[bghumain] Thalie Vivesaigues

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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[bghumain] Thalie Vivesaigues

Message par Adrastea » mer. 8 juin 2011 à 19h16

Nom: Vivesaigues
Prénom: Thalie
Age: 19 ans
Sexe: féminin
Origine: Althena, famille bourgeoise
Croyance: Aucune en particulier
Profession: Guerrière
Langue(s) parlée(s): Commun
Apparence:
-De taille moyenne et de corpulence mince
-Semble jeune
-Cheveux blonds et soyeux , yeux verts
-Porte armures près du corps et visiblement entretenues

Caractère:
-Spontanée
-Courageuse
-Rieuse
-Moqueuse

Ma famille:
Ce dont je me souviens de mes parents, est qu'ils étaient assommants. Toujours à parler d'argent, de rentrées financières, de profit... Quelle déception et quelle superficialité.
Lors de ces diners interminables avec quelques notables d'Althéna, ils faisaient tout pour impressionner et afficher leurs réussites sociales, avec ses vins rares en provenance de Cefelleden, ma mère avec ses robes et ses parures interminables de joyaux... Franchement, c'était peine à voir.
Pour sauver les apparences, ils m'obligeaient à me vêtir de robes, à me tenir comme une dame, à m'asseoir le dos bien droit, et à remplir les verres aussitôt vides... Mais moi, ce que j'aimais par dessus tout pendant ces repas, c'était de piquer les couverts à ma droite et de taillader dans le vide sous la table. Père et mère connaissaient mon penchant pour les armes, surtout les lames, et cela les désolait de me voir fréquenter d'autres garçons plutôt que des filles de mon âge. Ils me parlaient sans cesse de cette « Altésia de Montoisy » qui était une jeune fille bien éduquée et qui passait son temps aux prières dans le temple.... Quelle misère.

Ce que je désirais au plus profond de moi, c'était m'en aller... Loin, voir les villes. Parfois, il me prenait l'idée d'aller au port. Je pouvais écouter durant des heures les marins parler de Giran, de Gludin... Et j'avais des étoiles plein les yeux dans ces moments là. Le combat et les voyages, voilà les deux choses auxquelles je tenais, qui ont un sens à ma vie. Mais je savais au fond de moi que mes parents feraient tout pour entraver mes rêves, comme ils l'avaient toujours fait. Non, j'étais condamnée à reprendre les « affaires » de père, de me marier à un bon bourgeois bien grassouillet et avoir des enfants pour continuer l'œuvre familiale. Cette idée me faisait, à l'époque, frémir d'angoisse.
[ image externe ]
Comme c'était encore un de ses sempiternels diners, je vis apparaitre dans l'encadrement de la porte un garçon de mon âge, vêtu d'un élégant costume, il était bien énorme et franchement repoussant.
Mon père me le présenta comme mon futur époux. Et mon promis me prit la main dans ses mains moites et me déposa dessus un baiser trop long à mon goût.

Au milieu du repas, je me suis levée de table et j'ai été dans une pièce avoisinante, suivie de près par mes parents, visiblement ils avaient vu mon mécontentement.
Nous eûmes une discussion très animée qui poussa mon père à commettre une erreur de trop, celle de me gifler. En quelques millième de secondes le coup lui fut retourné dans le nez. J'ai regardé mon poing ensanglanté, ma mère me regardait en hurlant; « fiche le camp, fiche le camp » disait-elle. Pas besoin de me le dire deux fois.

J'étais libre, et je courais à travers champs, jusque je ne sais où... Jusqu'au port !

Je passa la nuit dans une auberge de fortune, et le lendemain j'allais vendre les bijoux qui étaient sur moi. Je m'en tira avec une bonne somme, bien que j'eus l'amer sentiment de m'être fait flouée... Quelle importance, l'argent avait fait de ma vie ce qu'elle était et je me serais bien passée d'elle.
Vêtue d'une robe de soirée qui m'attira les regards les plus vicieux de la part des marins et des badauds, je m'engagea vers un bateau qui s'apprêtait à aller à Gludio. Une fois dedans, j'achetai ma place et me mit à l'avant du bateau, le vent faisant tournoyer les pans de ma robe.
Arrivée à Gludio, j'ai été acheté une armure lourde ainsi que deux épées. C'était vraiment plus lourds que deux couteaux... Ainsi débuta mon entrainement.
Mes pas me conduisirent vers la ville de Goddard où je décidais de consacrer mes derniers sous à une petite batisse dans le quartier des Sables.

