Nom : Baldomero
Prénom : Tobias
Race : Humain
Sexe : Mâle
Age : 30 ans
Classe : Prophet
Langues : Commun
Culte : Croit surtout en lui même..
Prénom : Tobias
Race : Humain
Sexe : Mâle
Age : 30 ans
Classe : Prophet
Langues : Commun
Culte : Croit surtout en lui même..
Description physique et Psychologique
Tobias est un jeune homme d'une trentaine d'années. Une gueule d'ange, les cheveux dans le vent, les yeux tromblon, bien bâti et le sourire charmeur, Il est l'archétype du "beau gosse" et il le sait. Véritable "arnacoeur", il aime les femmes et surtout leurs chasses. Joueur, parieur, fêtard, bagarreur, vicelard, infidèle, pas drôle, il cumule les vices. Toujours sur le fil du rasoir, il a une grande gueule et s'en sert. C'est probablement ce qui lui sauve la vie la plupart du temps. Extraverti comme jamais, il occupe tant l'espace physique que sonore. Généralement habillé de vêtements de bonne facture, chapeauté, de grandes bottes au pied et une rapière à la ceinture, on ne passe pas sans le voir. Et si on ne le voit pas, on l'entend!
- « Je vous l’accorde, ce n’était pas très… malin… Balbutia Tobias la tête dans les mains. »
La cellule n’était éclairée que par une torche miteuse, enfoncée dans le mur. Cet endroit paradisiaque répondait à une magie presque visible, une magie faite de mauvais goût. Les précédents locataires s’étaient pour ainsi dire lâché sur la déco. Insalubre caractérisait au mieux l’espace physique visuel tandis que « relents nauséabonds de déjections en tout genre » en caractérisait l’espace olfactif.
- « Pas très malin ! reprit le garde essayant de mettre un soupçon d’intimidation dans sa voix. Vous vous êtes fait passer pour l’amant de la Sorcière du Trinitium, vous avez mimé et en plus bruité une relation sexuelle devant un parterre des gens les plus recommandables d’Aden ! Un pouffement se fit entendre dans le couloir. Pas très malin est un faible mot mon gaillard! enchaina le garde. Complètement débile je dirais… Et d’ailleurs, expliquez-moi comment vous avez réussi à être invité à ce foutu bal. J’avoue ne pas avoir très bien compris!
- Oula ! commença Tobias en se massant les tempes. C’est une longue histoire Monsieur le garde. Je suis sûr que vous n’allez pas me croire si je vous la raconte. Le petit souci au bal d’hier soir n’est que la fin malheureuse de ma journée d’hier, une véritable journée de merde…
- Ah oui ?! souri le garde… j’ai tout mon temps et je vous écoute…»
La cellule n’était éclairée que par une torche miteuse, enfoncée dans le mur. Cet endroit paradisiaque répondait à une magie presque visible, une magie faite de mauvais goût. Les précédents locataires s’étaient pour ainsi dire lâché sur la déco. Insalubre caractérisait au mieux l’espace physique visuel tandis que « relents nauséabonds de déjections en tout genre » en caractérisait l’espace olfactif.
- « Pas très malin ! reprit le garde essayant de mettre un soupçon d’intimidation dans sa voix. Vous vous êtes fait passer pour l’amant de la Sorcière du Trinitium, vous avez mimé et en plus bruité une relation sexuelle devant un parterre des gens les plus recommandables d’Aden ! Un pouffement se fit entendre dans le couloir. Pas très malin est un faible mot mon gaillard! enchaina le garde. Complètement débile je dirais… Et d’ailleurs, expliquez-moi comment vous avez réussi à être invité à ce foutu bal. J’avoue ne pas avoir très bien compris!
- Oula ! commença Tobias en se massant les tempes. C’est une longue histoire Monsieur le garde. Je suis sûr que vous n’allez pas me croire si je vous la raconte. Le petit souci au bal d’hier soir n’est que la fin malheureuse de ma journée d’hier, une véritable journée de merde…
- Ah oui ?! souri le garde… j’ai tout mon temps et je vous écoute…»
- « Et vous savez ce que je lui ai dit ? reprit fièrement Tobias en regardant le garde dans les yeux. Ce dernier fit non de la tête, ses yeux demandant la suite de l’histoire. »Cette journée n’avait pourtant pas si mal commencé vers le milieu de l’après midi, au moment du réveil de Tobias. Il avait en effet repris connaissance lové contre deux superbes créatures dont l’une, avait un système pileux bien trop développé par rapport à ses souvenirs de la veille. C’était vraiment un problème avec les efles d’après lui. Il était toujours difficile de différencier le mâle de la femelle… « homo-gyne » ou « andro-sexuel » qu’on lui avait dit. Il ne savait plus bien…
Cette idée vite oubliée et ses ablutions réalisées, il avait erré dans Aden avant de rencontrer une jeune fille à la poitrine plus qu’avantageuse. Et là, il se dirigeait irrémédiablement vers sa taverne préférée*.
