[BgHumain] Eberhard De Nung

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Zor
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[BgHumain] Eberhard De Nung

Message par Zor » dim. 14 août 2011 à 23h59

Nom : De Nung
Prenom : Eberhard
Age : 22 ans
Sexe : Masculin
Race : Humaine
Classe : Dark Avenger
Croyances : Gran Kain (Enfants du chaos)
Langues parlées : Commun

La nuit vient à peine de tomber, les oiseaux se sont arrêtés de chanter pour aller se reposer dans leur petit nid douillet. Les gardes font leur ronde dans cette petite ville de Falancia, la seule ville d’une petite île au sud d’un continent lointain. Soudain un hurlement, cela vient de la plus grande maison de la ville, celle du Roy à qui appartient ce minuscule royaume. Du monde s’agite devant la porte de la chambre de Marine de Nung, les sages femmes entrent et sortent. Marine souffre, le travail vient de commencer, et son mari Thenta n’est pas encore au près d’elle pour la soutenir dans cette épreuve.
Le bois de chêne claque en brûlant dans la cheminée. Après un long moment de souffrance, deux petites jambes étaient déjà à l’extérieur, puis ce fut au tour de son petit corps ainsi qu’un mince bras, ensuite la tête. C’est une fille, et c’est à ce moment qu’une des sages femmes vit une chose étrange, sur le dos de la main droite de l’enfant à peine sortie, il y avait une autre main collée de dos elle aussi, et un bras qui dépassait à peine il y avait un autre enfant. Quelques minutes plus tard le second bébé naquit lui aussi, et après quelques cris, la mère émerveillée de voir deux bébés alors qu’elle n’y aurait jamais pensée, prononça faiblement quelques mots :
« Bonjour, Eberhard, et Ingbjorg, vous êtes la descendance des Nung ».

Pendant deux années les bébés vécurent liés l’un à l’autre par la main. Les parents venaient à peine de trouver quelqu’un d’assez compétent pour effectuer l’opération sans courir de risques, le roi ne pardonnerait pas un échec.
Tout s’était bien passé, au fil des années les deux enfants grandirent ensemble, très liés, ils passaient tout leur temps ensemble. Ils ne sortaient que très rarement de la maison du Roy, Ananie était à la fois leur gouvernante et leur professeur. Les jumeaux prenaient un malin plaisir à lui en faire voir de toutes les couleurs. Celle-ci fini par tomber dans une profonde déprime. Avec le temps, Marine et Thenta ne trouvaient plus aucune personne pour s’occuper des deux petites pestes, tellement leurs mises en scène étaient de plus en plus violentes pour se débarrasser de leur dictatrice. C’est alors que contre toute attente un vieil Erudit fortement connu dans la ville accepta de relever le défi.
Celui ci arrivait à les discipliner il déjouait sans cesse les plans de plus en plus vicieux des jeunes enfants de douze ans. Eberhard dit à sa sœur qu’il fallait absolument se débarrasser de lui, par tous les moyens. En se baladant dans les couloirs, la petite Ingbjorg vit le vieillard dans le couloir, et yeux rougit, éternuant sans cesse, un petit chat à poil long se frottait sur ces pieds, ce qui suffisait à réveiller son allergie, un coup de pied et le problème fut réglé.
Dans sa petite tête le plan était déjà conçu, récupérer le chat et enfermer le vieux avec un chat dans une petite pièce. Elle envoya Eberhard chercher un chat errant, n’importe lequel ferait l’affaire, et il partit à la recherche de chats par un petit passage que lui et sa sœur avait fini par faire et que eux deux seuls connaissaient. Le jeune garçon ramena cinq chats qu’il avait empilé les uns sur les autres dans un sac beaucoup trop petit, les pauvres bêtes étaient terrifiés. Arrivés à la maison ils cachèrent les chats dans un placard et attendant le jour où leur parents devaient s’absenter. Après sept jours d’attente où Ingbjorg avec patience passait son temps à expliquer a son frère qu’il ne fallait pas presser les choses, le moment était enfin venu. Ingbjorg attira le vieil Erudit dans une pièce où il n’y avait qu’une seule porte et lorsqu’ils furent à l’intérieur Eberhard arriva, un sac sur l’épaule, il claqua la porte, la ferma à double tour, il retira la clef et la mit dans sa poche. L’homme âgé, haussa le ton, la fillette fronça les sourcils et son frère libera les animaux, à la fois surpris et déjà en train d’éternuer le vieux fut pris de panique, et après avoir essayé de lutter contre les chats et tenté de prendre la clef aux enfants qui se la lançaient, il finit par mourir. Eberhard riait, Ingbjorg, restait sans émotions. Lorsque les parents furent rentrés, le corps était encore dans la pièce, les chats avaient disparut, les enfants étaient dans leur chambre.
Jamais ils ne furent accusés par leurs parents, mais dans la ville la rumeur circulait, plus personne n’acceptait de s’occuper d’eux.