Je fus admise à l'école militaire et je pu perfectionner mes aptitudes au combat à deux lames.
Une fois que mes cours étaient finis, j'allais vite remettre mon équipement chez moi et je filais observer l'entrainement des plus haut-gradés. Il y en avait un en particulier qui se débrouillait à merveille, nettement plus rapide que les autres.
Assise dans mon coin de la salle, je regardais avec émerveillement les coups qui se succédaient en me promettant intérieurement d'arriver à de telles prouesses.
Dernière modification par Adrastea le mer. 29 juin 2011 à 22h02, modifié 7 fois.

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Re: [bghumain] Thalie Vivesaigues

Message par Adrastea » dim. 12 juin 2011 à 11h44

Ces derniers jours, une fois mon entrainement fini, j'allais à la bibliothèque. J'avais un réel besoin de me cultiver, d'une part ça m'était bénéfique et d'autre part ça démontrait bien la fausseté du cliché du soldat stupide qui n'est bon qu'à frapper.

J'avais découvert dans les livres beaucoup de choses intéressantes, c'était principalement des notes de je ne sais qui. Selon toute vraisemblance c'était un mage de soutien. Je vais retranscrire quelques unes de ses lignes ...
(...) Si le combattant se place dos à vous et que vous levez les bras en disant la formule sainte, sa puissance sera quintuplée. Si il se met de profil et que vous dites la formule heureuse tout en tendant la main, son bouclier sera renforcé (...) Ainsi, libre à vous d'aider vos compagnons de route.
Le livre était évidemment parsemé de ces formules... Elles étaient imprononcables au début puis elles vinrent d'elle même dans ma bouche. Je n'avais plus qu'à essayer les effets sur moi.
Spoiler:
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Dernière modification par Adrastea le mer. 29 juin 2011 à 22h01, modifié 1 fois.

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Re: [bghumain] Thalie Vivesaigues

Message par Adrastea » mer. 15 juin 2011 à 22h46

Les jours et puis les semaines s'étaient succédées, l'automne avait laissé place à l'hiver et l'hiver laissera sa place au printemps.. On pouvait l'espérer!

Les conditions climatiques rendaient l'entrainement en extérieur très pénible. C'est pourquoi la plupart se faisaient dans la caserne, auprès d'un feu de cheminée, les flammes se reflétant sur les lames qui s'échouaient sur le bois des mannequins.
Maitre Félix se plaisait à me regarder, allez savoir pourquoi, alors qu'il était assis près de ce feu, occupé à boire son lait chaud. C'était à la fois agaçant, intimidant et stimulant, cela me donnait envie de redoubler la rapidité de mes coups, y mettre plus de force, et toutes ces choses là.

« Bien, bien Couettes-de-fer » répétait-il. « Continue ainsi, » ou encore « ne l'abime pas trop, avec l'argent dont nous disposons nous ne pouvons pas nous permettre d'acheter des mannequins toutes les semaines », il aimait beaucoup plaisanter, ce qui avait comme avantage de me faire sourire et de donner encore plus d'énergie dans mes frappes.

Un jour nous eûmes le privilège de nous entrainer devant le général des armées de Goddard, Dryan.
Curieusement, Maitre Félix ne buvait pas lors de sa visite, il passait entre les soldats, donnant à l'un et à l'autre des conseils.
Je me rappelle que le général s'était adossé au mur et nous fixait d'un air neutre, jusqu'à ce que son regard tombe sur ...je vous le donne dans le mil... moi.
Il s'avança vers moi et Maitre Félix courut à toute allure s'entretenir avec le général, j'entendis des bribes de conversation:
« C'est un de mes meilleurs soldats... oui une femme... Thalie.. Vivesaigues. Non non.. d'Althéna..Oui encore une. Hmmm vous pensez ? » Maitre Félix me regardait d'un drôle d'air, ainsi que le général. Je me sentis flattée et continua mon entrainement sans montrer de signe de mon contentement.

