'oubliez pas que la différence entre l'assassin et le guerrier est que le vagabond ne cherche pas le combat. Il ne cherche pas la mort. L'assassin lui, tue sans relâche. Il se condamne lui-même à la même tâche. Portant le poids des visages qu'il a fermés. Rapide, froid et ferme sont les meilleurs qualificatifs. Vous vous serez rapide, ferme et bon. Aucune cause ne peut changer quoi que ce soit, ne l'oubliez pas car, on ne peut changer le monde seul avec une arme. Nous ne pourrons que soulager les souffrances de ceux qui ne peuvent se protéger de la folie des hommes. Peut importe ce que vous disent les dragons et les anciens de cette vallée. Peut importe votre héritage. Écoutez mon enseignement"


Troisième année d'entraînement :
Le poids de l'assassin.

"J'aime ces moments de repos. Les chants de dragons audible dans toute cette vallée grâce au vent qui les portes. Le bord d'une crête ou admirer un paysage stérile mais mélancolique. Un jour vous et moi boirons ensemble le Vin noir, ce jour sera celui de ma tâche accomplit. Celui de l'expiation. Le vent... Les brises sont douces et pourtant je ne les aime guère. Elles me renvoient mon odeur. L'odeur du sang et de la mort. Si vous prenez le chemin que je vous ai montré du doigt vous ne devrez pas vivre avec cette odeur. Seul les assassins sont condamnés à cela. Comme les prémices de la mort, vous accompagnez leurs derniers pas. Et au moment d'achever votre besogne vous voyez devant vous le véritable homme que vous assassinez. Car un homme face à la mort dévoile son vrai visage, il ouvre son âme. Vous devenez donc l'être qui fut le plus proche de la victime de votre épée. Un malheur sans nom, qui n'est plus que le passage vers l'au-delà pour une âme. Un châtiment que vous vous infligez tout autant qu'à eux. Car si vous possédez un coeur pur, votre conscience vous tourmentera chaque jour de votre existence. Et vous passerez votre vie a expier le mal que vous avez fait. Qui s'engage dans cette voie, commencera son histoire dans le sang et elle finira donc dons le sang. Une vie misérable. Ce poids que portent les assassins au bon coeur est celui que vous vous devez d'éviter à tout prix. Car s'engager dans cette voie, ce serait causer la douleur à tous ceux qui vous seront chers. Et pour qui vous compterez. Car celui qui sème la mort, ne peut plus rien attirer d'autre que la mort. C'est inéluctable."


Quatrième année d'entraînement :
Non je ne comprends pas.

"Pourquoi apprendre ? Pourquoi combattre ? Soulager les maux des faibles. Mais faire cela éternellement, sans jamais essayer de changer. Pour que ça n'arrive plus. Pourquoi ? N' y a-t-il aucun homme bon en ce monde qui soit capable de stopper tout ceci ? J'apprends à tuer, à dresser le loup, a être ami des dragons. Pourtant, Je reste dans cette vallée, Algor me répétant sans cesse que je dois demeurer ici, m'entraîner et ne me soucier de rien d'autre. Mais ce pouvoir qu'il m'offre pourrait servir à plus grand. Je veux les protéger, je veux les sauvegarder du mal, tuer, tuer, tuer encore et encore, dois-je en arriver là ? Assassin... Un châtiment est mérité et n'apporte aucun poids à la conscience. Je ne comprends pas, je ne comprends. Dois-je cesser les questions... Les loups, les dragons la voix du duélisme. La technique de "lame du coeur" Je ne sais pas, je ne vois pas, il m'enseigne la guerre, la mort, la vie, le respect et l'honneur. Mais qu'en est-il du reste. Le reste..."

Le regard de l'assassin
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Premier meurtre :
Le gout du sang.

Je l'observe.

Je suis loin et proche à la fois.

Quelques secondes à courir et mon sabre l'atteindra.

Il n'est pas seul. Une femme ? Oui, elle est armée. Son garde du corps...

Ils ne me voient pas. Ils ne m'entendent pas. Ils ne me sentent pas. Je suis déjà chargé. Mes muscles sont tendus. Je sens mon coeur, il bat, il bat lentement, je n'ai pas peur, je n'ai pas peur. L'ombre me cache du soleil, l'ombre me cache de leurs visions. Ils pénètrent dans la souricière, l'entrée de la rue est étroite, parfait... Le soleil se voile par les nuages, c'est le moment. Mon déplacement sonique est lancé. Je me lance aussi. Mes épées ne qui ne quittent pas mes manches. Je fonce sur eux sans armes.

Quatre mètres, trois mètres, deux mètres, un mètre, ils m'ont vu... La femme attrape un bâton de mage, un sort se prépare. Dans ma course, mon sabre Jaillit de ma manche droite et lui tranche la gorge. Son sang éclabousse le sombre qui s'apprête à sortir une dague, elle s'écroule au sol, le souffle coupé, sans un son. Une épée jaillit de mon autre manche et se plante directement dans le thorax de l'homme. Je bloque la dague avec mon autre sabre. Mon arme est coincée au centre de sa poitrine, il gémit mais, ne crie pas, il force sur sa dague avec un regard haineux. Je force moi aussi et lui ouvre la poitrine sur tout un côté. Le sang a coulé, pas tant que ça... Il pleure, il gémit, il me maudit. Je le regarde, il souffre, je dois en finir.

Je prépare mon épée, sa nuque, je la traverse par la pointe. Je la tourne dans la plaie. Voilà. Il ne souffre plus... Le soleil, il réapparaît. La rue est tâché de sang. Le rouge, le rouge de la passion. J'entends un grillon. Non plus que cela, un faux silence. La chaleur sur mon visage. Je lève la tête. Un beau ciel. C'est curieux, ce que je ressens... Serein. Satisfait. Heureux ? Non pas heureux. Assouvis. Je les ai tués. Ils me regardent d'en bas. Je vois leurs visages. Je vois leurs yeux. Ils me parlent. Que disent-ils ? À bientôt dans les limbes frère...


Un humain vêtu d'un habit noir de seconde main arrive en courant. S'agenouillant devant les cadavres il félicite l'autre humain en se présentant.

-Moi c'est Felgus. Je doute qu'on se revoit un jour mais bon autant être poli. Mon boulot c'est de nettoyer après ton passage. Un bon travail est un travail qui ne laisse pas de trace.
Il faut être fort dans ce métier. Tu sais certains....


Eintaris le coupa d'un ton maussade, serein et neutre.

-Je sais. Et je vais bien. Mieux que je ne l'aurais pensé en fait....

J'essuie mes lames avec des feuilles. Voilà plus de sang. Mon premier travail. Mon premier pas vers la justice. Pas si dur. Je dois continuer.


Cinquième années d'entraînement
Pourquoi.

"Le soir de la bonne fatigue, est d'une délicieuse douleur au crépuscule. Prendre l'eau à la rivière et la faire bouillir. S'occuper des quelques plans au dehors de la maisonnée de fortune. Une vie difficile et simple. Raison sans voile parmi d'autres du pourquoi nous combattons. Oui, car les choses simples d'une vie donne à voir sa valeur. Si l'on mûrît de sa douleur, on s'enjolive de la simplicité d'une vie tranquille. Les gens qui y aspirent ne l'obtiennent pas. Les autres qui ne la veulent pas s'en plaignent. Pourquoi ne vient que ce que nous repoussons. C'est injuste. Oui pourquoi. Protéger cela... Les hommes en valent la peine. Oui, je suis un homme après tout. J'en vaux la peine. Un jour, moi aussi je serais un grand guerrier, j'aurais aidé à la fondation du nouveau monde. Je pourrais alors apprécier les joies d'une vie de labeur pour vivre. Une vie simple. Sans guerres, sans armes. Une femme à mes côtés, des enfants. Mes mains aujourd'hui supporte la force de l'entraînement. Je n'ai plus d'ampoules, je ne saigne plus des doigts. Et la force de ma tranche est égale au vent. Mon maître, les arcanes ultime, il refuse de me les apprendre. Pourquoi ? Qu'ai-je fais de mal ? Je dois maîtriser la technique à la perfection avant. Mes jambes sont fortes. Mes épaule sont fine. Mon petit corps pourra t-il supporter longtemps la puissance de cet art ? Trop de questions, trop de questions. C'est asse. Je vais dormir. Demain sera aujourd'hui. En fait non, puisqu'il est parti...Jelayde mon ami... Partit..."

Le destin malin
musique ambiance

Introduction :

Se retrouvant sans but, sans passion. Sans destin. Le Sans nom n'avait plus que son passé et son unique talent. Celui de tuer. Le dernier véritable représentant de son culte son frère et son maître désormais mort et oublié.

Ses mois passé à contempler la fin d'un rêve. Qu'allait-il pouvoir faire maintenant. Son introspection dans l'univers de sa mémoire. La mort du seigneur qui l'avait recueillit. La fin du pouvoir du Faf avec celle du dernier Kajil qui devait naître. Qu'allait-il faire ? Errer sans but ? Il ne savait plus. Seuls ses souvenirs lui restaient désormais.

La mort de Jelayde
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Réflexion avant l'assombrissement :

Le summum de l'union est le besoin immortel de la personne qui nous est liée. Par la haine ou l'amour, ce lien est immuable, nous ne pouvons-nous dépêtrer de ce besoin malsain. Une routine affligeante orchestrée par le destin et le passé sous la tutelle des êtres qui nous entourent et nous emporte. Aucune erreur n'est permise, notre sang ne nous l'accorde pas.


Passage d'une demeure simple.

Je me nomme Anithithe. Fille d'un éleveur de loup. Nous habitons mon père et moi juste au-dessus du territoire Varka, un endroit aride mais prompt à l'élevage de ces bêtes féroces que nous dressons, les Fenrir.

Je ne suis qu'une humaine, vie simple, statut simple et physique simple. Mais durant ces quatre dernières semaines ma vie prie un étrange chemin par la rencontre d'un humain étrange. Qui portait l'odeur du sang, et avait la voix douce comme un enfant.

Je marchais sur la descente d'une colline sous un soleil de plombs pesant. Je devais préparer l'enclos prévu au sevrage qui se trouvait en bas de cette colline. Malgré le soleil à son zénith j'aperçus dans les altérations de la chaleur un humain, j'avais du mal discerner, avançant aussi lentement qu'un Buffalo au pas. Il tanguait comme un bateau manoeuvré par les vagues. Les yeux à moitié fermés et son visage comme son corps étaient couverts de bleu et d'écorchures plus ou moins graves. Je m'approchais curieuse de lui jusqu'à arriver à une distance de sécurité raisonnable.

-Vous allez bien ? lui ai-je dit hésitante.