Leur complicité s'était mué peu à peu en un amour incestueux et pervers, au fur et à mesure que leurs corps changeaient et qu'ils grandissaient. Décision fut prise par les parents, ne sachant plus vraiment quoi faire et mis au pied du mur par leur propre conscience, de séparer les deux petits monstres. Ingbjorg serait donc envoyée le plus tôt possible dans un couvent d’Einhasad. Ces derniers pensaient ainsi faire palier le comportement insupportable des deux enfants. Ingbjorg apprendrait à devenir une vraie dame du monde et Eberhard pourrait enfin se tourner vers des arts de sa stature, tel que la chasse à cours. Quand ce choix arriva finalement aux oreilles des inséparables frères et sœur, leur sang bleu ne fit qu'un tour, rien ne devait les séparer, pas même leurs géniteurs. C'est ainsi qu'ils préméditèrent le meurtre de leurs parents et leur fuite vers le royaume voisin.

Cette fois l’acte serait violent et sanguinaire, il fallait tout préparer pour commettre ce qui serait irréparable, les jumeaux en avaient conscience. En fouillant dans les réserves de leur demeure ils trouvèrent plusieurs produits destinés à annihiler les rongeurs et ils eurent tôt fait de l’intégrer à la soupe que leur servaient les cuisiniers. Ainsi pendant leur ultime repas les parents tombèrent l’un après l’autre le nez dans leur plat. C’est alors que les deux petits diables entreprirent de s’assurer de leur mort en les égorgeant durant leur hypothétique sommeil éternel. Les serviteurs témoins de la scène fuirent de panique devant la cruauté et la froideur dont les deux adolescents étaient capables. Cette même nuit, ils payèrent grassement un capitaine de navire peu scrupuleux afin de les emmener dans ce qui deviendrait leur terre d’asile, l’archipel d’Althéa.

Là bas ils firent la connaissance de ce qui deviendra leur déité: Gran Kain. Cette découverte fut pour eux comme une élévation, une illumination, un nom allait enfin incarner tout ce en quoi ils avaient toujours cru et que l’on avait tant tenté de leur voler, de leur cacher : la liberté, le chaos. Ils usèrent et abusèrent de cette liberté, tantôt voleurs, parfois pirates ils prirent l’habitude de ne jamais révéler leur véritable nom, utilisant la plupart du temps des noms de personnages de théâtre, ou de romans, spécialement les couples. Tout cela les mena bien évident à défier l’ordre publique des endroits qu’ils traversaient et ils se virent bientôt contraints à fuir l’archipel d’Althéa pour une destination lointaine et inconnue, le continent d’Elmoraden, un renouveau pour ces deux jeunes adultes désormais. Ils embrassaient ce voyage comme un pèlerinage qui les amènera à la terre promise.

