Livre.
Publié : jeu. 30 septembre 2010 à 18h16
Avant que je poste ceci. Je précise que ce livre, je suis dessus depuis que j'ai dix-sept ans, j'en ai vingt-trois aujourd'hui et pourtant je ne l'ai toujours pas finit. J'ai écris d'autres choses aussi depuis ce temps mais ce livre c'est un peu comme un nourrisson que j'élève à mesure qu'avance ma vie...
Si la partie prologue n'est pas complète ce n'est pas qu'elle n'est pas terminé, c'est qu'elle existe sur un gros bloc note que je dois recopier, mais que voulez-vous, je souffre d'une flémingite aigu et je ne sais pas si c'est incurable ^^ Seul l'histoire n'est pas terminé et très franchement, du résumé que j'en ai fait avant de la commencer, elle démarre à peine dans le récit que je vous offre ici. Je finirais de recopier le prologue qui est sincèrement presque aussi long que le bout d'histoire que je vais donner ici.
Je n'ai jamais fait lire cela à qui que ce soit, du coup c'est un peu un premier jet concernant une critique pour moi.
L'orthographe sera surement par passage désastreuse mais il faut savoir (c'est mon éditeur qui me l'a dit) qu'absolument aucun écrivain ne fait aucune faute...
Vos critiques (même ceux qui me diront que c'est de la merde en boîte) me seront bénéfique donc je vous remercie d'avance.
Fafnireim
Les chemins de l'éternité
PROLOGUE
Selon le mage éminent Algor Alpharis.
NAISSANCE DU MONDE
Au commencement était le néant. Un vide froid et pénétrant. Ou toute forme matériel ne pouvait exister. Dans ce vide éternel vivait deux fortes puissance. L'une fut appelé plus tard le «temps», oeuvre immortelle et dépourvu de toute domination. L'autre fut appelé plus tard «espace». Divine puissance sans corps d'une immensité sans égale. Par leurs unions voulu ou non naquirent «nature». Reine de l'art, de l'inspiration et de la vie. Aussi immatériel que ses parents elle seul put par sa naissance offrir la suite de sa grandeur. D'elle naquirent les esprits de la nature. Cela, non en les enfantant mais en se divisant. Ses esprits de la nature furent alors nommés plus tard les «éléments premier». Le feu, la terre, le vent et l'eau. Condamné à vivre sous la domination d'espace et temps ils s'unifièrent pour donner vie à deux entités supérieur au monde d'aujourd'hui. Haqkror le Dieu roi, maître de la vie, de l'esprit et des hommes. Et Nizur la déesse reine, maîtresse des femmes et des éléments qui se confièrent à elle.
Dans le vide de l'espace et du temps, ils enfantèrent trois enfants divin. Pédild surnommé plus tard le dieu juste. Aguillia à qui on attribuera la pureté, la beauté et l'amour. Et Gigolglod qui par son infamie deviendra le seigneur de l'ombre.
Pendant des millénaires cette famille divine vécu dans le néant mais cela ne lui suffit plus. Ils leurs fallaient un lieu fait de chaire, un monde que l'on puisse voir et toucher. Nizur par la force des éléments qu'elles contrôlait fonda dans l'espace et le temps le monde de Soleilium. Ordonnant à ses parents les éléments de faire ce que bon leurs semblaient, ils annoncèrent par leurs voeux l'avènement d'une boule de puissance pour donner à ce monde la force de la vie. C'est le feu qui s'en chargea et enfanta le soleil. La terre et l'eau s'unifièrent pour donner les esprits saint. Ils furent nommé Faune et flore qui ensemble firent s'élever les océans, les lacs, les rivières, les montagnes et les premiers petits être vivant de ce qui fut nommé Soleilium. Grâce à cela le premier continent naquit... Du vent alors laissé pour compte, naquit le ciel et les nuages pour enveloppé ce monde. La famille des dieu heureux de la trouvaille de leurs parents demandèrent un lieu qui leurs serait attribué quand le temps sera venu. La terre répondit à leurs appelle et promit une montagne si haute qu'elle paraîtrait être le toit du monde. Aucune créature volante, grimpante ou quoi que ce soit ne serait asse forte pour l'atteindre jure t-elle. Mais cela uniquement quand le temps sera venu.
Les Dieux décidèrent alors d'offrir ce monde à leurs créateurs qui acceptèrent avec la plus grande joie. Ainsi jamais il ne cesserait d'évoluer dans le temps et l'espace.
Famille des dieux à ce moment.
Espace-temps
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Nature
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Feu-Eau-Terre-Vent--------------------------------------
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Haqkror-Nizu faune-flore
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Pedild-Aguillia-Gigolglod
PREMIERE ERE : NAINSSANCE DES DRAGONS
Pedild observant ce monde évoluant découvrit un être qui le surpris. Un oiseau. Il courut alors à son père pour lui demander d'en posséder un. Mais le père lui répondit que le monde ne leur appartenait pas et qu'il ne pouvait donc posséder l'un des animaux de soleilium. Il convenu alors d'un simple marché. Il pourrait posséder n'importe quel animal qui ne fut pas créer par les éléments, faune et flore. Pedild se mit donc à la tache. Dans le secret d'une nuit orageuse il vola à faune et flore plusieurs petits êtres. Oiseau parce qu'il volait. Crocodile parce qu'il nageait et marchait à la fois. Serpent parce qu'il était souple et malin et lion pour sa beauté et sa présence. Il fabriqua ensuite une coquille de feu ou il introduisit le sang de chacune des créature qu'il avait volé. Il plongea ensuite cet oeuf dans une marmite de sang emplit de tout les ingrédients alimentaire qu'il put trouver et pour finir il s'assit dessus pour la couver durant cent ans. De cet oeuf sortit devant toute la famille divine Zakéär, le premier dragon de tous les temps. Pedild demanda alors aux éléments une faveur avant que son animal ne grandisse. Celle d'insuffler en lui un peu de chacune de leurs propriétés. En échange ce puissant dragon deviendra le protecteur des dieux ainsi que de Faune et de Flore. Les éléments acceptèrent et à peine le firent-il que le dragon grandit, il grandit tellement qu'il dépassa de taille les dieux et les plus grands animaux du monde et qu'il obtenu l'intelligence des dieux. Les éléments en joie devant cette création inoubliable jugèrent qu'il fut temps de donner le toit des dieux à la famille divine. Ainsi le grand Dragon vivraient avec ses maîtres sur soleilium et pourraient observer et protéger ce qu'il devaient. Le toit des dieux naquit dans l'un des quatre continents du monde. Sur cette montagne immortelle qui sépara en deux le continent qui l'accueillit fut battit le palais de pierre. La maison ou vivraient désormais les Dieux.
Un soir étrange, Zakéär se sentit mal, il dit que quelque chose voulait sortir de son corps a Pedild. Le Dieu appela sa mère pour voir ce qu'il en était. Celle-ci découvrit à sa stupeur que Pedild n'avait pas donner le don de la vie comme il le fallait. Il l'avait donné à un mâle et n'avait point pensé à la femelle. Le chemin de la vie définit par faune et flore exigeait une reproduction quelque soit la façon et à cela il n'y avait pas pensé en volant les petites créatures. Le grand Dragon enfanta alors Elimus. Beaucoup plus petit et bien différent, la famille des dieux n'en n'avait cure. Ils le jetèrent donc dans soleilium pour qu'il y vivent seul. Zakéär à contre coeur accepta et continua d'observer le monde. Son fils fit la même chose que lui et enfanta non pas un mais quatre nouveau dragon dont une femelle. Par les siècles, la volonté inébranlable de faune et Flore ils évoluèrent et se diversifièrent. Ils devinrent si nombreux que leurs dominations sur le monde des animaux se fit d'elle même.
Les éléments de la nature furent en colère et ordonnèrent à Faune et Flore de détruire ces créatures. Celle-ci rappelèrent les lois que Nature avaient ordonné et refusèrent d'accéder à leurs requêtes. Les éléments se tournèrent alors vers la famille des dieux. Zakéär pleura pendant quarante jours pour supplier les dieux de ne pas tuer ses enfants. Pedild rappela à ses parents que le grand Dragon protecteur des dieux avait toujours été fidèle et que ce serait le trahir d'accepter, ainsi la famille divine devrait resté neutre dans le conflit. Les éléments ne furent jamais aussi en colère et ils menacèrent Zakéär de déclencher des fléaux cataclysmique sur ses enfants si il ne se chargeait pas lui même de leurs extinction. Zakéar releva le défit et appela lui même ses enfants à la guerre contre les éléments. Faune et Flore impuissant ne purent que contempler le désastre de ce qui sera appeler plus tard la guerre Draconnique. Soleilium fut brûlé, noyé, le sol trembla et le vent par sa puissance hurla. Mais pendant vingt-huit ans les dragons résistèrent usant de leurs magie élémentale qu'il reçut de leurs ennemis, de leurs puissance physique et de leurs génies. Zakéär lui même, sous l'observation des dieux qui restèrent neutre résista et mena ses enfants à la résistance. C'est Nature devant le désastre qui mit fin à cette guerre en accordant le droit à l'existence des dragons. Pour contenter les éléments, Nature n'expulsa les Dragons que d'un seul continent. Qui serait totalement attribuer aux éléments. Les dieux applaudirent ce traité tout comme Faune et Flore. Mais les éléments devant l'inaction des Dieux décidèrent qu'ils devaient désormais être libéré partiellement des dieux. Nizur n'aurait donc plus qu'un pouvoir infime sur eux. Par une stèle faite d'une matière forgé des quatre éléments primaire ils annoncèrent leurs voeux en y gravant cette phrase.
«Votre inaction nous aura conduit à l'infamie. Par nos voeux et notre force, vous serez désormais seul à assumer les conséquences de vos actes et aucun cataclysme ne pourra être sous votre joug.»
Le règne des dragons dura dès lors sept mille ans sur les trois continent de soleilium. Certaines espèces disparurent d'elle-même, d'autres ont continué d'évoluer.
Espèce de Dragon reconnu aujourd'hui.
Zakéärias le père de tous les Dragons.
-Le premier et le père de tous les Dragons et Zakéärias appellé anciennement Zakéär. La seul espèce à la voir aperçu est l'homme-loup de Miroir-Boisé pendant la punition Divine. Selon les témoignages, la gueule ouverte il pourrait avalé deux homme debout l'un sur l'autre. Ce qui lui donnerait une mâchoire capable de se déployé sur trois mètre soixante environ. Il serait blanc et de type coureur et non rampant. Il communiquerait par une voix propre et non par la pensée comme certains de ces congénères. Il n'existe aucun autre descriptif à ce jour.
Les Dragons élémentaux sont ensuite les plus présent de leur espèce.
-Le Dragon de feu : Ils sont rouge et maître dans la manipulation du feu, de type non rampant. Ils ne s'approchent pas des races humanoïdes et ont un tempérament solitaire. Ce sont des Dragons terrestre et sont donc dépourvu d'ailes.
-Le Dragon d'eau : Ils sont de type serpentin et vivent reclus au milieu des océans. De couleur bleu ils peuvent fusionner avec l'eau pour y disparaître à l'approche d'un bateau. Ils sont dépourvu d'un caractère propriétaire et si le navire ne se montre pas menaçant il arrive qu'ils l'aides l'aide à retrouver son chemin si il se trouve perdu sur l'océan.
-Le Dragon de terre : Ils font partis des plus sociable envers les humanoïdes. Ils vivent en clan familiale au milieu de rocher ou bien dans les collines. Ils ne s'entendent pas avec leurs cousins les Dragons de sable qu'ils affrontent souvent pour des raisons obscure. Ils sont similaire en tout point excepté que les dragon de terre possèdent des ailes et pas les dragons de sable.
-Le Dragon de vent : Ils sont disparu avant la deuxième ére. On ne sait donc rien sur eux ni comment ils ont disparu. Leurs existence supposé n'est basé que sur le fait que l'élément vent n'est pas représenté chez les dragons de nos jours.
Les Dragons de couleurs.