Il releva la tête lentement ainsi que son buste qui était affaissé. Je découvris même si j'ai honte de le dire un si beau visage que j'en rougis. Malgré ses blessures, son regard fut ce qui m'a le plus troublé. Des yeux à la fois d'une douceur incroyable brisé par un regard froids et mélancolique. Un regard sondeur et pénétrant, quasiment hypnotique. On aurait pensé que tous les paradoxes se trouvaient dans ses yeux. J'y voyais la haine mélangée à l'amour, la colère mélangée à la sagesse, la peur au courage, comme si chaque émotions présentes étaient entravées par son inverse et vis-versa. Malgré ma gêne occasionnée par sa beauté je répétais ma question une nouvelle fois évitant son regard.

-Vous êtes blessé vous savez ?

Il me fit un sourire en coin malsain pour orner les traits fins de son visage puis s'écroula au sol devant moi dans la poussière soulevée par l'impact de sa chute.
Je ne pouvais le laisser ainsi. Je pris sur moi de l'emmener chez mon père qui même après avoir rouspété parce que c'était un vagabond, a finit par me céder comme toujours. Que cet humain m'a paru étrange bien que je n'en eus jamais vu d'autre que mon père, ces petites oreilles pointu et ce regard, il était si différent. Je veillais deux jours durant. Parfois il parlait dans son sommeil. Mais je ne comprenais rien car il parlait une langue qui m'était inconnue. Ses nuits étaient très agitées et mon père du à un moment l'attacher au lit car cela devenait dangereux pour lui même. Il suppliait on ne sait qui ou quoi d'arrêter. Il pleurait, semblant hanté par un passé tumultueux.

Son réveil fut encore plus troublant que toutes les choses précédentes. Ses yeux se rouvrirent d'un coup, brillants d'une fureur que je ne pouvais mesurer et un grognement, que dis-je, un rugissement de colère retentit dans tout le domaine de mon père. C'était lui, qui rugissait ainsi, je portai ma main à la bouche ne sachant quoi faire, tétanisée tandis que mon père pénétra dans la pièce et me pris dans ses bras pour me protéger. L'humain déchira les lanières qui le gardaient prisonnier et bondit comme un chat enragé sur nous, comme si nous étions ses proies.

-Qui êtes vous ?! nous a-t-il crié d'une voix roque

-Ceux qui t'ont sauvé ! lui répondais-je de la même intonation.

Il porta la main à sa tête l'air surpris. Il nous regarda un long moment sans savoir que dire. Et retourna s'asseoir sur le lit quand sa fureur se consuma d'elle même.

-Fou que tu es, sort d'ici tout de suite ! Hurla mon père a l'humain qui le regarda l'air abattu.

-NON ! criai-je à mon tour. Il n'est pas encore rétabli.

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Cela fait deux semaines qu'il vit parmi nous maintenant. Mon père a perdu sa méfiance car il nous aide comme il peut dans nos taches et se montre plus que gentil avec moi en particulier. Il me fait un peu peur mais d'un côté cet air fier et sur de lui, tout ce qu'il est à quelque chose d'attirant. Alors que nous donnions de la viande aux loups lui qui n'était pas bavard voire quasiment muet m'adressa enfin la parole.

-Ce sont vraiment des animaux magnifiques...

-Oui, leurs noblesses et leurs courages font leurs réputations.

Il en fixa un en particulier, celui que mon père ne parvenait pas à dresser. Il était mis à l'écart des autres car il cherchait sans cesse à prendre le dessus sur la meute.

-Celui-ci est le meilleur de tous.

-Pourquoi ça ?

-Parce qu'il considère sa liberté et son honneur plus important que tout...

Il parlait en même temps qu'il fixait dans les yeux ce loup. Je ne puis le croire, mais ils semblaient se parler tous les deux, ce fut l'un des rares instants qui restera gravé dans ma mémoire.
C'est à ce moment que je connu enfin son nom.

-Je me nomme Eintaris. Dit-il aussi simplement qu'il pouvait le dire et moi ne sachant pas si il s'adressait au loup ou à moi.

-Je suis enchanté Eintaris. répondais-je timidement.

Il se retourna vers moi et me regarda toujours avec son air placide. Mais il y avait quelque chose de différent cette fois-ci. Quelque chose de sincère.

-Au début je ne suis resté que par nécessité. Mais Aujourd'hui, je reste parce que je me sens bien... Et si c'est le cas. C'est grâce à toi.

En finissant je me mis a rougir de plus belle. Il passa à coté de moi qui était aussi droite qu'un piquet et sortit de l'écurie.

______________________________________________________________________________

Presque quatre semaines qu'il est parmi nous. Il désirait je pense en apprendre toujours plus sur ces loups. Car il passait de plus en plus de temps avec mon père et de moins en moins avec moi. J'étais jalouse je crois, pourquoi je ne le sais pas. Un soir, mon père lui rendit son armure et ses lames. Je suis sur d'avoir vu Eintaris pleurer quelques larmes tandis qu'il entourait de ses bras mon père de la même manière.

Il devait repartir le lendemain. Mon cœur était serré. Je voulais qu'il reste. Je me trouvais sur le porche assise sur un banc. En sortant de la maison il vint s'asseoir à côté de moi.

-Belle nuit n'est ce pas.. Mon maître d'arme me disait souvent que c'était les âmes glorieuse tomber au combat qui veillent sur nous depuis les étoiles.

Je ne pu me retenir plus longtemps. Je lui hurla dessus de toute ma tristesse et de ma douleur.

-Reste avec nous Einta !

Quand je prononça le mot Einta il ferma les yeux et baissa sa tête d'un regard triste.

-Je sais ce que tu ressens.. Si je reste, tôt ou tard, vous aurez des ennuis, grâce à vous, j'aurais pu vivre normalement quelques temps. Mais cela devait s'arrêter. Tu devras m'oublier car on ne se reverra probablement jamais. Nous sommes ce que nous sommes. Peu importe ce que l'on rêve ou désire vraiment. Nous finissons toujours par faire ce pourquoi nous sommes fait...

Sur ses mots il se leva et m'offrit un baiser sur la tête en me disant que je trouverais la voix qui est la mienne. Puis il partit se coucher.

Le lendemain il était déjà parti. La maison et le domaine me paraissait vide. Quand je partis donner à manger au loup. L' indressable n'était plus là. Je courus prévenir mon père. Et il me répondu tout simplement.

-J'en ai parlé avec lui, et il l'a gagné...
Dernière modification par Jelayde le mar. 15 février 2011 à 10h38, modifié 6 fois.
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-un regard peut vous parler bien plus que des mots-

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Jelayde
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Re: [BGhumain]Eintaris Hlanen shaft

Message par Jelayde » jeu. 16 septembre 2010 à 18h15

Le pourquoi d'une vie sans joie
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Se tenant sur le versant d'une montagne, le faciès non sans libération de son air las d'accoutumance. Le demi-démon reposait sur lui-même les yeux dans le vague, exprimant mémoire d'un passé funeste, ainsi que d'un avenir espéré dans l'idéalisme de sa jeunesse. Un sabre entaché par le poids de ses fautes servait au repos de sa main, alors que son autre épée dissimulée dans sa manche, fidèle à l'habitude, demeurait imperceptible dans son l'immobilité.

Eintaris à la chute d'eau
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Le bruit sourd et mélodieux d'une chute d'eau légendaire apportait une légère touche de nostalgie et de violence. La pureté des sentiments de Eintaris se firent alors violence, inspirés par cette axe de puissance qu'apportait la chute. Relevant la tête au figurant d'une oeillade froide et torturé, il huma l'air en les fermant la seconde de son ressentiment. Sa tête ne dévia que légèrement sur le côté et ses pupilles aux coins de l'oeil. C'est ensuite par l'audible bruissement des pas lourds d'un humain s'approchant, que Le demi-démon se retourna pour lui faire face en préservant sa position initiale. Il ne l'accueillit d'aucun sourire mais d'une façade de mot mélodieux comme une chanson mélancolique à l'heure du zénith. L'humain lui-même répondant d'un timbre plus profond et grave conservait malgré tout, une sonate mélodieuse quoi que plus violente.

-zhah l' vla'rinnyn vel'bolen kusen ulu uns'aa ?

-Dos ssinssrin ulu telanth l' Maelthratagnik naut ?

-Nindel m' xun dos sila saph selen ?

-Nind quarth nindel dos yutsu nin wun l' eairthin d'lil tagnik'zun. Vel'bol dos xun doera ichl sreenath whol udosst. Lu' rak'nes dos z'klaen an'yui d' dosst moran wun alust d'lil Eintaris blada.


Eintaris fixa le vide par le coté, perdu le temps d'une pensée dans le vide de ses espoirs et de sa mémoire.

-Tu leur répondra que le Dragon rouge n'est plus à leur service. Et que aucun crimes ne sont à punir. Et ce, quoi qu'ils puissent en penser. Ces vieillards qui espèrent voir leurs cultes inconnu être reconnu sont dépassé.

-Ka dos fashka uns'aa xuil nindel nind m' orn quarth ulu elgg dos…

-Je ferais face à mon destin et tu feras face au tiens. Rien de plus. Décide où va ton devoir fils de la communauté de la vallée.


L'humain baissa la tête, cachant un regard fuyant et soumis. L'instant d'hésitation se fit ressentir au faut silence des deux guerriers. Eintaris se tourna vers la chute d'eau pour la fixer aux lueurs d'une iris admirative. Attendant la voie que choisirait l'humain, il ne dit plus rien.

Musique ambiance

-Pourquoi continuer ce combat. Personne ne veut cette guerre. Ce monde la fuira et les immortels vaincront. Que tu réussisses à avoir les Dragons avec toi ou non. La Dragonnerie de la vallée ne te suivra pas. Peut-être même te combattront-ils. T'en rends-tu seulement compte ?

-Siyo. Drill l' wussrun'wa d' Jelayde zhahus ulu thir'ku nindol tresk'ri. J' inbal nin natha 'bgualyiz sanrr ulu draw l' killian. Natha orthae sanrr ulu malar. Usstan wash ussta ramak lu' ragaren l' i'dol vel'bolen inbalus udossa detholare Algor. Naubol shlu'ta tlu ssran nindel.

L'humain se retourna à son tour pour prendre le chemin du retour. Ce n'est quelques pas plus en avant qu'il annonça son départ au a Eintaris qui n'avait point bouger d'où il était.

-Je leur dirais que je n'ai pas réussis à te trouver. Sache que c'est pour Algor que je fais cela. Je sais qu'il aurait aimé te voir agir ainsi...

Alors seul avec lui même. Eintaris se tint droit devant cette cascade sans la quitter du regard. Ce n'est que quelques secondes passante, mais qui lui parurent mille années, qui le fit perdre l'insistance de son observation. Baissant le visage et l'oeillade au sol. Ses yeux se fermèrent sur des souvenirs enfouit mais au combien présent en son cœur.
Ce que l'esprit oublie nôtre cœur l'exprime pensa t-il. Sur le scintillement de larmes coulante mais sans abondance voilà qu'il se parla à lui même. Le besoin d'exprimer le mal à voix haute semblant n'être devenu que nécessité à la survie de sa raison.