*Ce sont les fameuses lois de la gravitation ou de l’attraction universelle de Newton. Tout est histoire de masses et de distance entre les masses. Un corps passant à proximité d’un autre corps de masse beaucoup plus importante que lui est obligatoirement attiré vers ce corps. Et c’est exactement ce qui arriva à notre Tobias, attiré par les deux masses finement corsetées de la demoiselle. Avez-vous déjà vu une fille plate comme une limande attirer un homme ? Evidemment non. C’est bien la preuve que ces lois existent. Et pour la taverne me direz-vous ? C’est l’amas des conneries, des blagues graveleuses, des bières bas de gamme, des filles faciles, de la crasse, de l’argent et des jeux qui représente la masse. Remarquez que cette masse doit être extrêmement importante. Tous les hommes de la ville ou presque, sont en effet attirés vers/par ce lieu…
Il l’aimait bien cette taverne, il se passait tous les soirs un truc différent. Comme elle était bondée, Il espérait que ce soir soit grandiose et à son avantage vis-à-vis de la demoiselle. Ils s’installèrent à une table et commencèrent à parler. La demoiselle, poussé par son génome, prétexta un besoin irrépressible de se repoudrer le nez et s’éloigna vers ce que nous appellerons, les commodités. Tobias commença son périple pour se rapprocher du comptoir et commander deux verres. En route, ses mains ne purent s’empêcher de mettre quelques tapes sur plusieurs popotins judicieusement positionnés. Si d’habitude les filles ne s’offusquent pas de ce genre de gestes amicaux, la dernière allait être en fait la première à mal le prendre.
- « C’est toi qui as fait ça, sale pervers?! cria la fille en se retournant vers Tobias. Sa voix ressortait à peine du brouhaha général. L’expression sur son visage par contre, ressortait bien et exprimait sans nul doute, la haine féroce. Tobias recula d’un pas.
- Rho ! fit-il. Faut pas s’énerver pour… »
Suite à un pressentiment ou grâce à une profonde expérience, Tobias évita une gifle, venant de la droite, par une splendide et rapide courbure du dos. Le geste suivant fut une rotation parfaite de son bassin permettant, au genou de la demoiselle, de venir se loger dans le haut de la cuisse plutôt que dans une partie plus molle et beaucoup plus douloureuse.
- « Connard ! lâcha-t-elle en s’éloignant. »
Tobias sourit, prit les deux pintes sur le comptoir, les paya et regagna sa table.
Au moment où il s’assit, plusieurs choses se passèrent quasiment en même temps. D’une part, sa conquête du soir revint visiblement plus fraîche qu’avant. Il lui tendit la pinte en lui faisant ce sourire charmeur dont il a le secret. D’autre part, la table s’obscurcit d’un coup comme si on avait tamisé la lumière. Tobias leva la tête pour voir d’où pouvait venir l’éclipse. Ses yeux tombèrent sur une armoire à glace vivante présentant, très clairement, le même regard de haine que la demoiselle près du comptoir.
- « C’est toi qu’a touché le cul de ma copine ?! beugla l’homme carrément menaçant. »
(Si vous souhaitez que Tobias joue les menteurs ouvrez le A, si vous souhaitez qu'il fasse une mauvaise blague, ouvrez le B)
A – MenteurB – Mauvais BlagueurSpoiler:Spoiler:
Il sortit en trombe de la taverne laissant sa conquête en plan. Il sourit se disant que c’était trop facile et ne s’arrêta de courir qu’après avoir viré deux ou trois fois dans les rues d’Aden pour bien semer ces éventuels poursuivants.
Il passa la demi-heure d’après à récupérer en errant dans les rues glauques et désertes de la ville.
- « C’est quand même dingue ! dit Tobias au garde médusé. On ne peut pas tapoter le joli derrière d’une jolie demoiselle sans se faire emmerder !
- Ce n’est quand même pas très gentilhomme ces manières messire. Ce n’est pas comme cela que l’on traite les demoiselles, le réprimanda le garde.
- Rho ! arrêtez M’sieur l’garde, on a tous fait ce genre de chose, surtout quand c’est la fête dans une taverne… Non, j’vous dis, reprit Tobias. Je suis tombé sur la nana la plus cinglé du royaume et puis c’est tout. Je n’ai juste pas eu de chance. Ce genre de nana devrait être interpelée et mise aux arrêts !
- Ch’sais pas dit le garde en haussant les épaules. »
Il y eu un moment de silence.
