[bghumain] Orson Enilessa

[Saya]

Nom : Enilessa
Prénom : Orson
Age : 26 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Classe : Gladiateur

Croyances : athée
Langues parlées : commun
Description physique : taille moyenne, corpulence moyenne, cheveux blonds, yeux bruns.
Autres (particularités) : Lorsqu’il s’emporte, il devient d’une violence extrême.


Une Enfance douce.

Je suis d’origine d’un petit village côtier de l’île des murmures, Mes parent et moi–même habitions une petite maisonnée de laquelle dépendait un petit lopin de terre qui suffisait à nous nourrir nous trois. En complément, notre nourriture était faîte de poissons péchés par mon père. Bien qu’infortuné, le seul fait de pouvoir vivre paisiblement nous rendait tous Heureux. Le tumulte qui pouvait régner sur le continent ne nous atteignait guère jusqu’au jour où l’île fût assaillie.


Devenir un Homme

Je me souviens de ce jour où nous étions partis de bon matin chercher quelques produits de notre mer. La mer était calme, le soleil se reflétait dans les vagues. Nous étions sur le retour quand cette brume envahit rapidement la côte et au loin une épaisse fumée semblait s’échapper de l’île, c’était comme si un brasier géant avait été allumé. Du port on voyait des mats avec les voiles remontées sur des frégates ancrée. J’avais 15 ans, et ce souvenir me glace encore le dos. Des troupes avaient pris position pour défendre l’ile, la rumeur de se pirate légendaire s’était répandues. Zaken voulait faire de nous un exemple pour contraindre le continent.

Triste désolation, il avait mit pied à terre, Je suivais papa, nous nous hâtions vers la maison, mais trop tard, un de ces pirates était déjà là. La scène, je ne vous la décrirais pas, ma mère contrainte par ce rebus, et mon père fou de rage qui le chargeait avec son couteau de pécheur à peine assez épuisé pour couper les filets. Papa et le marin en était venu aux mains. Le pirate, ayant affaire à un pauvre pêcheur avait décidé d’en finir a main nues, comme pour prouver sa pseudo-supériorité. Mon père suffoquait, la gorge serrée par les deux énormes paluche de l’indésirable. C’en était trop, ma mère inconsciente, à cheval entre la vie et la mort, mon père qui s’éloignait peu à peu, je saisi les deux lames du pirates qu’il avait laissé à l’entrée de la maison. Mon père au sol, l’assaillant sur lui, Je croisais les lames, les pointes juste au dessus de ses épaules, et d’un mouvement désespéré j’écartais les bras comme pour les séparé. On dit toujours que la colère décuple les forces, ce fit le cas, la tête du pirate fut décapitée, des jets de sang jaillissant de ses artères. Et moi j’étais hors de moi. Peu de temps après je repris mes esprits. Mes parents gisaient sur le sol inerte, et je pris conscience du carnage.

Dehors, des soldats déroutés fuyaient, tentant de regagner leur navire pour le Continent, le combat avait été une hécatombe, l’armée de Zaken avait mis les forces de défense en déroute. Je jetais un dernier regard sur ce qui avait été un lieu paisible pendant mon enfance et demandais la protection de ces hommes. Dans le groupe se trouvait un capitaine de la garde de Gludin, Klaus Vasper. Nous avons regagné le Continent sain et sauf, enfin presque, la pulsion qui avait déchainé ma colère resta à jamais gravée en moi.


Dans les bonnes grâces de Klaus Vasper.

Oh Capitaine, mon Capitaine, je te dois tout. Tu m’as ramené sur le continent, et à fait de moi ce que je suis, un guerrier honnête et juste.
Me voilà arrivé, à 15 ans passé sur le continent avec aucune attache, et aucun savoir faire. J’aurais pas pêché, mais je n’avais pas d’embarcation, ou bien jardiner, mais pas de lopin de terre. Le capitaine, dans le caractère extraordinaire et ponctuel, fit une entorse au règlement, en me faisant suivre les classes de miliciens. Les corvées et quelques ‘courses personnelles’ furent la contrepartie. Le soir, une fois les corvées terminées, il me prenait à part pour un entrainement en tête à tête. Lors de ces joutes nocturnes, nous échangions beaucoup et je recevais tantôt la mission du lendemain, tantôt une leçon de vie.

« Tu n’a que l’armée pour vivre, et tes lames pour te défendre et faire le Bien », me disait-il
« Orson, Je suis convaincu que de ton bon fond ! »
« Capitaine, parfois la colère m’emporte, cela me fait peur, je perds tout contrôle. Aidez-moi à me apprendre à me maitriser.»
« Fistons, je connais ton histoire, ta colère c’est ta force, ne renie pas ta nature, tu te mentirais. »
« Il est temps pour toi d’aller voir Genwitter, le maitre d’arme à Giran, C’est un ancien Combattant des arènes, il a un mental plus fort encore que son physique. Il sera en mesure de t’aider. »
« Comment, faire confiance à un inconnu, je n’ai confiance qu’en vous ! »
« C’est un Vieux frère d’armes, je l’ai déjà prévenu de ton arrivée. Sert le comme tu le fait avec moi. »
« Bien Capitaine, Je reviendrai vous voir dès que j’aurais réussi à dompter mes émotions. »


Du Protecteur au Guide

Le voyage fut long, mais sans réel rebondissement. Celui que je rencontrais à Giran était lui, une véritable surprise, un puits de science et de un instructeur hors pair : Genwitter. Il devait m’instruire sur le maniement de deux épées simultanément. Il me montra quelques passes puis m’envoya la tour de Cruma. Il disait que ces lieux mystiques m’aideraient à découvrir mon moi propre.