-En te tuant mon maître. Même si ce ne fut qu'un ordre de notre ordre. Je rompu le lien sacré qui nous unissaient, nous tes élèves avec toi. Tu ne cherchas point à me combattre, quand ma lame t'ouvrit le ventre je l'avais compris... Pourquoi ? Cherchais-tu à être libéré de la peine que te causait le chemin qu'avait choisit Jelayde. Sa mort peut-être. Mon maître. Algor. J'ai tué le seul homme que je pouvais voir comme père, et abandonné le seul homme que je pu voir comme frère. Je poursuis vos rêves car je suis fatigué d'être le malheur et non le bonheur. Maître. êtes vous fier de ce que je deviens. Me pardonnez vous ? J'aimerais tant vous entendre. J'aimerais tant que les voix des gens que j'ai tuer me disent qu'ils me pardonnent. Pitié, je fais tout cela pour vous. pitié. Soyez gentil. Je fais mon possible. Pitié, aimez moi...

musique ambiance

Tombant à genoux face à la cascade. Il n y 'a avait plus que son épée pour le retenir d'être couché. Enfin les larmes jaillirent sans retenu de ses yeux. Une mer noyant un visage au supplice. Plus qu'une jérémiade c'est une plainte au son de douloureux souvenirs qui sonnèrent. La légèreté qui s'en suivrait offrirait un repos de peu de temps mais suffisant à l'esprit pour ne pas perdre son équilibre.

Les larmes sont le trop plein de douleurs au cœur. Pleurer est évacuer ce trop plein. Et si l'on ne retiens plus ses larmes. Alors la légèreté du corps ressentis ensuite ne montre que le mal qui s'est extirpé dans chacune de ces larmes. Jusqu'à se remplir à nouveau pour recommencer un jour. Alors que faire pour ressentir à jamais cette légèreté libératrice. Il ne s'offre à soit que deux solutions. Continuer sur une vie de malheur et porter le poids de sa peine chaque jours de son existence pour que les larmes viennent le plus possible. Ou vivre une vie d'expiation sans relâche jusqu'à ce que le coeur et l'âme se sentent lavé de tout péchés. Eintaris lui fit un choix difficile. Il fit le choix d'accomplir les deux...

Etat d'esprit

Passage du journal intime :

Le processus de l'auto analyse de soi-même est une étape de la vie lourde émotionnellement. Appréciant ses fautes dans leurs moindres détails il nous ait parfois difficile de les comprendre, de les corriger et nous doutons souvent de la véracité. Le mal causé autour de ceux qui nous entourent et nous chérissent, nous sommes comme des prétentieux pensant qu'on le leurs rend cents fois mais qu'en est-il vraiment.
Je ne pense pas que nous soyons si blanc que ça tous autant que nous sommes. Les reproches fusent comme une volé de flèches car on ne retiens que le pire parmi le meilleurs et l'homme est fait ainsi. C'est le chemin de l'existence que de chercher à être aimé et à être reconnu et parfois nous oublions la réelle importance des sentiments profond. Sommes-nous les seuls fautifs ou est ce que le destin donne un coup de pouce à la médiocrité de nos agissements.
Pouvons nous réellement assumer l'ignorance commise lors de nos erreurs d'appréciations. Chercher la vérité en cela on l'on pourra être appeler le sage parmi les sages.
Ce n'est qu'une questions existentielle parmi tant d'autres qui comme pour toutes les fabulations inutiles ou défauts durement prouvé, nous nous les posons qu'une fois que nous en voyons les conséquences. L'homme est-il si bas pour ne pas voir ses dommages avant de les commettre. Un mot, une action, un regard, toutes ces choses qui semblent si futile sont en réalité d'une importance capital car elle nous définisse et font ce que nous sommes et ce que nous serons. Le soucieux de son paraître, notre ego n'est que le manipulateur de notre esprit et de notre raison. Tel des loups nous ne méritons pas les éloges des un et des autres, car nul n'a rien à se reprocher en ce monde et rien ne peut en vérité racheter une faute. Mais si cela peut conduire à la rédemption durant une vie d'altruisme alors ses fautes ne sont pas mauvaise car elles améliorent l'avenir, mais on ne peut en aucun cas réparer le passé.


musique Ambiance

Passage du journal intime :

Je le sens transporter. Pourtant immobile et inerte je voyage par delà les montagnes et le ciel. Mes yeux pleurent de ne pouvoir se refermer devant la beauté de leurs vision. Rêve soutenant l'équilibre fragile des promesses tenu. Volonté sincère de combattre le destin pour faire honneur au petit matin. Image personnifié de la beauté inspiratrice. C'est un éclaire, un flash, vision chaotique de la splendeur espéré. Les violons aux sons mortuaire blâment les immondices imaginaire qui se dessinent dans mon esprit étriqué. Solitude machinal qui se tourne sur elle même. Croupir sous le poids de ses propres doutes avec fatalité. Si un je t'aime donne joie, le je suis désolé donne malheur. Admission d'erreurs sans actions représentative de rédemption. Les mots ne suffisent plus a la tenue des chaînes protectrice. Chaque jours l'on craint le suivant par delà les souvenirs. Une pluie battante purifie et cache le filet de larme vivante de volonté. Le lendemain ressemble a hier et le hier ressemble au lendemain. Jusqu'à ce que les moments de combats décisif approchent, le temps épuise les ressources vital de l'équilibration de l'esprit. Peur des ombres qui s'approcheront de vous avec le sourire béant et réconfortant, masque théâtral en vérité, exécuteur de la douleur, achevant rêves et espoirs. Charognard aussi laid que la vie qui profite de votre dos au mur, comme des hyènes encerclant une proie sans défenses. Elles s'inviteront aux heures de joies et de repas pour entamé un duel faux et inégal. La réalité échappé sera inutile devant le siège et les cris de guerres démené. Craint donc la vie, le sommeil de l'attente aura raison de tes plus sombre prières. L'amour ne suffit plus au courage, la peur domine la vie sans partages émotif. Ta voix ne compte pas, tu n'es qu'une ombre au loin que l'on appelle lorsque ça ne va pas. Barrière invisible et invincible qui bloque tout les cris de futur perdition qui sonnent tel un cor imitant le hurlement de la louve épleuré. Pris pour ton salut au pauvre pécheur égoïste qui a osé croire au droit de la vie heureuse plus prompt. Tes mains jointe au supplie de ton doux recueille s'affaissent et ne deviennent que murmure. lui qui était, il fut si longtemps plus élancé que les vagues écumante aujourd'hui ne dépassent plus le chemin de la raison. Le coeur devint inaccessible a tes chants de poète en extase amoureux. Et ta peine éternelle brise ce que tu as de plus chère sans pouvoir le retrouver. Il vient pour repartir a nouveaux, les solutions que tu pensais sur s'effritent comme un argile fondateur qui maintiens ta sensibilité en altitude. Te voilà anonyme et dans l'ombre toi même. Camisole sectaire privant du libre arbitre, je deviens esclave de mes sens tel un passionné aveugle. Les chants de violons, je les entend encore, il m'appelle. Mais l'instrument de la discorde n'est pas sans faille. Les étincelles ne cesse de se ravirent et de s'éteindre a nouveaux dans le rythme des tambours de colère, de haine, de déceptions et de leurs inverses. Tu peux pleurer tant que tu veux, la lumière ne voudra de toi que lorsque tu seras a genoux, noyez de toi même, vide de sens, ton âme tranché et vendu au soleil pour la survie de l'amour insensé que tu auras porté a la lune téméraire. Frissons de la maladie du coeur. La souffrance des chastes retenu conserve la médiocrité de sa personne sans la conduire à exceller si ce n'est dans la procuration du malheur. L'enfer devient notre ami. On chuchote a la nuit tombante la peur de la vie et l'adoration de la mort. On lui sourit en l'appelant frère. Libère moi de mes tourments et je t'offrirais mon bien le plus cher. Il révèle que c'est en le prenant qu'il exécutera notre dernière volonté. Le choix de sa fin devient sans détour non de soi mais du destin malin. J'ai épousé ma colère et par elle enfanté ma haine. Les souvenirs de ma première aimé, ma joie mon admiration s'effacent devant le calvaire des obstacles de la vie. Un paiement dut par la décision de la muse. Plus aveugle que je ne le suis elle m'appelle a la raison sans comprendre qu'elle est morte avec ma dérision. Je voulais vivre par le coeur et par elle, lumière protectrice que je nourrirrai de ma joie et de mes battement de coeur. Mais elle m'enfonce dans l'oublie de moi même en invoquant la maturité de la passion. Mes annonces ne sont que vanité en franchise de la sincérité de mes paroles supplié. Solution de miracle a l'harmonie. Nul douleurs ne convient au temps de patience car nous entrons dans une ère de temps de malheurs. Tu prend ta force connu en exemple mais la mienne n'est pas infinie et se meurt. Par les supplices que tu m'ordonnes ne vois tu pas la douleurs éternelle vers laquelle tu me pousses. Un gouffre sans fin ou tu me précipites. En ressortir écorchera mes membres pour y laisser des cicatrices a jamais. Cris victoire que je n' ais la force de ne dire non a la souffrance. J'ai parcouru ma distance et conseiller les sourd pour ma conscience. Et maintenant je dois conseiller mes propres pensées, seul, loin du destin que j'attends et qui m'attend. Satisfaction de l'égoïsme infondé qui s'est annoncé et même ordonné. Le jours de la nouvelle année sera celui de la fin par les baisers de minuit qui ne seront pas présenté. Mes yeux pleurent le martyr, ma respiration vibre au rythme des battements puissant du mal agité. Le sang bouillonne et l'épuisement les empêche de s'extirper dignement. Pendant que tu fêterais la joie d'être libéré je fêterais la peine d'être abandonné , seul et oublié. Par l'amour qui me lis et mes faiblesses d'amant ignorant la rancune et les erreurs. Je te dirais merci pour ses jours de malheurs et d'avoir ignoré mes mots. Alors la limite de mon âme atteinte, je te dirais adieu sous les vapeur de soupire lassé de mon corps mort. Dit lui merci a ce gentil homme, sa victoire écrasante m'aura mis a nu jusqu'à évincé la puissance du sentiment que l'on disait plus fort que tout. Je me sentirais enfin libre de mes choix, et toi tu aura été prévenu du tiens. Je promet je menace et j'annonce. Sachant que ce n'est que lubie éphémère qui ne toucheront que la seconde passante. Pourquoi dois-je en être réduis a perdre honneur et dignité. Suis-je responsable des malheurs de Dieu. Payerais-je la prix de mes erreurs. Intérêt et vole de grand chemin y seront passé. Et maintenant par l'expiation confessé de ma maladresse et de la rudesse de ma sensibilité. Je me sens enfin apaisé.

A toi le destin que je maudis par tous ces mots. A toi le destin que je maudis dans chacune de mes pensées. Me voilà, je suis là et je combats. et toi ?


