[bgelfe] Epsaïth Deine'l

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Eliphrée
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[bgelfe] Epsaïth Deine'l

Message par Eliphrée » lun. 18 avril 2011 à 20h19

Epsaïth Deine’l
L’herbe frémit sous le charme des fleurs épanouies. Bientôt, l’image du passé ne serait plus dans l’esprit du monde.

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Nom : Deine’l
Prénom : Epsaïth
Âge : 19 ans d’âge humain
Race : Elfique
Sexe : Féminin
Origine : Heine
Ville de naissance : Heine
Alignement : Chaotique neutre
Croyance : Eva et Einhasaad
Profession : Auparavant couturière mais est aujourd’hui une guerrière mercenaire
Classe: Temple Knigth
Langues parlées : Elfique, humain

Description physique :
Cette jeune elfe d'environ 19 ans (d'âge humain), porte pratiquement toujours une lourde armure qui cache un peu ses formes féminines. Néanmoins, ses hanches sont marquées et son visage vous interpelleront peut-être. Souvent scrutateur et discret, son regard est parfois remplit de reproches mais sans réelle mauvaise intention. Ses cheveux bleus glacés encadre son visage avec une certaine légèreté désordonnée.
Lorsqu'elle parlera, elle prendra une voix assurée, vive, et pour les connaisseurs, un léger accent elfique pourra être audible.
Si votre odorat est bon, vous pourrez sans nul doute humer un parfum particulier. Agréable et doux il s'agit en réalité simplement que de son odeur corporelle.

Équipement:
Un long fourreau au côté gauche, un bouclier au dos, elle porte une besace en cuir de fenrir du côté droite ainsi qu'une gourde. Quelques bracelets en os sans inscription ni ornement au poignet droit, et une pierre (agate mousse) est suspendue à un lacet de cuir à son cou.
Histoire:

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Chapitre I
Le sol humide chantait avec la pluie qui versait toutes ses larmes. Bientôt l’orage arriverait pour en finir avec toutes ces absurdités.


Sous l’avant-toit d’une demeure, une jeune elfe de seize ans raccommodait des vêtements, le visage morne. Une main se posa soudainement sur son épaule :

«Epsaïth, il serait peut-être temps d’aller te coucher, tu ne crois pas ?»

L’elfe hocha de la tête en guise de réponse en reposant son ouvrage avant de venir embrasser sa mère. Une fois cette dernière repartie, la jeune fille se leva et sortit au dehors. Aussitôt, ses cheveux se collèrent à son visage tant les gouttes d’eau tombaient avec brutalité. Elle releva le menton, face à l’obscurité et pleura avec le ciel.


Chapitre II
Les montagnes se plaignaient des nuages qui les saupoudraient de neige. Bientôt le printemps arriverait pour en finir avec cet hiver interminable.


Plusieurs silhouettes se détachaient de l’épais manteau blanc. Bientôt, leurs pas les amèneraient aux portes de la grande Heine.
Au même instant, Epsaïth se contentait de maintenir le feu en vie, ravivant les braises entre les bûches humides. Son visage et son corps avaient maigris, mais cela, elle le niait. Elle semblait se dissimuler avec la neige tant son teint était blême et blafard. Quant à son regard, il était vague, comme si elle parvenait à voir au-delà de ce qu’elle observait. Ses pensées franchissaient certainement le cap de la conscience.

Puis, l’on cria près des portes. L’elfe tourna la tête, regardant au travers de la fenêtre. Les gardes semblaient excités. Elle se releva, crispant sa main sur son mince bout de bois, puis se dirigea au dehors.

« Ils sont de retour ! Ils sont revenus ! » hurla un des hommes d’un air vif, un large sourire étirant ses lèvres.