-Le Dragon noir : Il s'agit là de l'un des plus mystérieux. Solitaire et insociable. On dit que le petit dévore sa mère à l'âge adulte pour sa survie. Il est le plus grand et le puissant physiquement avec son cousin le Dragon rouge. Ils ne s'occupent que de leurs affaires et ignorent allégrement le reste du monde. Rusé et d'une intelligence supérieur aux humanoïdes ils vivent dans des cavernes et des tanières creusé par leurs soins ou par leurs mères. Ce sont des mages hors pairs et ont la capacité physique de cracher de l'acide. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon bleu : Ils vivent en groupe de vingt individus environ dans les terres désertique. Leurs éléments de prédilection et l'élément secondaire de la foudre. Ils ont l'esprit de propriété et attaquent les voyageurs qui traversent leurs territoires avec violence. C'est un également les ennemis eux des Dragons de sable pour des raison de partage de territoire. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon rouge : Le Plus proche cousin du Dragon de feu. Ils sont solitaire, avide et imprévisible. Ils aiment tout ce qui brille et déteste les humanoïdes qu'ils tentent de tuer si ils en croisent. Heureusement ils sont très rare de part leurs difficulté à enfanter. Ils sont les plus grands après Zakéär. Quize mètre de hauteur au garot et des ailes de dix-sept mètre d'envergure en déploiement. Ils n'ont pas d'habitats particulier et vivent là ou ils peuvent être tranquil. On le répute le plus cruel des Dragons. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon blanc ou de glace : On les trouve dans les région de Miroir-Boisé ou ils sont soupçonné d'être les espions de Zakéärias ainsi que dans les région nordique de Terre-de-Sabre. Ils ne se soucient que d'eux et tous ce qui les entoure les laisse indifférent. Ils se cachent dans les lieux très froid et sont connu pour pouvoir geler tout ce qu'ils veulent avec leurs souffles. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon vert : Ce sont les plus sociable de tous. Ils vivent dans les forêts qu'ils protègent si les passant sont doué de mauvaises intentions. Les humanoïdes qu'ils croisent les fascine et ils préfèrent converser avec eux voir s'en faire un ami plutôt que de l'attaquer. Il est de type rampant et le plus long de tous les dragons. Reconnu surtout par sa couleur et ses très longue moustaches.
Les Dragon inclassable.
-Le Dragon de brume : Il est le grand ami des fées, des dryades, des tyrades et des Dragons vert qu'il défendrait à n'importe quel sacrifice. Ils vivent près ou dans les chutes d'eau. Très rare ils sont en voie d'extinction. Ils ont une forme gazeuse ou l'apparence d'un brouillard. Semi-transparent la plupart du temps , en se matérialisant ils auront une couleur blanc grisé ou un bleu très clair.
-Le Dragon fée : Les Dragons fée sont une invention des mages humanoïdes qu'ils ont eux même crée. Ce sont les plus petit, a peu près la taille d'un aigle. Ils sont malicieux et espiègle, mais aussi très chaleureux et amical. Les mages s'en servent souvent de confident également. Pour se défendre ils utilisent un gaz hilarant qui rend euphorique leur adversaire ce qui ne manque pas de faire rire leurs maîtres aussi.
-Les Dragon de sable : Quasiment disparu à cause des dragon de terre et des Dragon bleu. Ils se fonde au sable et y reste caché désormais pour leurs survie.
-Le Dragon d'ombre : Ils cohabitent avec les Bakuoirs dans les champs des trois lunes. Leurs couleurs changent en fonction de la lune qui apparaît on suppose donc que leurs écailles sont réfléchissante. Ils n'apparaissent que la nuit et préfèrent s'isoler pour n'agresser personne. Ils sont de type non rampant et dans le noir ont les reconnaîtra surtout aussi grâce à leurs yeux d'un rose luminescent.
-Le Dragon d'or : Ils sont nommé ainsi à cause de leurs couleurs d'écailles d'un jaune très brillant. Ils maîtrisent tous les éléments mais aucun parfaitement. Ils sont également considéré comme les plus sages des Dragons. Ils vivent dans les montagnes de Blanche-Bruyant aux cotés des Haut-Elfe avec qui ils coexistent parfaitement.
Même si les Dragons sont parmi les races les plus présente et qu'il n'est pas rare d'en croisé leurs nombre n'a cessé de s'amenuiser avec l'expansion humanoïde. A tel point que certains craignent une révolte de ceux-ci mais cela n'est pas encore démontré par leurs agissements.
LA DISSENTION DES DIEUX
Les dieux vécurent ainsi pendant près de huit-mille ans. Les Dragons prospéraient et les éléments étaient apaisé avec leurs nouvelles terre. Gigolglod jaloux de la réussite de son frère et de l'intérêt de son père pour celui-ci demanda à ses parents de créer lui aussi une nouvelle créature. Mais ceux-ci lui rappelèrent le désastre que cela faillit causer et refusèrent. Gigolglod emplit d'amertume décida qu'il fallait donc faire plus grand pour avoir la reconnaissance de sa famille. Il quitta le palais divin pour l'un des quatre continents. Au milieu d'une grand chaîne de montagne de ce continent il creusa en à peine quarante jours un vaste monde qu'il nomma Barakdas. Une terre hostile des profondeurs de la terre. Heureux de sa réussite la folie le prit. Retournant au Palais des dieux dans le secret il y enleva sa soeur Aguillia pour l'emmener de force dans son monde souterrain et lui montrer avec fierté. Mais celle-ci devant l'horrible monde qu'elle vit rit de son frère et lui dit que ce monde de feu, de volcan ou l'air était vapeur empoisonné n'avait rien de grandiose. Gigolglod dans sa colère enchaîna à un volcan sa soeur et referma le passage vers son monde souterrain. Pendant trois cent ans il la viola dans l'espoir d'avoir des enfants divin et ainsi d'avoir créer une créature égale aux dieux. De cette terrible union naquit cinq enfants. Ces cinq enfants appelé aujourd'hui les cinq démon terrible n'étaient pas aussi puissant que les dieux. Ce ne fut que des bêtes immondes dont l'âme était aussi sombre que la folie de leur père. Ces cinq enfants pas aussi puissant que les dieux mais néanmoins d'une force terrible pouvaient à eux tous vaincre la famille divine. Hakqror ordonna à son fils Pedild de découvrir ou se trouvait ce monde ou Gigolglod s'était caché, de ramener sa soeur et d'enfermer à jamais son frère dans son monde en guise de punition. Pedild mit à peine vingt jour à retrouver ce monde en s'aidant des cris de sa soeur. A sa rencontre avec Gigolglod un affreux combat s'en suivit. De ce combat est né le lac de lave de Snalblas. Pedild réussit à vaincre son frère au terme de ce combat. Épuisé il ramena sa soeur au palais des dieux et c'est son père qui du alors refermer le passage du monde à la place de Pedild.
Gigolglod trop faible pour pouvoir ouvrir un autre passage maudit sa famille et jura qu'avec l'aide de ses cinq fils il se vengerait un jour.
Année 0 de la seconde ère.
DEUXIEME ERE : NAISSANCE DE LA PREMIERE RACE HUMANOIDE
LE TEMPS D’ UNE NAISSANCE
INTRODUCTION CHAPITRE 1
La plaine des champs de lamentations s'offraient en spectacle romantique à deux Méflendes. Image éternelle d'une beauté enfantée par la nature et les hommes. Un symbole de lutte héroïque qui ferait naître en chaque personne un sentiment de devoir juste et pieux. Le premier Méflende se tenait assis sur les talons accompagné d'un suivant debout aux bras croisés derrière lui. Un ciel nuancé de gris et de rouge matinal annonçant malheurs et renouveaux faisait ressortir leurs toges brillantes par la rosée qui les avaient humidifiées. Un léger vent irrégulier produisait battements et soulèvements de leurs vêtements au gré du rythme qu'il infligeait. Le Méflende assis arborait une chevelure épaisse mais travaillée et coupée à mi-longueur. Quelques mèches violettes ornant la noirceur ténébreuse capillaire de l'elfe. Un visage jeune mais un regard âgé. Le trait fin et harmonieux sur une peau lisse. Une expression faciale emplis de questions et de douleurs refoulées. Lassitude, fatigue et désabusement dans des yeux Rouge sanguin. Le deuxième semblant d'un age plus avancé et plus fier affichait une oeillade froide et sage bien que sanguine comme son congénère, beaucoup plus corpulent que le premier sa stature en imposait avec modestie. Celui-ci exhibait une longue chevelure blanche propre et soignée. Ses pommettes remontées, ajoutées à ses arcades étroites lui donnait un air sournois non justifié.
Le rocher en pic perché sur le bord d'une montagne qui les soutenait, dévoilait une tapisserie de cendre en dessous du niveau d'une herbe à peine revigorée par la rosée. Par moment les cendres flottaient pour vite retombées au sol. La lumière jaillissante qui frappait le dos des méflendes donnait une illusion de jours heureux. L'elfe assis dans le silence du vent ne cessait de regarder l'unique fleur persistante à la vie. Il la fixait avec une mélancolie attendrie. Tout en penchant la tête sur le coté il commença à la caresser délicatement du bout des doigts craignant de lui causer douleur il effleurait ses pétales. L'autre elfe derrière lui l'observa agir d'un air interrogé. Le jeune méflende aurait presque pleuré devant cette vision ou lui seul trouvait inspiration pour ses pensées. D'une voix mélodieuse, jeune et aigu il commença à parler. Son ton évoquant un monologue à lui même, confirmant et répétant ses propres déductions.
-Elle meurt et renaît sans cesse. Luttant contre celle qui la créer sans rien demander d' autre que l'existence. Quelle leçon de vie pouvons-nous tirer de cela. Si l'immortalité confère la patience, elle détruit aussi le goût de la vie. Un homme heureux est un homme qui a connu la douleur, car le bonheur ne peut être apprécié à sa juste valeur si la peine ne la pas devancée.
Le plus vieux haussa un sourcil. Se demandant intérieurement où voulait en venir son compagnon. Il osa alors timidement poser sa question. Une voix au ton grave dans le sens figuré et propre donna la réplique à une conversation moins anodine qu'elle n'y paraissait.
-Regretterais-tu l'impact de tes actes? Tu voulais plus que tout faire passer le message de la tolérance, et de cette façon rendre ton nom et ta mémoire immortels. A tout ça par cet événement tu ajoutes la rédemption, n'est ce pas l'apogée de ta réussite ?
Le jeune fixa un moment la face intérieure de sa main sans bouger aucune autre partie de son corps. Il l'avança vers la fleur lentement. Il fit glisser la tige entre le majeur et l'annulaire jusqu'à touché l'espace interdigital. Il remonta jusqu'au réceptacle et tira faiblement pour s'en saisir. Il plongea son nez dans les pétales quelques secondes, le temps d' humer leurs odeurs. Il baissa alors sa main et la referma entièrement. Il releva la tête vers le ciel. Ses yeux s'entrouvrirent exagérément froissant ses sourcils en supplie comme pour demander pardon aux cieux.
-Ce que je regrette c'est la méthode employée. La paix vaut-elle le sacrifice d'un homme? Qu'elle soit misérable ou extraordinaire la vie ne peut avoir de prix fixe. Pourtant nous les pensants nous efforçons de lui attribuer moultes valeurs. Toute une vie passé à vouloir faire plus grand que tous, à vouloir être différent de tous, je me rends compte maintenant que je suis de loin le pire.
Le méflende derrière lui décroisa les bras. Il s'avança à pas lent vers son ami. En posant une main sur son épaule il lui sourit bien que ne pouvant montrer cet air rassurant et consolateur qu'il traduisit par le ton qu'il allait utiliser.
-Des siècles pour arriver à cela. Même si c'est par la mort, le résultat sera là. Ne dis tu pas toi même que la mort n'est qu'une renaissance. Que tout ce qui a vécu doit avoir une fin pour renaître en meilleur.
Les yeux de l'elfe s’ humidifièrent. Lamentations contenues de passions débordantes. Même si aucune larme ne coula. L'émotion refoulée dégageait une supplication d'expiation dans l'atmosphère.
-Ce que je m'apprête à semer, les récoltes, même dix milles ans de déluge ne pourront les effacer. Il est certainement trop tard pour regretter mais je ne peux m'empêcher de me dire que ce but que j'appelle sacré ne devient que supercherie à moi même.
-Tu as essayé. Les hommes n'ont qu'un seul véritable ennemi... C'est eux même. Ils sont tellement corruptibles. Comme l'eau ils sont malléable à volonté, au gré de notre mère nature ils se plient aux exigences de leur bien être décadent. Égoïsme borné, ils étaient perdus d'avance en vérité.
Le jeune rebaissa la tête et paru se ressaisir enfin. Sa vision reprit ce paraître las. Il fit un petit sourire en coin espiègle, et répondit d'un ton caustique.
