[bgnain] Louison Cognefer

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Adrastea
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[bgnain] Louison Cognefer

Message par Adrastea » jeu. 14 juillet 2011 à 13h00

Prénom: Louison "Lou"
Nom: Cognefer
Age: 12 ans
Sexe: féminin
Langues parlées: Commun & khazalid.
Croyance(s): Maphr
Profession: Quelques faibles notions en artisanat, préfère la fouille.


Description physique: Louison est manifestement une jeune naine. Elle a des cheveux roses mi-longs attachés de manière particulière vers le haut, de sorte que sa coiffure lui permet de rajouter dix bons centimètres à sa taille.
Elle a de grands yeux verts qui lui donnent l'air d'être constamment surprise.
Elle vêtit des armures de tous types, lourdes pour le combat rapproché, légères pour la chasse, et des robes pour le confort.
Elle a une petite corde autour de son cou munie d'un sifflet.

Caractère:
Louison présente toutes les caractéristiques d'une jeune enfant:
- Gentille, rieuse, souriante, joueuse.
- Capricieuse, susceptible, naïve, moqueuse.

Son caractère et son éducation non finie lui attire bien souvent des problèmes ou la fourre dans des situations malencontreuses, ce qui a pour effet de la faire râler... Un cercle vicieux.


Un foyer heureux.[ image externe ]
La petite Louison Cognefer naquit un Jeriel, le 28 Tombeglace de l'an 37. Elle est la deuxième fille du couple Cognefer, précédée d'Adalla, de cinq ans son ainée. Son père est un garde d'Hindemith et sa mère travaille comme commerçante dans les grandes villes du Nord et du Sud.

Louison ,tout comme sa sœur, recevait ,de la part des honorables Drin'Araz, les fondements de la croyance de la Déesse Maphr.

"Toutes tes actions sont et seront guidées par la déesse Terre, jeune Louison." répétaient les anciens.

A l'âge de sept ans, son père, sur son temps de repos, l'emmenait voir les artisans forgerons. Louison restait des heures à regarder les impacts répétés du marteau sur l'enclume, le ballet des étincelles qui s'évanouissaient avant de toucher le sol, la lame ardente plongée dans l'eau...elle adorait tout ça!
[ image externe ]
"Ding... ding.... ding ...ding.... pschttttttt"


Son autre petit plaisir, et elle l'attendait chaque matin avec impatience, était quand sa mère rentrait le soir à la maison, à peine cette dernière avait poussée la porte que...

"Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan!", s'écriaient les jumelles, plongeants dans les bras tendus de leur mère.
Si les deux petites l'attendaient avec tant enthousiasme c'était parce que Donia, leur mère, racontait toujours le déroulement de sa journée, elle leur parlait d'Aden, de Gludio, de Goddard, mais surtout, surtout de la capitale Schuttgart. Elle avait promis qu'un jour, ils iraient tous ensemble là bas pour quelques jours.
Quand Donia n'avait pas d'anecdotes à raconter, elle inventait, profitant de la naïveté de la cadette et de celle un peu moins prononcée de l'ainée. Le résultat était toujours le même au final : deux gamines toutes excitées à l'heure de passer à table.
Le grand froid.
[ image externe ]
La suite de l'histoire se déroule en 47, soit il y a deux ans. Cette année là, l'ensemble du continent connaît une vague de froid, et ceux qui sont les plus au nord en ressentent plus que d'autres les conséquences.
Bien qu'ils étaient habitués au froid, les nains préféraient se terrer chez eux où bien rejoindre la chaleur de la capitale.
Louison était assise près de la fenêtre et regardait l'amas de neige s'entasser avec intérêt .

"Bientôt tu ne pourras plus sortir, Louison." dit sa mère.
"De mémoire de nain, ah! Jamais je n'ai eu aussi froid! dit son père.

En effet, la température avait plongé dans les dizaines négatives. Heureusement, on ne manquait de rien ici à Hindemith, du moins, c'était ce que pensait une petite fille de 10 ans.

On pouvait apercevoir au dehors des nains, principalement des hommes, vêtus de longues fourrures de keltir trainant dans la neige. Ils étaient armées d' haches et revenaient quelques heures plus tard, leurs petits bras sollicités par des tas de bois.
A ces allées et venues de bucheron se mêlaient depuis peu des familles entières qui partaient pour la capitale à la recherche d'un confort que le village ne pouvait désormais plus assurer.

Un jour cependant, les provisions de bois vinrent à se faire plus rare, et il n'y avait plus de bois dans beaucoup de foyers, celui des deux fillettes y compris.
C'était un jour où, le froid étant tellement piquant et désagréable qu'aucun garde ne s'aventurait dehors, la passeuse elle même avait rejoint la chaleur de son habitation, rendant tout voyage vers Schuttgart impossible.
Comme les Cognefer manquaient de bois, les parents décidèrent de faire, accompagnés d'autres habitants, une expédition plus au Nord afin d'y couper les arbres restants.

Adalla et Louison restèrent des heures durant devant la fenêtre du salon, emmitouflées toutes deux sous une couverture en peau d'ours. S'endormant à petit feu sous l'effort de l'expectative et du temps qui passe.

...


