Peredur ,
« Mémoires d'un homme de qualité »
[ image externe ]« Mémoires d'un homme de qualité »
Nom : ne s'en souvient plus
Prénom : Peredur
Age : à peu près 20 ans
Sexe : masculin
Race : humain
Classe : - (à déterminer)
Croyances : Einhasad, mais ne pratique plus vraiment
Langues parlées : Commun
Description physique : Fin, peu robuste. Ses cuisses sont musclées, du fait de ses interminables marches et promenades dans les plaines, forêts et montagnes. Mesure à peu près, un mètre soixante-quinze. Le visage doux, très tendre. Son regard est attentif à tous les détails, il peut observer la même chose pendant des heures.
Autres (particularités) : De tous les éléments naturels, l'eau, exerce une véritable fascination sur lui. Sinon n'a pas vraiment de particularités, pour l'instant. Le plus commun des hommes.
Equipement : Une tenue légère, bordée de cuir, plus pratique pour la marche. Dispose d'une épée, dont il ne s'est jamais servie. Trimbale toujours un gros sac, plein d'objets, avec lui. Il transporte également un livre vierge, qu'il semble remplir au fur et à mesure de son existence.
Premières pages du livre : Biographie et préface.
Ma Vie :
Mon histoire n’est pas longue. Elle n'a pas un grand intérêt non plus, mais on sait jamais, y a p’tet quelqu’un qui s’intéresse à moi donc j'me lance :
Je suis né sur une île. Althena, je crois. De toute manière, c’est pas terrible comme ville. Pas la peine de s’attarder là-dessus.
Mes parents m’ont appelés Peredur, ça leur rappelait un fier guerrier. Pff quelle bêtise. Ils ont jamais rien compris à l’histoire eux. La guerre c’est pas drôle, quel fierté on peut avoir à tuer des gens ?
Eux, c’est des financiers, ils chapotent un peu tout c’qui est en rapport avec l’argent. Mais j’ai pas tout compris, c’est un peu compliqué.
Bref, c’qui est à savoir c’est que de l’argent, bah ils en ont pas mal. Ils ont pleins de maisons, une certaine notoriété.. Ouais, c’est ça qu’on dit : notoriété. Le seul hic, c’est que leur fils, bah c’est pas celui qu’ils attendaient.
Je suis tout le contraire.
J’aime ni l’argent, ni les études, ni les armes. (Enfin, une arme, j’en ai une comme tout l’monde, mais j’l’ai jamais sortie de son truc pour le ranger là.. Ch’ais plus comment ça s’appelle. )
Moi c’que j’aime c’est la nature, les oiseaux, l’eau qui coule. Tout ça c’est joli, et ça fait des longues prom’nades. En fait, ce que j’aime par dessus tout, c’est observer. C’est un sport passif, mais au moins c’est pas dangereux et pas trop fatiguant non plus.
C’pour ça, ils m’ont viré d’la maison. Ils disaient que je faisais honte à la famille.
La blague.
Au moins, ils ont pas fait leurs rats : ils m’ont filé un tas d’objet de valeur, avec ça je peux vivre correctement jusqu’à la fin d’ma vie sans travailler.
Avant propos, ou Impression sur le monde :
Du coup, j’me balade sur le continent. J’ai croisé pas mal de gens, souvent des abrutis qui allaient se faire tailler en pièce dans les heures qui suivaient. Des bourgeois, des petits nobles et même une fois un roi, enfin je crois.
Le plus marrant c’est que quand je raconte mon histoire aux gens, ils me regardent autrement. Ils se sentent supérieur à moi pac’que, eux, ils ont ‘’ un but dans la vie ‘’. Ils me font bien rire. Quand je leur demande qu’est-ce que c’est, ils me disent « protéger les terres du Sud » ou du Nord, ça dépend à qui je m’adresse.
Alors, j’leur demande si elles sont à eux. Ils me disent que non. Du coup, moi logique, je cherche à comprendre pourquoi ils y tiennent tant si c’est pas à eux et là la seule réponse que j’obtiens c’est un truc vague.
En fait, j’ai compris quelque chose.
La plupart de ces gens là s’battent pour des valeurs qu’on leur a transmises ou apprises, mais y s’sont jamais d’mandés si c’était les bonnes, et à quelle fin ça les emm’nait. La plupart s’ront mort avant d’avoir compris.
Et c’est comme ça, que depuis des générations y a un mec ou deux, au dessus, qui arrivent à commander des foules immenses.
Ils prétendent vouloir défendre et protéger l’honneur de leur peuple, mais en fait, c’t’un bon prétexte pour faire grandir son pouvoir.
Moi j’dis chapeau, messieurs.
Mais c’est pas pour autant que j’vais participer à vos âneries.
Haha, je me souviens encore d’l’autre fois à Gludio. C’est qu’il a faillit m’en mettre une le soldat.
Tsss... Ils sont trop formatés pour qu’on leur ouvre les yeux.
Alors, moi, je me tais et je regarde.
Oui, je regarde le monde. Comment il évolue.
Et autant t’avertir tout d’suite, lecteur, la suite risque de pas t’plaires.