[BG] Balou [Personnage décédé]

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Balou
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[BG] Balou [Personnage décédé]

Message par Balou » sam. 9 juin 2007 à 21h21

La soleil iradie la plaine. L'air ambiant est épais, poisseux. La chaleur est forte en cette heure de la journée et le village orka Golm Akbar est silencieux. Seul le murmure des femmes rappele que la vie existe sur ces terres. Un évènement se prépare. D'autant plus joyeux que l'existence orka est pathétique. Ce peuple confiné dans des réserves arrides et hostiles à la vie se plie avec rancoeur à cette nouvelle existence. Cet évenement célèbre la persistance de la race orka : un nouveau né arrive.
Sa mère, Nabou, a déja choisit un nom à ce futur guerrier. C'est le rôle dévolue aux femmes dans toute société matriarcale.

Balorkha.

Alors que les cris du nouveau né s'élèvent dans la plaine et que les guerriers allument un feu sacré, Yaye Pohlinh, la grand mère observe le petit et psalmodie son nom :

Balorkha, Balorkha, Balorkha........

La peau ridée par l'age et le soleil, la vieille fume sa pipe et les femmes l'entourent. Elles attendent. Le petit, au centre, ouvre de grands yeux sur un univers hostile, inconnu puis finit par sourire. Yaye plisse alors ses yeux et le silence de nouveau se fait.

"Femmes, allez chercher les hommes..."

Les guerriers entrèrent un par un, saluèrent la doyenne tour à tour puis s'assirent à l'écart en attendant la suite.

"Fréres Golm Akbar, mes soeurs, Paagrio a soufflé. J'ai aspiré son air par ma pipe. Mes poumons savent, mon sang sait."

la vieille marqua un silence puis se tourna vers le nouveau né.

"Balorkha, fait honneur à ton peuple. Tu seras Balhorka car le feu l'a voulu. Tu seras Ourgn Dafa Nerf par ma décision inspirée."

Yaye sourit tandis que les cris de joie éclataient et eut un regard pour l'enfant : pensif, attentif et tendre.

Les années passèrent et avalèrent les effusions de joie qui suivirent la naissance.

Les temps avaient changé et le peuple orka recommençaient à parcourir le monde. La haine à leur égard était toujours vivace et confinait au racisme. Certains guerriers et guerrières firent le choix de répondre à cette haine. Leur rancoeur était telle que seule l'extermination des peuples vainqueurs pourrait l'adoucir. Et elfs noirs, blancs comme humains leur rendaient bien. Si la guerre n'était pas ouverte, si la tolérance se voulait officielle la violence pouvait éclater à tous moments.

Mais il en va ainsi du monde et certains sages continuent à vivre en paix avec eux même et avec les autres races. Sans désir de vengeance.

Balorkha en faisait partie. Yaye avait prit en main son éducation. Le jeune guerrier avait reçu l'entrainement propre à ceux de son rang. Les meilleurs maitres d'armes s'étaient succédés pour parfaire sa science des armes tandis que la grand mère adoucissait la rudeur du combat par la sagesse des lettres.

Puis le jour vint où le jeune Balou, terme affectueux que lui avait donné sa mére, du assumer son age et parcourir à son tour le monde, seul.

Il serait bien long de narrer toutes ses expériences. Aussi nous arréterons nous à la plus marquante.

Aprés avoir connue maintes douleurs, avoir affrontés de terribles dangers et commit de nombreuses erreurs Balou prit un temps pour la réflexion. Comme Yaye le lui avait enseigné, il partit pour les terres glacées d'Ibn Jaffar. Là, il érigea le monticule sacré, s'assit et médita. Durant des jours et des jours, Balorkha resta assit, les yeux fermés, en osmose avec l'univers afin de percevoir la sagesse du tout puissant Paagrio le maitre de toutes choses.