[Saya]

Un Compagnon spécial

Mes voyages à travers les contrées d’Aden m’avaient mené à Giran. Quelque peu affamé et épuisé, je commençais par me restaurer avant d’accorder à ma monture des privilèges quelques peu identiques.
Cependant, c’était sans compter sur mon manque de fortune passager. L’animalier de la ville à qui je m’étais adressé semblait bien conciliant, il me concédait la nourriture de ma monture, en l’échange d’un ou deux services à lui rendre. C’était son habitude me disait-il et en fonction de la qualité de service rendu, il était même prêt à céder quelque bestioles.

Devant le fait accompli, je remplissais ses tâches et j’eus l’étonnante surprise de recevoir non pas une kooka ni un buffle ou encore un cougar, mais un chat. D’un petit sourire, il me disait que ceux-ci lui posaient quelques soucis, ils avaient un coté un peu trop offensif, et il n’avait pas le cœur à les dompter.
Le premier contact était un peu difficile, un greffier, je n’en avais jamais possédé. J’avais presque une rancœur envers eux car ils venaient souvent dépiauter les poissons que papa ramenait de la pêche. Enfin bon, c’était auparavant cela, alors autant essayer d’aller de l’avant.

Cette boule de poils allait donc m’accompagner à partir de maintenant. « Encore un truc à nourrir et à s’occuper ».

[HRP]Sub warlock [/HRP]

[Saya]

Ma boule de poils m’amusait beaucoup, mais comme on dit : « Chasser le naturel et il revient au galop ». Aussi l’entrainement physique venait à me manquer, j’avais de temps à autre quelques accès de colères qui pointaient le bout de leur nez. C’est pourquoi je décidais de retourner voir Genwitter à Giran. Autrefois il avait su m’enseigner le maniement des lames doubles. Peut-être aujourd’hui pourrait-il me proposer un art semblable qui me permettrait de m’extérioriser.

Route fut faite, et le vieux maître dans le Dojo trouvé. L’objet du jour était le Bâton. Le maître se tenait au milieu de la surface de combat et invita ses élèves à le défier, traçant symboliquement un cercle au sol. Cette surface est mon périmètre de défense, je ne me concentre que sur lui et je le défends.
La démonstration prit fin et quelques bobos sans gravité étaient à recenser et le maître se trouver toujours au centre stoïque. Enfin, il se détendit et c’est comme s’il revenait parmi nous, c’est alors que son champ de vision augmenta et il m’aperçu dans l’assistance. Presque dans un esprit de camaraderie, il me présenta aux disciples présents et me proposa de rester la fin de la séance.
Ce fut avec grand plaisir que je me laisser diriger dans l’étude du bâton. Tout paraissait fluide dans les explications mais en pratique, il avait fort à faire. Voilà le défi dont j’avais besoin. Me remettre à étudier afin d’extérioriser.

Le programme paraissait plus que complet nous aborderons les lances, leur utilisation en fonction des types de menaces, animale, magique et j’en passe. Apprendre à se ressourcer. Cela aller être très complet, mais je n’avais pas grand-chose d’autre à faire. Ah si, me nourrir de temps à autre.

[HRP] Sub Warlord [/HRP]

[Saya]

Les temps en Elmoreden sont plus que difficile, aussi il est bien difficile de trouver du soutien.
Mes entrainements physiques ne m’apportent plus grand choses, et de toute façon, bien que ce soit là mon domaine de prédilection, je n'ai pas le rendement que j'espère. Je ne suis qu'un simple pécheur après tout.

Mon histoire m’a montrée que mon mental était capable de décupler mes capacités. Je dois sans doute me pencher vers ces sciences mystiques humaines qui font des miracles en soins et en soutiens.

Giran n’a plus la splendeur d’antan, la Belle Aden conservait encore quelques lieux où l’on prenait encore quelques apprentis. Je ne souhaite pas prétendre au rang de soigneur humain, mes capacités ne m’en empêcheraient. Néanmoins, les assistants de soutiens semblent répondre à mon attente.

Peut-être que là-bas, je rencontrerais de nouvelle têtes, et qui sait, de nouvelle aventures ?

Je me mets en route. J’ai de la lecture et des incantations qui m’attendent et je ne surement pas prêt de battre de nouveau la campagne.

[HRP] Sub prophet [/HRP]