Le Commencement
musique ambiance

Algor Hlanën Shaft
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Une maisonnette en bordure de village humain sombrait dans une folie meurtrière. Macabre séance découlant d'une visite impromptu, les lumières allumé montrait cette fois présence de mort et non de vie. La pièce principal entaché de l'infamie était habités de quatre personnes dont seulement trois réel. Le cadavre d'un homme, un paysan jonchant le sol d'un salon, baignant dans une marre de sang regardé par un sombre assis sur ses talons une dague à la main reposé sur l'une de ses cuisse tendis qu'une humaine derrière lui était à genoux, se tenant la tête dans des cris de douleur. Un humain en armure lourde, l'épée pointé au dessous du menton de la malheureuse se dressait debout devant elle ne cessant de lui poser la même question avec insistance. Un cylindre lumineux collé au front de la jeune femme semblant répondre aux ordres de l'humain, son maître.....

-Ou est le bébé ?!

Criait L'humain dans un mélange de colère et de menace à l'humaine se tordant de douleur et la tête s'agitant de gauche à droite. Les yeux du jeune mercenaire se fixait en une tumultueuse concentration sur le cylindre qui s'en intensifiait singulièrement. Le Sombre restant à sa posture initial pris parole d'un ton torve illustrant une arrogance fier mais contrôlé.

-Si elle savait quelque chose, elle l'aurait déjà dit....
-Dans ce cas....


L'humain fit un geste de la main libre et le cylindre cessa son activité disparaissant en brouillard dispersé. Laissant l'humaine épuisée, transpirante, pleurante et suppliante de la laisser partir, ses larmes dévoilant une anxiété dépassant l'entendement de sa raison et la rendant incapable de toute réflexions ou réactions. L'humain leva alors le regard vers le sombre qui lui tournait le dos lui adressant ses mots dans une demande si lourde de sous entendu qu'un enfant comprendrait leurs véritable sens.

-Elle est à toi...

Le sombre sourit un instant dans le coin de ses lèvres presque imperceptiblement, puis dans une fraction de seconde le mouvement invisible de sa dague alla se planter dans la nuque de l'humaine. Elle mourut sur le coup sans un bruit, sa tête se penchant vers l'arrière à l'impact les yeux grand ouvert et emplis de mort derrière lui qui n'avait même pas, prit la peine de se retourner pour la regarder mourir continuant son sourire satisfait et malsain. En retirant sa dague l'humaine s'en étala au sol lourdement. Le sombre se leva alors avec lenteur et légèreté indolente pour se retourner, faisant face à l'humain toujours ce sourire bénin et cet air condescendant traduit également dans le ton qu'il prit.

-Si seulement vous étiez plus réfléchis et moins rustre, l'homme que vous avez tué aurait peut-être pu parler... Nous n'avons rien à ramener à mes employeurs maintenant, croyez-vous que les Sombres ont le droit aux échecs Messire Jean, Mercenaire des champs de labour.

L'humain s'en offusqua aux remarques mais démontra une certaine soumission cause de craintes caché pourrait-on supposé. Hors élevant sa voix il se défendit virilement d'une grande conviction.

-Mon cylindre a fait son office, c'est pas ma faute si il n’a pas tenu le choc, et c'est toi qui l'a achevé !

Le sombre détourna son regard illustrant une réflexions borné et un moral effrité. Cherchant l'erreur et craignant le courroux de son échec en découvrant plus que jamais son coté acariâtre.

-Je l'ai achevé car il n'y avait plus rien à en tirer. Il est forcément ici, dans cette maison, elle n'est pourtant pas grande.... il est obligé qu'il soit ici.
L'humain haussa les épaules fixant le Sombre l'air dubitatif. Regardant ensuite toutes les pièces avec attention il prit parole d'un timbre maussade.
-Avec le bouquant que nous avons fait il aurait dû pleurer au moins quelques secondes et ils n'y a pas eu un son...


Le Sombre crispa ses arcades sournoisement prenant une intonation ferme avec un faciès empli d'une répugnance étrange.

-Ce n'est pas un enfant comme les autres. Idiot. Serais-je là si ce n'était le cas.

L'humain soupira grondement, mais n'osa reprendre son homologue. Le Sombre tourna alors dans la pièce soutenant son menton avec le poing tel un penseur en pleine réflexion. S'arrêtant dans sa marche il inclina sa tête jusqu'au possible vers l'arrière ses bras se relâchant il tint plus fermement sa dague.

-Je ne vois plus que cette solution....
-quelle solution ?


Le sombre prenant un appuis sauta vers l'arrière atterrissant sur l'humain qui s'en écrasa sous son poids. Les deux au sol le sombre sur son compagnon il lui faisait un large sourire alors qu'il passait sa dague, glissante sur le visage du guerrier qui avait les bras bloqué sous les pieds de l'elfe noir.

-Un hurlement plus démonstratif sera peut-être capable de le réveiller...

Corrélation avec ses idées macabre il s'en suivit d'atroces hurlements de douleurs aigu qui durèrent plusieurs minutes. Inutilité fut de traduire un passage si désoeuvrant bien que le sombre y trouva enfin son compte et même un certain plaisir. Les cris d'un bébé cinglant pénétrant la pièce de son intérieur sonnant en même temps la fin du martyr de l'humain, qui en fut achevé dés les premiers pleurs du nourrisson.
Le Sombre se releva le visage et les mains maculé de sang se substituant à un visage satisfait de son ignominie.

-Enfant de ma quête, enfin te voilà.

L'assassin se retournant poussa du pied le cadavre de l'humaine qui retourné offrit au Sombre la vu d'un planché rouge de sang mais dont les profondeurs semblaient dissimulé les cris assourdissant de l'enfant.
Un mouvement de dague fit volé en éclat le sol découvrant un escalier de pierre menant à une dizaines de mètres plus bas. Il y pénétra sans hésitation pour atteindre un autel de marbre entouré de bougies de cire toute allumés et fumante. Le Sombre en déduit alors que le bébé faisait l'objet d'une sorte de rituel païen ce qui ne le surprit guère étant donné les circonstances de sa naissance. Il s'en approcha tandis que le bébé avait cesser tous hurlements. Rengainant sa dague au fourreau il se saisit du nourrisson sans crainte et le tenant droit devant lui du bout de ses bras, il le scruta longuement, appréciant et jugeant chaque trait de ce qu'il voyait.

-Tu as vraiment l'apparence d'un humain petit être. J'ai du mal à croire qu'une chose à l'air si inoffensive puisse pouvoir devenir ce que je désire. Seulement très chaud...

L'elfe noir remonta les escaliers le sourire aux lèvres l'enfant dans les bras montrant une grande attention et un grand soin envers celui-ci. Sans attendre il entreprit de brûler la maison et tous ce qui s' y trouvait ce qui ne lui coûta que quelque minutes. Son forfait terminé alors qu'il se tenait sur son stryder en dehors de la maison enfumé de son brasier. Une troupe de cavalier humain en uniforme et solidement armé galopait en hâte dans sa direction. Il ne bougea point et les attendit tranquillement sans monter une once de crainte ou d'anxiété. Les cavaliers l'encerclèrent lances à l'épaule le tenant en joue. Dans le même temps que celui qui semblait les mener s'avança vers le Sombre dans l'intention de l'interroger. Il lui parla avec violence et fermeté déjà suant d'une grande méfiance.

Eintaris à quatorze ans
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-Que fait un sombre en terre Gludienne et si loin de ses côtes ?
L'elfe noir préservant son calme mais cachant sa surprise quand à l'enfant qui ne pleurait plus malgré le brouhaha environnant.
-Je me prénomme Algor, mercenaire en service. Je suis en mission officiel messire, non en recherche de troubles. Dans cette maison il y' avait des malfrats ayant enlevés ce bébé que je vous présente, je dûs les combattre pour leur reprendre cet enfant et lors de notre combat une torche tomba et enflamma la maison, et en conséquence je dûs sortir en toute hâte.
-Il demeure étrange cet enlèvement, pourquoi des humains paysans chercheraient à enlevé un bébé ?
-La seule chose que je sais c'est qu'il est précieux à mes employeurs, certainement que ces humains voulaient en obtenir une rançon messire.


Le meneur de la troupe leva le bras droit ce qui fit relâcher la joue de ses hommes. Devenant plus doux mais néanmoins autoritaire il montra la direction des terres Sombre à l'elfe noir.

-Je suppose que vous allez repartir vers votre capitale souterraine. Je vous conseil de faire vite car les temps sont trouble avec la fin de la guerre, et les force armé de l'empire sont aux aguets.
-N'ayez de crainte seigneur je ne comptais pas m' éterniser en ces terres. J'ai trop de hâte à recevoir la récompense de mon labeur en ramenant cet enfant à mes employeurs.


Les cavaliers qui l'entouraient s'écartèrent pour lui laisser le passage au sud n'ouvrant qu'une petite brèche en couloir. Lorsque que le sombre passa devant eux certains inclinèrent la tête en signe de respect alors que d'autres ne daignait même offrir un léger sourire. La maison étant presque consumé des flammes, eux non plus ne paraissaient pas vouloir s'attarder montrant une certaine impatience à vouloir reprendre la route.
Seul le chef de la troupe pris une dernière fois la parole stoppant le cheval au pas de l'elfe noir.

-Puisse votre peuple et le mien préservé cette entente qui fait leurs puissances messire.
Algor reprit son avancé prononçant paroles de sagesse, de plénitude, toujours d'un contrôle
parfait de son être et de ses émotions finissant son monologue d'un sourire mesquin.
-Croyez moi, il ne pourrait en être autrement.


Sur ces mots de fin il prit le galop vers la vallée des dragons. Une route peu périlleuse sur des sentiers bien tracé et entretenu sur une terre fertile et accueillante faite de prairie et de pâturage sûr au bétail, et même les quelques rares brigands de cette région ne se seraient jamais risqué à s'attaquer à un sombre si bien vêtu. Une route malgré tout longue car il fallut traversé la moitié du pays et la chasse étaient impossible, le gibier ayant déserté aux alentours des anciens champs de batailles ou étant protégé par les écologistes, il fallait se résigner aux nombreuses haltes dans les bourgades, pour le stryder, pour le sombre, mais surtout pour le laid du nourrisson. Sept jours de voyages ennuyeux pour arrivé aux abord de cette fameuse vallée abandonné des hommes, ou du moins de certains.

La vallée des Dragons
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Ce n'est qu'une Histoire
musique Ambiance

Le regard d'un homme parle et dévoile plus que les mots qu'il prononce, car le profond de l'oeil lui ne ment jamais.......

