[bghumain] Theodoric Reihnardt

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Lucià
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[bghumain] Theodoric Reihnardt

Message par Lucià » sam. 27 août 2011 à 16h07

Nom : Reinhardt
Prénom : Theodoric
Age : 25
Sexe : Masculin
Race : Humain
Classe : Lancier

Croyances : Einhasad (non pratiquant)
Langues parlées : Commun

Description physique :

Theodoric est un homme grand et bien bâtit. Si ses manières et sa tenue laissent à penser qu'il est de ces précieux qui ne se mouillent pas, sa musculature hurle le contraire. Il aurait tout du mercenaire et pourtant il arbore un air des plus sérieux et réservé. Sa chevelure brune est toujours propre, bien coiffée, coupée, et aussi bien entretenue que sa barbe qu'il semble raser de près chaque jour que les dieux font. Ses yeux marrons ne semblent rien avoir de particulier si ce n'est ce léger reflet ambré qui semble poindre imperceptiblement parfois lorsque la lumière les frappe sous un certain angle... Quelque chose d'absolument pas remarquable mais qui lui offre ce petit charme que la plupart ne savent définir. S'il n'y avait ce léger détail, le regard attentif et sérieux de l'homme en serait presque agaçant tant il ne semble refléter que de l'indifférence. Il n'y a bien que lorsque posés sur leur maîtresse que ces yeux là s'animent d'une attention bien plus soutenue et particulière.
Son visage tout a fait banal n'a rien de remarquable non plus, certes il porte quelques légères cicatrices sur celui-ci, mais si peu visibles qu'elles ne constituent en aucun cas un signe distinctif.


[ image externe ]
Ce jour où je suis mort.


Je me nomme Theodoric Reinhardt, j'ai vingt-cinq hivers derrière moi, bien peu certains disent... C'est aussi mon avis, mais je ne pense pas avoir l'occasion d'en connaître beaucoup d'autres, malheureusement. Ma vie a déjà failli s'arrêter il y a six années de cela, alors que je venais de perdre tout ce que j'avais et bien plus encore à jouer, boire, vivre sans modération. J'étais idiot, je le reconnais aujourd'hui, mais on ne me l'aurait jamais fait dire il y a encore quelques temps, c'est certain.
Ce jour là, mon orgueil m'avait poussé à m'aventurer sur un terrain que je ne connaissais pas, face à un ennemi que je pensais alors bien trop faible pour me faire le moindre mal, moi qui me croyait maître de mon art en ces terres, pitoyable jeune guerrier trop sur de lui. Je me souviens encore comme l'orc a rit en attrapant ma lance alors que j'essayais de le frapper, je me souviens de la force avec laquelle il m'emporta avec elle avant de m'envoyer rencontrer le sol, et je me souviens que la terre là bas a un goût de guano infect ! Véridique, trop de bestiaux, sans compter les verts. Certes dit comme ça rien ne semble grave, le fait est que j'avais plusieurs cottes fêlées, un bras cassé, et... Et bien une flèche très bien placée dans le dos, de celles qui vous ne vous laissent qu'une heure pour vous vider de votre sang. Bon, une heure pour se sauver, c'est encore faisable. Oui mais n'oubliez pas les cottes, le bras et... La terre dans la bouche.  Très important le moral.

Poursuivi, blessé, mourant, je me suis alors sauvé, tant bien que mal, vers la ville la plus proche : Goddard. La dame de pierre, majestueuse autant que solide, la femme parfaite... Je m'égare. Donc me voilà à courir pour ma survie vers la cité, poursuivi par trois orcs des plus sauvages, un archer, un chaman, et un de leurs généraux... Quand je vous avais dit que j'étais stupide, le croyez-vous à présent ? Alors que j'arrivais en vue des portes de la ville et que mes attaquants ralentissaient à la vue des gardes sur les murailles, l'archer banda son arc et je le vis faire alors que, me retournant et constatant qu'ils s'arrêtaient, je me cru sauf.
Je ne sais s'il mit toutes ses forces dans cette dernière flèche, mais elle fut telle la foudre s'abattant sur moi, et je m'effondrai.

J'imagine qu'ayant liquidé leur proie et n'en aillant aucun besoin, ils me laissèrent pour mort, là, dans la plaine alors gelée – car c'était l'hiver, qu'il faisait sec, et que si la neige n'était pas encore tombée, la terre s'en était retrouvée aussi dure que le roc, perpétuellement couverte d'une fine couche de gel lui donnant un aspect blanc gris presque irréel – avant de repartir d'où je les avais dérangés, certainement amusés de ce frêle et ridicule humain qui avait osé.