-Peut-être bien, oui. Toujours est-il que le préjuger reste l'expression d'une ignorance déguisée mon ami. Ne t'ai-je pas appris à modérer ta pensée par l'analyse ?
Le vieux rit en coupure quelques secondes.
-Tu as essayé. Mais assumer nos opinions et pensées, voilà une de tes leçons qui me sont gravées. Dis moi Jélaïyllde, maintenant que le Sephirah Malkut va commencer. Me diras-tu ce qui t'a pousser à faire tout ça ?
Un petit rire sagace se fit entendre. Jelaïyllde retourna la tête vers son interlocuteur une seconde pour revenir à sa position précédente. Il scruta sa main refermée en poing quelques minutes dans un silence pesant. Les yeux fermés il prit une profonde inspiration. Paraissant méditer sur cette main, il expira son souffle sur elle. Même avec l'immortalité il demeure des questions sans réponses, pensa t-il. Il répondit tristement à la question du vieux méflende toujours scrutant cette main.
-Je me pose la question depuis trois cents vies d'hommes. Et aujourd'hui encore, je me pose cette question. Le temps est un jouet capricieux, ces nuances nous font perdre pied.
Le vieux retira sa main de l'épaule de Jélaïyllde, donnant l'impression à son regard d'avoir douter quelques instants.
- Que veux-tu dire ?
Jélaïyllde ouvra sa main jusque là toujours refermée. Il s'en échappa quelques cendres s'attirant en zigzag sur le sol. La fleur disparue retournant à sa terre. La main tendue devant lui ses yeux se dirigèrent au vide tombant en oblique.
-Que la vie est à la fois longue et courte, même pour les immortels. Chaque seconde perdue est à la fois gâchée et utile, nous ne choisissons que de regretter ou de ne pas le faire en somme.
Le plus âgée inclina légèrement la tête vers l'arrière. Inspirant profondément l'air environnant, il sentit une odeur étrange qui l'interrogea. Il demanda alors inintelligiblement au jeune si il avait le même sentiment.
-Tu sens cette odeur ?
Jélaïyllde sonda l'horizon aveuglante devant lui. Un faciès tourmenté prouvant une anxiété placide dans sa démonstration. En se levant avec une indolence arrogante il répondit sous une forme insipide.
-Oui. C'est lui.....
Le vieux retrouva son visage questionneur. Une exclamation quasiment bougonnant décrivit la honte de son interrogation.
-Lui qui ?
Une sagesse expansive enivra l'instant. Une voix envoûtante émanant de l' esprit saint d'un moment auditoire dirigé au vide. Le jeune Méflende n'illustrant toujours pas le moindre sourire. Ton solennel oppressant tel une prophétie authentique dans sa prononciation même.
-Le passé qui nous rattrape, le destin qui vient vers nous et le présent qui se meurt.
Le vieil elfe soupira émoussé par une conversation dont il ne pouvait plus suivre le cour. Prenant une voix mielleuse et innocente il changea le sujet. Manoeuvre inutile étant donné que son compagnon ne daignait en apparence n'écouter qu'à moitié ce qui lui était dit.
-Il doit être arrivé maintenant, il est temps Jélaïyllde. Nous avons assez attendu.
Le jeune se retourna enfin lui aussi. Il avança d'un pas si léger que les cendres ne s'expulsèrent pas à son pied posé arrivé au sol. Il plia le genou du pied en avant pour reposer son poids dessus. Baissant la tête il continua à avancer posément tout en parlant, raviné pour une raison sommaire.
-Ou trop peu. A bientôt, Mon frère.
Le vieux guetta le moment ou il passerait devant lui. Une fois fait il se gratta la tête déjà embarrassé de poser la question qui le préoccupait.
-Jélaïyllde, et pour elle ?
Jélaïyllde s'arrêta avec une lenteur abusive à l'écoute du premier mot de la question inappropriée à l'instant selon lui. Il rétorqua sur un ton irrécusable aux dires de son ami, cachant une frustration déroutante à lui même.
-Elle,..... Je lui prouve mon amour maintenant plus que jamais. Tu sais Ballios, elle me regarde en ce moment, voyant le reflet des mes actions dans les lunes qui nous ont béni. Les étoiles protectrices de Clairdelune. Le symbole des sentiments précieux propre à tous ceux de notre terre.
Ils descendirent quelques centaines de mètres plus bas dans un mutisme affligeant. A mesure qu'ils avançaient le bruit d'une marche puissante à faire trembler le sol grandissait. Chants de guerres et exhortations militaires académiques devenaient perceptible à l'oreille. Arrivant enfin de l'autre coté de la montagne une image scintillante apparu aux deux Méflendes. Le soleil qui déjà haut dans le ciel, transformait par les éclats des armures une armée de soldats ordinaires en anges protecteurs envoyés des dieux, embrasaient les passions éteintes des milliers d’hommes présents. Des visages effrayés mais ardents de loyauté et de dévotions se mêlaient les uns aux autres. Officiers montés à cheval harnaché d'acier écrasaient le sol sous leurs poids, tendit qu'ils ne cessaient de s'époumoner à éradiquer la peur qui se lisait dans chaque visage. Les bataillons et divisions de divers corps se déplaçaient en ballet dansant dans les plaines avec une synchronisation si habile qu'elle y paraissait aussi facile que d'en parler. Un ordre exemplaire de discipline sans défaillance apparente. La nature elle-même semblait applaudir le prodige des manoeuvres. Les brins d'herbe s'inclinant au passage des troupes dans leurs sillages. Ballios fut plus que jamais galvanisé par le spectacle saisissant. Un intérêt presque malsain le poussa à commenter l'instant mémorable à ses yeux inexpérimenté.
-Un spectacle frissonnant n'est-ce-pas ?
Jélaïyllde observait indifférent, à l'étonnement de son ami comme à la vision peu commune qui s'étendait devant lui. Un regard analyste et immuable pour seul émotion dévoilée montrait une concentration et un sérieux à toute épreuve.
-C'est la première exaltation, celle qui pousse à se surpasser. La preuve que les hommes ne suivent pas les titres, mais le courage et la profondeur des causes valeureuses.
CHAPITRE 1
Le petit village de Brams se réveillait à peine. Situer a environ 200 mètres d'un des 5 fleuves de Cinquecoupe, il était a la fois isolé mais proche de la capital de son pays car passage obligé pour s'y rendre. Une brume légère estompait la rue entremêlée dans un méli-mélo désordonné. En recul par rapport au reste du village la maisonnette d'un éleveur était déjà bien animée. Une battisse de bois très simpliste avec une grange et un grand enclos pour de nombreux chevaux. Une pluie presque incessante avait trempé tout ce qui était en extérieur rendant les allées et les terrains boueux et certains même impraticable. Le jour à peine levé il faisait encore sombre, l'intérieur était donc éclairé par quelque bougie. La pièce principal était asse spacieuse, une longue table au centre et une cuisine fonctionnel couper dans le font par un bar de fortune. A la table un demi elfe demeurait assis l'esprit plonger dans un livre poussiéreux. Il paraissait âgé, sa condition de paysan privilégié attesté par sa présentation soigné, un corps vigoureux et bien nourrit. Même si ses habits était de seconde main, il était propre tout comme lui. Une coupe courte pour un visage large. Bien qu'il n'avait pas la beauté d'un dieu grec son charme restait indéniable. Assise en face de lui celle qui paraissait être sa compagne démontrait une exaspération impatiente. Ne cessant de gratter de son ongle la table et de taper du pied le sol. Un regard inquisiteur presque menaçant n'affectant aucunement son compagnon trop occupé à sa lecture. Elle possédait une longue chevelure blonde tenu par ses oreilles pointues. Se révélant plus jeune que son époux ses pommette remonté en rond allouait une fraîcheur agréable à son visage. Au bout de quelques secondes d'attente elle frappa furieusement du plat de la main sur la table. Elle amorça une brimade éloquente qui ne fit trembler rien d'autre que la table qu'elle avait claqué.
-Baffrot ! Hôte se livre de tes mains! Il est l'heure. Tu me l'avais promis! J'ai plus de Grojantes pour mes potions médicinal, et le forgeron m'en a fait une commande hier.
Le coup violent sur la table fit déchirer le bout d'une page que le demi-elfe s'apprêtait a tourner. Il haussa ses sourcilles en même temps que ses yeux d'un air béotien. Il lâcha le bout de feuille qui lui était resté dans les doigts pour changer la page qu'il s'apprêtait a feuilleter. Tout en continuant sa lecture il accepta de répondre en toute simplicité semblant habitué aux beuglantes de son épouse.
-Toi au moins tu n'oublies jamais rien..... Est-on vraiment obligé d'y aller ? Cet endroit me rend mal alaise. C'est pile le centre des champs, Nétril pourrait nous maudire pour ça.
La jeune demi-Elfe pris un faciès sournois et sondeur. Elle s'appuya sur la table jusqu'à presque monter dessus pour placer son visage juste au niveau de son conjoint. Elle le fixa les yeux plissés exagérément pour accentuer son aspect soupçonneux.
-C'est ta fainéantise qui parle et pas ta peur. La prière des murmures sert à ne pas profaner justement. Je dis juste au cas où tu l'aurais oublié bien sur....
Le mal ferma son livra d'un coup sec ce qui fit sursauter sa compagne qui alla rejoindre sa place initial. Il se leva pour se diriger à la fenêtre derrière lui. Observant le ciel avec intérêt il reprit le dialogue en dépit de son désintéressement au sujet évoqué don il ne se cachait pas.
-Quelle tête de mule tu fais. M'obliger a gambader dans des champs sacré pour de simple fleurs alors qu'il pleut presque tous les jours depuis quatre mois. L'astrologue a dit qu'il ne pouvait pas prévoir ces jours de pluie en plus, on ne connaît donc pas la météo d'aujourd'hui.
La jeune demi-elfe s'esclaffa sans retenu. Son regard présumant Baffrot superstitieux et lui montrant bien que ses craintes étaient injustifiées.
-C'est qu'il n'est pas si compétent que ça....
Baffrot après un long soupire Flapi par les relance caché de sa compagne alla se rasseoir ne lui adressant aucun regard pour reprendre son livre en main. Alors qu'il le rouvrait il releva la tête dans sa direction, lui adressant la parole d'un ton dramatique.
-Il dit que ces pluies diluviennes ne sont pas la cause du temps. Ça a effrayé la moitié du village.
Elle s'émoustilla de plus belle en prenant une tête boudeuse et un nez ridé. Elle haussa le ton de plus belle également avec conviction et fermeté.
-C'est toujours pas le sujet. Si je te dis de venir. Tu viens! Tu m'as voulu comme épouse maintenant il faut assumer !
Baffrot toujours aussi peu réceptifs aux gueulantes de sa compagne replongea son esprit dans sa lecture l'ignorant de nouveau et espérant obtenir de cette façon la paix. La jeune demi-elfe choisit dans ce cas la tactique de la ruse a la carotte. Elle se releva de sa chaise pour se diriger d'un aspect innocent derrière Baffrot. Elle posa ses mains sur ses épaules et pris un ton doux et décidant.
-Et ci je te disais que les plantes que tu cherches pour tes chevaux se trouvent au même endroit ?
Baffrot referma une nouvelle fois son livre d'un coup dégageant une poussière volumineuse qui se dissipa dans la pièce. Il fit un petit sourire en coin mesquin et feignit un visage vaincu certainement pour préservé son honneur perdu depuis longtemps.
-Je me demanderais pourquoi tu n'as pas commencer par me dire ça. Monte chercher ta sacoche et prend la mienne en passant s'il te plaît. Je vais préparer les chevaux dehors en attendant.
Sa compagne couru a l'étage faire ce qu'il lui avait demandé pendant que lui sortait sceller les chevaux. Le ciel commençait a se dégager par l'effet du soleil levant ce qui le ravis largement. Il grimpa sur sa monture avec une adresse peu commune et la légèreté propre aux races elfique. Il attendit devant l'entrée de la maison avec les deux chevaux prêts. Les deux équidés endossaient une robe marron clair et un rein court. Pas plus de 1 mètre 50 au garrot. Ils semblaient vif et téméraire mais bien dresser.
- Le temps a l'air correct aujourd'hui. On laissera se reposé les bêtes en marchant a coté d'elle un peu avant d'arrivé. Nïmllite dépêche toi un peu ! On en a pour 4 heures de galop et je veux pas rentrer après le soleil couché !