Sur les hauteurs de la montagne Glacé, un léger blizzard soufflait. La neige se mêlait a la glace et toute la montagne était drapé de blanc rendant pur et beau la moindre parcelle de terre. Seul le froid rendait difficile le spectacle bien que le demi-démon assis sur ses talons au bord de ces hauteurs ne tremblait pas d'un poil. Ses cheveux noir grisé par la neige se balançant dans le vent avec légèreté et fluidité. Il tendait la main droite droit devant lui en recueillant les quelques flocons qui tombaient dessus et s'y évaporant instantanément. Le regard dirigé vers le bas admirant une rivière gelé par un froid brûlant. Ses yeux d'un bleu profond sondant le moindre signe de vie en bas. Il était vêtu d'une toge noire et équipé d'une paire de lames croisé dans le milieu de son dos. Les épaules très larges habitué manifestement a soulever des poids, asse petit, une musculature fine et élancé, le regard las, fier, désintéressé, les traits fin et étiré, on pourrait le décrire comme asse beau mais manquant d'expressions rassurante. Il avait le visage d'un homme d'une vingtaine d'années environ, mais des yeux montrant un vécu immensément plus long.

-Uk zhah verve ...... dit-il commençant calmement gêné de patienter encore.

Il referma sa main sur un insecte qui vint se posé dessus, puis il se leva lentement prenant appuis de sa main gauche sur son genoux, non qu'il était courbaturer ou endoloris mais seulement faignant. Il regarda sa main droite tenant prisonnier l'insecte longuement pour enfin l'approcher de sa bouche. Il murmura quelque mots dans sa langue natal, une fois ses mots terminé il colla l'oreille contre son poignet refermé et resta ainsi plusieurs secondes. Sa main se rouvrit soudain laissant échapper le petit insecte qui s'envola sans demander son reste. La main qui le retenait retomba ensuite le long du corps lourdement comme si l'humain ne pouvait plus la soulevé. Sa tête était toujours penché sur le coté tel un daim aux aguets, le corps relâché, il retira de sa main gauche sa lames de gauche avec une lenteur abusive, ce geste simple semblant le contraindre déjà. Une fois l'épée complètement retiré elle suivit le bras la pointe s'enfonçant dans la neige du sol.

musique ambiance

-Uk zhah gaer........ chuchota t-il endormis.

C'est alors qu'il se jeta dans le vide de la montagne tournoyant sur lui même en se retrouvant la face qui était a dos le corps droit et sa toge remontant par l'effet centrifuge de la chute, lui n'ayant aucune frayeur a cet action attendant simplement d'arrivé au bout. A son arrivé il tomba nez a nez avec une elfe encapuchonné et couverte d'une cape rouge recouverte par une fine couche de neige. L'elfe voulu sortir alors une dague pour prendre sa défense et surprise par l'instant mais elle se rendit compte que le l'humain avait déjà placé la pointe de son épée au niveau de sa jugulaire. L'elfe plissa ses yeux pour lui offrir ensuite un sourire inquisiteur. Eintaris restait non chaland a la regarder sourire sans lui montrer signe de quelconque changement d'attitude chez lui. Seul ses yeux semblèrent se muter, devenant légèrement brillant et pénétrant ceux de l'elfe qui non effrayé le laissa faire. Les deux commencèrent a se parler de leurs regards, se dévoilant certaines choses sans s'en rendre compte, autrement que par leur inconscient. L'humain savait très bien ce qu'il faisait et finit par remettre ses yeux a la normal le regard satisfait de ce qu'il avait obtenu.

-est ce là des manières d'aborder une dame, jeune homme ?

-je ne suis jeune que par vos yeux et en réalité bien plus âgée que cela. Ne faite pas comme si mon geste était dangereux et prépondérant car je pourrais vous tranchez la gorge que vous me souriez fier de montrer que le seul effet obtenu serais une douleur certes atroce mais de courte durée.

-Vous avez la prétention de connaître une personne par une seule phrase ?

-seulement par un regard jeune elfe maudite.....


musique ambiance

l'elfe caressa la joue du demi un instant, et glissa sa main de sa joue pour l'amener vers la pointe de l'épée qui la menaçait, elle s'en dégagea tranquillement voyant le demi qui laissait faire. Eintaris rangea cette lames dans son petit fourreaux bien plus rapidement qu'il ne l'avait sortis puis il recula de trois pas en arrière pour donner de l'espace a l'elfe.

-je pensais trouver un homme.....dit-il non déçus.

-cela vous décevrait ? Demanda l'elfe cachant son amusement

-nullement, homme ou femme c'est la même chose...Répondit-il très simplement.

-Peut-être est ce le moment de vous présentez, ce serait d'usage après m'avoir attaqué ainsi.

-Eintaris

-haaa. Elle sourit.

-Moi je suis... elle fut coupé net.

-je sais qui vous êtes.


La tête de l'elfe s'inclina l'air intrigué. Mais non surprise car elle avait dés le début compris que ce demi-démon n'avait rien de ce qui rentrait dans la normalité. Eintaris ne disait plus rien, se contentant de la regardé fixement sans cligner des yeux. L'elfe qui fut a force gêné ne sachant toujours pas pourquoi ce demi-démon tombait du ciel devant elle et pourquoi montrant son exaspération et beuglant sur lui le ton haussé.

-Allé vous me dire pour..... elle refus coupé de nouveau

-je vais le faire, sauf que je ne vais pas le dire mais le montrer.

-pardon ?


Eintaris se dévêtit l'épaule pour lui montrer une cicatrice en croix. Lui laissant le temps de la voir il se revêtit prestement.

-ce n'est pas un rêve. Lui dit-il devançant la question que l'elfe allait lui poser.

-Tout d'abord, ne refais jamais ça si tu veux mon aide, j'espère me montrer claire.

-siyo. Répondit-il naturellement.

-Si ce que tu me fait comprendre est vrai, oui je veux t'aidez ! Dit l'elfe enthousiaste.

-Alors je t'en prie. Dis moi ce que nous sommes et quelle est la raison de tout ceci. Qui a eu cet idée du Fafnireim et pourquoi est ce Jelayde et moi qui avons été choisit ?


-Choisit ? mhhh. Tu sur-estimes ta valeur Eintaris. Ils leurs fallait un sombre et un humain. Et tu fus le premier trouvé rien de plus.
Tous ces vieillards de la vallée des dragons, ont passé leurs temps à mettre au point cette idée. Un clan de guerrier assassin parfait. Fils des dragons au sens métaphorique qui pourraient équilibrer les forces en présence si les choses devaient tourner mal à nouveau. Comme toi je devais être membre de ce clan, avant que les dragons ne massacrent tous ces fous, pour venger la mort d'Algor... Je ne sais pas combien d'entre nous il reste et je ne veux pas en entendre parler après cette journée.


Le regarde de Eintaris sombra dans la mélancolie préservant la douleur de son coeur dans le mutisme.

Eintaris consolé par Jelayde
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-Un humain et un sombre, chef de clan, ensemble, d'égal à égal et unis comme des frères. Cela aurait été la plus grande preuve d'équilibre et la plus grande démonstration de leurs buts.

-L'éducation que tu as reçu d'Algor et que nous avons reçu des instructeurs n'étaient que dans ce but. Le Fafnireim. Mais quand Jelayde a été tué on ne sait par qui. Algor fut assassiné à son tour. Et toi tu as disparu. Et nous t'avons cherché.

Eintaris releva la tête brusquement.

-J'étais en missions et suite à de graves blessures j'ai été recueillit par des humains dans le nord. Ce n'était que le temps de me remettre.

-Durant ce temps c'est là que les dragons de la vallée ont commencé à agir étrangement. Et puis une nuit, des rugissements ont retentit, je me suis enfuis dès que je les aie entendu.

-Algor étaient leurs ami tu sais. Et ils auraient découvert que ce sont les anciens qui ont fait assassiné ton maître. Le châtiment à rapidement suivit... Un de ceux qui t'avaient déjà vu avait été envoyé te chercher, mais il est revenu bredouille et est mort dans la vengeance des dragons. Je crois qu'en réalité tu as de la chance...

-La chance d'être seul...

L'elfe s'assit à même la neige fatigué de rester debout. Son oeillade se pencha sur celle de Eintaris qui dénotait un regard emplit de déception.

musique ambiance

-Quelle honte. Notre existence même est infamie. Alors ce Fafnireim que Jelayde et moi devions créer n'était pas la volonté d'Algor en réalité...

-Ce n'est pas ce qui me perturbe le plus. Combien d'enfants comme nous sont mort sous les griffes des dragons. Et combien étaient véritablement orphelins comme les anciens et les instructeurs nous le disaient...

Eintaris tourna le dos à l'elfe mais ne s'éloigna pas. Les petites vapeur autour de son corps à cause de la neige qui tombait dessus le masquait un peu mais pas suffisamment pour que l'elfe ne puisse plus le discerner. Le ton de l'humain redevint froid et distant à mesure que cette neige cessa de tomber.

-La bêtise des hommes qu'on nous aurait appris à combattre et celle qui aura mener notre vie jusque là au final... Je voulais créer le Fafnireim malgré tout. Pour Jelayde et Algor.. Mais maintenant je ne sais plus.

-Je faisais partis des enfants soldats. Ceux qui devaient vous aidez rien de plus. Et maintenant pour ma part je suis libre de mes choix. En particulier du choix de ne pas te suivre. J'espère que tu comprendras.

Eintaris abaissa le visage au sol.

-Crois-tu que les dragons m'aiderait dans ma quête ? Si je veux l'un des yeux du fafnir ? un oeil de dragon me le donneront-ils ? Ou tenteront-ils de me tuer ?

L'elfe se mit à rire. Mais cela n'avait rien de moqueur. La tête de Eintaris passa par dessus l'épaule pour jauger cette réaction qu'il jugea irrespectueuse mais attendit que l'elfe développe sa pensé.

-Après ce qu'ils nous ont fait subir... Ton frère et toi êtes aussi passé par leurs cavernes de sélection. Algor aussi y étaient passé... Tu veux encore poursuivre leurs rêves... Je trouve cela trop bon de ta part.
Le visage de Eintaris revint dans la direction du sol.

-Algor n'adhérait pas complètement aux idées des anciens. Ils voulaient que nous le fassions d'une autre façon avec Jelayde. C'est cette voie que je veux continuer. Et puis après tout, un humain... Je suis seul. Quand les gens savent ce que je suis ils me rejettent. Il ne me reste que ça en fin de compte.

L'elfe sourit attendrit par le jeune humain. Le trouvant quelques secondes inspirant mais naïf. Elle se releva pour lui poser une main sur l'épaule.

-Je ne te suivrais pas. Mais si tu arrives à fonder cette fratrie. Si tu arrives a faire des dragons de la vallée tes alliées. Alors tu pourras périr l'âme en paix car tu auras atteint le but qui est le tiens.
Dernière modification par Jelayde le mer. 22 septembre 2010 à 16h10, modifié 1 fois.
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-un regard peut vous parler bien plus que des mots-

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Jelayde
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Re: [BGhumain]Eintaris Hlanen shaft

Message par Jelayde » jeu. 16 septembre 2010 à 19h23

Pardon de t'avoir dit merci.
musique Ambiance

Eintaris devant la fin de la Dragonnerie
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Cela continue ainsi.