Je n'ai que peu de souvenirs de ce qu'il se passa alors, mais il m'en reste un très distinct. Celui d'une créature d'un autre monde, auréolée d'une lumière réfléchissant autant de bonté que de douceur, un être d'une beauté sans pareille et dont la voix, si l'on eu put appeler cette merveilleuse mélopée ainsi, était à elle seule d'un réconfort inavouable, presque honteux, tant il était complet. Une apparition divine, l'incarnation du bien, envoyée à moi par une force somme toute certainement obscure puisqu'il était évident que je méritais aucune attention des dieux, moi, idiot et pêcheur plus que n'importe lequel de mes semblables. Une caresse aussi douce que l'air des plages de Gludin me frôla le visage, m'entourant alors d'un arôme enchanteur comme si un millier de fleurs avaient poussé sous moi et que toutes répandaient alors leur parfum réparateur à mes sens exaltés. Puis le chant cessa, l'odeur disparu autant que la caresse et avec elle la chaleur.

Lorsque je me réveillai, j'étais dans un lit somme toute douillet, on m'avait lavé, soigné, mes blessures étaient bandées et toujours douloureuses mais j'étais en vie. Je regardai le plafond, haut, arborant de magnifiques peintures et moulures reflétant une lumière blanche sur tous les murs de la pièce tant elle était claire. Il me sembla presque flotter tant les étoffes dans lesquelles je reposais étaient délicieusement douces. L'endroit était propre, clair, spacieux et... Et bien il m'avait semblé silencieux durant ce que je pense être de longues minutes de contemplation. Mais il ne l'était pas. Le chant que je n'avais pas entendu tout d'abord était pour ainsi dire soufflé, si bas qu'il mourrait presque dans l'air avant d’atteindre mes oreilles peu méritantes.
Je le suivi, comme s'il était palpable et visible, jusqu'aux lèvres d'une femme... Non, d'une elfe.
Et je compris. Je compris qu'elle était cet être éthéré qui m'était apparu dans la mort.
La mélopée envoûtante... Ce fredonnement.
La lumière chaleureuse et divine... Sa chevelure dorée, autant que la caresse au parfum floral, d'ailleurs, ses cheveux de même.
Je rougis et me sentis honteux, devant autant de simplicité que de grâce, de l'avoir alors prise pour un fantasme tout droit venu de mon esprit, car jamais il n'aurait pu créer un être aussi parfait que modeste.

Elle me remarqua alors, ainsi éveillé, tandis que je la dévisageais avec admiration autant qu'incompréhension et dit simplement « Vous en voulez ? » en me tendant une petite madeleine qu'elle avait pris d'un plateau d'argent posé à son côté.
Dernière modification par Lucià le sam. 11 février 2012 à 14h55, modifié 6 fois.
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Re: [bghumain] Theodoric Reihnardt

Message par Lucià » sam. 27 août 2011 à 16h08

[ image externe ]
Louée soit-elle.

Puisque je lui devais cette nouvelle tranche de ma vie, j'avais souhaité la remercier. Je lui fit alors savoir qu'elle avait, à présent ma reconnaissance éternelle et que ma dette envers elle jamais ne serait acquittée – pour rien au monde je ne voulu qu'elle le soit. Je me souviens que je lui dis ainsi « Madame, ordonnez et j’exécuterai, vous avez sauvé ma vie, aussi pitoyable fut-elle, aussi, aujourd'hui elle vous appartient ! Ho ! Madame je vous en prie laissez moi être votre serviteur ! Je mets ma lance à votre service. ». J'étais encore fiévreux et délirant... Mais le cœur y était.
Madame parla pour moi à Monsieur son père, elle prit ma défense, réclama ma présence, à vrai dire je ne sais, je le suppose, le fait est qu'il accepta de me prendre à leur service et que je fis des pieds et des mains pour y rester. Terminé les bagarres, la boisson, et toutes ces autres choses que la morale réprouve... Terminé ! Je devins l'homme dont ils avaient besoin, celui sur qui l'on peut compter dans toutes les situations, quitte à m'adapter en circonstance.
J'étais ce majordome propre et droit qui ne dit mot et sert sur un simple geste de la main, devinant les désirs et besoins de ses maîtres, mais aussi ce guerrier caché dans un costume fort élégant d'ailleurs, prêt à défendre les membres de la famille Del'neth contre n'importe quelle menace.