Nïmllite sortit de la battisse toute essoufflé et chargé comme un mulet. S'empressant d'équiper les deux scelles, des sacoches de voyage elle monta son cheval avec la même légèreté et souplesse que son époux. Sans se dire un mot ils partirent au trot vers le sud pour rejoindre la destination convoité. Ils commencèrent par traverser le fleuve qui coupait le village ce qui les fit pénétrer dans les terres sauvages de la région appelé «les champs de lamentations».
Tento au galop entraînant tento aux trots timides ils voguaient aux milieux des herbes aussi hautes que leurs propres tailles. La flaque frappée de sabots jaillissait de leurs eaux claires. Une course effrénée dans un monde sempiternel, perpétué par les vaporations de sentiments auguste qui lui était remis chaque jour. Une mémoire fier se battant d'elle même par la majestuosité de son imagerie. Une brise balançant les plantes comme dans une chorégraphie épique. Les chevaux respirant bruyamment sous le poids de leurs efforts apparaissaient revigoré et même entraîner par les odeurs subtile et mélodieuse du lieu. Les pétales et le pollen vagabondaient dans le sens des vents qui s’entre-choquaient au gré de leurs humeurs. Au fur et a mesure que les deux cavaliers approchaient de ce lieux dit sacré un arbre gigantesque et imposant se fit apercevoir. Il trônait au centre de ces champs comme grand seigneur des lieux. Semblant vivant par une aura puissante qu'il dégageait le respect se convenait de lui même devant sa magnificence. Sur l'une de ses longues branches un corbeau a l'oeil vorace siégeait en gardien de celui qu'il avait élus perchoir. Ce même corbeau s'envola dès qu'il vit s'approcher les deux demi-elfes qui avait descendu de leurs montures préférant finir en balade à l'inspiration romantique et laisser les bêtes se reposé comme ils l'étaient prévu. Leurs avancé nostalgique les unissaient main dans la main a l'évocation de souvenirs anciens qui ne leurs appartenaient pas. Arriva le moment où ils s'arrêtèrent devant l'arbre princier. Tombant à genou avec leurs sangs en effervescence. Ils abaissèrent leurs bustes sans un mot jusqu'à toucher le sol avec leurs fronts et avoir les mains a plat sur l'herbe. Prosternation sincère et voulu pour une prière sacré et ritualisé. Ils se mirent à parler ensemble dans une langue étrange, un ton de miséricorde émouvante comme remerciement à des actions louable des terres aux cieux.
M'akfrl il batrrirl ën nagk trarl (pour vous grand et puissant souverain)
Nétril mékield falglrard ën bilourndr forldrabrlis (Nétril seigneur conquérant et honorable guerrier)
vügiuel ninmd dirldiën bilourndras (que votre nom soit honorer)
ën biguën natrrirl bosm naglrmer batrrirl öltabütabrlis (et puissions nous ne jamais vous oublier)
ën bakrafeldän batrrirl léfrlanedablis gelmdr marglrëïas sïn al (et toujours vous célébrer comme il se doit )
vügiüen ninmd rénmdam natrrirl safartrahïlia (que votre mémoire nous survivent)
ën guiëlias drlän narmd fétrülield (et toujours être notre protecteur )
Nétril drlïn m'akfil mïnguère dirldiën Nétril ( Nétril est grand louer soit Nétril)
La prière accomplis ils se levèrent presque synchronisé preuve de l'habitude du geste. Baffrot regarda un moment le ciel qu'il trouva un peu chargé d'un seul coup. Nïmllite après lui avoir donné un baiser tendre se trouvait déjà dans les buissons bien loin de lui a cueillir les fleurs qu'elle désirait tant. Baffrot s’assit alors entre les racines de l'arbre et plutôt que de chercher ce pourquoi il avait fait croire qu'il avait accepté de venir il sortit de son sac le même livre qu'il lisait chez lui. Bien calé contre son arbre il reprit sa lecture en toute quiétude sachant qu'il aurait au moins deux heures de paix.
Embrasser par les racines de l'arbre royal il se sentait comme l'enfant dans les bras de sa mère, sa lecture n'en devenant que plus sereine il finit par s'assoupir lors de simple instant de relâchement. Tendit que cette lecture lui prenait toute son attention il ne remarqua pas que ciel s'assombrit singulièrement. Un gris foncé enveloppa le ciel bleu d'azur si beau qu'il était. Des nuages épais et menaçant englobèrent les cieux avec une rapidité anormale. Lorsque le soleil ne fut plus asse présent pour éclairer ses pages Baffrot leva sa tête remarquant enfin le temps changeant. Il se leva non sans surprise du brusque revirement météorologique. Il observa le ciel quelque seconde appréciant cette altération des cieux peu commune. Les nuages se noircirent a une vitesse perceptible a l'oeil. La foudre commença à se montrer grondante en émettant des sons menaçant. L'arbre derrière lui se mit a réagir a l'insu du demi-elfe. Un bruit de craquement retourna Baffrot qui découvrit la scène avec stupeur. Le tronc de l'arbre grossi en surface jusqu'à former un cocon de bois humide. Baffrot tomba le séant au sol tétanisé de sa frayeur. Nimllite bien loin de là et occupé a sa cueillette ne fut en aucun cas interpellé de ce qu'il se passait. Baffrot restait toujours ébahis de cette vision. Le cocon clignota d'une lumière blanche, et continua de grossir toujours collé au tronc de l'arbre, Branche et racines s'efforçant d'épaissir l'abri qui hébergeait un être inconnu. Le tonnerre hurla de toute sa force et la pluie s'abattit sur la plaine comme un déluge néfaste . Une foudre assourdissante dégringola sur l'arbre sans lui causé dégâts. Le cocon aussi gros qu'un oeuf de dragon glissa alors jusqu'au sol toujours enveloppé des racines de l'arbre semblant protégé de ses écorces cet objet si fragile. Baffrot porta la main a sa bouche, ses pensé paralysé il ne savait comment agir devant cette vision horrifiante a ses yeux. Les branches qui couvaient le cocon s'éclipsèrent au sol comme rappelé par mère nature laissant apparaître a mesure de leurs séparassions un nourrisson en position fétal. Les yeux de Baffrot sortirent presque de leurs orbites, cherchant a s'expliquer le pourquoi du comment de cet événement son esprit s'embrouillait a mesure que des réponses hypothétique se présentaient.
Nimllite enfin interpeller par les hurlements du ciel courut en direction de son compagnon toujours paralysé. Elle courait tel le lapin fuyant les crocs du loup prédateur. La pluie cessa à mesure qu'elle s'approchait de l'arbre. Baffrot voyant que la pluie s'était dissipé aussi vite qu'elle était apparu se releva enfin. S'approchant avec prudence du nourrisson naissant il se pencha sur lui pour le voir de plus près. Instant de tendresse légitime comme si la scène était aussi prévu que la venu du jour après la nuit. Il voulu toucher du bout de l'index l'enfant, mais craintif son geste incontrôlée le fit plus que l'effleurer en pressant quelque peut le menton du bébé. Ce geste réveilla l'enfant en sur sot. Un cri de colère et de peur provenant de celui-ci fit bondir en arrière Baffrot. Ce hurlement anormal était assourdissant, et d'une tristesse sans limite. Strident, Baffrot se boucha les oreilles alors que son épouse au loin continuait de courir dans sa direction semblant ne pas être retenu par la puissance écrasante du son. Le bébé continuait de pleurer, et plus cela durait plus ses braillements se faisaient insupportable. Baffrot crispait son visage transpirant, les hurlements devenaient plus terrible qu'un bâton de tonnerre, ils en venaient à être entendu en écho sur plusieurs kilomètres. Nimllite aperçu le bébé braillant et son époux a terre qu'elle ne daigna même pas secourir. Elle accouru sur le nourrisson et sans y réfléchir le prix dans ses bras. L'entourant avec, elle se voûta sur lui presque a l'étouffer comme pour le protéger d'un mal inconnu. Voyant que cela ne calmait en rien le nourrisson elle ajouta a sa protection sommaire un chant de bonté et tendresses elfique. Une voix de pureté éloquente, elle continua de chanter sous le soleil renaissant. Le bébé alors commença enfin a se calmer lentement. Cela fait Nimllite libéra l'enfant de ses membres et l'observa longuement. Baffrot lui n'était visiblement plus capable de résonner de façon correcte. Il restait immobile au sol le corps supporter par ses bras et les jambes élancé. Nuls mots ne sortirent de sa bouche alors que Nimllite se leva d'un bon motivé. Elle porta l'enfant au soleil qui curieusement souriait maintenant et paraissait emplis d'une joie naturelle. De la colère à la tristesse les enfants changent comme nous de vêtements pensa la demi-Elfe. Elle s'écria alors débordantes de joies et les yeux aussi scintillant qu'un lac au zénith
-C'est un don des Dieux ! Baffrot, les dieux nous offrent un enfant !
Baffrot toujours au sol leva le regard vers l'enfant. Le soleil l'aveuglant il se protégea les yeux jusqu'à ce qu'un nuage vint à son secours quelques secondes. Bien que retrouvant a peine ses esprit, il remarqua dés la première seconde qu'il ne s'agissait pas d'un demi-elfe, ou d'une créature mi-arbre comme son esprit fertile avait commencé à l'imaginer, mais d'un Elfe de la Lune, ceux qu'on appelle plus communément les Méflendes. De nouveau abasourdis par cette découverte il préféra laisser toutes les questions qui l'envahissaient de coté cette fois-ci et de garder un esprit rationnelle dans la mesure du possible.
Les rayons du soleil frappaient dans toutes leurs splendeurs les lieux. Le demi-Elfe se releva s’aidant de ses bras tremblant. Il ne savait que dire à son aimée. Un regard d’incompréhension ne quittait pas son visage. Nïmllite préservant l’enfant dos au soleil aussi fier que l’on puisse l’être de sa trouvaille.
Baffrot murmura sa voix tremblante presque qu’à baigailler ses mots de peur. Tristement et pensant qu’il ne serait jamais cru il montrait tout de même une véracité dans ses dire.
-Il est né dans l’arbre… et... et... C’est un méflende.
Nïmllite descendit le nouveau née et le serra contre elle avec détermination. Déjà prête à faire face au refus de son époux elle le fixa longuement d’un regard menaçant et sincère.
-Si tu me le prends, si nous le donnons aux Méflendes, si nous l’abandonnons ici. Je te quitterais, et te le ferais payer toute ta vie.
Baffrot avala sa salive effrayé par l’ardeur de son épouse. Déjà vaincu il soupira pour le lui montrer.
-Et si un Méflende vient le chercher ? Et si c’était un démon ? Il est né dans un arbre tout de même, ce n’est pas rien !
Nïmillite leva le ton un moment pour se calmer ensuite, elle pressait le bébé contre elle le considérant comme le siens depuis la seconde ou elle l’avait pris en ses bras. Son instinct maternel éveillé dans une étrange pitié affective. Ses arguments déferlaient sans haltes à une vitesse qui empêchait Baffrot de lui rétorquer quoi que ce soit.
-Je m’en occuperais je te le promets. Nous arrivons à nous en sortir même avec ton élevage de chevaux et mon travail de guérisseuse. Regarde-le, a-t-il vraiment l’air d’un démon ? Il est si beau. Nous ne sommes pas pauvres. Et puis les Méflendes sont admirés chez nous. Les jeunes filles envient leurs beautés et les jeunes hommes leurs gloires. Nous n’aurons qu’à dire qu’il était tout simplement abandonné devant l’arbre. Je t’en pris Baffrot, je sais que je ne suis pas la meilleurs épouse qu’un homme peut avoir, mais c’est notre seule chance d’avoir un enfant et tu le sais bien.
Aux derniers mots de sa compagne Baffrot eu un moment de compassion étrange. Comme ci lui-même fut touché par le fait d’être incapable de procréation. Il s’avança vers elle en lui caressant tendrement la joue. Puis il s’abaissa pour embrasser le nourrisson. D’une intonation sereine et calme il proclama son acceptation.
-Jélaïyllde. C’est comme ça qu’il s’appellera.
Nïmllite ne peut retenir ses larmes de joie s’empressant d’embrasser son époux et disant dans toute sa joie son sentiment de réussite au bébé.
-Tu verras mon amour, tu vas changer notre destin et nous te donnerons tous ce que nous pourrons t’offrir.
Baffrot tout en caressant le crane de l’enfant qui l’acceptait désormais simplement. Restait tout de même moins enthousiaste car se prolongeant déjà dans un futur incertain.
