[bghumain] Mielusine Maliel

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Mouette
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[bghumain] Mielusine Maliel

Message par Mouette » jeu. 28 avril 2011 à 19h14

Mielusine Maliel
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Nom : Maliel
Prénom : Mielusine
Âge : 18 ans d’âge humain
Race : Humaine
Sexe : Féminin
Ville de naissance : Gludin
Alignement : Chaotique neutre
Croyance : Eva et Einhasaad
Profession : Fille opère, aide-soignante
Classe: Bishop
Langues parlées : Humain

Description :
Fine, plutôt petite, Miel est un petit brin de femme. Ses cheveux sont comme ses yeux, bruns noisette, virant un peu vers cet éclat doré, comme du miel. Ses longues et fines jambes lui permettent bien des acrobaties, quand à ses petits bras, ils la hissent souvent bien en hauteur. Miel aime bouger et aller de l’avant, elle s’investit dans n’importe quelle histoire qui s’expose à elle. Et bien des fois, un peu trop... Elle a une attirance particulière pour ce qui est sombre, glauque, Kainiste, même si elle ne vénère pas du tout la magie noire et ses préceptes...






Histoire :

Des milliers de voiliers
Jetés sur les océans
Au hasard des vents :
Chacun va vers son île
Chacun va vers son port
Quelques-uns transportent
Des statues d’argile
D’autres des colliers de pacotille
Quelques-uns seulement
Ramènent vers la terre
Les naufragés de la nuit
Mais pourquoi donc tant de marins
Si habiles à traverser les tempêtes
Conduisent-ils des barques vides
Vers les rivages déserts ?

Jean-Luc Chaubert



Savoir

Nos enseignants,
nous apprenaient la magie
et les plantes.
Course sur les ruelles de graviers.
Et nous savions monter aux arbres
mais il n’y avait pas d’arbre.

Trotte, trotte.
Parcelle de liberté.

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Corvée visuelle

Dans Atlhena, l’éloignée.
il y avait la mer, les pierres,
des courants d’air dans les longs couloirs
Dans Althena, il y avait des ruines et des ruelles,
des odeurs de sang, âcre et nauséabond,
et la mort.
Mais tous ne le savaient pas, alors.

Très hauts dans le ciel passaient de minuscules points noirs, rapides et tranchants, ailes de martinets.
On avait posé sur la plage de grands drapeaux assujettis par des pierres, qui claquent et se gonflent.
Comme des voiles.
La guerre était un jeu, et le vent jouait avec nos cheveux.

Les ruines de la ville et l’herbe verte brûlée.
C’était le printemps pourtant.
Nous étions là pour l’espoir.
Pour les corps à guérir.
Pour les cœurs à consoler.

Retrouvant les tentes, nos esprits s’étaient embrumés.
Des milliers de débris.
Des milliers de membres gisant çà et là.
Des milliers de corps sous les décombres.
Des milliers d’esprits brisés.
Des milliers d’images ancrées.
Images traumatisantes.
Traumatismes éternels.

Un orphelin amassait des débris de couleur pour sa mère.
Il voulait faire son portrait en mosaïque.
Il avait esquissé au crayon le visage rond,
les yeux écartés.
Les pommettes hautes.
C’était elle, mais comme déjà fixée, par l’éternité.

Longs mois de services.
De dures visions.
Pleurs et lamentations.

Etais-je faite pour accumuler les peines ?
Pour avaler la souffrance des autres ?

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Les coquelicots rougissaient.
Avaient-ils hontes de leur terre ?
Avalaient-ils le sang coulé ?
Je les laissais dans leur tragédie.
Ils cicatriseront sans moi.


Retour aux origines
Gludin


Sur les chemins poussiéreux de Gludin,
il fait déjà si chaud,
on a ramassé les abricots,
trop mûrs,
et véreux.

Le jus tiède coule sous le menton.
J’aimerais courir jusqu’à Althena.
Leurs en donner.

La voisine arrose des géraniums qui lui montent jusqu’au nez.
A cette heure, les ivrognes dorment sous les avant-toits.
Heure de la sieste.
La ville s’apaise et s’endort.
Et moi je veux danser.


Visite

A la première page,
je reconnais le port,
l’auberge,
la fontaine,
et mon cœur bat.

Je feuillette le livre
sur le bord du chemin
c’est bien Althena.

Je crois reconnaître aussi
la petite maison rouge
et derrière
les tours grises du temple.

Au bord du chemin
de l’île des murmures,
je ris en regardant l’image de la ville
et de cette île,
ou tout a été reconstruit.

Mais pourquoi donc tant de marins
Si habiles à traverser les tempêtes
Conduisent-ils des barques vides
Vers les rivages déserts ?


Grand vent, vent glacial.
Les bateaux entrechoquent leurs mâts.
La ville est un port.
Promise à la mer.
Un vieillard me dépasse.
Dans les poches, gèlent mes doigts.

Le vent murmure ses danses.
Je dois me lever.
Retour à l’activité.
Quête d’utilité.
Le printemps revient bientôt.

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Dernière modification par Mouette le jeu. 28 avril 2011 à 20h24, modifié 3 fois.
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~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~
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