Grahz Herodash

[Kirkiv]

Dans le village des Orques, une belle journée commençait. Grahz se leva à fleur de l’aube, vint saluer son père avec respect, comme il était de mise dans sa famille, et partit dans les plateaux du grand Nord de l’île. Grahz décida de faire quelques exercices de préparations avant de s’entraîner au combat.
Son fin pécule ne lui permettait pas de prendre la passeuse jusqu’au plateaux, de plus il le conservait pour son futur périple en terres inconnues. Ainsi eut-il entrepris la traversée de l’île à pieds. Par cela irait-il éveiller ses sens. Arrivé à destination, Grahz se heurta à ces terribles géants de pierres.

Lorsque le soleil eut atteint son zénith, Grahz fit de la chasse à la bête sa priorité. La faim creusait le visage de Grahz, il lui fallait se repaître car jamais ne pourrait-il combattre ainsi. Il chassa les loups, les dépeça. Une fois cette laborieuse tâche accomplie, il sectionna avec précision la chair des lycans, en prenant là où la graisse et le muscle faisaient un mélange exquis. Il en dévora une partie et en conserva une autre dans sa besace dans le but de l’offrir à la famille en rentrant. Il passa le reste de son après-midi à parfaire son art du combat rapproché. Lorsque vint le temps de rentrer, il rangea ses armes de contact dans son sac et rebroussa chemin.

Arrivait au porte de la ville,Grahz vit et entendit une excitation hors du commun dans le village où seul résonnait habituellement les bruits assourdissants des épées. Grahz s’approcha de la luxuriante masse d’Orques qui s’était regroupée…. Tout le monde était là, même la Haute société du village était présente. Grahz s’approcha, profitant de sa taille pour apercevoir que la foule était séparée en deux, cette dernière donnait l’impression qu’un chemin se dessinait. Au milieu de tant d’agitation Grahz vît marché presque sous forme de défiler une troupe d’Orc, deux colonnes qui arpentait le même blason et qui avançait avec prestance et détermination dans la foule. Tous sans exception portait des armures de plaques, de cuir ou encore de tissus qui respiraient la puissance. Des armures qui provoquaient dans la foule des bouillonnements de sang, une rage de combattre connus lors des temps de la bataille contre l’Alliance. Cette rage qui faisait trembler les troupes ennemies, cette rage capable de décimer toutes une armée. Oui … ils n’étaient qu’une poigné, mais a eux seuls, ils étaient capables de relever le courage de n’importe quel Orc, de faire d’un simple guerrier … un Héros, un Héros de la Nation Orc qui peu à peu se détériorait. Grahz sentit, à ce moment précis, le besoin féroce de faire respecter les anciennes règles. De se battre, de se battre au Nom de sa Nation, de ses Croyances, de rétablir la Puissance et la Reconnu de son Peuple. Tant de projets … tous plus absurdes les uns que les autres… Mais pourtant à ce moment donné, il aurait cru capable ses Frères de faire n’importe quoi, comme si rien ne pouvait les arrêter.

Une fois le passage des Orcs finit, les gens rentrèrent chez eux, après quelques heures, ils semblaient avoir tout oublier, pour certains le souvenir si frais des armures resplendissantes n’avait été qu’éphémère, pour d’autres comme Grahz, il subsistait. Des questions tourmentaient Grahz, il en fit donc part a son père Lonarh, un lancier qui avait servis dans l’armée, jadis, au temps des combats féroces avant le début de la décadences de son Peuple. Autour d’une table ils parlèrent en employant le langage des Orcs :

Lonarh : Quelle belle « parade », hein ?

Grahz : Père, qui sont – ils ?

Lonarh : * sourit * Je savais que tu me poserai cette question… Tu as le sang des guerriers de notre famille, sois en fier car moi je le suis. Tu pourras trouver des ouvrages sur ces orcs dans ma chambre, ils ont été récemment écrits par des chamans de divers Tribus. J’espère que tu as bien retenu les leçons d’Histoire de notre Peuple et bien mémorisé les récits de nos conteurs, sinon tu ne comprendras pas ceux qu’ils tentent de rétablir au péril de leurs vies.