- « Bref ! repris Tobias. J’errais donc dans la ville quand, au détour d’une ruelle, j’ai entendu… »
- Ce n’est quand même pas très gentilhomme ces manières messire. Ce n’est pas comme cela que l’on traite les demoiselles, le réprimanda le garde.
- Rho ! arrêtez M’sieur l’garde, on a tous fait ce genre de chose, surtout quand c’est la fête dans une taverne… Non, j’vous dis, reprit Tobias. Je suis tombé sur la nana la plus cinglé du royaume et puis c’est tout. Je n’ai juste pas eu de chance. Ce genre de nana devrait être interpelée et mise aux arrêts !
- Ch’sais pas dit le garde en haussant les épaules. »
Il y eu un moment de silence.
- « Bref ! repris Tobias. J’errais donc dans la ville quand, au détour d’une ruelle, j’ai entendu… »
- « A l’AIDE ! AU SECOURS ! »
Tobias se plaqua contre le mur à l’angle de la ruelle et observa la scène. La ruelle était faiblement éclairée. Une dame visiblement bien portante, mais très bien habillée se faisait malmener par deux coupe-gorges. Les deux hommes avaient visiblement flairé le bon coup et s’apprêtaient à déposséder la quinquagénaire de ses bijoux… et plus si affinités. Tobias se replaça contre le mur et jura contre la chance qui, sur ce coup, s’était encore foutu de lui. Il ferma les yeux comme réfléchissant à la marche à suivre.
A peine les yeux fermés, il eut une drôle de vision, ou plutôt un film extrêmement rapide défila devant ses yeux. Il vit très clairement un homme – qui lui ressemblait beaucoup d’ailleurs – s’interposer devant les malandrins. Après deux passes d’arme remarquables, il vit ce même homme prendre un coup en traitre par l’un des malandrins. Et la scène se coupa.
Un autre cri extirpa Tobias de ses rêveries. Il fallait agir maintenant et vite…
(Si vous souhaitez que Tobias joue les couards ouvrez le A, si vous souhaitez qu'il joue au bon samaritain, ouvrez le B)
A – Le couardB – Le Chevalier BlancSpoiler:Après avoir trouvé la garde et raconté pas moins de trois fois le déroulement de l’histoire. Tobias fut relâché. Avant de sortir de la caserne, il fut surpris que la bourgeoise demande à le voir.Spoiler:
- « Tenez, dit-elle en lui tendant une enveloppe scellée. C’est une invitation pour une soirée à laquelle je me rendais avant mon agression. Je n’ai pas le cœur d’y aller Messire. Comme vous m’avez sauvé, je vous la donne. J’espère seulement qu’elle vous permettra de passer une bonne soirée… meilleure que la mienne en tout cas… »
- « Et voilà comment j’ai eu cette foutu invitation Monsieur le garde, dit Tobias en jouant la victime. Ces invitations n’étaient pas nominatives M’sieur. Alors j’y suis allé. Avouez, qu’après une fin de journée comme celle là, j’avais bien mérité de me détendre un peu et de boire un coup non ? continua-t-il sur le ton outré.
- Ce n’est pas faux, fit le garde.
- Et puis j’ai bu un verre, puis un deuxième… vous savez, dit-il en interpellant le garde. Ce que boivent ces nobles, ce n’est pas comme le picrate que nous buvons vous et moi M’sieur. C’est bon, et ça vous fait vite tourner la tête… »
Un nouveau silence se fit entendre.
- « Bref, tous cela pour vous dire que si j’ai dérapé et je le pense, c’est à cause de ma journée de merde… alors soyez sympa quoi… j’vous promets de faire attention la prochaine fois. Il prit son air de chien battu. »
Le garde regarda longuement Tobias, puis regarda son pote à l’entrée. Ce dernier lui fit un hochement de tête.
- « Bien Messire Baldomero, dit le garde en signant un papier. Ça va aller pour cette fois… mais qu’on ne vous y reprenne plus hein ! »
- Ce n’est pas faux, fit le garde.
- Et puis j’ai bu un verre, puis un deuxième… vous savez, dit-il en interpellant le garde. Ce que boivent ces nobles, ce n’est pas comme le picrate que nous buvons vous et moi M’sieur. C’est bon, et ça vous fait vite tourner la tête… »
Un nouveau silence se fit entendre.
- « Bref, tous cela pour vous dire que si j’ai dérapé et je le pense, c’est à cause de ma journée de merde… alors soyez sympa quoi… j’vous promets de faire attention la prochaine fois. Il prit son air de chien battu. »
Le garde regarda longuement Tobias, puis regarda son pote à l’entrée. Ce dernier lui fit un hochement de tête.
- « Bien Messire Baldomero, dit le garde en signant un papier. Ça va aller pour cette fois… mais qu’on ne vous y reprenne plus hein ! »
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