Le voyage fut long et difficile pour les enfants du chaos, mais rien ne put dérouter le navire qui tenait bon. L’équipage se faisait bercer par les histoires du couple qui s’amusaient à rejouer les scènes de leurs méfaits sur l’archipel, mais rien de leur ancienne vie. C’est à quelques jours des côtes que le désastre survint, l’embarcation fut prise dans une tempête qui l’amena à heurter des récifs non loin d’où il se trouvait. Au cœur de cette catastrophe, Eberhard réussit à survivre en s’agrippant à un des restes de la coque, mais il ne vit pas de trace de sa bien aimée alors qu’il était emporté loin des restes massifs du navire. Il finit par échouer, deux jours plus tard, mourant sur les cotes de l’île parlante. Cela lui prit du temps pour retrouver ses capacités. Il était convaincu que sa véritable moitié était encore en vie, il l’aurait senti, le cas échéant… C’était là une épreuve qu’il fallait surmonter la tête haute, comme il l’avait toujours fait.
Description Physique :
C’est un jeune homme d’une vingtaine d’années qui se présente devant vous. Il a une silhouette musclée sous son armure lourde dont il prend, visiblement, grand soin d’entretenir. Une lourde cape gris clair vient se poser sur les épaules de l’homme, lui permettant de se protéger intégralement des intempéries. A sa ceinture pend une masse de guerre légèrement travaillée. Sa capuche, quand il la porte, ne laisse que brièvement entrevoir son regard gris et ses courts cheveux noirs. Il ne porte aucun symbole d’aucun ordre, ou nation ou regroupement.
Il lui arrive plutôt rarement de porter des robes, dans ce cas là elles sont amples afin de permettre de porter une armure légère en dessous.
Quand il ne porte pas ses gantelets, une marque de cicatrice est à peine visible sur le haut de sa main droite.
Il a un tatouage entre les omoplates d’un marteau de guerre sombre orné d’une larme en son centre.
Description Psychologique :
Eberhard est instable, insouciant, vicieux, il joue tellement son personnage qu’il est souvent impossible de savoir s’il est sincère ou non. Quand il a un dilemme, il utilise souvent une pièce de monnaie, afin que le chaos choisisse à sa place. Il ne sait pas vraiment où il va, et il s’en fiche, là n’est pas le plus important. Ce qu’il aime ? la rigolade, le danger, le renouveau, l’inconnu, une bonne baston parfois. Ingbjorg a bien entendu une grande place dans son esprit, symbole de l’âme sœur et bien plus encore. Son caractère, en son absence, pourra d’ailleurs s’en trouvait changé.

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Re: [BgHumain] Eberhard De Nung

Message par Zor » jeu. 6 octobre 2011 à 01h14

Souvenirs du Passé
- Pourquoi est ce que vous faites ça ?!
- Allons Luciano, un peu de changement n’a jamais fait de mal à personne…

Il était le couteau sous la gorge alors que le mâle du couple vidait son ‘’étal’’ du fond de la cave de sa boutique.
Cela avait pris un peu de temps de gagner sa confiance, mais à force de bonnes affaires il était devenu plus souple, et c’est là que les deux diables lui avaient planté ce qui serait sa dernière dague dans le dos.

- Et la ville en a bien besoin, de changement. Le plus gros receleur qui disparaît, ça ne peut qu’apporter un peu de renouveau.

La besace se remplissait rapidement : or, argent, gemmes, bijoux …

- Dépêche-toi, les gardes qui sont de mèches avec lui ne vont pas tarder à arriver.

Ingbjorg semblait calme, méthodique presque alors qu’ils n’avaient pas prévu tout cela, comme d’habitude.

- Ca y est, on peut y aller.

Il resserra les sangles du sac et replia le drap ou il avait entassé les objets de moindres valeurs. Luciano n’eut pas le loisir de prononcer un autre mot, son sang se répandait déjà partout dans la pièce. Ils s’autorisèrent une seconde pour un baiser alors que leur main entrait en contact, signe de leur lien inné et immuable.

Ils remontèrent de la cave non sans placer leur masque de cuir et la capuche de leur cape.
Alors qu’ils passaient la porte, la foule semblait agitée et on entendait déjà au loin les ‘’place’’ de la garde. Le drap fut ouvert d’un coup sec par le couple, faisant voleter au dessus de la populace les breloques les moins intéressantes.

« Changez de vie ! » s’écrièrent les deux jeunes fous alors que la cohue se faisait ce qui ne manquerait pas de freiner les représentants de l’ordre. Ils se faufilèrent alors rapidement et profitèrent des ombres d’une ruelle pour se délester de leurs artifices qu’ils donnèrent à une paire de sans le sous.
Réapparaissant ainsi en plein jour, comme un parfait couple de jeunes adultes tout juste sorti des draps de leur nuit de noces. Des vêtements simples, mais d’un certain gout qui notaient une certaine ascension sociale…
Ingbjorg était assise en face du feu, placide, absorbée par les flammes. Eberhard scrutait les alentours du canal en attente de leur nouveau candidat, Rodolf, tavernier qui aimait arrondir ses fins de mois.

- Il va venir je te dis…
- Ou pas…

Elle haussa les épaules, jouant avec le feu en secouant les braises d’un bout de bâton.

- Le but est déjà atteint de toute façon…
- Je sais, c’est une cerise sur le gâteau ça.

Eberhard ria doucement, Ingbjorg n’eut aucune réaction alors qu’elle ne quittait pas les flammes du regard.
Cette partie du canal était déserte à cette heure de la nuit, Eberhard traçait des formes aléatoires de son épée dans la boue pour passer le temps. Il la leva alors qu’une torche approchait dans la noirceur de la nuit.