Le combat avec les lames c'est comme une danse, il y a des pas, des temps, un cycle, on enchaine, on compose, on recommence. Je l'avais bien assimilé et mes mouvements venaient d'eux même, le tatouage dans mon dos dansait en même temps que moi. (Maitre Félix me demandait de m'entrainer dans le fond de la salle pour ne pas que cette vue déstabilise les soldats, m'avait-il confié). Et c'est justement dans mon dos que j'entendis la voix du général:
« Fais des mouvements moins amples. »

Fais des mouvements moins amples... Humph.. Bon. Et mes mouvements furent moins amples.. et en effet, à défaut de perte en rapidité, mes coups étaient bien plus puissants. Le général constatant la même chose me prit à part et me dit:
« Sais tu, ce qui compte dans les lames, ce n'est pas la rapidité du mouvement mais la puissance. Se battre rapidement avec des brindilles ne feront pas de toi une bonne guerrière, se battre lentement avec des épées, si. Tu verras que progressivement tu arriveras à trouver un équilibre entre rapidité et puissance. »

Cette phrase avait complètement changé ma vision du combat et en l'appliquant, j'ai bel et bien vu que le général avait raison. Il revint plusieurs fois me regarder m'entrainer et vit que ses conseils avait porté fruits quand Maitre Félix fit amener une dizaine de nouveaux mannequins en bois dans la salle en me regardant d'un air à la fois rieur et sévère.
Après cette session, je m'apprêtais à rentrer quand le général me demanda de rentrer dans son bureau.
Il me parla longuement de la possibilité qui s'ouvrait à moi : faire partie d'un cercle de soldats d'élites. J'avais déjà entendu parler de tels « organismes » mais j'étais persuadée qu'il s'agissait de légendes urbaines. Visiblement je me trompais.
Dryan avait pour projet de me faire passer quelques épreuves tant physiques que morales pour voir si je possédais les capacités requises pour intégrer ce cercle très fermé. Les épreuves se présentèrent d'elles même: combats, défis, entretien avec le prince (ça c'était l'épreuve morale ...), et encore de des combats.
Apparemment, j'étais un « profil intéressant » si je reprend les termes du prince.
Ayant pris congé de moi pour délibérations. Je me tournais les pouces dans ma petite maison en attendant qu'on frappe à ma porte.

Spoiler:
HRP: Clantage au Cercle Carmin

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Re: [bghumain] Thalie Vivesaigues

Message par Adrastea » jeu. 16 juin 2011 à 01h21

L'étude de la magie s'était révélée longue et fructueuse. Je fus pleinement capable de lancer des améliorations sur mes alliés. C'était déjà une grande chose dont j'étais fière, mais ma soif de savoir me tourna à m'intéresser aux livres qui étaient disposés sur les étagères plus basses... Ceux qui traitent de la magie offensive.

J'avais envisagé d'apprendre ce type de magie en secret, ne sachant pas quelle serait la réaction de mes supérieurs, alors je mis les livres dans mon sac et me précipitait chez moi. Je réfléchis à l'avantage d'apprendre une magie néfaste. L'avantage qui me semblait le plus évident était que je pourrais ainsi ne pas être défavorisée lors de combats à distance.

Je commença donc à me pencher sur ce que l'on nomme le "cycle destructif". Les différentes combinaisons de modelage du vent, sur base de textes et de notes d'autres étudiants. Sombres sans aucun doute.
Au fur et à mesure que mon étude et la pratique s'intensifiait, un étrange désir me parcourait.