Madame avait l'habitude de m'emmener avec elle lorsqu'elle s’entraînait à l'épée, il était plus prudent que je l'accompagne d'après Monsieur.
J'avais servi pour l'église de Giran fut un temps, avouez que vous n'en saviez rien. Non, pas prêtre, ni paladin, à vrai dire rien de tout ceci puisque je me fis jeter à la porte rapidement... Une triste histoire de sœur consentante ou pas selon les versions... Je m'égare. Quoi qu'il en soit je voulais devenir paladin mais le destin en a voulu autrement si bien qu'il ne me resta de mes enseignements que quelques prières vouées à aider au combat, rien de très performant ceci dit.
Un jour alors que je suivais Madame durant son entraînement, je ne sais pour quelle raison – peut-être un excès de zèle – je me mis à prier pour l'aider car, je dois l'avouer, je trouvais le temps long. Elle fut surprise – car ne me connaissait pas ce talent malgré que je fus à son service depuis presque une année déjà – et me demanda de recommencer chaque fois que le besoin s'en faisait sentir, et ce pour toute la durée de son excursion, ce que je fis.
Cela devint une habitude, et, à force de demandes et pour pouvoir encore plus lui être utile, je pris sur moi de m'améliorer. Ainsi, dans l'une des bibliothèques de Monsieur, j'étudiai à nouveau ces cantiques qui semblaient tant la ravir – car même si elle ne s'enthousiasmait pas, elle les réclamait, ainsi je savais qu'elle les appréciait car c'était chose rare – jusqu'à ce que mon niveau la satisfasse pleinement... J'étudie toujours vous savez. Les dames ne sont JAMAIS entièrement satisfaites.

[Sub Prophet]
Dernière modification par Lucià le sam. 11 février 2012 à 14h55, modifié 2 fois.
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Re: [bghumain] Theodoric Reihnardt

Message par Lucià » sam. 11 février 2012 à 14h56

[ image externe ]
A la recherche de tout et de rien.
Triste enchaînement de sombres événements, Madame devint maîtresse de la maison Del'neth, l'une des plus grandes familles marchandes de Goddard. Un poids bien trop lourd pour ces délicates épaules selon moi, ainsi j'étais toujours et plus que jamais déterminé à lui porter assistance de mon mieux, car ma vie lui appartenait après tout, je n'en dément toujours pas aujourd'hui. Je ne savais si je devais être heureux ou pas car s'il était certain qu'un grand drame avait frappé cette famille Ô combien bienfaitrice, ma maîtresse s'en retrouvait grandie et je savais bien qu'un jour ou l'autre elle ferait son deuil et saurait apprécier toutes les richesses qui lui avaient été léguées. Mais il n'est pas dans mes attributions de me faire un avis sur ce qui est bon ou pas pour Madame, encore moins ce qui la rendrait heureuse ou triste.
A mon grand dam, elle n'en fut que plus occupée et absente, et les dieux seuls savent à quel point elle était triste car je ne sais que trop bien combien les apparences sont parfois trompeuses.

Comme elle s’acquittait petit à petit de ses devoirs de Maîtresse de famille, je me mis à l'aider tout en apprenant, puisqu'il fallait que je reste celui-dont-on-a-besoin.
Madame me demanda un jour d'aller récolter des matériaux qui manquaient pour une commande ; elle n'avait pas le temps d'y aller elle même et personne n'était alors disponible dans l'urgence. Elle me montra simplement ce dont elle avait besoin, m'en confiant un de chaque, puis me dit où les trouver, un jeu d'enfant pensais-je en partant vers les tombes impériales, ma lance sur l'épaule, trop heureux de la confiance qu'elle me montrait.

En réalité ce fut difficile car les créatures étaient nombreuses autant que puissantes. Mais si j'écris aujourd'hui c'est que je m'en suis sorti ! Elles n'étaient pas difficiles à tuer, en réalité, et ne me blessaient que trop peu car mon armure – forgée à ma taille sur les ordres de Madame, tout comme mon arme, un magnifique cadeau dont je suis reconnaissant – était solide et bien pensée. Toute la difficulté résidait dans les objets à récolter car, trop peu habitué à user de délicatesse au combat, j'entrais dans les pièces et saccageais, découpais, tranchais, tuais sans discrétion aucune, avant de rechercher lesdits objets dans la masse visqueuse de carapaces gluantes et fracassées. Dès le début je trouvai certains des objets ! Mais brisés ou abîmés, inutilisables, Madame m'aurait renvoyé à coup sur si j'avais osé lui rapporter de tels déchets.
Je me souviens, il fallait que la commande soit livrée le lendemain matin... Lorsque la nuit tomba, je n'en avait pas un quart. Terrifié par l'idée de devoir quitter ma bienfaitrice, je me remis au travail avec ardeur, et petit à petit je réussis à augmenter mes chances de récolte, focalisant mes attaques sur les endroits qui ne contenaient pas les précieux objets.
Les combats en devinrent terriblement plus difficiles et je failli bien mourir deux fois de plus cette nuit là tant j'étais épuisé. Mais au matin, Madame trouva sa commande prête et propre, soigneusement rangée dans un sac en toile et prête à être expédiée.
Mon seul regret fut de ne pas pouvoir la voir à ce moment là. Fut-elle surprise de ma performance ? Eut-elle l'air impressionnée ? Fière ? Satisfaite ? Sourit-elle ?
Je n'en sus rien car je tenais à peine debout et il fallut que je me repose afin de pouvoir lui servir son en-cas de milieu de matinée, ses petits gâteaux préférés.
Je la connais par cœur.
[Sub bounty hunter]
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