Ils discutèrent ensuite des armures d’excellentes manufactures que portaient les Orcs. Au réveil du lendemain Grahz se mit a lire les ouvrages de son Père parlant de ces Guerriers féroces appelaient les Amtaks, qui défendaient leur Peuple au-delà de ses frontières. Combattant pour reprendre ce qui leurs revenaient de droit, le continent d’Aden. Grahz passa de nombreuses heures à lire les livres traitant des Amtaks. Lorsqu’on citait leurs exploits, on avait l’impression qu’ils étaient des Héros. Grahz se renforça physiquement et mentalement a chaque citation de Leurs noms. Les Amtaks étaient a quelques heures de bateaux de chez lui, à combattre pour la suprématie de leur Peuple…
Cela faisait trois jours qu’aucunes nouvelles n’avaient été ébruitées sur les Amtaks, Grahz ne pouvait plus tenir, il lui fallait encore entendre ces histoires.
Grahz passa toute la nuit sur une colline près de l’entrée du village, à guetter l’arrivée d’un messager ou bien encore mieux d’un de ces Orc puissamment harnacher qui faisait t’en d’ébats au sein des Tribus.
Grahz était pensif, après tout, il avait toujours eu envie d’aller visiter le continent. De plus il savait se défendre, il pourrait ainsi se hisser jusqu'à la ville nommée Giran, ville de tous commerce et de toutes rencontres. Au moment où il leva les yeux vers le ciel, son père arriva derrière lui, par respect Grahz se leva et se tourna face à son père, Grahz le salua et entama la discussion en langage Orc :

Grahz : Bonsoir, père.

Lonarh : Tu réfléchis, hein ?

Grahz : Oui, je réfléchis … * coupé *

Lonarh : Aux Amtaks et aux valeurs qu’ils défendent…

Grahz : Oui, père.

Lonarh : Fils, pourquoi hésites- tu ? Tu es fais pour le combat … Tu as sûrement
remarqué et compris ce que défendaient les Amtaks, ce sont les valeurs que j’ai moi-même défendus, et tous le panthéons Herodash, aussi petit soit il. Aujourd’hui tu peux faire de notre lignée, une lignée encore plus digne que ce qu’elle aujourd’hui, tu peux rendre à Notre Peuple son bien. Ne sois pas comme les sois disant Guerriers qui restent ici, en disant qu’il œuvre pour un monde meilleur. Vas, pars en première ligne, ne rejoint pas les Amtaks, si tu n’en as pas le désire mais ne reste pas sur cette maudite île a t’entraîner sans fin, pour finalement rien du tout !

Grahz : Mais Père, le peu de chose que nous avons se trouve ici, je n’ai rien là bas… et … * coupé *

Lonarh : Tu trouveras … Tes frères se battent en notre nom, pour notre nom ! Es tu lâche au point de ne pas le voir ?

* Lonarh s’approche de Grahz *

Lonarh : Vas, et montre a tes ancêtres ce que tu peux faire. Ne les déçois pas.

Lonarh partit laissant son fils avec sa seule conscience. Grahz tourna le regard vers le cimetière sur la colline d’en face, où se trouvait les tombes de ses ancêtres parmi t’en d’autres Guerriers Orcs morts au Combat. Grahz se tourna et s’inclina respectueusement en direction de ces tombeaux, se releva et bomba fièrement le torse.

Grahz : * rugit * Hhhhooooooaaaaaaa !!!!

Le cri de Guerre de Grahz s’était élancé vers le ciel orangé du matin. Sans perdre un instant il descendit prendre ses affaires. A sa grande surprise il trouve sur sa table une bourse pleine d’adenas ainsi que de belles griffes accompagnés de capsules de couleurs bleus. Il prit cette équipement flambant neuf, griffonna une lettre de remerciements a son Père est partit vers la Passeuse du village avec pour intensions de rejoindre le Continent d’Aden et toutes ses Péripeties.

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso