Nom : Reinhardt
Prénom : Theodoric
Age : 25
Sexe : Masculin
Race : Humain
Classe : Lancier
Croyances : Einhasad (non pratiquant)
Langues parlées : Commun
Description physique :
Theodoric est un homme grand et bien bâtit. Si ses manières et sa tenue laissent à penser qu'il est de ces précieux qui ne se mouillent pas, sa musculature hurle le contraire. Il aurait tout du mercenaire et pourtant il arbore un air des plus sérieux et réservé. Sa chevelure brune est toujours propre, bien coiffée, coupée, et aussi bien entretenue que sa barbe qu'il semble raser de près chaque jour que les dieux font. Ses yeux marrons ne semblent rien avoir de particulier si ce n'est ce léger reflet ambré qui semble poindre imperceptiblement parfois lorsque la lumière les frappe sous un certain angle... Quelque chose d'absolument pas remarquable mais qui lui offre ce petit charme que la plupart ne savent définir. S'il n'y avait ce léger détail, le regard attentif et sérieux de l'homme en serait presque agaçant tant il ne semble refléter que de l'indifférence. Il n'y a bien que lorsque posés sur leur maîtresse que ces yeux là s'animent d'une attention bien plus soutenue et particulière.
Son visage tout a fait banal n'a rien de remarquable non plus, certes il porte quelques légères cicatrices sur celui-ci, mais si peu visibles qu'elles ne constituent en aucun cas un signe distinctif.
Prénom : Theodoric
Age : 25
Sexe : Masculin
Race : Humain
Classe : Lancier
Croyances : Einhasad (non pratiquant)
Langues parlées : Commun
Description physique :
Theodoric est un homme grand et bien bâtit. Si ses manières et sa tenue laissent à penser qu'il est de ces précieux qui ne se mouillent pas, sa musculature hurle le contraire. Il aurait tout du mercenaire et pourtant il arbore un air des plus sérieux et réservé. Sa chevelure brune est toujours propre, bien coiffée, coupée, et aussi bien entretenue que sa barbe qu'il semble raser de près chaque jour que les dieux font. Ses yeux marrons ne semblent rien avoir de particulier si ce n'est ce léger reflet ambré qui semble poindre imperceptiblement parfois lorsque la lumière les frappe sous un certain angle... Quelque chose d'absolument pas remarquable mais qui lui offre ce petit charme que la plupart ne savent définir. S'il n'y avait ce léger détail, le regard attentif et sérieux de l'homme en serait presque agaçant tant il ne semble refléter que de l'indifférence. Il n'y a bien que lorsque posés sur leur maîtresse que ces yeux là s'animent d'une attention bien plus soutenue et particulière.
Son visage tout a fait banal n'a rien de remarquable non plus, certes il porte quelques légères cicatrices sur celui-ci, mais si peu visibles qu'elles ne constituent en aucun cas un signe distinctif.
[ image externe ]
Ce jour où je suis mort.
Ce jour où je suis mort.
Je me nomme Theodoric Reinhardt, j'ai vingt-cinq hivers derrière moi, bien peu certains disent... C'est aussi mon avis, mais je ne pense pas avoir l'occasion d'en connaître beaucoup d'autres, malheureusement. Ma vie a déjà failli s'arrêter il y a six années de cela, alors que je venais de perdre tout ce que j'avais et bien plus encore à jouer, boire, vivre sans modération. J'étais idiot, je le reconnais aujourd'hui, mais on ne me l'aurait jamais fait dire il y a encore quelques temps, c'est certain.
Ce jour là, mon orgueil m'avait poussé à m'aventurer sur un terrain que je ne connaissais pas, face à un ennemi que je pensais alors bien trop faible pour me faire le moindre mal, moi qui me croyait maître de mon art en ces terres, pitoyable jeune guerrier trop sur de lui. Je me souviens encore comme l'orc a rit en attrapant ma lance alors que j'essayais de le frapper, je me souviens de la force avec laquelle il m'emporta avec elle avant de m'envoyer rencontrer le sol, et je me souviens que la terre là bas a un goût de guano infect ! Véridique, trop de bestiaux, sans compter les verts. Certes dit comme ça rien ne semble grave, le fait est que j'avais plusieurs cottes fêlées, un bras cassé, et... Et bien une flèche très bien placée dans le dos, de celles qui vous ne vous laissent qu'une heure pour vous vider de votre sang. Bon, une heure pour se sauver, c'est encore faisable. Oui mais n'oubliez pas les cottes, le bras et... La terre dans la bouche. Très important le moral.