-Avec ce que je viens de voir, je peux le dire aussi. Cet enfant va changer notre destin, et peut-être plus encore…
Si la partie prologue n'est pas complète ce n'est pas qu'elle n'est pas terminé, c'est qu'elle existe sur un gros bloc note que je dois recopier, mais que voulez-vous, je souffre d'une flémingite aigu et je ne sais pas si c'est incurable ^^ Seul l'histoire n'est pas terminé et très franchement, du résumé que j'en ai fait avant de la commencer, elle démarre à peine dans le récit que je vous offre ici. Je finirais de recopier le prologue qui est sincèrement presque aussi long que le bout d'histoire que je vais donner ici.
Je n'ai jamais fait lire cela à qui que ce soit, du coup c'est un peu un premier jet concernant une critique pour moi.
L'orthographe sera surement par passage désastreuse mais il faut savoir (c'est mon éditeur qui me l'a dit) qu'absolument aucun écrivain ne fait aucune faute...
Vos critiques (même ceux qui me diront que c'est de la merde en boîte) me seront bénéfique donc je vous remercie d'avance.
Fafnireim
Les chemins de l'éternité
PROLOGUE
Selon le mage éminent Algor Alpharis.
NAISSANCE DU MONDE
Au commencement était le néant. Un vide froid et pénétrant. Ou toute forme matériel ne pouvait exister. Dans ce vide éternel vivait deux fortes puissance. L'une fut appelé plus tard le «temps», oeuvre immortelle et dépourvu de toute domination. L'autre fut appelé plus tard «espace». Divine puissance sans corps d'une immensité sans égale. Par leurs unions voulu ou non naquirent «nature». Reine de l'art, de l'inspiration et de la vie. Aussi immatériel que ses parents elle seul put par sa naissance offrir la suite de sa grandeur. D'elle naquirent les esprits de la nature. Cela, non en les enfantant mais en se divisant. Ses esprits de la nature furent alors nommés plus tard les «éléments premier». Le feu, la terre, le vent et l'eau. Condamné à vivre sous la domination d'espace et temps ils s'unifièrent pour donner vie à deux entités supérieur au monde d'aujourd'hui. Haqkror le Dieu roi, maître de la vie, de l'esprit et des hommes. Et Nizur la déesse reine, maîtresse des femmes et des éléments qui se confièrent à elle.
Dans le vide de l'espace et du temps, ils enfantèrent trois enfants divin. Pédild surnommé plus tard le dieu juste. Aguillia à qui on attribuera la pureté, la beauté et l'amour. Et Gigolglod qui par son infamie deviendra le seigneur de l'ombre.
Pendant des millénaires cette famille divine vécu dans le néant mais cela ne lui suffit plus. Ils leurs fallaient un lieu fait de chaire, un monde que l'on puisse voir et toucher. Nizur par la force des éléments qu'elles contrôlait fonda dans l'espace et le temps le monde de Soleilium. Ordonnant à ses parents les éléments de faire ce que bon leurs semblaient, ils annoncèrent par leurs voeux l'avènement d'une boule de puissance pour donner à ce monde la force de la vie. C'est le feu qui s'en chargea et enfanta le soleil. La terre et l'eau s'unifièrent pour donner les esprits saint. Ils furent nommé Faune et flore qui ensemble firent s'élever les océans, les lacs, les rivières, les montagnes et les premiers petits être vivant de ce qui fut nommé Soleilium. Grâce à cela le premier continent naquit... Du vent alors laissé pour compte, naquit le ciel et les nuages pour enveloppé ce monde. La famille des dieu heureux de la trouvaille de leurs parents demandèrent un lieu qui leurs serait attribué quand le temps sera venu. La terre répondit à leurs appelle et promit une montagne si haute qu'elle paraîtrait être le toit du monde. Aucune créature volante, grimpante ou quoi que ce soit ne serait asse forte pour l'atteindre jure t-elle. Mais cela uniquement quand le temps sera venu.
Les Dieux décidèrent alors d'offrir ce monde à leurs créateurs qui acceptèrent avec la plus grande joie. Ainsi jamais il ne cesserait d'évoluer dans le temps et l'espace.
Famille des dieux à ce moment.
Espace-temps
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Nature
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Feu-Eau-Terre-Vent--------------------------------------
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Haqkror-Nizu faune-flore
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Pedild-Aguillia-Gigolglod
PREMIERE ERE : NAINSSANCE DES DRAGONS
Pedild observant ce monde évoluant découvrit un être qui le surpris. Un oiseau. Il courut alors à son père pour lui demander d'en posséder un. Mais le père lui répondit que le monde ne leur appartenait pas et qu'il ne pouvait donc posséder l'un des animaux de soleilium. Il convenu alors d'un simple marché. Il pourrait posséder n'importe quel animal qui ne fut pas créer par les éléments, faune et flore. Pedild se mit donc à la tache. Dans le secret d'une nuit orageuse il vola à faune et flore plusieurs petits êtres. Oiseau parce qu'il volait. Crocodile parce qu'il nageait et marchait à la fois. Serpent parce qu'il était souple et malin et lion pour sa beauté et sa présence. Il fabriqua ensuite une coquille de feu ou il introduisit le sang de chacune des créature qu'il avait volé. Il plongea ensuite cet oeuf dans une marmite de sang emplit de tout les ingrédients alimentaire qu'il put trouver et pour finir il s'assit dessus pour la couver durant cent ans. De cet oeuf sortit devant toute la famille divine Zakéär, le premier dragon de tous les temps. Pedild demanda alors aux éléments une faveur avant que son animal ne grandisse. Celle d'insuffler en lui un peu de chacune de leurs propriétés. En échange ce puissant dragon deviendra le protecteur des dieux ainsi que de Faune et de Flore. Les éléments acceptèrent et à peine le firent-il que le dragon grandit, il grandit tellement qu'il dépassa de taille les dieux et les plus grands animaux du monde et qu'il obtenu l'intelligence des dieux. Les éléments en joie devant cette création inoubliable jugèrent qu'il fut temps de donner le toit des dieux à la famille divine. Ainsi le grand Dragon vivraient avec ses maîtres sur soleilium et pourraient observer et protéger ce qu'il devaient. Le toit des dieux naquit dans l'un des quatre continents du monde. Sur cette montagne immortelle qui sépara en deux le continent qui l'accueillit fut battit le palais de pierre. La maison ou vivraient désormais les Dieux.
Un soir étrange, Zakéär se sentit mal, il dit que quelque chose voulait sortir de son corps a Pedild. Le Dieu appela sa mère pour voir ce qu'il en était. Celle-ci découvrit à sa stupeur que Pedild n'avait pas donner le don de la vie comme il le fallait. Il l'avait donné à un mâle et n'avait point pensé à la femelle. Le chemin de la vie définit par faune et flore exigeait une reproduction quelque soit la façon et à cela il n'y avait pas pensé en volant les petites créatures. Le grand Dragon enfanta alors Elimus. Beaucoup plus petit et bien différent, la famille des dieux n'en n'avait cure. Ils le jetèrent donc dans soleilium pour qu'il y vivent seul. Zakéär à contre coeur accepta et continua d'observer le monde. Son fils fit la même chose que lui et enfanta non pas un mais quatre nouveau dragon dont une femelle. Par les siècles, la volonté inébranlable de faune et Flore ils évoluèrent et se diversifièrent. Ils devinrent si nombreux que leurs dominations sur le monde des animaux se fit d'elle même.
Les éléments de la nature furent en colère et ordonnèrent à Faune et Flore de détruire ces créatures. Celle-ci rappelèrent les lois que Nature avaient ordonné et refusèrent d'accéder à leurs requêtes. Les éléments se tournèrent alors vers la famille des dieux. Zakéär pleura pendant quarante jours pour supplier les dieux de ne pas tuer ses enfants. Pedild rappela à ses parents que le grand Dragon protecteur des dieux avait toujours été fidèle et que ce serait le trahir d'accepter, ainsi la famille divine devrait resté neutre dans le conflit. Les éléments ne furent jamais aussi en colère et ils menacèrent Zakéär de déclencher des fléaux cataclysmique sur ses enfants si il ne se chargeait pas lui même de leurs extinction. Zakéar releva le défit et appela lui même ses enfants à la guerre contre les éléments. Faune et Flore impuissant ne purent que contempler le désastre de ce qui sera appeler plus tard la guerre Draconnique. Soleilium fut brûlé, noyé, le sol trembla et le vent par sa puissance hurla. Mais pendant vingt-huit ans les dragons résistèrent usant de leurs magie élémentale qu'il reçut de leurs ennemis, de leurs puissance physique et de leurs génies. Zakéär lui même, sous l'observation des dieux qui restèrent neutre résista et mena ses enfants à la résistance. C'est Nature devant le désastre qui mit fin à cette guerre en accordant le droit à l'existence des dragons. Pour contenter les éléments, Nature n'expulsa les Dragons que d'un seul continent. Qui serait totalement attribuer aux éléments. Les dieux applaudirent ce traité tout comme Faune et Flore. Mais les éléments devant l'inaction des Dieux décidèrent qu'ils devaient désormais être libéré partiellement des dieux. Nizur n'aurait donc plus qu'un pouvoir infime sur eux. Par une stèle faite d'une matière forgé des quatre éléments primaire ils annoncèrent leurs voeux en y gravant cette phrase.
«Votre inaction nous aura conduit à l'infamie. Par nos voeux et notre force, vous serez désormais seul à assumer les conséquences de vos actes et aucun cataclysme ne pourra être sous votre joug.»
Le règne des dragons dura dès lors sept mille ans sur les trois continent de soleilium. Certaines espèces disparurent d'elle-même, d'autres ont continué d'évoluer.
Espèce de Dragon reconnu aujourd'hui.
Zakéärias le père de tous les Dragons.
-Le premier et le père de tous les Dragons et Zakéärias appellé anciennement Zakéär. La seul espèce à la voir aperçu est l'homme-loup de Miroir-Boisé pendant la punition Divine. Selon les témoignages, la gueule ouverte il pourrait avalé deux homme debout l'un sur l'autre. Ce qui lui donnerait une mâchoire capable de se déployé sur trois mètre soixante environ. Il serait blanc et de type coureur et non rampant. Il communiquerait par une voix propre et non par la pensée comme certains de ces congénères. Il n'existe aucun autre descriptif à ce jour.
Les Dragons élémentaux sont ensuite les plus présent de leur espèce.
-Le Dragon de feu : Ils sont rouge et maître dans la manipulation du feu, de type non rampant. Ils ne s'approchent pas des races humanoïdes et ont un tempérament solitaire. Ce sont des Dragons terrestre et sont donc dépourvu d'ailes.
-Le Dragon d'eau : Ils sont de type serpentin et vivent reclus au milieu des océans. De couleur bleu ils peuvent fusionner avec l'eau pour y disparaître à l'approche d'un bateau. Ils sont dépourvu d'un caractère propriétaire et si le navire ne se montre pas menaçant il arrive qu'ils l'aides l'aide à retrouver son chemin si il se trouve perdu sur l'océan.
-Le Dragon de terre : Ils font partis des plus sociable envers les humanoïdes. Ils vivent en clan familiale au milieu de rocher ou bien dans les collines. Ils ne s'entendent pas avec leurs cousins les Dragons de sable qu'ils affrontent souvent pour des raisons obscure. Ils sont similaire en tout point excepté que les dragon de terre possèdent des ailes et pas les dragons de sable.
-Le Dragon de vent : Ils sont disparu avant la deuxième ére. On ne sait donc rien sur eux ni comment ils ont disparu. Leurs existence supposé n'est basé que sur le fait que l'élément vent n'est pas représenté chez les dragons de nos jours.
Les Dragons de couleurs.