L’elfe accourait déjà. Les larges portes s’ouvrèrent laissant passer une vingtaine d’homme en armure, les armes sur leur flanc ou à leur dos. Elle s’arrêta pour bien les distinguer les uns des autres, semblant chercher quelqu’un, son expression se mêlant de joie et d’anxiété. Soudain, son visage s’éclaira et sauta au coup d’un jeune humain aux cheveux noirs. Il portait un arc et un carquois sur son épaule droite. Il ne souriait pas beaucoup, le visage tendu, nerveux et fatigué. Elle l’embrassa tout de même, enlaçant ses bras autour de son cou, la mine rayonnante. Elle le glorifia en le vantant de son courage pour vaincre les troupes de Zaken, lui exprima toutes ses inquiétudes lors de sa longue absence, lui promit que plus tard il ne se quitterait plus aussi longtemps, lui demandait de pouvoir partir avec lui la prochaine fois, lui demandait de tout lui raconter…

Il l’a regardait s’extasier devant lui, demeurant silencieux, marchant en direction de la maison. Puis ôtant ses fardeaux, il vint s’asseoir près du feu, ne la regardant qu’à peine. Elle remarqua alors que quelque chose avait changé. Elle se tut, lui donna de quoi se rassasier et le laissa en paix.

Il avait mûrit. C’était un homme. Et elle ne l’intéressait plus.


Chapitre III
Le vent murmurait à l’aube de se réveiller. Bientôt, le soleil étincellerait à nouveau sur les plaines d’Innadril.


Une main jetait au travers de la pièce un tricot en pleine croissance. Cela ne rendait plus assez et elle en avait plus qu’assez de cette monotonie laineuse. Elle se releva et descendit aux cuisines d’un air empressé. Sa mère sursauta à son arrivée, ne l’ayant vu survenir. Son couteau se glissa dans la chair de son doigt, laissant couler le liquide rougeâtre le long de son poignet, une goutte perlant, puis tombant dans la marmite. Personne ne vu la goutte s’égarer, si ce n’est l’œil attentif de la couturière. Cette courte action émergea une résolution à l’esprit d’Epsaïth.

Le sang coule, et cela par l’ennemi.
Elle souriait.
Il faudra qu’elle s’active et cela lui plairait beaucoup.
Sans aucun doute.



Chapitre IV
Fine ombre sur le sentier, âne porteur et lointaine destination. Epsaïth désirait atteindre la grande cité. Les dernières années lui avaient permis de devenir une jeune guerrière pleine de promesse. Elle savait qu’Aden lui accorderait ce qu’elle désirait, mais avant tout, elle se promit de voyager uniquement à pieds. Bon apprentissage de la débrouillardise…

Le soleil brillait d’une telle vigueur que son front en était perlé de sueur. Il devait être midi car l’astre d’or la dominait de toute sa chaleur. Elle marchait en direction d’Oren, Giran déjà passée, elle arriverait bientôt à la prochaine étape. La rivière n’était point asséchée mais elle ne pouvait s’y altérer, son courant reconnu pour être trop rapide et mortel. Elle continuait donc son ascension sur une route de pierre en direction du nord. Les minutes étaient interminables et elle regrettait déjà l’air frais de sa chambre. Le sol verdoyant semblait bien s’en sortir malgré la cruelle chaleur. Le soleil l’éblouissait et l’elfe avait l’impression que l’herbe jaunissait au fur et à mesure qu’elle avançait, comme si sa présence nuisait à la santé du paysage. Elle n’avait déjà plus d’eau dans sa gourde.
« J’arriverais à Oren dans trois heures environ… Allez ce n’est plus grand-chose… ». A peine avait-elle prononcé ces derniers mots qu’elle versa contre le sol. Elle ne se rappelait plus si elle s’était encoublée, ou reçut un coup…Ou si elle s’était évanouie. Elle se souvient avoir ressentis une chute. Puis une absorption, comme si la terre l’avait engloutie de ses entrailles.