Poursuivi, blessé, mourant, je me suis alors sauvé, tant bien que mal, vers la ville la plus proche : Goddard. La dame de pierre, majestueuse autant que solide, la femme parfaite... Je m'égare. Donc me voilà à courir pour ma survie vers la cité, poursuivi par trois orcs des plus sauvages, un archer, un chaman, et un de leurs généraux... Quand je vous avais dit que j'étais stupide, le croyez-vous à présent ? Alors que j'arrivais en vue des portes de la ville et que mes attaquants ralentissaient à la vue des gardes sur les murailles, l'archer banda son arc et je le vis faire alors que, me retournant et constatant qu'ils s'arrêtaient, je me cru sauf.
Je ne sais s'il mit toutes ses forces dans cette dernière flèche, mais elle fut telle la foudre s'abattant sur moi, et je m'effondrai.
J'imagine qu'ayant liquidé leur proie et n'en aillant aucun besoin, ils me laissèrent pour mort, là, dans la plaine alors gelée – car c'était l'hiver, qu'il faisait sec, et que si la neige n'était pas encore tombée, la terre s'en était retrouvée aussi dure que le roc, perpétuellement couverte d'une fine couche de gel lui donnant un aspect blanc gris presque irréel – avant de repartir d'où je les avais dérangés, certainement amusés de ce frêle et ridicule humain qui avait osé.
Je n'ai que peu de souvenirs de ce qu'il se passa alors, mais il m'en reste un très distinct. Celui d'une créature d'un autre monde, auréolée d'une lumière réfléchissant autant de bonté que de douceur, un être d'une beauté sans pareille et dont la voix, si l'on eu put appeler cette merveilleuse mélopée ainsi, était à elle seule d'un réconfort inavouable, presque honteux, tant il était complet. Une apparition divine, l'incarnation du bien, envoyée à moi par une force somme toute certainement obscure puisqu'il était évident que je méritais aucune attention des dieux, moi, idiot et pêcheur plus que n'importe lequel de mes semblables. Une caresse aussi douce que l'air des plages de Gludin me frôla le visage, m'entourant alors d'un arôme enchanteur comme si un millier de fleurs avaient poussé sous moi et que toutes répandaient alors leur parfum réparateur à mes sens exaltés. Puis le chant cessa, l'odeur disparu autant que la caresse et avec elle la chaleur.
Lorsque je me réveillai, j'étais dans un lit somme toute douillet, on m'avait lavé, soigné, mes blessures étaient bandées et toujours douloureuses mais j'étais en vie. Je regardai le plafond, haut, arborant de magnifiques peintures et moulures reflétant une lumière blanche sur tous les murs de la pièce tant elle était claire. Il me sembla presque flotter tant les étoffes dans lesquelles je reposais étaient délicieusement douces. L'endroit était propre, clair, spacieux et... Et bien il m'avait semblé silencieux durant ce que je pense être de longues minutes de contemplation. Mais il ne l'était pas. Le chant que je n'avais pas entendu tout d'abord était pour ainsi dire soufflé, si bas qu'il mourrait presque dans l'air avant d’atteindre mes oreilles peu méritantes.
Je le suivi, comme s'il était palpable et visible, jusqu'aux lèvres d'une femme... Non, d'une elfe.
Et je compris. Je compris qu'elle était cet être éthéré qui m'était apparu dans la mort.
La mélopée envoûtante... Ce fredonnement.
La lumière chaleureuse et divine... Sa chevelure dorée, autant que la caresse au parfum floral, d'ailleurs, ses cheveux de même.
Je rougis et me sentis honteux, devant autant de simplicité que de grâce, de l'avoir alors prise pour un fantasme tout droit venu de mon esprit, car jamais il n'aurait pu créer un être aussi parfait que modeste.
Elle me remarqua alors, ainsi éveillé, tandis que je la dévisageais avec admiration autant qu'incompréhension et dit simplement « Vous en voulez ? » en me tendant une petite madeleine qu'elle avait pris d'un plateau d'argent posé à son côté.