-Le Dragon noir : Il s'agit là de l'un des plus mystérieux. Solitaire et insociable. On dit que le petit dévore sa mère à l'âge adulte pour sa survie. Il est le plus grand et le puissant physiquement avec son cousin le Dragon rouge. Ils ne s'occupent que de leurs affaires et ignorent allégrement le reste du monde. Rusé et d'une intelligence supérieur aux humanoïdes ils vivent dans des cavernes et des tanières creusé par leurs soins ou par leurs mères. Ce sont des mages hors pairs et ont la capacité physique de cracher de l'acide. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon bleu : Ils vivent en groupe de vingt individus environ dans les terres désertique. Leurs éléments de prédilection et l'élément secondaire de la foudre. Ils ont l'esprit de propriété et attaquent les voyageurs qui traversent leurs territoires avec violence. C'est un également les ennemis eux des Dragons de sable pour des raison de partage de territoire. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon rouge : Le Plus proche cousin du Dragon de feu. Ils sont solitaire, avide et imprévisible. Ils aiment tout ce qui brille et déteste les humanoïdes qu'ils tentent de tuer si ils en croisent. Heureusement ils sont très rare de part leurs difficulté à enfanter. Ils sont les plus grands après Zakéär. Quize mètre de hauteur au garot et des ailes de dix-sept mètre d'envergure en déploiement. Ils n'ont pas d'habitats particulier et vivent là ou ils peuvent être tranquil. On le répute le plus cruel des Dragons. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon blanc ou de glace : On les trouve dans les région de Miroir-Boisé ou ils sont soupçonné d'être les espions de Zakéärias ainsi que dans les région nordique de Terre-de-Sabre. Ils ne se soucient que d'eux et tous ce qui les entoure les laisse indifférent. Ils se cachent dans les lieux très froid et sont connu pour pouvoir geler tout ce qu'ils veulent avec leurs souffles. Ils sont de type non rampant.
-Le Dragon vert : Ce sont les plus sociable de tous. Ils vivent dans les forêts qu'ils protègent si les passant sont doué de mauvaises intentions. Les humanoïdes qu'ils croisent les fascine et ils préfèrent converser avec eux voir s'en faire un ami plutôt que de l'attaquer. Il est de type rampant et le plus long de tous les dragons. Reconnu surtout par sa couleur et ses très longue moustaches.
Les Dragon inclassable.
-Le Dragon de brume : Il est le grand ami des fées, des dryades, des tyrades et des Dragons vert qu'il défendrait à n'importe quel sacrifice. Ils vivent près ou dans les chutes d'eau. Très rare ils sont en voie d'extinction. Ils ont une forme gazeuse ou l'apparence d'un brouillard. Semi-transparent la plupart du temps , en se matérialisant ils auront une couleur blanc grisé ou un bleu très clair.
-Le Dragon fée : Les Dragons fée sont une invention des mages humanoïdes qu'ils ont eux même crée. Ce sont les plus petit, a peu près la taille d'un aigle. Ils sont malicieux et espiègle, mais aussi très chaleureux et amical. Les mages s'en servent souvent de confident également. Pour se défendre ils utilisent un gaz hilarant qui rend euphorique leur adversaire ce qui ne manque pas de faire rire leurs maîtres aussi.
-Les Dragon de sable : Quasiment disparu à cause des dragon de terre et des Dragon bleu. Ils se fonde au sable et y reste caché désormais pour leurs survie.
-Le Dragon d'ombre : Ils cohabitent avec les Bakuoirs dans les champs des trois lunes. Leurs couleurs changent en fonction de la lune qui apparaît on suppose donc que leurs écailles sont réfléchissante. Ils n'apparaissent que la nuit et préfèrent s'isoler pour n'agresser personne. Ils sont de type non rampant et dans le noir ont les reconnaîtra surtout aussi grâce à leurs yeux d'un rose luminescent.
-Le Dragon d'or : Ils sont nommé ainsi à cause de leurs couleurs d'écailles d'un jaune très brillant. Ils maîtrisent tous les éléments mais aucun parfaitement. Ils sont également considéré comme les plus sages des Dragons. Ils vivent dans les montagnes de Blanche-Bruyant aux cotés des Haut-Elfe avec qui ils coexistent parfaitement.
Même si les Dragons sont parmi les races les plus présente et qu'il n'est pas rare d'en croisé leurs nombre n'a cessé de s'amenuiser avec l'expansion humanoïde. A tel point que certains craignent une révolte de ceux-ci mais cela n'est pas encore démontré par leurs agissements.
LA DISSENTION DES DIEUX
Les dieux vécurent ainsi pendant près de huit-mille ans. Les Dragons prospéraient et les éléments étaient apaisé avec leurs nouvelles terre. Gigolglod jaloux de la réussite de son frère et de l'intérêt de son père pour celui-ci demanda à ses parents de créer lui aussi une nouvelle créature. Mais ceux-ci lui rappelèrent le désastre que cela faillit causer et refusèrent. Gigolglod emplit d'amertume décida qu'il fallait donc faire plus grand pour avoir la reconnaissance de sa famille. Il quitta le palais divin pour l'un des quatre continents. Au milieu d'une grand chaîne de montagne de ce continent il creusa en à peine quarante jours un vaste monde qu'il nomma Barakdas. Une terre hostile des profondeurs de la terre. Heureux de sa réussite la folie le prit. Retournant au Palais des dieux dans le secret il y enleva sa soeur Aguillia pour l'emmener de force dans son monde souterrain et lui montrer avec fierté. Mais celle-ci devant l'horrible monde qu'elle vit rit de son frère et lui dit que ce monde de feu, de volcan ou l'air était vapeur empoisonné n'avait rien de grandiose. Gigolglod dans sa colère enchaîna à un volcan sa soeur et referma le passage vers son monde souterrain. Pendant trois cent ans il la viola dans l'espoir d'avoir des enfants divin et ainsi d'avoir créer une créature égale aux dieux. De cette terrible union naquit cinq enfants. Ces cinq enfants appelé aujourd'hui les cinq démon terrible n'étaient pas aussi puissant que les dieux. Ce ne fut que des bêtes immondes dont l'âme était aussi sombre que la folie de leur père. Ces cinq enfants pas aussi puissant que les dieux mais néanmoins d'une force terrible pouvaient à eux tous vaincre la famille divine. Hakqror ordonna à son fils Pedild de découvrir ou se trouvait ce monde ou Gigolglod s'était caché, de ramener sa soeur et d'enfermer à jamais son frère dans son monde en guise de punition. Pedild mit à peine vingt jour à retrouver ce monde en s'aidant des cris de sa soeur. A sa rencontre avec Gigolglod un affreux combat s'en suivit. De ce combat est né le lac de lave de Snalblas. Pedild réussit à vaincre son frère au terme de ce combat. Épuisé il ramena sa soeur au palais des dieux et c'est son père qui du alors refermer le passage du monde à la place de Pedild.
Gigolglod trop faible pour pouvoir ouvrir un autre passage maudit sa famille et jura qu'avec l'aide de ses cinq fils il se vengerait un jour.
Année 0 de la seconde ère.
DEUXIEME ERE : NAISSANCE DE LA PREMIERE RACE HUMANOIDE
LE TEMPS D’ UNE NAISSANCE
INTRODUCTION CHAPITRE 1
La plaine des champs de lamentations s'offraient en spectacle romantique à deux Méflendes. Image éternelle d'une beauté enfantée par la nature et les hommes. Un symbole de lutte héroïque qui ferait naître en chaque personne un sentiment de devoir juste et pieux. Le premier Méflende se tenait assis sur les talons accompagné d'un suivant debout aux bras croisés derrière lui. Un ciel nuancé de gris et de rouge matinal annonçant malheurs et renouveaux faisait ressortir leurs toges brillantes par la rosée qui les avaient humidifiées. Un léger vent irrégulier produisait battements et soulèvements de leurs vêtements au gré du rythme qu'il infligeait. Le Méflende assis arborait une chevelure épaisse mais travaillée et coupée à mi-longueur. Quelques mèches violettes ornant la noirceur ténébreuse capillaire de l'elfe. Un visage jeune mais un regard âgé. Le trait fin et harmonieux sur une peau lisse. Une expression faciale emplis de questions et de douleurs refoulées. Lassitude, fatigue et désabusement dans des yeux Rouge sanguin. Le deuxième semblant d'un age plus avancé et plus fier affichait une oeillade froide et sage bien que sanguine comme son congénère, beaucoup plus corpulent que le premier sa stature en imposait avec modestie. Celui-ci exhibait une longue chevelure blanche propre et soignée. Ses pommettes remontées, ajoutées à ses arcades étroites lui donnait un air sournois non justifié.
Le rocher en pic perché sur le bord d'une montagne qui les soutenait, dévoilait une tapisserie de cendre en dessous du niveau d'une herbe à peine revigorée par la rosée. Par moment les cendres flottaient pour vite retombées au sol. La lumière jaillissante qui frappait le dos des méflendes donnait une illusion de jours heureux. L'elfe assis dans le silence du vent ne cessait de regarder l'unique fleur persistante à la vie. Il la fixait avec une mélancolie attendrie. Tout en penchant la tête sur le coté il commença à la caresser délicatement du bout des doigts craignant de lui causer douleur il effleurait ses pétales. L'autre elfe derrière lui l'observa agir d'un air interrogé. Le jeune méflende aurait presque pleuré devant cette vision ou lui seul trouvait inspiration pour ses pensées. D'une voix mélodieuse, jeune et aigu il commença à parler. Son ton évoquant un monologue à lui même, confirmant et répétant ses propres déductions.
-Elle meurt et renaît sans cesse. Luttant contre celle qui la créer sans rien demander d' autre que l'existence. Quelle leçon de vie pouvons-nous tirer de cela. Si l'immortalité confère la patience, elle détruit aussi le goût de la vie. Un homme heureux est un homme qui a connu la douleur, car le bonheur ne peut être apprécié à sa juste valeur si la peine ne la pas devancée.
Le plus vieux haussa un sourcil. Se demandant intérieurement où voulait en venir son compagnon. Il osa alors timidement poser sa question. Une voix au ton grave dans le sens figuré et propre donna la réplique à une conversation moins anodine qu'elle n'y paraissait.
-Regretterais-tu l'impact de tes actes? Tu voulais plus que tout faire passer le message de la tolérance, et de cette façon rendre ton nom et ta mémoire immortels. A tout ça par cet événement tu ajoutes la rédemption, n'est ce pas l'apogée de ta réussite ?
Le jeune fixa un moment la face intérieure de sa main sans bouger aucune autre partie de son corps. Il l'avança vers la fleur lentement. Il fit glisser la tige entre le majeur et l'annulaire jusqu'à touché l'espace interdigital. Il remonta jusqu'au réceptacle et tira faiblement pour s'en saisir. Il plongea son nez dans les pétales quelques secondes, le temps d' humer leurs odeurs. Il baissa alors sa main et la referma entièrement. Il releva la tête vers le ciel. Ses yeux s'entrouvrirent exagérément froissant ses sourcils en supplie comme pour demander pardon aux cieux.
-Ce que je regrette c'est la méthode employée. La paix vaut-elle le sacrifice d'un homme? Qu'elle soit misérable ou extraordinaire la vie ne peut avoir de prix fixe. Pourtant nous les pensants nous efforçons de lui attribuer moultes valeurs. Toute une vie passé à vouloir faire plus grand que tous, à vouloir être différent de tous, je me rends compte maintenant que je suis de loin le pire.
Le méflende derrière lui décroisa les bras. Il s'avança à pas lent vers son ami. En posant une main sur son épaule il lui sourit bien que ne pouvant montrer cet air rassurant et consolateur qu'il traduisit par le ton qu'il allait utiliser.
-Des siècles pour arriver à cela. Même si c'est par la mort, le résultat sera là. Ne dis tu pas toi même que la mort n'est qu'une renaissance. Que tout ce qui a vécu doit avoir une fin pour renaître en meilleur.
Les yeux de l'elfe s’ humidifièrent. Lamentations contenues de passions débordantes. Même si aucune larme ne coula. L'émotion refoulée dégageait une supplication d'expiation dans l'atmosphère.
-Ce que je m'apprête à semer, les récoltes, même dix milles ans de déluge ne pourront les effacer. Il est certainement trop tard pour regretter mais je ne peux m'empêcher de me dire que ce but que j'appelle sacré ne devient que supercherie à moi même.
-Tu as essayé. Les hommes n'ont qu'un seul véritable ennemi... C'est eux même. Ils sont tellement corruptibles. Comme l'eau ils sont malléable à volonté, au gré de notre mère nature ils se plient aux exigences de leur bien être décadent. Égoïsme borné, ils étaient perdus d'avance en vérité.
Le jeune rebaissa la tête et paru se ressaisir enfin. Sa vision reprit ce paraître las. Il fit un petit sourire en coin espiègle, et répondit d'un ton caustique.
-Peut-être bien, oui. Toujours est-il que le préjuger reste l'expression d'une ignorance déguisée mon ami. Ne t'ai-je pas appris à modérer ta pensée par l'analyse ?