Au 31 e jour il ouvrit les yeux, se leva, observa la plaine glacée et dit à mots posés :

"Terre, il est temps pour moi d'affronter mon destin. Le Grand Dessein m'a assigné un rôle et je dois l'assumer. La paix régne en mon coeur ainsi que l'amour. Mais Paagrio souffle : l'amour se défend. L'amour et la haine sont fréres et soeurs. Il sont ennemis. L'amour est en mon coeur et forme ce monde. La haine veut toujours détruire. C'est un cycle et le cycle de la paix est venu. Je m'en ferais le messager."

Alentour, chaque flocon de neige répondit à ces paroles, chaque parcelle de vie se mit à trembler et les montagnes au loin soupirèrent d'aise. Ce fut ce moment que Balou choisit pour regagner la ville. Il adressa des priéres sacrées à chaque arbre, arbustres croisé. Les êtres impurs croisés sur le chemin furent tués avec le respect due à la vie.

Puis la ville apparue : Giran. Verte, flamboyante la nature semblait sourire à ce nouvel arrivant et la ville résonnaient des clameurs de l'activité citadine. Les marchands présentaient leurs produits tandis que femmes, guerriers, clercs, notaires, magiciens faisaient leurs amplettes, discutaient les prix... l'on y sentait la pulpe d'un fruit délicieux se mélanger aux souffre des potions magiques.

Alors que Balou le sourire aux lèvres appréciait ce retour à la vie, une femme minuscule vint à lui.

Elle lui sourit.

"ah te voila ! Nous t'attendions."

Surprit Balou lui répondit :

"Bonjour ! Nous connaissons nous ?"

"Mais oui" pépia t'elle en riant "nous avons le même coeur et les mêmes desseins. Tu es des notres !"

Et c'est tout naturellement que la fête se fit en chateau de giran pour accueillir le nouveau messager au rythme des tambourins et des bouteilles vidées par le maitre nain du chateau.
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Tidus tourna deux fois la clé dans la serrure. Verrouillant ainsi la porte d'une maison délaissée. Il fit quelques pas en arrière et leva la tête.

"Elle respirait l'amour cette maison, c'est bien domage. Se dit-il."

Puis il attacha la valise d'Aeris sur l'arrière de selle du dragon de Lena. A côté de la sienne et de celle de la petite dame avant de monter derrière sa soeur sur une deuxième monture.

La jeune veuve, les yeux toujours vide, la tête penchée, sans vie ne regarda même pas son logis une dernière fois avant de le quitter.

Lena la regardait, emplie de pitié, le coeur serré.

"Mariko enquête sur ce qui s'est passé vous savez ?"

Mais aucune parole ne pouvait plus amener de réaction chez elle. La petite dame soupira.

"Il nous faut prendre nos ditances un moment Madame. Lança t il à la naine. Etes vous sure de vouloir nous accompagner ?"

"Oui. Je laisse le soin à mes chevaliers de s'occuper du bien de Giran. La plupart sont partis, suivant notre marraine dans un autre lieu. Lorsqu'ils reviendront, je serai la. Mais avant, nous devons nous occuper de la santé de notre petite. Et vous ? Votre projet ? Comptez vous laisser ce filou sur le trone d'Aden ?"

"Qu'il aille au diable ! Lui et ses manigences. J'ai vu a quel point le bonheur du royaume importait aux autres, moi je fais de même, j'ai désormais d'autres chats à fouetter. Je verrai à mon retour. Cela ne rendra pas notre père de toute façon et la justice semble être une belle mascarade."

"Il les a peut être manipulé a son avantage, vous ne croyez pas ? Il s'est si souvent joué de nous et nous n'avons rien vu venir."

"Sans doute madame. Nous verrons."

Et ils filèrent droit vers le port.
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Balou observa la caravane partir. Il était pensif. Son jeune ami, Oulga, avait fait le choix de rester fidèle à la noble Aeris bien qu'il ne fasse pas partie de son clan. Cela dénotait d'un profond attachement.
Agitant le bras en direction de la veuve éplorée, il regarda la troupe disparaitre au loin et écouta. Plus un bruit. Un silence pesant. Mais il avait fait le choix de rester en Aden afin de ne pas laisser le chateau aux mains de malfrats, de bandits, d'escrocs... et une autorité Messagers devait rester en place.
Il espérait que le jeune Oulga ferait attention à lui et qu'il reviendrait fort de belles aventures.