Ce jour là, mon orgueil m'avait poussé à m'aventurer sur un terrain que je ne connaissais pas, face à un ennemi que je pensais alors bien trop faible pour me faire le moindre mal, moi qui me croyait maître de mon art en ces terres, pitoyable jeune guerrier trop sur de lui. Je me souviens encore comme l'orc a rit en attrapant ma lance alors que j'essayais de le frapper, je me souviens de la force avec laquelle il m'emporta avec elle avant de m'envoyer rencontrer le sol, et je me souviens que la terre là bas a un goût de guano infect ! Véridique, trop de bestiaux, sans compter les verts. Certes dit comme ça rien ne semble grave, le fait est que j'avais plusieurs cottes fêlées, un bras cassé, et... Et bien une flèche très bien placée dans le dos, de celles qui vous ne vous laissent qu'une heure pour vous vider de votre sang. Bon, une heure pour se sauver, c'est encore faisable. Oui mais n'oubliez pas les cottes, le bras et... La terre dans la bouche. Très important le moral.
Poursuivi, blessé, mourant, je me suis alors sauvé, tant bien que mal, vers la ville la plus proche : Goddard. La dame de pierre, majestueuse autant que solide, la femme parfaite... Je m'égare. Donc me voilà à courir pour ma survie vers la cité, poursuivi par trois orcs des plus sauvages, un archer, un chaman, et un de leurs généraux... Quand je vous avais dit que j'étais stupide, le croyez-vous à présent ? Alors que j'arrivais en vue des portes de la ville et que mes attaquants ralentissaient à la vue des gardes sur les murailles, l'archer banda son arc et je le vis faire alors que, me retournant et constatant qu'ils s'arrêtaient, je me cru sauf.
Je ne sais s'il mit toutes ses forces dans cette dernière flèche, mais elle fut telle la foudre s'abattant sur moi, et je m'effondrai.
J'imagine qu'ayant liquidé leur proie et n'en aillant aucun besoin, ils me laissèrent pour mort, là, dans la plaine alors gelée – car c'était l'hiver, qu'il faisait sec, et que si la neige n'était pas encore tombée, la terre s'en était retrouvée aussi dure que le roc, perpétuellement couverte d'une fine couche de gel lui donnant un aspect blanc gris presque irréel – avant de repartir d'où je les avais dérangés, certainement amusés de ce frêle et ridicule humain qui avait osé.
Je n'ai que peu de souvenirs de ce qu'il se passa alors, mais il m'en reste un très distinct. Celui d'une créature d'un autre monde, auréolée d'une lumière réfléchissant autant de bonté que de douceur, un être d'une beauté sans pareille et dont la voix, si l'on eu put appeler cette merveilleuse mélopée ainsi, était à elle seule d'un réconfort inavouable, presque honteux, tant il était complet. Une apparition divine, l'incarnation du bien, envoyée à moi par une force somme toute certainement obscure puisqu'il était évident que je méritais aucune attention des dieux, moi, idiot et pêcheur plus que n'importe lequel de mes semblables. Une caresse aussi douce que l'air des plages de Gludin me frôla le visage, m'entourant alors d'un arôme enchanteur comme si un millier de fleurs avaient poussé sous moi et que toutes répandaient alors leur parfum réparateur à mes sens exaltés. Puis le chant cessa, l'odeur disparu autant que la caresse et avec elle la chaleur.
Lorsque je me réveillai, j'étais dans un lit somme toute douillet, on m'avait lavé, soigné, mes blessures étaient bandées et toujours douloureuses mais j'étais en vie. Je regardai le plafond, haut, arborant de magnifiques peintures et moulures reflétant une lumière blanche sur tous les murs de la pièce tant elle était claire. Il me sembla presque flotter tant les étoffes dans lesquelles je reposais étaient délicieusement douces. L'endroit était propre, clair, spacieux et... Et bien il m'avait semblé silencieux durant ce que je pense être de longues minutes de contemplation. Mais il ne l'était pas. Le chant que je n'avais pas entendu tout d'abord était pour ainsi dire soufflé, si bas qu'il mourrait presque dans l'air avant d’atteindre mes oreilles peu méritantes.
Je le suivi, comme s'il était palpable et visible, jusqu'aux lèvres d'une femme... Non, d'une elfe.
Et je compris. Je compris qu'elle était cet être éthéré qui m'était apparu dans la mort.
La mélopée envoûtante... Ce fredonnement.
La lumière chaleureuse et divine... Sa chevelure dorée, autant que la caresse au parfum floral, d'ailleurs, ses cheveux de même.
Je rougis et me sentis honteux, devant autant de simplicité que de grâce, de l'avoir alors prise pour un fantasme tout droit venu de mon esprit, car jamais il n'aurait pu créer un être aussi parfait que modeste.
Elle me remarqua alors, ainsi éveillé, tandis que je la dévisageais avec admiration autant qu'incompréhension et dit simplement « Vous en voulez ? » en me tendant une petite madeleine qu'elle avait pris d'un plateau d'argent posé à son côté.