Les yeux fermés elle se rappelait de la plaine. Elle se souvenait alors du voyage, de la route, de la chaleur. Ses membres en étaient même consumés, elle ne les sentait plus. Elle avait bien trop chaud pour pouvoir ordonner à l’un de ses muscles de bouger. Soudain elle prit conscience d’une chose : elle n’était pas brûlante, elle était glacée. Ses yeux s’ouvrirent avec difficulté. Un voile blanc recouvrait sa vue. Bougeant un peu de la tête elle fit tomber la lavette posée sur son visage. Clignant plusieurs fois des cils, elle reconnut de la glace. De la glace ! Criant de stupeur, elle se relevait en sursaut, s’encoublant à la baignoire dans laquelle elle avait été. La baign… Une baignoire oui. Observant à travers le fenêtre, se tenant avec faiblesse au bord en bois, elle resta là un moment, sans bouger. Était-elle arrivée à Oren ?

La porte de la pièce s’ouvrit sur un humain d’une trentaine d’année. L’elfe se retourna en l’identifiant, ce ne fut que lorsqu’elle aperçut les yeux écarquillés et les joues rougies de l’humain qu’elle se rendit compte qu’elle était nue. Elle émit un rire fatigué tout en venant prendre un linge près de la baignoire de glace.

- J…Je m’excuse dame…Hmf…

L’humain tournait la tête sur le côté, alors que l’elfe sans gêne s’approchait de lui.

- Pourquoi cette glace ? dit-elle en désignant la baignoire.
- Vous aviez une forte fièvre et vous étiez en déshydratation… C’était la première chose à faire. Dame…Asseyez-vous…vous êtes encore faible.

Il tira une chaise vers elle en se rapprochant.

- Je vous remercie. Dîtes-moi, sommes-nous à Oren ?
- En effet oui. Vous veniez par ici ?
- Je me rends à Aden.
- Il vous faudra rester quelques jours ici. Vous n’êtes pas en état de reprendre la route de sitôt..

Plus tard, Elle apprit qu’un colporteur itinérant l’avait récupérée après s’être étonné de remarquer un faible pouls à son poignet ainsi qu’une forte fièvre. Sauvée, il l’avait déposée dans une petite auberge, la laissant à leurs soins. Epsaïth resta plusieurs semaines sous leur hospitalité. Une fois remise, elle se remit en marche, la gourde bien remplie d’eau fraîche…

Elle serait bientôt arrivée.



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Dernière modification par Eliphrée le lun. 18 avril 2011 à 15h02, modifié 2 fois.
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Epsaïth Deine'l

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Re: [bgelfe] Epsaïth Deine'l

Message par Eliphrée » mar. 7 juin 2011 à 10h48

Carnet vadrouille
Jeriel, le 28 Tombefeuille de l’an 48


Comment en suis-je arrivée là ?
Je souris.
Je suis heureuse.
Et pourtant, tout va en descente autour de moi.
Autour de lui.

Gludio.
Cela se passe là-bas.
Sa rencontre.
Je m’en souviens bien.
Deux hommes discutaient, l’un blond, l’autre brun, les deux en armure.
L’un semblait vouloir réconforter l’autre.
Je m’approchais sans discrétion, m’asseyant non loin pour écouter d’une oreille.
Plus proche, je pouvais mieux distinguer les traits du deuxième homme. Grand, élancé, il avait l’allure fière et noble, pourtant il avait une mine fatiguée et le regard remplit de détresse. Intéressée par cet inconnu, et poussée par l’envie de lui rendre un sourire, je me levais pour les rejoindre.
J’avais réussi à l’inviter boire un verre. Malgré ses traits marqués par une histoire que je désirais connaître, je le trouvais fort attirant.

Son histoire n’avait rien de joyeux.
Et il n’était de loin pas un simple étranger de campagne.

Beregond.

Aujourd’hui, je souris.
Nous nous sommes avoués.
Nous suivrons le même sentier.
Et je serais toujours de ton côté.
Quoiqu’il t’arrive.
Je t’aime.

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Re: [bgelfe] Epsaïth Deine'l

Message par Mouette » lun. 18 juillet 2011 à 22h05

Imprudence
Je souris distraitement en regardant l’eau perler sur les vitres. A nouveau la pluie s’abat sur Heine, mais peu importe le temps, mon cœur est satisfait.