[EDIT] la suite est en cours ^^
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balou
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"Qu'en penses tu ?"

"Je ne sais pas." répond Haziel. "Je comprend ses angoisses. Si j'ai bien saisi ce que Solarion t'a dit, une menace pèse sur le monde. Moi je préfère douter tu le sais. A mon sens nous vivons une époque folle. Les troubles agitent les terres d'Aden depuis fort longtemps et les vampires tout autant que les amtaks sont un danger. Alors je ne sais que te conseiller. Fait confiance a ton intuition."

Sur ces mots, Haziel le noir disparu dans la pénombre en faisant un signe d'adieu à Balou. Celui ci regarda autour de lui puis héla le garde pour qu'il le laisse entrer en ville. Arpentant les ruelles à la lumière rythmée par les torches disposées aux parois, le guerrier de dirigea résolument vers la bibliothèque pour rejoindre le mage.
Balou connaissait bien Herohald, l'érudit, qui le laissa entrer malgré l'heure tardive dans le temple du savoir.

"Où est il ?"
"Tu le trouvera dans la troisième travée." répondit le vieux sage.

Le martèlement des bottes sur le sol résonnait dans la pièce dont le plafond culminait à des hauteurs que seule la main des ancêtres avait pu atteindre. Balou se dirigea vers les étagères et leurs livres épais puis ralentit le pas en arrivant vers Solarion.

Celui ci le dévisagea gravement puis sourit.

"Je vois que ta décision est prise fier guerrier !"
"Oui Solarion. Je suis fais pour le métier d'arme mais mon intuition est juste. Je la suis donc. Je me joins à toi dans ce combat. Nous nous devons de préserver l'équilibre et le rêve."

Les yeux plantés dans ceux de Balou, Solarion pesa ses mots pour répondre : "C'est fort bien mon ami, fort bien !"

Sans en dire plus, Solarion et Balou s'observèrent puis se sourirent mutuellement. Un pacte venait de naitre et les Gardiens du rêve en seraient les garants.
Dernière modification par Balou le dim. 18 mai 2008 à 21h32, modifié 1 fois.

Balou
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Message par Balou » dim. 16 septembre 2007 à 10h55

L'herbe est verte. Le silenos s'en réjouit. Sur ses gardes il procède à la cueillette des plantes médicinales. Elles sont utiles lorsqu'il faut soigner les blessés lors des combats contre les orcs de Ketra.

Appliqué à la tache, les sens en éveil il observe alentour les collines boisées et se languit de regagner la langueur amicale du cocon villageois.

Qu'il ne revera jamais...

Malgré son sens animal de survie il n'a pas vu venir l'ennemi. Les yeux rouges de sang, l'armure couverte de boue, de branches et de débris végétaux l'orc a fondu sur sa proie. Un tel silence pour un être aussi massif semble inconcevable. Et pourtant...

Au rougeoiment des yeux répondent les flammes de son arme dressée vers le ciel.

Son cri de rage fait trembler les fondaisons d'une terre dont les traces de culture présage la proximité d'un royaume évolué. Le royaume d'Aden.

Balou est en chemin. Mais il semble changé.

[EDIT] Balou n'est plus clanté.[EDIT]

Balou
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Message par Balou » ven. 21 septembre 2007 à 16h22

La forêt dessine des ombres vivantes. L'orc se joue des obstacles et renverse les arbres sur son passage. Haletant, les tempes hantées par un martellement sanguinaire, Balou n'est que rage.
Au matin, en affutant sa lame et en invoquant les dieux anciens il a distingué au loin, en contrebas des monts nains, les fumées des cheminées villageoise. Point n'est utile de se préparer lorsque la puissance irradie le moindre de ses muscles, la moindre terminaison nerveuse de cette masse qu'est son corps. Il s'est levé, a craché à terre en signe de respect aux ancêtres, pris sa fidèle pourfendeuse de paradis et a commencé à marcher vers cette civilisation qui bientôt ne serait que chaos.