Spoiler:
SUB: SpellHowler

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Re: [bghumain] Thalie Vivesaigues

Message par Adrastea » ven. 17 juin 2011 à 15h52


La guerre contre les sylvains – première à laquelle je participais- était épuisante. Je devais enchainer les allers-retours entre les différents camps. Ça, c'était avant la retraite à Naarg'dum.

J'attendais dans le village, aidant qui je pouvais à faire des provisions, attendant que mes supérieurs me donnent des ordres. Je prenais le temps de rentrer dans chaque battisse et m'assurer que les gens ne manquent de rien.
Arrivée à l'extrémité est du village, j'entrai dans une maison différente par l'architecture que les autres. Et l'intérieur était également très original, des centaines de babioles: plumes, pendentifs, lampes, fleurs, plantes jonchaient le sol, le plafond et les murs. Un feu brûlait dans le fond de la salle principale et une vieille dame y somnolait. Je m'apprêtais à sortir lorsque j'entendis sa voix rauque et ancienne me dire:
« Korau? » , visiblement elle appelait quelqu'un. Hésitante, je m'avançai et découvrit qu'elle était aveugle, ses pupilles était d'un blanc laiteux, ce qui lui rendait un air très mystique, très inquiétant. Elle devina, je ne sais comment, que son interlocuteur n'était pas celui auquel elle s'attendait.
« Que voulez vous, Vorkon? » me dit-elle. Là, j'eus envie de lui dire que je m'appelais « Thalie » et non « Vorkon » puis j'ai compris que cela devait signifier « humaine, guerrière, ou idiote » quelque chose dans le genre...
Je n'étais guère surprise qu'elle parle le commun, car sa bibliothèque était extrêmement imposante, remplie de livres écornés, usés, ou neufs dont je ne doutais pas un seul instant qu'elle les ai tous lus.

« Je suis venue voir si vous ne manquez de rien, honorable dame » répondis-je simplement.
« Je ne manque de rien, jeune fille » ... enfin quelque chose de compréhensible... «  Toi par contre, tu manques de sommeil... »dit-elle.
« Je suis une guerrière, ma dame. Je suis conditionnée à ne pas dépendre du même sommeil que d'autres ».

La vieille orc soupira et une mèche de cheveux gris devant sa bouche s'éleva un court instant.

« Veux tu bien m'apporter de l'eau, jeune fille, ainsi que les peaux sur la table là bas », elle désigna la table «  même auprès du feu, il fait froid. ». Elle se massa ses bras frêles tandis que j'allai chercher ce qu'elle me demandait.

...
«  Ah, et au passage prend ce livre là. » elle me montra un livre très volumineux qui trainait sur une table annexe, je le pris et lui amena le tout.

Elle s'enveloppa dans les peaux avec un nouveau soupir, de satisfaction cette fois, je lui tendis l'eau dans une carafe en cuivre ainsi que le livre.
« Garde le livre. » me dit-elle. « Il te sera bien plus utile à toi qu'à moi. »
J'inspectai le livre, hormis son volume il semblait tout à fait banal. Je me retournai pour le voir à la lueur d'une lampe et je vis à l'intérieure plein de dessins représentant une créature -espèce de félin noir, sous différents profils. Les croquis étaient très bien faits... L'animal semblait se déplacer à travers les pages au fur et à mesure que je les tournais, c'était comme si une musique emplissait ma tête et que je vis la bête en action, courir et courir encore.
J'observai une page du milieu. En plus des dessins, je constatai qu'il y avait également des notes -dans une langue ancienne, impossible de savoir laquelle- mais certains mots gardaient une racine proche du « commun » et je fus étonnée de constater qu'il s'agissait de noms de plantes, et d'autres ingrédients très diversifiés... Mes yeux s'illuminaient et je ne saurai dire combien de temps je suis restée dans cette pièce à tourner les pages avec avidité, toujours sous le regard farouche de la créature.
La vieille femme n'aurait également pas pu dire combien de temps... Lorsque enfin je me retourna, elle avait disparue, ses peaux d'animaux sur la chaise, le feu éteint et froid.
Spoiler:
HRP:Demande d'acquistion de la transformation: onyx beast

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