[bgelfe] Iris.

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Lysana
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[bgelfe] Iris.

Message par Lysana » dim. 4 mars 2012 à 22h26

Nom : Kaletia
Prénom :Iris
Surnom : Aucun
Titre : Aucun
Age : 217 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfique

Fiche Personnage.

Métier :
  • Etudiante en magie.
Compétences :
  • Combat : Aucune.
    Magie : Elle possède une surprenante utilisation de la magie, utilisant l’eau qu’elle contrôle dans de nombreuses situations de son quotidiens. En revanche, elle a très peu de compétences pour les combats, pouvant parfois passer pour une novice alors qu’elle étudie la magie depuis toute petite. (Mystic Muse)
Métamorphoses :
  • Aucune.
Alignement :
  • Neutre/Bon.
Langues parlées :
  • Elfique, Commun, bases d'Elfique Ancien.
Description physique :
  • Fine, délicate, et frêle.

    N’ayant jamais été de constitution très robuste, elle est restée particulièrement frêle après son adolescence, passant le plus clair de son temps enfermée dans une bibliothèque ombragée. Il en a résulté que sa peau est particulièrement claire pour un membre de sa race, et que son corps plutôt chétif.
    Ses longs cheveux roses, qu’elle porte détachés, ont souvent décoiffés artistiquement, la jeune elfe ayant la manie de passer une main dans ses cheveux pour les renvoyer en arrière, négligemment.
    Son visage est doux, sans expression particulière, les paupières légèrement tombante sur ses yeux améthystes, si bien qu’on a souvent tendance à penser qu’elle sort du lit, avec sa tignasse décoiffée.
    Elle prend plutôt soin d’elle, même si elle le fait par réflexes, son esprit étant souvent occupé ailleurs, dans ses songes dont elle seule connait la teneur.
Caractère :
  • Rêveuse, libre, excentrique.

    Certains la trouvent étrange, d’autres la trouvent brillante. Elle affectionne beaucoup l’étude de la magie, sous toutes ses formes, ce qui en fait quelqu’un de très curieux. Elle ne parle pas beaucoup, préférant observer, ou tout simplement parce qu’elle ne suit pas. Souvent dans ses pensées, il lui arrivera de couper des gens en pleine conversation pour dire quelque chose qui n’a rien à voir avec le sujet.
    Elle est de tempérament paisible, ne cherchant jamais le conflit. Si il devait lui arriver d’y participer, elle chercherait à le régler le plus humainement possible. Même si elle suit encore des études de magie, il ne faut pas se fier à son titre. Elle est parfois mieux informée que certains professeurs sur la question, et ne se privera pas d’en faire l’étalage si on la provoque. C’est le seul sujet qui peut potentiellement la faire sortir de ses gongs.