Balou
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Message par Balou » ven. 21 septembre 2007 à 19h13

Lune ronde, étoiles multiples, lumière irréelles.

Les lambeaux de nuages sont éclairés par les astres étincellants. En silence, l'orc poursuit sa course. Seules quelques branches craques sur son passage.

Odeur de souffre, chaleur, air vicié.

Son but est proche. Depuis des lunes son âme palpite aux sons d'un espoir retrouvé. Chaque parcelle de son corps est en phase avec le tout. Paagrio est en lui désormais. Le dieu n'est plus une abstraction célébrée selon des cycles qui tiennent plus aux rites perpétués qu'à une présence réelle.

Bruits de combats au loin. Là bas. Il les entend et veut les voir. Il a senti sa présence. Il sait quel est le danger.

Balou est en contact avec tous les siens désormais. Sentant en lui les efforts de son frère, plongé dans la mélée, il participe de la voix :

BEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Cri rauque, force première, terre nouricière, feu de paagrio.

Il reconnait le lieu : les forges. L'antre du dragon. Il avait vaincu sa garde et réussit à voler les écailles qui désormais le couvrent. Le rouge de l'armure baigne d'une lueur sanguine la lame qu'il sort. Cette lame est bénite et ses flammes sont divines. Il est le seul à pouvoir la porter.

Silence de la forêt aux aguets. Rumeurs des combats qui approchent.

Le voila.

Son frère orka est là, genoux à terre et armes pointées sur l'adversaire. Ils sont nombreux : une escouade. Leur maitre ? Il ne le connait pas car c'est la première fois qu'il voit de telles armures. Mais ils étaient une quarantaine.

Morts, corps disloqués, visages déchiquetés.

L'orc a bravement combatu. Ils font piètre figure ses ennemis, assemblés comme de sinistres pantins autour de la toute puissance orka. Bien que supérieurs en nombre ils ont peur. Ils suintent la peur de ceux qui se savent faibles et n'y peuvent plus rien.

Balou marque une pause, entend vaguement une voix derrière lui - un chasseur égaré certainement - puis, calmement, s'approche des combattants entourant l'orc. Sans effort, il lève son arme.

Les corps tombent, le sang ruisselle, les os se brisent et les souffrances sont infinies.

"TOI"

Balou s'adresse à celui qui semble être leur chef.

"APPROCHE"

Inquiet mais bravache, le commandeur s'approche. Mais reste silencieux.

"REGARDE A TES PIEDS. COMBIEN D'ORCS MORTS VOIS TU ? COMBIEN SONT EN VIE ?"

Le combattant observe Balou puis répond :

"Messire orka, votre lache arrivée est digne de la félonie de votre race. Nous préférons partir mais sachez que votre tête sera mise à prix."

"TON PRIX SERA LE MIEN. MAIS POUR LE MOMENT TU FERAIS MIEUX DE FUIR"

PuisBalou pris son frère blessé sur les épaules et parti vers la forêt en marchant sur les dépouilles des adversaires anéantis.

Une nouvelle ère s'annonce. Craignez pour vos vies.

Balou
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Message par Balou » dim. 18 mai 2008 à 21h21

L'évènement est de taille. Il est compté à Thorarag qui n'en croit pas ses oreilles.
Balou, orc guerrier qu'il avait servit des années durant aurait été tué. Pour le nain c'est un choc. Il avait tenté à plusieurs reprises de se libérer de cet asservissement dont il avait été la victime. Cependant il gardait un respect incommensurable pour la force brut de ce guerrier. Balohrka avait connu tant de combats, tant de conflits qu'il semblait éternel. Le temps et la mort n'aurait pas du avoir de prise sur lui. Et pourtant.