Le vieux rit en coupure quelques secondes.
-Tu as essayé. Mais assumer nos opinions et pensées, voilà une de tes leçons qui me sont gravées. Dis moi Jélaïyllde, maintenant que le Sephirah Malkut va commencer. Me diras-tu ce qui t'a pousser à faire tout ça ?
Un petit rire sagace se fit entendre. Jelaïyllde retourna la tête vers son interlocuteur une seconde pour revenir à sa position précédente. Il scruta sa main refermée en poing quelques minutes dans un silence pesant. Les yeux fermés il prit une profonde inspiration. Paraissant méditer sur cette main, il expira son souffle sur elle. Même avec l'immortalité il demeure des questions sans réponses, pensa t-il. Il répondit tristement à la question du vieux méflende toujours scrutant cette main.
-Je me pose la question depuis trois cents vies d'hommes. Et aujourd'hui encore, je me pose cette question. Le temps est un jouet capricieux, ces nuances nous font perdre pied.
Le vieux retira sa main de l'épaule de Jélaïyllde, donnant l'impression à son regard d'avoir douter quelques instants.
- Que veux-tu dire ?
Jélaïyllde ouvra sa main jusque là toujours refermée. Il s'en échappa quelques cendres s'attirant en zigzag sur le sol. La fleur disparue retournant à sa terre. La main tendue devant lui ses yeux se dirigèrent au vide tombant en oblique.
-Que la vie est à la fois longue et courte, même pour les immortels. Chaque seconde perdue est à la fois gâchée et utile, nous ne choisissons que de regretter ou de ne pas le faire en somme.
Le plus âgée inclina légèrement la tête vers l'arrière. Inspirant profondément l'air environnant, il sentit une odeur étrange qui l'interrogea. Il demanda alors inintelligiblement au jeune si il avait le même sentiment.
-Tu sens cette odeur ?
Jélaïyllde sonda l'horizon aveuglante devant lui. Un faciès tourmenté prouvant une anxiété placide dans sa démonstration. En se levant avec une indolence arrogante il répondit sous une forme insipide.
-Oui. C'est lui.....
Le vieux retrouva son visage questionneur. Une exclamation quasiment bougonnant décrivit la honte de son interrogation.
-Lui qui ?
Une sagesse expansive enivra l'instant. Une voix envoûtante émanant de l' esprit saint d'un moment auditoire dirigé au vide. Le jeune Méflende n'illustrant toujours pas le moindre sourire. Ton solennel oppressant tel une prophétie authentique dans sa prononciation même.
-Le passé qui nous rattrape, le destin qui vient vers nous et le présent qui se meurt.
Le vieil elfe soupira émoussé par une conversation dont il ne pouvait plus suivre le cour. Prenant une voix mielleuse et innocente il changea le sujet. Manoeuvre inutile étant donné que son compagnon ne daignait en apparence n'écouter qu'à moitié ce qui lui était dit.
-Il doit être arrivé maintenant, il est temps Jélaïyllde. Nous avons assez attendu.
Le jeune se retourna enfin lui aussi. Il avança d'un pas si léger que les cendres ne s'expulsèrent pas à son pied posé arrivé au sol. Il plia le genou du pied en avant pour reposer son poids dessus. Baissant la tête il continua à avancer posément tout en parlant, raviné pour une raison sommaire.
-Ou trop peu. A bientôt, Mon frère.
Le vieux guetta le moment ou il passerait devant lui. Une fois fait il se gratta la tête déjà embarrassé de poser la question qui le préoccupait.
-Jélaïyllde, et pour elle ?
Jélaïyllde s'arrêta avec une lenteur abusive à l'écoute du premier mot de la question inappropriée à l'instant selon lui. Il rétorqua sur un ton irrécusable aux dires de son ami, cachant une frustration déroutante à lui même.
-Elle,..... Je lui prouve mon amour maintenant plus que jamais. Tu sais Ballios, elle me regarde en ce moment, voyant le reflet des mes actions dans les lunes qui nous ont béni. Les étoiles protectrices de Clairdelune. Le symbole des sentiments précieux propre à tous ceux de notre terre.
Ils descendirent quelques centaines de mètres plus bas dans un mutisme affligeant. A mesure qu'ils avançaient le bruit d'une marche puissante à faire trembler le sol grandissait. Chants de guerres et exhortations militaires académiques devenaient perceptible à l'oreille. Arrivant enfin de l'autre coté de la montagne une image scintillante apparu aux deux Méflendes. Le soleil qui déjà haut dans le ciel, transformait par les éclats des armures une armée de soldats ordinaires en anges protecteurs envoyés des dieux, embrasaient les passions éteintes des milliers d’hommes présents. Des visages effrayés mais ardents de loyauté et de dévotions se mêlaient les uns aux autres. Officiers montés à cheval harnaché d'acier écrasaient le sol sous leurs poids, tendit qu'ils ne cessaient de s'époumoner à éradiquer la peur qui se lisait dans chaque visage. Les bataillons et divisions de divers corps se déplaçaient en ballet dansant dans les plaines avec une synchronisation si habile qu'elle y paraissait aussi facile que d'en parler. Un ordre exemplaire de discipline sans défaillance apparente. La nature elle-même semblait applaudir le prodige des manoeuvres. Les brins d'herbe s'inclinant au passage des troupes dans leurs sillages. Ballios fut plus que jamais galvanisé par le spectacle saisissant. Un intérêt presque malsain le poussa à commenter l'instant mémorable à ses yeux inexpérimenté.
-Un spectacle frissonnant n'est-ce-pas ?
Jélaïyllde observait indifférent, à l'étonnement de son ami comme à la vision peu commune qui s'étendait devant lui. Un regard analyste et immuable pour seul émotion dévoilée montrait une concentration et un sérieux à toute épreuve.
-C'est la première exaltation, celle qui pousse à se surpasser. La preuve que les hommes ne suivent pas les titres, mais le courage et la profondeur des causes valeureuses.
CHAPITRE 1
Le petit village de Brams se réveillait à peine. Situer a environ 200 mètres d'un des 5 fleuves de Cinquecoupe, il était a la fois isolé mais proche de la capital de son pays car passage obligé pour s'y rendre. Une brume légère estompait la rue entremêlée dans un méli-mélo désordonné. En recul par rapport au reste du village la maisonnette d'un éleveur était déjà bien animée. Une battisse de bois très simpliste avec une grange et un grand enclos pour de nombreux chevaux. Une pluie presque incessante avait trempé tout ce qui était en extérieur rendant les allées et les terrains boueux et certains même impraticable. Le jour à peine levé il faisait encore sombre, l'intérieur était donc éclairé par quelque bougie. La pièce principal était asse spacieuse, une longue table au centre et une cuisine fonctionnel couper dans le font par un bar de fortune. A la table un demi elfe demeurait assis l'esprit plonger dans un livre poussiéreux. Il paraissait âgé, sa condition de paysan privilégié attesté par sa présentation soigné, un corps vigoureux et bien nourrit. Même si ses habits était de seconde main, il était propre tout comme lui. Une coupe courte pour un visage large. Bien qu'il n'avait pas la beauté d'un dieu grec son charme restait indéniable. Assise en face de lui celle qui paraissait être sa compagne démontrait une exaspération impatiente. Ne cessant de gratter de son ongle la table et de taper du pied le sol. Un regard inquisiteur presque menaçant n'affectant aucunement son compagnon trop occupé à sa lecture. Elle possédait une longue chevelure blonde tenu par ses oreilles pointues. Se révélant plus jeune que son époux ses pommette remonté en rond allouait une fraîcheur agréable à son visage. Au bout de quelques secondes d'attente elle frappa furieusement du plat de la main sur la table. Elle amorça une brimade éloquente qui ne fit trembler rien d'autre que la table qu'elle avait claqué.
-Baffrot ! Hôte se livre de tes mains! Il est l'heure. Tu me l'avais promis! J'ai plus de Grojantes pour mes potions médicinal, et le forgeron m'en a fait une commande hier.
Le coup violent sur la table fit déchirer le bout d'une page que le demi-elfe s'apprêtait a tourner. Il haussa ses sourcilles en même temps que ses yeux d'un air béotien. Il lâcha le bout de feuille qui lui était resté dans les doigts pour changer la page qu'il s'apprêtait a feuilleter. Tout en continuant sa lecture il accepta de répondre en toute simplicité semblant habitué aux beuglantes de son épouse.
-Toi au moins tu n'oublies jamais rien..... Est-on vraiment obligé d'y aller ? Cet endroit me rend mal alaise. C'est pile le centre des champs, Nétril pourrait nous maudire pour ça.
La jeune demi-Elfe pris un faciès sournois et sondeur. Elle s'appuya sur la table jusqu'à presque monter dessus pour placer son visage juste au niveau de son conjoint. Elle le fixa les yeux plissés exagérément pour accentuer son aspect soupçonneux.
-C'est ta fainéantise qui parle et pas ta peur. La prière des murmures sert à ne pas profaner justement. Je dis juste au cas où tu l'aurais oublié bien sur....
Le mal ferma son livra d'un coup sec ce qui fit sursauter sa compagne qui alla rejoindre sa place initial. Il se leva pour se diriger à la fenêtre derrière lui. Observant le ciel avec intérêt il reprit le dialogue en dépit de son désintéressement au sujet évoqué don il ne se cachait pas.
-Quelle tête de mule tu fais. M'obliger a gambader dans des champs sacré pour de simple fleurs alors qu'il pleut presque tous les jours depuis quatre mois. L'astrologue a dit qu'il ne pouvait pas prévoir ces jours de pluie en plus, on ne connaît donc pas la météo d'aujourd'hui.
La jeune demi-elfe s'esclaffa sans retenu. Son regard présumant Baffrot superstitieux et lui montrant bien que ses craintes étaient injustifiées.
-C'est qu'il n'est pas si compétent que ça....
Baffrot après un long soupire Flapi par les relance caché de sa compagne alla se rasseoir ne lui adressant aucun regard pour reprendre son livre en main. Alors qu'il le rouvrait il releva la tête dans sa direction, lui adressant la parole d'un ton dramatique.
-Il dit que ces pluies diluviennes ne sont pas la cause du temps. Ça a effrayé la moitié du village.
Elle s'émoustilla de plus belle en prenant une tête boudeuse et un nez ridé. Elle haussa le ton de plus belle également avec conviction et fermeté.
-C'est toujours pas le sujet. Si je te dis de venir. Tu viens! Tu m'as voulu comme épouse maintenant il faut assumer !
Baffrot toujours aussi peu réceptifs aux gueulantes de sa compagne replongea son esprit dans sa lecture l'ignorant de nouveau et espérant obtenir de cette façon la paix. La jeune demi-elfe choisit dans ce cas la tactique de la ruse a la carotte. Elle se releva de sa chaise pour se diriger d'un aspect innocent derrière Baffrot. Elle posa ses mains sur ses épaules et pris un ton doux et décidant.
-Et ci je te disais que les plantes que tu cherches pour tes chevaux se trouvent au même endroit ?
Baffrot referma une nouvelle fois son livre d'un coup dégageant une poussière volumineuse qui se dissipa dans la pièce. Il fit un petit sourire en coin mesquin et feignit un visage vaincu certainement pour préservé son honneur perdu depuis longtemps.
-Je me demanderais pourquoi tu n'as pas commencer par me dire ça. Monte chercher ta sacoche et prend la mienne en passant s'il te plaît. Je vais préparer les chevaux dehors en attendant.
Sa compagne couru a l'étage faire ce qu'il lui avait demandé pendant que lui sortait sceller les chevaux. Le ciel commençait a se dégager par l'effet du soleil levant ce qui le ravis largement. Il grimpa sur sa monture avec une adresse peu commune et la légèreté propre aux races elfique. Il attendit devant l'entrée de la maison avec les deux chevaux prêts. Les deux équidés endossaient une robe marron clair et un rein court. Pas plus de 1 mètre 50 au garrot. Ils semblaient vif et téméraire mais bien dresser.
- Le temps a l'air correct aujourd'hui. On laissera se reposé les bêtes en marchant a coté d'elle un peu avant d'arrivé. Nïmllite dépêche toi un peu ! On en a pour 4 heures de galop et je veux pas rentrer après le soleil couché !