C'était une fin d'après-midi. Le soleil se couchait tranquillement dans la vallée et les ombres s'estompaient peu à peu dans une pénombre sécurisante. L'entrée de l'une des nombreuses grottes de la vallée des Dragons suffisait avec simplicité à abriter Algor qui conversait alors avec ses deux élèves loin des désordres du reste de la communauté. Tous les trois assis au sol chaud. Ce ne fut en ce temps troublé par les glas de la guerre, que des adolescents cherchant à comprendre les réalités d'une vie ténébreuse. Algor attendrit comme le père éduquant ses enfants aux durs lois de cette vie, répondait comme il le pouvait aux questions insistante des jeunes garçons. Jelayde fumait la pipe malgré son jeune âge à cette heure et Eintaris arborait le visage de l'innocence et de l'ignorance face à son maître lui inspirant son regard plein d'admiration. La guerre n'avait commencé que depuis neuf ans et aucun d'entre tous ne s'étaient imaginés que un an plus tard le drame de leurs existences allait les frapper alors qu'enfin la paix allait se représenter en leur monde.

-seize ans que vous êtes sous ma tutelle. J'ai connu le fléau de la guerre avant celle-ci. Et par les remerciements fait au ciel, la dragonnerie, par cette vallée oublié et isolé vous êtes à l'abri cachés du fléaux d'une guerre millénaire.

Eintaris se contentait d'écouter, sa fausse timidité cachant ses actes meurtrier accomplit dans le feu de cette guerre. Ses premiers meurtres passant inaperçu dans le chaos de la vie extérieur mais il gardait néanmoins en mémoire que l'enseignement d'Algor n'était jamais sans utilité. Jelayde ne demeura pas passif et raconta en lâchant sa pipe par la bouche ce qu'il avait entendu de l'une des sections d'entraînement de l'ouest de la vallée.

-On dit que ce sont des démons et des anges qui se battent loin de notre contrée. Que le monde agonise et pleure des larmes de sang pendant que nous continuons notre routine sans honte. Pourquoi ne pas nous envoyer au coeur de cette guerre pour la réduire au néant ou au moins soulager la peine des malheureux devant la subir. N'est ce pas que ce que tu nous as demander de devenir ?

Algor sourit des plus simplement en prenant une poignée de poussière dans sa main. Levant parfois le regard à ses élèves il leur parla avec tempérance et patience. Cela en relâchant la poussière au sol pour en reprendre et réitérant ce geste plusieurs d'un même rythme.

-De tout temps, de tous les êtres, les hommes s'élèvent et retombent. S'élèvent et retombent... J'ai vécu d'autres guerres il y' a de ça bien longtemps. Et par l'expérience je puis vous affirmer que celle-ci trouvera d'elle même une fin comme les autres que vous interveniez ou non. Vous n'êtes pas encore prêt pour le monde extérieur. Si vous sortez maintenant vous deviendrez des assassins comme je le fus. Votre tour viendra un jour mais ce jour n'est pas venu. Patience mes enfants, vous serez ma fierté et celle de toute cette vallée. Je vous en fais la promesse.

Jelayde aspira quelque fumé de sa pipe avant d'être interpellé par cette question qui lui tourmenta l'esprit dans le plus hasard.

-Existe-il un autre moyen d'obtenir cette transformation Draconnique qu'en obtenant le Sephira Malkult ?

Algor hésita quelques instants à donner réponse à cette question mais tint finalement et ne rien cacher à ses élèves.

-Peut-être en sacrifiant ce que tu as de plus chère au monde.... Mais cela mes enfants est le pire chemin que vous puissiez prendre. Le choix de la facilité est celui du mal en réalité. Car il vous obligerait à porter un poids encore bien plus terrible que celui de l'assassin. Concentrez vous sur les sept voies du néant et rien d'autre.

Dans la grotte d'une vallée
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Cela termine ainsi.

musique Ambiance

La clairière commença lentement à recouvrer un éclairage mais une pénombre matinal couvrait toujours celle-ci. Entouré d'une épaisse forêt sur toute sa mesure, elle ne fut que spectatrice d'un combat qui n'allait qu'en s'éternisant. Eintaris masqué et vêtu de sa tenu d'assassin luttait contre un homme lui aussi masqué et vêtu d'une toge. Les deux pratiquaient le même art et paraissaient d'un niveau égal sur tous point. La nuit n'avait point porté conseils aux deux guerriers épuisés, mais toujours debout et pleins d'enthousiasmes. Pas un d'eux n'avaient prononcés un traître mot durant tout le combat. L'un avait pour mission de se protéger face à l'adversaire. L'autre de tuer l'assassin qui sévissait sans que l'on s'en rende compte, dans cette guerre désastreuse.
La Lune était pleine, et grâce à elle les traces du combat se faisaient bien pesante sur une atmosphère déjà intense. Chacun des duelistes ne possédaient plus qu'une solution désormais, utiliser leur dernière technique de combat en espérant que celle-ci fonctionne et leur donne la victoire.
Eintaris ne savait guère d'ou venait ce mystérieux guerrier masqué mais sa puissance n'avait pas cessé de l'impressionner. Il l'avait attaqué par surprise dans cette clairière alors qui la traversait. Ses yeux à lui étaient couvert pour le cas ou la lune laisserait apparaître ses yeux rouge de démon en s'y reflétant. L'autre n'avait laissé que ses yeux à l'air libre justement. Et ce regard perçant bien que familier ne suffisait pas à Eintaris pour reconnaître son agresseur.
Le dernier assaut donna raison à Eintaris. La malchance de son adversaire lui fit perdre son attention sous l'aveuglement que lui causa le reflet de la lune dans l'un des sabres de Eintaris. Le perdant était maintenant au sol. La gorge tranché mais pas asse pour mourir sur le coup, il risquait donc d'agoniser des heures si Eintaris ne l'achevait pas rapidement. Épuisé et surtout désappointé par la transpiration, Eintaris se dévêtit et dévoila son visage à son adversaire. La clairière verdoyante n'était alors qu'un amas de rocher calciné ou verdure et nature ne signifiait plus rien. Les yeux de l'agonisant au sol s'ouvrirent jusqu'à laisser paraître les veines qui les nourrissaient en voyant le visage de Eintaris. Incapable de parler il ne faisait que des graillements coupés de respiration ravalé par le sang qu'il recrachait parfois. Eintaris s'approcha alors pour lui hotter le masque qu'il portait. Le visage de Jelayde vint à son regard. Il ne le crut point sur le fait. Le touchant parfois pour être sur de ne pas être dans un cauchemars. Sa bouche tenta bien de sortir un mot mais rien ne put s'entendre. Puis il se compressa la tête avec les mains devant son frère agonisant commençant des murmures étouffé.

Musique Ambiance

-Non....Non....Non....Non....

Vint ensuite la folie qui le prit sous sa peine. Hurlant et maudissant le monde et le destin ses larmes de sang coulèrent sur la dépouille encore animé de son ami. La lune reflétant son oeil rouge favorisant la dernière vision que Jelayde n'aurait jamais de sa vie. Jelayde pleura lui aussi. Le regardant avec attendrissement. Il cherchait à lui montré son amour et non cette rancoeur inexistante qu'il était en droit d'avoir. Les yeux de Eintaris se perdirent dans le vide et il s'assit contre un rocher en se rabattant sur lui même. Complètement désoeuvrée la différence avec un mendiant n'aurait été que minime. Jelayde se retourna comme il put sur lui même pour prendre la main de Eintaris. Même si le regard et le visage du démon ne bougèrent point sa main elle enlaça celle du demi-ange avec fermeté. Il ne voulait plus la lâcher. Il ne voulait plus partir. Il resta ainsi des heures durant sans rien dire. Accompagnant son ami jusqu'à la fin de sa vie....
Sous peut-être l'envie plus forte que la mort de pouvoir donner un dernier mot Jelayde atteint alors la possibilité de lui parler. Un chuchotement doux, et mélodieux qui lui prirent ses dernière forces, qui devrait alors servir d'ultime souvenir et raison de recueillement au démon.

-Merci....

Eintaris ne fit aucun mouvement mais répondit la gorge si serré qu'il en ressentit la douleur au son lâché.

-Pardon....

Il restait maintenant seul avec son ami. Le soleil levant et l'odeur d'une fumé calomnieuse lui inspirant l'amertume qu'il avait envers lui même. Jelayde avait été envoyé en mission pour tuer l'assassin... Pour le tuer lui... La malédiction d'Algor... tout chamboula en son esprit. Et au bout de quelque minute la haine et la colère prirent le pas sur la tristesse. La vengeance devait prendre les fous qui avaient manipulés sa vie et celle de son frère durant toute ses années.

musique Ambiance

Une douleur atroce lui prit le coeur en étreinte. Il se pressa la poitrine avec les bras, des cerne transformant son visage doux en grimace par une douleur aigu. Ses yeux rougirent et sa vision changea. Des marques sur tout son visage apparurent et bientôt le son de sa voix n'était plus que des grognement rageur avec l'impossibilité de former de nouveaux mots. Il leva brusquement la tête au ciel pour rugir toute sa douleur. Les marques sur son visage continuèrent de progresser jusqu'à le recouvrir entièrement. Des écailles apparurent sur toute sa peau et son corps devenant de plus en plus atrophié et étiré changea de forme. Il tomba à genoux comme si cela pouvait l'aider à mieux supporter cette douleur. Sa bouche s'allongea pour devenir un museau aux crocs tranchant et une queue d'écaille d'une épaisseur incroyable lui poussa. Plus la transformation avança plus la douleur lui paraissait insoutenable et moins il ressemblait à un humain. Ses yeux étaient désormais ceux d'un dragon et son esprit se perdait dans l'inconscience pour laisser place à un esprit animal. Les griffes qui avaient jaillit de ses pattes s'enfonçaient dans le sol avec puissance tandis qu'il s'agitait de droite à gauche, agité comme une bête traqué. La fureur qui émana de lui put se ressentir jusque dans la terre et les oiseaux de la forêt sous son grognement cinglant s'enfuirent. Le Dragon était née de la colère. De la perte de son bien le plus précieux. Déjà mi démon en son coeur il était voué au mal, et aujourd'hui mi dragon sa quête était la destruction de ce qui l'avait rendu ainsi...

Transformation en Dragon bomber
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Je contemple et je regrette
musique Ambiance

Un matin calme. La plénitude et la fraîcheur se faisant jumelle à une rosé comme à l'habitude de cette vallée de Dragons. Les Draconnistes ne vivaient pas avec les dragons dans leurs cavernes, mais quelque peu en reclus. Mais ce matin le levé pour les membres de la dragonnerie avait un gout maussade. La mort d'Algor avait chamboulé le coeur de plus d'un. Et la disparition de Eintaris après sa mort encore plus. L'homme qui était partis à sa recherche était revenu sans le moindre renseignement et la Dragonnerie craignait en secret que celui-ci révèle qui donna l'ordre de son exécution, pour avoir envoyé Jelayde en mission contre l'assassin. La guerre à l'extérieur n'était pas encore finit mais le calme revenait peu à peu et les anciens commençaient à retrouver espoir. Ils avaient convenu depuis quelque jours que si Eintaris n'était pas revenu à la fin de mois un autre Djabal le remplacerait lui aussi. Les enfants qui avaient été éduqués et entraîner pour être membre du futur Fafnireim étaient tous prêt. Mais la mort de celui qui fonda la pensée Draconniste les rendaient parfois déprimés et vide de motivation. Aussi la Dragonnerie décida qu'il fallait commencer a statuer sur qui pourrait reprendre le flambeaux de Eintaris, et ce dès la fin de journée au plus tard.