Il presse donc le colporteur de lui en dire plus sur cette histoire. Ce que ce dernier fait bien volontiers contre une nouvelle chopine de bière.

Le voyageur lui compte avoir vu une caravane descendre des flans des montagnes du levant. Sur un char gisait un corps massif en armure. Il était inanimé. Lorsque Elarn, le colporteur, s'en était approché. Il avait reconnu le visage qu'il avait vu sur un avis de recherche d'un dangereux brigand connu sous le surnom de Balou. A ses cotés gisait une gigantesque épée. Elle était brisée en mille éclats desquels émanaient une lueur bleue et rouge.

Pendant qu'Elarn raconte son histoire, Thorarag l'observe avec attention en se demandant si ce qu'il dit est vrai. Il doit vérifier cette information. Ne serait ce que par respect pour un grand guerrier disparu.

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DogMael
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Message par DogMael » lun. 19 mai 2008 à 23h19

[HRP : Selon le voeux de Feu Balou et avec son accord ! [HRP]

Récits de faits avérés...

Accoudé au comptoir de la gargote du Village des Chasseurs, Kalem boit sans soif, avalant choppes après choppes, son regard ne cesse de cavaler d'un bout à l'autre de la pièce, la frayeur se lit dans ses yeux qui cherchent, où peut-être cherchent à éviter le regard des autres, de l'autre...

Le tavernier derrière son comptoir, essuyant une choppe avec un vieux chiffon qui a déjà plus que servi, semble intrigué par Kalem ; de nature curieuse, il ne pu s'empêcher de lui demander s'il avait vu le Diable !


- J'aurais préféré ! Lui répondit Kalem d'une voix tremblante, toujours a scruter les moindres recoins de la pièce. Ce que j'ai vu était pire !

- Pire que le Diable lui même ?! Lui rétorqua le tavernier, en écartant la choppe de Kalem, pensant qu'il avait peut-être déjà trop abusé de ce breuvage. Qu'as tu pu donc voir de si effrayant mon garçon ?

D'un geste brusque Kalem attrapa le tavernier par le col le tirant violemment vers lui pour lui dire à demi ton bien en face :

- J'ai vu la Mort elle même s'enfuir face à ces...ces... *relachant le col du tavernier surpris* ces bêtes sanguinaires sorties tout droit des pires de vos cauchemars !

Sceptique, mais néanmoins curieux d'en savoir plus, le tavernier servi un remontant plus coriace qu'un simple bière à Kalem, qui ne se le fit pas dire deux fois pour le boire cul sec !

Il prit son temps pour le faire parler, laissant le temps à sa liqueur de délier la langue de Kalem...Il n'en fallu pas tant, Kalem ayant déjà absorbé suffisamment d'alcool pour endormir un cheval, il se mit à parler, même si son histoire était bourrée d'anachronisme dû au fait qu'il avait désormais du mal à retrouver ses repères temporels !


- J'étais parti chassé les panthères des Neiges, non loin du Labyrinthe Gelé ! J'avais besoin de fourrures pour faire des liquettes à mon p'tit dernier...Cela faisait des heures que j'arpentais ces chemins enneigés, harcelé par la bise, le froid, la neige par vague cinglante...
Rien...Pas une bestiole...Rien de rien...J'étais prêt à faire demi tour et rentrer bredouille, quand j'ai vu des traces à quelques mètres de moi...Deux paires de traces...Grandes, imposantes...iMMenses...N'ayant pas d'autres pistes que celle là...J'ai décidé de la suivre...J'savais pas sur quoi j'tomberais..Me disais peut être une grosse bête bien poilu que j'pourrais dépecer !


Kalem s'arrêta un moment, regarda son verre que venait de remplir le tavernier...

- Si j'avais su... Puis s'enfila en une lampée le verre !

