Corvine

[Morhil]

J'ai effectué une rectification car j'avais oublié un morceau au début (la cause du départ).

[L’histoire de Corvine a commencé sur un autre serveur, je m’efforcerai de le poster et le corriger (ce fut mon tout premier *nostalgie*).
En attendant, voici la suite.
Attention, ce BG est basé sur les faits d’un autre serveur. Il se peut probablement qu’il y ait des incohérences au niveau des personnages et des évènements.
Le plus important reste donc la fin qui ne peut être incohérente.]

‎ ‎ ‎ ‎ Corvine était un orque issu d’une famille sauvage vivante dans une tribu peu considérée. Comme toute tribu sauvage sans intérêt, il ne fut pas difficile pour un clan se prétendant « civilisé » de l’éradiquer pour le peu de richesse qu’il pouvait en retirer. La tribu avait déjà subi des pillages et attaques et sa mère, ayant perdu une sœur et un proche dans ces combats, prit la décision d’exiler son fils sans l’accord du paternel.
Durant une nuit peu commune pour le jeune enfant, sa mère lui avait demandé de s’enfuir. Les sentinelles aperçurent quelques minutes auparavant des mouvements dans les arbres et buissons. Corvine, choqué et déboussolé par la demande, ne pensait pas que partir signifiait ne pas revenir, la tribu étant nomade par sécurité…

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Suite à l'exode, son caractère s’était forgé dans la haine, mais aussi dans l’espoir.
Devenu mûr et responsable, Il avait rejoint un clan secret qui lui fit connaître la gloire, la fraternité et l’amour, lui fit découvrir également de grands mystères. Mais peu après cette période, les grandes autorités agirent contre ceux qu’elles jugeaient malfaisants. C’est alors que le clan fut contraint de se tapir dans l’ombre… pour disparaître dans l’oubli général.

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Des années de prospérité s’écoulèrent et l’orque, quant à lui, restait cloîtré au fond des forêts sombres et reculées. Jusqu’au jour où Le Démon rejoint Aden.
Corvine eut connaissance de cette arrivé surprenante, il se méfiait énormément des créatures maléfiques. Il prit ses précautions et enfila ses armures les plus détaillées et élaborées pour rencontrer ce Démon.
‎ ‎ ‎ ‎ ‎Arrivant dans la ville assiégée par la créature, il chercha le moindre signe de vie… mais en vain. Lorsqu’il entendit une voix susurrer, il se retourna par surprise et regarda Le Démon de haut en bas.
Ce dernier commença une discussion diplomatique avec l’orque. Il lui révéla, après quelques curieuses questions de l’orque, qu’il devait fuir son monde pour rester en vie.
Peu à peu, Corvine faiblit, ses paroles l’empoisonnaient, il succomba au maléfice du Démon. Le pacte était alors scellé : partiellement possédé, Corvine devrait, à l’aide de l’armé du Démon, condamner les terres d’Aden à subir le contrôle absolu du monstre.

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Pour riposter aux attaques du Démon, les autorités envoyèrent le grand Chevalier à l’armure bénie, n’étant autre que le roi d’Aden de cette époque.
Coopérant avec les bénédictions de différents anges et puissants mages, le roi finit par renvoyer le Démon dans son monde. Même si le Mal fut vaincu, ses sbires en avaient profité pour pénétrer la planète au court passé de pureté et de prospérité.
Mais pour Corvine, son cauchemar commença enfin pour de bon.

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Pour être puni, le sceau gravé à son se brisa et envoya l’être dans une dimension peu commode…
Le ciel se maintenait rouge et sombre, les terres étaient constituées de grandes rocheuses arides ou de déserts de poussière et de cendre. Les créatures ne possédaient aucune humanité et demeuraient comme un danger perpétuel à l’égard de Corvine. Durant de longues semaines, puis de longs mois pour finir à de longues décennies, l’esprit de l’orque en devint presque animal et carnassier.

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Au bout de deux siècles, Corvine en tomba vieilli et fatigué. Ses cheveux avaient tourné au gris sombre et ses armures étaient devenues entièrement inutilisables. C’était presque au bout de ses forces que l’effet démoniaque du sceau s’estompa laissant l’orque au beau milieu de Rune.
‎ ‎ ‎ ‎ ‎Dans un état pitoyable, une aubergiste l’avait accueilli dans une miteuse chambre, paraissant comme un havre de paix pour lui. Il se réveilla sous l’œil méfiant de l’aubergiste puis le sourit, soulagé. Corvine paya amplement le personnel en sacrifiant une majeure partie de sa richesse, puis sortit avec hâte pour redécouvrir le monde.

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Il resta longtemps penché sur l’eau, assis sur des rochers, tout en admirant son monde. Cependant, il paraissait triste et songeur.
Il avait perdu deux siècles de sa vie mais pour lui, elle ne commença qu’aujourd’hui. Il regretta tout le mal qu’il avait pu commettre. Sa vision du péché s’était altérée si bien que, farouche et renfermé, Corvine se promit de ne plus œuvrer pour la tromperie.

‎ ‎ ‎ ‎ ‎Suite à bon nombre de journées calmes et sereines, il entreprit alors de convaincre, voire persuader, que s’enfermer dans la douleur et le crime égalait à contraindre à punir sa noble vie.