Je me sens vivante, heureuse et épanouie. Je suis quelqu’un car seule je ne serais personne. Et en y pensant mon sourire s’élargit encore. Il est mon attache, l’intérêt de ma conscience et mon appui. Même si son cœur est sombre parfois nous savons tous deux que nos vies seront toujours entrelacées.

Le cœur léger, je descendais les escaliers, prenant ma cape au crochet. Abaissant la capuche sur ma tête, je remarquais que le temps ne s’améliorait sûrement pas avant plusieurs jours. Peu m’importait, j’irais tout de même m’entraîner. J’avais peut-être perdu l’envie de me battre pour Gludio et Aden, je ne perdais pas l’envie d’user de mes armes.

Vérifiant les lanières de cuir tenant mon fourreau et mon bouclier je me dirigeais vers les portes Est de la ville. Les plages proches de la ville étaient infestées d’alligators agressifs et plutôt voraces. Je m’étais déjà aventurée plusieurs fois dans ces marais, et les monstres qui les habitaient, étaient pour moi de très bons adversaires.
La pluie avait rendu le sol fort peu abordable et glissant, mais sans en tenir grande importance, je me dis que cela rendrais l’exercice plus pointu que d’habitude.

M’élançant sur la première créature qui s’offrait à moi, je brandis haut mon épée, protégeant mon buste de mon bouclier. Me voyant venir, il balança sa patte griffue sur le côté, tentant ensuite de mordre ma jambe que je ne protégeais pas. Aussitôt ses intentions devinées, je bondis en arrière, glissant sur la boue et abattis mon épée sur son crâne. Celui-ci cogna contre le sol et je profitai de son instant d’étourdissement pour couper sa tête du tranchant de ma lame. « Et de un, pensais-je ». Un grognement se fit entendre à mon dos. Je me retournais aussitôt, tentant de discerner quelque chose à travers l’épaisse brume. L’eau du marais à ma droite crépita puis je n’eus le temps de tourner la tête qu’un autre alligator plus épais que le premier se trouvait juste là, à deux mètres de moi à peine. Me mettant en position de défense, j’attendais qu’il approche d’avantage. Un autre grommellement vibra derrière moi. Surprise, je me décalais vers le corps inanimé du premier monstre abattu. « Hm...Deux…ça va être chaud…, pensais-je». Le premier avança à une allure surprenante vers moi, venant happer l’air. Peu lui importait ce qui passerait sous ses dents acérées, tant qu’il attraperait quelque chose de comestible… Commençaient alors les enchainements entres coups et défenses. Mes pieds pataugeaient dans le sol humide, gardant avec maladresse le peu d’équilibre qui m’était possible. L’adrénaline montait en moi petit à petit que les monstres dansaient autour de moi.

Puis tout se passa très vite. Un alligator parvint à claquer sa mâchoire entre ma cuisse. Criant de douleur, je tournais mon intérêt vers celui qui me mordait. Tentant de lui transpercer l’œsophage, l’autre vint précipitamment m’inciser la taille. La douleur fut incomparable à milles autres. Mon corps perdit l’équilibre et je tombais. Mon esprit fulmina. « Mourir ? Maintenant ? Beregond ! Non ! ». Les alligators commençaient à me croquer de toutes parts. La douleur me divisa de partout, puis je ne ressentis plus rien. Soulagement. Ma vue se brouilla, la boue et le sang devant mes yeux devinrent ma dernière vision. Mais pas ma dernière image. Le visage de Beregond, transpercé par la douleur, regardant mon corps meurtrit apparu à mon esprit. « Tout était allé trop vite. Imprudence. Comment avais-je osé venir ici ? Seule ? Par ce temps… ! Pardon… Mon amour, pardon ! ».

Je sombrai vite dans l’inconscience de la mort…
[ image externe ]
Le temps continuerait d'avancer, sans moi...

Spoiler:
MAJ faite pour Eliphrée

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