La vallée était bien gardé. Les relèves de gardes se faisaient régulièrement et ils prenaient leurs rôles très au sérieux. Ainsi aucune attaque venu de l'extérieur à quelques heures que ce soit ne pourraient passer inaperçu. Mais cette fois l'attaque vint de l'intérieur.
Devant la caverne de l'un des anciens Dragons. Celui qui avait donné son oeil à Jelayde et qui faisait partis des nombreux amis que possédait Algor. devant cette caverne un cercle de flamme y siégeait. Le grand dragon sortit la tête de sa grotte pour voir de plus prêt. Un message de sang était inscrit sur la terre au milieu de ce cercle.

"Ceux qui ont pris la tête de votre dévoué ami Algor ne sont que ceux qui l'auront accompagnés ici au début"

Le Dragon ne savait pas lire. Mais il comprit très aisément ce que ce message signifiait. Une seule larme coula sur ses joues d'écailles. Puis le retentissement de son rugissement. La vallée n'en trembla pas mais sa résonance pu faire tremblé d'amertume chaque dragon présent. Et de peur chaque humanoïde présent. La difficulté à décrire un rugissement exprimant à la fois colère et tristesse... Un hurlement de loup gravit par un timbre roque... Ce premier cris fut suivit de centaines d'autre. Une déclaration de guerre à la dragonnerie pour la pénitence de leur infamie.

En contemplant le spectacle dont il était la cause Eintaris s'aperçu que le ciel avait changé de couleur. Il était maintenant rouge. Les cendres rendaient l'air irrespirable. Les hurlements horrifiés, les cris de douleur et les grognements de colère, tous ces sons mélangés comme une symphonie morbide, un requiem à la fin d'une époque qu'il cru vouloir anéantir sous le coup de sa colère. De sa folie meurtrière. Les fumées qui s'élevaient de la vallée apportèrent l'odeur de la mort à Eintaris.

musique Ambiance

Sa propre odeur. Il se souvint des paroles d'Algor à l'époque. Il était maintenant comme lui. condamné et damné. Son esprit se ferma au monde. Il se ferma à tout. Aucun son, aucune odeur, aucun de ses sens se relevait du choc qu'il s'infligea... Il ne savait plus. Sentait-il sa présence ou était-ce son imagination, ou même sa folie. Pourtant au milieu du carnage de cette vallée, il le sentait... Il était bien là.

La Vallée des Dragons s'offrait en spectacle romantique au deux hommes. Image éternelle d'une beauté enfantée par la nature et les hommes. Un symbole de lutte héroïque qui ferait naître en chaque personne un sentiment de devoir juste et pieux. Même si ce n'était que illusion cela combla le coeur du demi-démon. Eintaris se tenait assis sur les talons accompagné d'Algor debout aux bras croisés derrière lui mais au corps translucide, comme si un fantôme revenu d'outre tombe. Un ciel nuancé de gris et de rouge matinal annonçant malheurs et renouveaux faisait ressortir leurs toges brillantes par la rosée qui les avaient humidifiées. Un léger vent irrégulier produisait battements et soulèvements de leurs vêtements au gré du rythme qu'il infligeait. Le demi-démon assis arborait une chevelure épaisse mais travaillée et coupée à mi-longueur. Quelques mèches couverte de cendre ornant sa noirceur capillaire. Un visage jeune mais un regard âgé. Le trait fin et harmonieux sur une peau lisse. Une expression faciale emplis de questions et de douleurs refoulées. Lassitude, fatigue et désabusement dans des yeux bleu. Le deuxième semblant d'un age plus avancé et plus fier affichait une oeillade froide et sage bien que sanguine, beaucoup plus corpulent que le premier sa stature en imposait avec modestie. Celui-ci exhibait une longue chevelure blanche propre et soignée. Ses pommettes remontées, ajoutées à ses arcades étroites lui donnait un air sournois non justifié.
Le rocher en pic perché sur le bord d'une montagne qui les soutenait, dévoilait une tapisserie de cendre en dessous du niveau d'une herbe à peine revigorée par la rosée. Par moment les cendres flottaient pour vite retombées au sol.

Musique Ambiance

La lumière jaillissante qui frappait le dos des hommes donnait une illusion de jours heureux. Eintaris assis dans le silence du vent ne cessait de regarder l'unique fleur persistante à la vie. Il la fixait avec une mélancolie attendrie. Tout en penchant la tête sur le coté il commença à la caresser délicatement du bout des doigts craignant de lui causer douleur il effleurait ses pétales. L'autre Sombre derrière lui l'observa agir d'un air interrogé. Le jeune démon aurait presque pleuré devant cette vision ou lui seul trouvait inspiration pour ses pensées. D'une voix mélodieuse, jeune et aigu il commença à parler. Son ton évoquant un monologue à lui même, confirmant et répétant ses propres déductions. Plus rien n'avait d'importance. Et les son mortuaire avaient disparu de son esprit. Il est maintenant seul avec son maître. Seul avec l'illusion de ses songes.

-Elle meurt et renaît sans cesse. Luttant contre celle qui la créer sans rien demander d' autre que l'existence. Quelle leçon de vie pouvons-nous tirer de cela. Si l'immortalité confère la patience, elle détruit aussi le goût de la vie. Un homme heureux est un homme qui a connu la douleur, car le bonheur ne peut être apprécié à sa juste valeur si la peine ne la pas devancée. Ce sont tes mots Algor...

Le plus vieux haussa un sourcil. Se demandant intérieurement où voulait en venir son compagnon. Il osa alors timidement poser sa question. Une voix au ton grave dans le sens figuré et propre donna la réplique à une conversation moins anodine qu'elle n'y paraissait.

-Regretterais-tu l'impact de tes actes? Tu voulais plus que tout faire passer le message de la tolérance, et de cette façon rendre ton nom et ta mémoire immortelle. A tout ça par cet événement tu ajoutes la rédemption, n'est ce pas l'apogée de ta réussite ?

Le jeune fixa un moment la face intérieure de sa main sans bouger aucune autre partie de son corps. Il l'avança vers la fleur lentement. Il fit glisser la tige entre le majeur et l'annulaire jusqu'à touché l'espace interdigital. Il remonta jusqu'au réceptacle et tira faiblement pour s'en saisir. Il plongea son nez dans les pétales quelques secondes, le temps d' humer leurs odeurs. Il baissa alors sa main et la referma entièrement. Il releva la tête vers le ciel. Ses yeux s'entrouvrirent exagérément froissant ses sourcils en supplie comme pour demander pardon aux cieux.

-Ce que je regrette c'est la méthode employée. La paix vaut-elle le sacrifice d'un homme? Qu'elle soit misérable ou extraordinaire la vie ne peut avoir de prix fixe. Pourtant nous les pensants nous efforçons de lui attribuer moultes valeurs. Toute une vie passé à vouloir faire plus grand que tous, à vouloir être différent de tous, je me rends compte maintenant que je suis de loin le pire. Pire même que tu le fus.

Le Sombre derrière lui décroisa les bras. Il s'avança à pas lent vers son ami. En posant une main sur son épaule il lui sourit bien que ne pouvant montrer cet air rassurant et consolateur qu'il traduisit par le ton qu'il allait utiliser.

-Des siècles pour arriver à cela. Même si c'est par la mort, le résultat sera là. Ne dis tu pas toi même que la mort n'est qu'une renaissance. Que tout ce qui a vécu doit avoir une fin pour renaître en meilleur. Ce que tu as détruis renaîtra en plus beau. Sinon tout ceci n'aura jamais eu de sens.

Musique Ambiance

Les yeux de l'elfe s’ humidifièrent. Lamentations contenues de passions débordantes. Même si aucune larme ne coula. L'émotion refoulée dégageait une supplication d'expiation dans l'atmosphère.

-Ce que je m'apprête à semer, les récoltes, même dix milles ans de déluge ne pourront les effacer. Il est certainement trop tard pour regretter mais je ne peux m'empêcher de me dire que ce but que j'appelle sacré ne devient que supercherie à moi même.

-Tu as essayé. Les hommes n'ont qu'un seul véritable ennemi... C'est eux même. Ils sont tellement corruptibles. Comme l'eau ils sont malléable à volonté, au gré de notre mère nature ils se plient aux exigences de leur bien être décadent. Égoïsme borné, ils étaient perdus d'avance en vérité. Tu m'as libéré d'eux et tu as libéré Jelayde aussi. Tu as choisis la voie de l'assassin. Il faut maintenant assumer ton existence.

Le jeune rebaissa la tête et paru se ressaisir enfin. Sa vision reprit ce paraître las. Il fit un petit sourire en coin espiègle, et répondit d'un ton caustique.

-Peut-être bien, oui. Toujours est-il que le préjuger reste l'expression d'une ignorance déguisée mon Maître. Ne m'avez-vous pas appris à modérer la pensée par l'analyse ?

Le vieux rit en coupure quelques secondes.

-j'ai essayé. Mais assumer nos opinions et nos pensées, voilà une des leçons qui me sont gravées. Dis moi Eintaris, maintenant que le Sephirah Malkut est atteint par tes soins. Me diras-tu ce qui t'a pousser à faire tout ça ?

Musique Ambiance

Un petit rire sagace se fit entendre. Eintaris retourna la tête vers son interlocuteur une seconde pour revenir à sa position précédente. Il scruta sa main refermée en poing quelques minutes dans un silence pesant. Les yeux fermés il prit une profonde inspiration. Paraissant méditer sur cette main, il expira son souffle sur elle. Même avec l'immortalité il demeure des questions sans réponses, pensa t-il. Il répondit tristement à la question du vieux sombre toujours en scrutant cette main.

-Je me pose la question depuis que je pense. Et aujourd'hui encore, je me pose cette question. Le temps est un jouet capricieux, ces nuances nous font perdre pied.

Le vieux retira sa main de l'épaule de Eintaris, donnant l'impression à son regard d'avoir douter quelques instants.

- Que veux-tu dire ?

Eintaris ouvra sa main jusque là toujours refermée. Il s'en échappa quelques cendres s'attirant en zigzag sur le sol. La fleur disparue retournant à sa terre. La main tendue devant lui ses yeux se dirigèrent au vide tombant en oblique.

-Que la vie est à la fois longue et courte, même pour les immortels. Chaque seconde perdue est à la fois gâchée et utile, nous ne choisissons que de regretter ou de ne pas le faire en somme.

Le plus âgée inclina légèrement la tête vers l'arrière. Inspirant profondément l'air environnant, il sentit une odeur étrange qui l'interrogea. Il demanda alors inintelligiblement au jeune si il avait le même sentiment.