Nïmllite sortit de la battisse toute essoufflé et chargé comme un mulet. S'empressant d'équiper les deux scelles, des sacoches de voyage elle monta son cheval avec la même légèreté et souplesse que son époux. Sans se dire un mot ils partirent au trot vers le sud pour rejoindre la destination convoité. Ils commencèrent par traverser le fleuve qui coupait le village ce qui les fit pénétrer dans les terres sauvages de la région appelé «les champs de lamentations».
Tento au galop entraînant tento aux trots timides ils voguaient aux milieux des herbes aussi hautes que leurs propres tailles. La flaque frappée de sabots jaillissait de leurs eaux claires. Une course effrénée dans un monde sempiternel, perpétué par les vaporations de sentiments auguste qui lui était remis chaque jour. Une mémoire fier se battant d'elle même par la majestuosité de son imagerie. Une brise balançant les plantes comme dans une chorégraphie épique. Les chevaux respirant bruyamment sous le poids de leurs efforts apparaissaient revigoré et même entraîner par les odeurs subtile et mélodieuse du lieu. Les pétales et le pollen vagabondaient dans le sens des vents qui s’entre-choquaient au gré de leurs humeurs. Au fur et a mesure que les deux cavaliers approchaient de ce lieux dit sacré un arbre gigantesque et imposant se fit apercevoir. Il trônait au centre de ces champs comme grand seigneur des lieux. Semblant vivant par une aura puissante qu'il dégageait le respect se convenait de lui même devant sa magnificence. Sur l'une de ses longues branches un corbeau a l'oeil vorace siégeait en gardien de celui qu'il avait élus perchoir. Ce même corbeau s'envola dès qu'il vit s'approcher les deux demi-elfes qui avait descendu de leurs montures préférant finir en balade à l'inspiration romantique et laisser les bêtes se reposé comme ils l'étaient prévu. Leurs avancé nostalgique les unissaient main dans la main a l'évocation de souvenirs anciens qui ne leurs appartenaient pas. Arriva le moment où ils s'arrêtèrent devant l'arbre princier. Tombant à genou avec leurs sangs en effervescence. Ils abaissèrent leurs bustes sans un mot jusqu'à toucher le sol avec leurs fronts et avoir les mains a plat sur l'herbe. Prosternation sincère et voulu pour une prière sacré et ritualisé. Ils se mirent à parler ensemble dans une langue étrange, un ton de miséricorde émouvante comme remerciement à des actions louable des terres aux cieux.
M'akfrl il batrrirl ën nagk trarl (pour vous grand et puissant souverain)
Nétril mékield falglrard ën bilourndr forldrabrlis (Nétril seigneur conquérant et honorable guerrier)
vügiuel ninmd dirldiën bilourndras (que votre nom soit honorer)
ën biguën natrrirl bosm naglrmer batrrirl öltabütabrlis (et puissions nous ne jamais vous oublier)
ën bakrafeldän batrrirl léfrlanedablis gelmdr marglrëïas sïn al (et toujours vous célébrer comme il se doit )
vügiüen ninmd rénmdam natrrirl safartrahïlia (que votre mémoire nous survivent)
ën guiëlias drlän narmd fétrülield (et toujours être notre protecteur )
Nétril drlïn m'akfil mïnguère dirldiën Nétril ( Nétril est grand louer soit Nétril)
La prière accomplis ils se levèrent presque synchronisé preuve de l'habitude du geste. Baffrot regarda un moment le ciel qu'il trouva un peu chargé d'un seul coup. Nïmllite après lui avoir donné un baiser tendre se trouvait déjà dans les buissons bien loin de lui a cueillir les fleurs qu'elle désirait tant. Baffrot s’assit alors entre les racines de l'arbre et plutôt que de chercher ce pourquoi il avait fait croire qu'il avait accepté de venir il sortit de son sac le même livre qu'il lisait chez lui. Bien calé contre son arbre il reprit sa lecture en toute quiétude sachant qu'il aurait au moins deux heures de paix.
Embrasser par les racines de l'arbre royal il se sentait comme l'enfant dans les bras de sa mère, sa lecture n'en devenant que plus sereine il finit par s'assoupir lors de simple instant de relâchement. Tendit que cette lecture lui prenait toute son attention il ne remarqua pas que ciel s'assombrit singulièrement. Un gris foncé enveloppa le ciel bleu d'azur si beau qu'il était. Des nuages épais et menaçant englobèrent les cieux avec une rapidité anormale. Lorsque le soleil ne fut plus asse présent pour éclairer ses pages Baffrot leva sa tête remarquant enfin le temps changeant. Il se leva non sans surprise du brusque revirement météorologique. Il observa le ciel quelque seconde appréciant cette altération des cieux peu commune. Les nuages se noircirent a une vitesse perceptible a l'oeil. La foudre commença à se montrer grondante en émettant des sons menaçant. L'arbre derrière lui se mit a réagir a l'insu du demi-elfe. Un bruit de craquement retourna Baffrot qui découvrit la scène avec stupeur. Le tronc de l'arbre grossi en surface jusqu'à former un cocon de bois humide. Baffrot tomba le séant au sol tétanisé de sa frayeur. Nimllite bien loin de là et occupé a sa cueillette ne fut en aucun cas interpellé de ce qu'il se passait. Baffrot restait toujours ébahis de cette vision. Le cocon clignota d'une lumière blanche, et continua de grossir toujours collé au tronc de l'arbre, Branche et racines s'efforçant d'épaissir l'abri qui hébergeait un être inconnu. Le tonnerre hurla de toute sa force et la pluie s'abattit sur la plaine comme un déluge néfaste . Une foudre assourdissante dégringola sur l'arbre sans lui causé dégâts. Le cocon aussi gros qu'un oeuf de dragon glissa alors jusqu'au sol toujours enveloppé des racines de l'arbre semblant protégé de ses écorces cet objet si fragile. Baffrot porta la main a sa bouche, ses pensé paralysé il ne savait comment agir devant cette vision horrifiante a ses yeux. Les branches qui couvaient le cocon s'éclipsèrent au sol comme rappelé par mère nature laissant apparaître a mesure de leurs séparassions un nourrisson en position fétal. Les yeux de Baffrot sortirent presque de leurs orbites, cherchant a s'expliquer le pourquoi du comment de cet événement son esprit s'embrouillait a mesure que des réponses hypothétique se présentaient.
Nimllite enfin interpeller par les hurlements du ciel courut en direction de son compagnon toujours paralysé. Elle courait tel le lapin fuyant les crocs du loup prédateur. La pluie cessa à mesure qu'elle s'approchait de l'arbre. Baffrot voyant que la pluie s'était dissipé aussi vite qu'elle était apparu se releva enfin. S'approchant avec prudence du nourrisson naissant il se pencha sur lui pour le voir de plus près. Instant de tendresse légitime comme si la scène était aussi prévu que la venu du jour après la nuit. Il voulu toucher du bout de l'index l'enfant, mais craintif son geste incontrôlée le fit plus que l'effleurer en pressant quelque peut le menton du bébé. Ce geste réveilla l'enfant en sur sot. Un cri de colère et de peur provenant de celui-ci fit bondir en arrière Baffrot. Ce hurlement anormal était assourdissant, et d'une tristesse sans limite. Strident, Baffrot se boucha les oreilles alors que son épouse au loin continuait de courir dans sa direction semblant ne pas être retenu par la puissance écrasante du son. Le bébé continuait de pleurer, et plus cela durait plus ses braillements se faisaient insupportable. Baffrot crispait son visage transpirant, les hurlements devenaient plus terrible qu'un bâton de tonnerre, ils en venaient à être entendu en écho sur plusieurs kilomètres. Nimllite aperçu le bébé braillant et son époux a terre qu'elle ne daigna même pas secourir. Elle accouru sur le nourrisson et sans y réfléchir le prix dans ses bras. L'entourant avec, elle se voûta sur lui presque a l'étouffer comme pour le protéger d'un mal inconnu. Voyant que cela ne calmait en rien le nourrisson elle ajouta a sa protection sommaire un chant de bonté et tendresses elfique. Une voix de pureté éloquente, elle continua de chanter sous le soleil renaissant. Le bébé alors commença enfin a se calmer lentement. Cela fait Nimllite libéra l'enfant de ses membres et l'observa longuement. Baffrot lui n'était visiblement plus capable de résonner de façon correcte. Il restait immobile au sol le corps supporter par ses bras et les jambes élancé. Nuls mots ne sortirent de sa bouche alors que Nimllite se leva d'un bon motivé. Elle porta l'enfant au soleil qui curieusement souriait maintenant et paraissait emplis d'une joie naturelle. De la colère à la tristesse les enfants changent comme nous de vêtements pensa la demi-Elfe. Elle s'écria alors débordantes de joies et les yeux aussi scintillant qu'un lac au zénith
-C'est un don des Dieux ! Baffrot, les dieux nous offrent un enfant !
Baffrot toujours au sol leva le regard vers l'enfant. Le soleil l'aveuglant il se protégea les yeux jusqu'à ce qu'un nuage vint à son secours quelques secondes. Bien que retrouvant a peine ses esprit, il remarqua dés la première seconde qu'il ne s'agissait pas d'un demi-elfe, ou d'une créature mi-arbre comme son esprit fertile avait commencé à l'imaginer, mais d'un Elfe de la Lune, ceux qu'on appelle plus communément les Méflendes. De nouveau abasourdis par cette découverte il préféra laisser toutes les questions qui l'envahissaient de coté cette fois-ci et de garder un esprit rationnelle dans la mesure du possible.
Les rayons du soleil frappaient dans toutes leurs splendeurs les lieux. Le demi-Elfe se releva s’aidant de ses bras tremblant. Il ne savait que dire à son aimée. Un regard d’incompréhension ne quittait pas son visage. Nïmllite préservant l’enfant dos au soleil aussi fier que l’on puisse l’être de sa trouvaille.
Baffrot murmura sa voix tremblante presque qu’à baigailler ses mots de peur. Tristement et pensant qu’il ne serait jamais cru il montrait tout de même une véracité dans ses dire.
-Il est né dans l’arbre… et... et... C’est un méflende.
Nïmllite descendit le nouveau née et le serra contre elle avec détermination. Déjà prête à faire face au refus de son époux elle le fixa longuement d’un regard menaçant et sincère.
-Si tu me le prends, si nous le donnons aux Méflendes, si nous l’abandonnons ici. Je te quitterais, et te le ferais payer toute ta vie.
Baffrot avala sa salive effrayé par l’ardeur de son épouse. Déjà vaincu il soupira pour le lui montrer.
-Et si un Méflende vient le chercher ? Et si c’était un démon ? Il est né dans un arbre tout de même, ce n’est pas rien !
Nïmillite leva le ton un moment pour se calmer ensuite, elle pressait le bébé contre elle le considérant comme le siens depuis la seconde ou elle l’avait pris en ses bras. Son instinct maternel éveillé dans une étrange pitié affective. Ses arguments déferlaient sans haltes à une vitesse qui empêchait Baffrot de lui rétorquer quoi que ce soit.
-Je m’en occuperais je te le promets. Nous arrivons à nous en sortir même avec ton élevage de chevaux et mon travail de guérisseuse. Regarde-le, a-t-il vraiment l’air d’un démon ? Il est si beau. Nous ne sommes pas pauvres. Et puis les Méflendes sont admirés chez nous. Les jeunes filles envient leurs beautés et les jeunes hommes leurs gloires. Nous n’aurons qu’à dire qu’il était tout simplement abandonné devant l’arbre. Je t’en pris Baffrot, je sais que je ne suis pas la meilleurs épouse qu’un homme peut avoir, mais c’est notre seule chance d’avoir un enfant et tu le sais bien.
Aux derniers mots de sa compagne Baffrot eu un moment de compassion étrange. Comme ci lui-même fut touché par le fait d’être incapable de procréation. Il s’avança vers elle en lui caressant tendrement la joue. Puis il s’abaissa pour embrasser le nourrisson. D’une intonation sereine et calme il proclama son acceptation.
-Jélaïyllde. C’est comme ça qu’il s’appellera.
Nïmllite ne peut retenir ses larmes de joie s’empressant d’embrasser son époux et disant dans toute sa joie son sentiment de réussite au bébé.
-Tu verras mon amour, tu vas changer notre destin et nous te donnerons tous ce que nous pourrons t’offrir.
Baffrot tout en caressant le crane de l’enfant qui l’acceptait désormais simplement. Restait tout de même moins enthousiaste car se prolongeant déjà dans un futur incertain.
-Avec ce que je viens de voir, je peux le dire aussi. Cet enfant va changer notre destin, et peut-être plus encore…