Quelques heures après, Adalla réveilla Louison.
"Lou! Il y a des gens qui reviennent ! Viens on va voir!"dit elle, se levant et agrippant le poignet de sa petite sœur.
Non seulement des nains revenaient mais en plus le blizzard semblait s'être calmé, permettant ainsi aux locaux de sortir de leurs habitations. Beaucoup vinrent s'enquérir auprès du groupe qui venait d'arriver. Les deux gamines se faufilèrent entre les gens et Adalla tira sur la manche d'un des hommes près d'elle.
"Vous revenez du nord?"
"Ah ça non p'tite, faut être fou pour aller l'-bas. J'reviens de la capitale moi."
"Oooh..."
Dépitées, les deux petites retournèrent chez eux, attendant encore et encore l'arrivée de leurs parents.

Averti par un garde, le doyen Lockirin vint frapper à leur demeure. Il fut accueilli par deux mines tristes et ensommeillées.

""Petites, il vous faut quitter cette maison, vous avez l'air fatiguées, affamées et je suis sur que vous l'êtes réellement. Suivez moi on s'occupera de vous à l'orphelinat."
"ON EST PAS ORPHELINES!" s'écrièrent- elles d'une même voix.
Elles suivirent toutefois le doyen jusqu'aux portes de l'orphelinat. Il était rempli d'autres enfants. Les deux gamines répétaient aux autres qu'à eux, leurs parents étaient bel et bien vivants et que bientôt elles quitteraient cet endroit et retourneraient dans leur maison...et puis qu'elles iraient avec à Schuttgart, et que maman leurs raconterait encore ses histoires et papa emmènerait Louison voir les forgerons. Et ils seront heureux.

Le temps des promesses.
Aïeuh! fit la petite voix de Louison dans le noir. Elle était dans le dortoir, il faisait nuit et quelque chose l'avait pincé. Adalla.
"Lou! Regarde ce que j'ai trouvé!", Adalla prit la main de Louison et l'attira vers une fenêtre ou le clair de lune permettait une légère visibilité.
Adalla tenait une carte du Nord.
"Si nous allons au sud du village, nous n'aurons qu'à traverser ça et nous arriverons à la capitale, je suis sure que papa et maman nous attendent là bas." dit Adalla, en repassant sur les routes avec son petit doigt. Prendre la passeuse était défendu, ni l'une ni l'autre n'étaient majeures.

L'espoir revenait.
Cette nuit là elles marchèrent sur la pointe des pieds jusqu'à la sortie de l'orphelinat. L'entrée était fermée à clé mais par chance le gros Larry, le cuisinier, avait oublié de fermer la porte de derrière. Ce fût leur sortie de secours.

Tapies derrière des barils de bière, les petites attendirent la relève de la garde. Elles avaient tout juste une minute pour risquer de ne pas être vues. Cette minute vint et elles se précipitèrent en dehors d'Hindemith.
Là commença la longue traversée vers Schuttgart. Ce qui était dans leur esprit qu'un simple trajet devint un véritable calvaire. La neige avait par endroits obstrué le passage et il fallait l'escalader. Par chance, Louison avait "emprunter" du pain et un peu de viande séchée dans la cuisine, au moins elles n'auraient pas faim.

Au bout de quelques jours de marche elles virent la capitale se dresser devant leurs yeux. Leur voyage touchait à sa fin.
Arrivées en ville, elles commencèrent immédiatement leurs recherches, interrogeant les gardes.
"Des nains?! J'en ai vu des centaines!" leur répondit-on.

L'espoir renaissait donc.
"Si on se sépare, on aura plus de chance de retrouver papa et maman. Prend ce sifflet et si tu les trouve, siffle de toutes tes forces, j'en ai un aussi. On va y arriver, tu vas voir. Et prend ça aussi, j'ai trouvé cet argent dans un tiroir de leur chambre, il t'aidera à t'en sortir."
Les deux sœurs se firent un dernier câlin qui dura longtemps, avant que le passage de la foule de réfugiés, citoyens et autre, les cacha l'une et l'autre de leur champ de vue.
Dernière modification par Adrastea le jeu. 14 juillet 2011 à 15h58, modifié 3 fois.

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Re: [bgnain] Louison Cognefer

Message par Adrastea » mer. 3 août 2011 à 23h33

[ image externe ]
Aider la collectivité.
Les mois s'étaient écoulés sans que Louison n'ai de nouvelles d'Adalla et de ses parents. Elle commençait a se faire une idée mais préférait ne pas y songer. L'espoir occupait une place dans son esprit. Une place qui s'amenuisait de jours en jours.
Ce qui paraissait difficile pour elle était le fait que personne ne semblait se soucier d'elle... Si bien que lorsqu'elle interpellait tel ou tel individu, les réactions étaient toujours les mêmes...
" Encore un nain.. par les dieux, trop de nains ici..."
"Nan! J'ai pas d'argent !"
"T'as perdu tes parents hein? On a tous nos problèmes p'tite."
"Et sinon... Vous vendez rien, vous ?"
"Dégage, morveuse!"
"...Hips.."
Si bien qu'au bout d'une heure, les larmes lui venaient aux yeux.
Cependant, elle eut une idée qui lui permettrait de gagner le respect des adultes.
Elle allait frapper les gens...

Hmmm...Non, mauvaise idée.
...

Dans les différentes villes qu'elle avait visité, elle a constaté un bon nombre de blessés. Parfois titubants dans les rues (souvent non loin d'une taverne, mais bon Louison pensait qu'ils étaient blessés), dans un hôpital, dans un magasin, ...
La petite naine décida alors d'apprendre les arts curatifs. Ainsi, elle serait toute gentille avec ses patients, et les interrogerait alors qu'ils sont à sa merci...Et si ils répondent pas...


...Elle sera très triste.
Les prêtres lui apprendront bien... Ils font dans la charité il parait.


Spoiler:
(MAJ Sub Class: Bishop)