-Tu sens cette odeur ?

Eintaris sonda l'horizon aveuglante devant lui. Un faciès tourmenté prouvant une anxiété placide dans sa démonstration. En se levant avec une indolence arrogante il répondit sous une forme insipide.

-Oui. C'est lui.....

Le vieux retrouva son visage questionneur. Une exclamation quasiment bougonnant décrivit la honte de son interrogation.

-Lui qui ?

Une sagesse expansive enivra l'instant. Une voix envoûtante émanant de l' esprit saint d'un moment auditoire dirigé au vide. Le jeune Méflende n'illustrant toujours pas le moindre sourire. Ton solennel oppressant tel une prophétie authentique dans sa prononciation même.

-Le passé qui nous rattrape, le destin qui vient vers nous et le présent qui se meurt. l'odeur de la mort en somme... Notre odeur....

Le vieux sombre soupira émoussé par une conversation dont il ne pouvait plus suivre le cour. Prenant une voix mielleuse et innocente il changea le sujet. Manoeuvre inutile étant donné que son compagnon ne daignait en apparence n'écouter qu'à moitié ce qui lui était dit.

-elle doit être arrivé maintenant, la fin de ces vieux fou. il est temps Eintaris. Nous avons assez attendu. Je dois partir

Le jeune se retourna enfin lui aussi. Il avança d'un pas si léger que les cendres ne s'expulsèrent pas à son pied posé arrivé au sol. Il plia le genou du pied en avant pour reposer son poids dessus. Baissant la tête il continua à avancer posément tout en parlant, raviné pour une raison sommaire.

-Ou trop peu. A bientôt, Mon père. Et merci pour tout...


Chronologie :

musique ambiance

105

-Naissance de Algor Hlanën Shaft de la maison du même nom.

de 110 à 134

-Algor est envoyé aux académies des arts sombre et se distingue par son talent de guerrier et d'assassin.

-Il ressort de l'école avec les honneurs.

135

-Algor est élu par la matrone de sa maison assassin attitré et maître des assassins élite de la maison Hlanën

201

-Algor mène ses assassins sur ordre la matrone à la bataille de la forteresse.

-Il participe ensuite à la libération des démons.

930

-Après des centaines d'années à être employé comme assassin par différentes factions Algor décide de se retirer dans la vallée des dragons sans en informer qui que ce soit excepté son jeune frère.

934

-La maison Hlanën s'effondre et est disgracier sur ordre de la Matriarche.

1797

-La dernière guerre pousse Algor rejoint par son jeune frère à chercher la solution pour instaurer une paix durable. Il commence une longue étude seul dans la vallée cherchant l'aide des Dragons.

1943

-Les bases du Draconnisme sont fondés et les dragons de la vallée concluent un pacte secret avec Algor qui est devenu leur ami.

-Algor et son frère son rejoint par nombres d'anciens orphelins de guerre.

1944

-Fondation de la Dragonnerie sensé être les prémices du clan Fafnireim.

1947

-Le jeune frère d'Algor décide pour la sécurité de leur savoir et celle de la dragonnerie de s'exiler dans une contré extérieur. On ne le revit jamais.

-La Dragonnerie décrète le Pasmahal. Des enfants orphelins de guerre doivent être ramené dans la vallée pour leurs protections. Algor s'opposent à cela mais la majorité fait état de sa puissance.

1978

-Des orphelins de guerre sont ramené d'un peu partout à la vallée des dragons. Parmi eux Eintaris et Jelayde respectivement mi-démon et mi-ange.

-La Dragonnerie ordonne une éducation militaire et selon le culte Draconniste pour tous les orphelins ramenés.

-La Dragonnerie ordonne l'élection du futur kajil et du futur Djabal retirant à Algor et son frère la création du Fafnireim. La majorité fait une fois plus taire les objections de Algor.

-Election de Eintaris et de Jelayde pour les postes de Kajil et de Djabal. Ils n'avaient pas terminé leurs premières années de naissance...


1979

-Algor adopte Eintaris et Jelayde et décide de faire leurs éducations retirant les deux enfants aux instructeurs de la Dragonnerie.

1983

-La guerre éclate à nouveau dans le monde extérieur. La Dragonnerie est auto-proclamé régente du Draconnisme et ordonne l'autarcie de celle-ci dans la vallée pour assurer la sécurité des futurs guerrier du Fafnireim. Lorsque des monstres des catacombes et nécropoles sont aperçu les membres doivent demeuré dans le font des cavernes aménagé.

-Codification du Draconnisme. Les premières coutumes apparaissent.

-Algor promulgue les sept voies du néant sensé être les sagesse conduisant à la sagesse suprême du Sephira Malkult. Les Dragons volent pendant une journées entière au dessus de la vallée en signe de remerciement sans que l'on sache pourquoi.


1992

-Un assassin sévit aux alentours de la vallée. La Dragonnerie s'en inquiète et soupçonne l'un des enfants entrainé pour le Fafnireim mais n'agit pas. La crainte d'être néanmoins découverte par le monde extérieur fait peser une lourde contrainte à leurs yeux.

1993

-Jelayde Hlanën Shaft est nommé Kajil de Fafnireim. Eintaris refuse à la stupéfaction de la dragonnerie de devenir Djabal.

-Jelayde meurt en mission de repérage de l'assassin présumé.

-Première disparition de Eintaris.

-Dans le nord aux alentours de Goddard. Un père et sa fille témoignent aux enquêteur sur la mort de Jelayde que l'assassin est mort chez eux de ses blessures...

-Retour de Eintaris à la vallée des dragons. Celui-ci ce serait entraîné et aurait atteint le Sephira Malkult lui donnant la possibilité de se transformer en dragon. Les Dragons de la vallée «applaudissent» et reconnaissent Eintaris comme successeur de Algor. Algor ne s'y oppose pas devenant ermite dans sa grotte depuis la mort de Jelayde.

-Assassina d'Algor sur ordre de la Dragonnerie pour trahison envers la Dragonnerie.

- nouvelle disparition mystérieuse de Eintaris. Des guerriers de la Dragonnerie le cherche un peu partout mais aucun ne parvient à le trouver.

-Les Dragons de la vallée se rebelle et extermine tout être humanoïde sur le territoire de la vallée des Dragons. Le massacre ne prendra que quelques heures...

La suite est une succession d'errance sans but dans ce monde dépourvu de joie dans les yeux du dernier représentant du culte Draconniste.

Passage de journal intime

il y aie des hommes de valeurs. Ceux dont le sang peut nourrir la terre ainsi la rendant plus fertile. La morale de cette histoire a la fois si simple et si complexe n'est autre que le cours de la destiné qui se choisit à un tournant, et qui par ce choix, devient le seul chemin possible sans possibilité de retour. Ainsi par le choix de ses actes l'homme vient un jour faste à se retrouver devant lui même. Il y découvre dans son reflet une vision autre que ce qu'il considérait. C'est là, par la souffrance que l'homme grandit, et plus il souffre, plus il s'élève au dessus de ses semblables.
Le bien, le mal, la guerre, l'amour, tout ceci n'est que raison choisit pour donner un sens à sa vie. L'équilibre est la seule chose qui compte, ces notions qui nous sont enseignés si tôt estompe le réel sens que devrait prendre chaque existence, par la voie d'un message illustre que la nature offre aux hommes dans l'intermédiaire de leurs instincts. Celui qui fut en un temps si lointain d'un simplisme aberrant aux jeunes yeux d'aujourd'hui. Comme la fleur, ne rien demander d'autre que le droit de vivre, apporté la vie en rendant l'oxygène, faire perpétuer son espèce et ne pas chercher a prendre le pas sur les autres. Ce servir d'eux comme ils se servent de nous pour continuer d'exister. L'harmonie que cette mère nature s'efforce de donner à ce qu'elle créer, cette nature même, qui demeure depuis l'existence du monde la plus grande artiste de tous temps. Elle souffre et pleure des immondices que la société que nous voulons léguer à nos enfants lui afflige. Pourtant elle ne blâme pas, elle ne se révolte pas, pas encore, n'est ce pas prémices que ces fléaux frappant de toute fureur nos aïeux.
Le Draconnisme, mot dépourvu de sens dans la langue de ces jours et pourtant c'est bien celui-ci qui appelle à un retour de paix. De paix réelle, pas de politique, pas de notion aux définitions abstraite mais bien le point de départ.
Ce n'est pas un idéalisme souhaitant transpirer de vertus inébranlable comme le ferait un entendre un fervent générale. C'est une réalité sans subterfuge qui ne ment à personne, la paix n'est pas un monde sans guerres, sans conflits, la paix n'est pas un monde unifié sous une seule même bannière. La paix est monde vivant sous la volonté de l'équilibre. Un monde ou tout ce qui existera trouvera en face de lui un reflet d'égal importance, pour ainsi faire perpétuer à travers les âges le symbole d'une vie juste. Une vie qui n'empiète pas sur une autre au péril d'être amenuisé sous le poids de son reflet.
Oui et cela la guerre sera encore nécessaire, mais cette fois le sang ne coulera pas pour favoriser la puissance d'un pouvoir, mais pour égalisé la puissance de deux entités ou plusieurs.
Il viendra sans doute un jour ou ce rêve alors qu'ayant atteint son apogée sera menacé si grandement que sa destruction effacera l'utopie qu'il rendu réel dans un bain de sang. Que dire alors aux hommes qui chercheront a défendre ce monde si durement construit. Ma vie s'achèvera peut-être avant avant que le rêve du draconnisme ne soit atteint ou alors menacé, alors voici ce que je dirais aux hommes qui se retrouverait devant la menace.

"seigneur de guerre, cavalier de la paix, père, fils, frère et cousins. Vos armes se rejoignent ici devant le reflet de votre rêve. Si nous sommes rassemblé ici c'est que la nature et le destin ont vu en nous une trop grande force pour la laisser continuer. Dans ce lieux, il ne s'agira pas d'écraser votre ennemi, ni même de le vaincre. Mais de ramener nos forces dans l'égalité pour garder votre droit d'existence. Un grand chef de guerre dirait de dominer votre peur pour vaincre la mort. Mais moi, je ne connais qu'une seule force qui puisse surpasser toute autre. Celle là même qui emmena les plus passionnés et les plus assidu aux gloires immortelles. La force de croire. Croire en soi même, croire en celui qui nous mène, croire en sa cause peut importe laquelle, y croire si fort que votre sang en bouillonne et que votre âme en frissonne. Croire si fort que vos ennemis verront dans vos yeux votre vérité, une vérité si réelle par votre croyance qu'elle leur paraîtra être la seule qui puisse convenir en un jour si funeste. Alors mes frères, croyons ensemble, courrons, courrons à la mort, courrons à la ruine et façonnons la fin de ce monde."
Dernière modification par Jelayde le jeu. 16 septembre 2010 à 23h40, modifié 1 fois.
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-un regard peut vous parler bien plus que des mots-