« Du calme José, c’est moi » dit le grassouillet comme Ingbjorg aimait à l’appeler
« Vous auriez pu trouver un coin encore plus glauque qu’ici ?
- Ta gueule Rodolf, on a un cadeau pour toi, et tu sais bien que Carmen fait peur à qui elle veut, héhé. »

Eberhard se marra une fois de plus, Ingbjorg se contenta de lever les yeux au ciel pour signifier la bêtise de la réplique de son frère et amant.
Il lui tendit le sac, Rodolf le prit et y jeta un coup d’œil. On aurait pu voir son teint blanchir si le feu n’avait pas donné une couleur jaunâtre à l’environnement.

- C’était vous ? Aujourd’hui ? Vous avez braqué et saigné Luciano ?!
- La ville a besoin de changement, dit laconiquement Ingbjorg
- Et on t’offre la nouvelle vie que tu voulais, alors écrase, continua Eberhard

Rodolf eut l’air d’hésiter un instant, puis il referma la besace.

- Et je suis sensé faire quoi avec ça moi ?
- Débrouille toi comme tu veux, c’est pas notre problème, t’as qu’à faire le mort, attendre un peu …
- Le vent souffle Rodolf, laisse toi porter, sinon tes ailes vont bruler, lui dit Ingbjorg toujours hypnotiser par les flammes.
- T’as ce qu’on t’a demandé ?

Rodolf jeta un trousseau de clefs à Eberhard :

« La chambre du fond de l’étage, les toits communiquent avec la voisine, comme vous avez demandé.
- Bon garçon. »

Eberhard sorti son plus beau sourire carnassier alors qu’Ingbjorg se levait doucement, puis éparpillait les braises du feu.

« File maintenant, qu’on nous voit pas ensemble … »

Rodolf disparut dans les ténèbres :

- Tu crois qu’il fera l’affaire ? demanda Ingbjorg
- Il est suffisamment intéressé pour reprendre l’affaire et assez faiblard pour que les autres le voit pas comme un futur Luciano, ça promet à la ville un beau bordel dans les milieux qu’il faut pour les quelques prochains mois.

Il ponctua le tout d’un sourire que pour une fois, Ingbjorg lui rendit. Ils s’enlacèrent et s’embrassèrent avec passion, passant leur cicatrice respective l’une contre l’autre.
Eberhard était assis sur le bord de la fenêtre à observer la ville en pleine effervescence dans les quartiers mal famés au milieu de la nuit. Ingbjorg quant à elle feuilletait un grimoire à la lumière d’une bougie dont la flamme chancelait au grès des courants d’air. Eberhard s’étira, nonchalamment :

« J’vais aller voir les racoleuses pendant que tu bouquines Ingbjorg.
- N’utilise pas ce nom là, même entre nous…
- Oui Princesse… dit il sur le ton d’un enfant exaspéré.
- Et encore moins ce mot là… »

Il soupira en regardant la femme de sa vie qui n’avait pas daigné tourner le regard vers lui en le réprimandant.

« Ce que tu peux être ….
- Rabat joie, je sais, et toi tu l’es trop, en joie.
- Oh ça va hein ?! »

Quelques secondes passèrent, ne laissant que le bruit de la rue pour combler le silence..

« Tu crois qu’on sera séparé un jour ? demanda Eberhard, regardant à nouveau par la fenêtre.
- S’il s’avère que le vent du changement le fasse alors nous devrions continuer à perpétuer son œuvre chacun de notre coté. Mais tu sais bien que nous ne faisons qu’une seule entité et que même séparés, nous sommes toujours ensemble. (Elle tourna une page)
- Hm mh … »

Il descendit de la fenêtre et enfila doucement sa veste en cuir.

« Ne nous ramène pas des maladies, choisis en une saine et veille à ce qu’elle ne voit pas ton tatouage, ou qu’elle ne puisse pas en parler
- T’inquiètes pas, j’ai pas vraiment l’intention que ce soit moi qui lui tourne le dos, harharhar »

Le trait d’humour gras de sa moitié fit rire Ingbjorg bien qu’elle ne le montra pas.
Il vint dans son dos, passa la main sous sa robe pour venir lui caresser la poitrine et lui susurra dans le cou : « Je serais de retour avant l’aube ».
Ils s’échangèrent un doux baiser, plongèrent dans leur regard mutuel et murmurèrent à l’unisson :
« Ou pas … »

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