- Les traces...Z'étaient pas faites en même temps..Comme ci qu'on aurait dit que l'un avait suivi l'autre quelques temps après son passage...Un peu comme moi je traque les panthères des Neiges quoi !..Sauf que lui apparemment avait réussi à lever un lièvre..Mais genre le GROS lièvre..tu vois ?
Quoi qu'il en soit, j'ai suivi les traces, j'ai fait des tours, des détours, et des retours...C'était bizard...On aurait dit que le premier se savait suivi par le second qui ne voulait pas qu'il sache qu'il le suive...Tu comprends...Ou pas ?!


Le tavernier acquiesça sans mot dire en opinant du chef et resservi un verre de liqueur à Kalem.

- J'ai alors commencer à entendre des hurlements, mais du genre pas humain, du genre que j'ai jamais entendu...Et que j'aurais préféré ne jamais entendre...Des grognements...Des râles ! Des mots..Enfin je crois...Mais que je ne comprenais pas !
- Tu n az trale ! Mou éteomz pourtamt Anez toe it noe !

- Anez ? Tu oziz ni parhir j'Aneteéz toe cue n'a arraqlir hi vezagi ?

- D'auraez ju t'arraqlir hiz veqèriz it mi paz ni qomtimtir ji tom vezagi ji qleim !

- Ahorz veimz jomq n'évezqérir naemtimamt avamt cui di mi t'arraqli hi qoiur à naemz muiz !
- Enfin à deux ou trois syllabes prêt quoi...Tu vois...Me suis alors rendu compte que les hurlements venaient de là où vit Rafforty...Ce vieil ermite ! mais il n'avait pas l'air d'être là..Où alors il se cachait...Comme moi...
J'ai cru que les parois des montagnes alentours allaient s'écrouler et nous ensevelir, tellement leur cris retentissaient, et semblaient faire vibrer le sol !...Mais c'était pas eux qui faisaient vibrer le sol...Non non non...
*petit rire scinique*

- C'était quoi alors si c'était pas eux ? Et c'étaient quoi "eux" d'abord ? Lui demanda perplexe le tavernier.

- Oulla attends va pas si vite dans tes question j'ai pas le temps d'imprimer les mots que tu dis ! laisse moi raconter tu veux !
J'disais donc..Heuuu..Oui...Le sol...Y vibrait...

Balou
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Message par Balou » mar. 20 mai 2008 à 07h55

La pente est enneigée. Les pas de Balou s'inscrivent profondément dans ce manteau blanc qui couvre les sommets du Elfhrk Kormal.
Il a parcouru l'ensemble des villes Etat d'Aden. Il est remonté jusqu'au village des Kamael et a même risqué sa vie dans les contrées émergées d'Hellbound. Nul part il n'a trouvé trace du Kahk.

En goddard, un peuple s'inquiète et il est en son devoir de retrouver Krum. Un corps mort vaut mieux qu'un disparu.

Haletant, Balou observe autour de lui cette contrée désertique et sauvage. Le paysage est déchiqueté par des roches acérées semblables à des lames de démons hystériques. Il est au bout du monde. Celui connu des voyageurs et des scientifiques. Rien ne peut survivre en ce lieu car l'air y est trop rare. Marquant une pause, Balou sort une gourde de sa besace et se désaltère en tentant de reprendre sa respiration.

Lorsqu'il entend un bruit. Depuis quelques minutes il a le sentiment qu'on l'observe mais son esprit troublé par le manque d'oxygène attribu cela à la difficulté de l'environnement. Cette fois ci il sait que son esprit ne le trompe pas.

Avec des gestes mesurés, Balou range sa gourde puis pose la main sur le pommeau de son arme. Quelques flammèches d'un bleu intense s'enroulent autour de son poing fermé.

Puis tout se précipite. Alors que, sur ses gardes, il se tient pret à en découdre, une forme lui tombe dessus et le prend à la gorge. Ils roulent tout deux dans la neige. Balou repli l'une de ses jambes sous lui puis la détend avec toute sa force, projettant au loin l'agresseur. Il se relève et se tient prêt à faire face, son épée bénite en main.

Dogmael se tient face à lui.

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