Autres :
  • Elle porte une boucle d’oreille en forme de goutte d’eau bleue au bout de l’oreille droite.
Situation financière :
  • Suffisante pour vivre, elle reçoit assez d’argent pour vivre en faisant ses études. Elle vit modestement.
Comportement social :
  • Quand elle n’est pas occupée à rêvasser, elle est plutôt courtoise et souriante, mais elle n’est pas des plus avenantes avec les inconnus. En tout cas, elle n’a pas agressive. Elle est fière d’être une elfe, et le montre si nécessaire.
Type d’éducation reçue :
  • Libre, mais elle s’est imposé un style de vie très strict sous certains aspects.
Popularité et/ou influence :
  • En dehors de ses professeurs, personne ne la connait vraiment.
Pensée politique :
  • Elle ne s’est jamais posé la question, mais lorsque la situation est critique, elle n’est pas contre le changement.
Croyances :
  • Einhasad : Droite et Colérique. Elle apprécie la vision du bien qu’elle représente, mais craint sa susceptibilité. Elle la respecte mais ne la prie pas. Elle n’apprécie pas les fanatiques de ses idéaux.
    Gran Kain : Mauvais et Chaotique. Elle n’aime pas la puissance brute, surtout pas si elle est utilisée à mauvais escient. Mauvaise image de ses partisans.
    Eva : Douce et Vénérée. Déesse des elfes, priée et respectée.
    Shilen : Folle et Rejetée. De la pitié envers cette Déesse trahie. Elle respecte le fait qu’elle ait été un jour Déesse des Eaux. En revanche, elle ne supporte pas ses fidèles.
    Sahya : Libre et Mystérieux. Elle n’a pas vraiment d’avis car n’a pas de connaissance précise sur lui, mais son impression est plutôt positive.
    Pa’agrio : Fier et Brutal. Elle trouve ce dieu beaucoup trop vindicatif, et ses partisans particulièrement agressifs.
    Maphr : Fertile et Discrète. Un culte dont elle n’entend que très peu parler mais contre lequel elle n’a rien à redire.
Relations extérieures :
  • Elfes : Sa race. Elle les respecte et les apprécie pour la plupart. Par solidarité, elle aidera volontiers un frère dans le besoin. En revanche, un hérétique n’aura plus grâce à ses yeux, il ne fera plus partie de la race elfique.
    Humains : Elle les regarde généralement avec une légère condescendance, trouvant que les humains seront toute leur vie des enfants qui font beaucoup de bêtises. Il faudra beaucoup d’efforts de la part d’un humain pour qu’elle accepte de lui faire confiance.
    Kamaels : Des étranges créatures qui préfèrent se battre à l’épée que d’utiliser la magie. Elle attend d’en rencontrer pour plus d’informations.
    Nains : De petits êtres vénaux mais très doués avec leurs mains. Dangereux donc, mais indispensable. Elle entretient avec eux de cordiales relations.
    Orques : Des brutes sans cervelles qu’elle n’aime pas. Cependant, leur magie l’intéresse grandement, mais elle refuse de le reconnaitre, par fierté.
    Sombres : Elle ne leur offre aucune confiance et les évite autant que possible. Leur culte répugnant mis à part, elle les considère comme des êtres vicieux et cruels, que ce soit les hérétiques ou les croyants.

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Re: [bgelfe] Iris.

Message par Lysana » ven. 9 mars 2012 à 14h17

Fugue.
Le lac Iris. Un paisible silence régnait en ce début d'après midi, seuls les bruits des oiseaux dans les arbres et le clapotis de l'eau étaient perceptibles. Sur une rive, à l'ombre d'un arbre, une elfe était allongée dans l'herbe, les mains sous la tête. Les rayons du soleil passait entre les trous du feuillage de l'arbre, agité par le vent, faisant danser l'ombre et la lumière sur son corps frêle.
Comme à son habitude, l'elfe était venue se réfugier auprès du lac éponyme, dont elle partageait le nom depuis déjà plus de deux siècles. Depuis toute petite, elle se sentait bien aux alentours de ce lac sacré situé sur les terres elfiques. Le nom qu'elle portait lui venait du jour où sa mère, enceinte, avait perdu les eaux au bord de ce lac.

Elle fuyait souvent le village pour aller s'étendre auprès du lac et profiter de son silence. Ce n'est pas qu'elle trouvait sa vie étouffante, mais son esprit ressentait parfois le besoin de s'évader, et elle n'y arrivait totalement que lorsqu'elle était seule. Souvent, de grande questions lui venaient en tête, sur la vie, la mort, l'amour. D'autres fois, les questions étaient bien moins profondes :
« Attendu que les Sombres sont nyctalopes, peuvent ils voir au fond d'une bouche ouverte sans lampe ? »...
L'elfe sourit avec espièglerie en imaginant ses professeurs la chercher dans toute l'école. Oh, ils finissaient toujours par la trouver, elle était toujours au même endroit. Elle allait devoir commencer à se trouver une nouvelle cachette, si elle voulait pouvoir continuer à jouer.

Sa première « fugue » remontait à l'époque où un enfant commence à se passionner pour le monde extérieur. Elle était jeune, et avait voulu voir par elle même le fameux lac qui portait son nom. Ses parents l'avaient cherchée jusqu'à la tombée de la nuit et avaient retrouvé la petite insouciante en train de se baigner dans le lac, au milieu des poissons. L'expression soulagée et ahurie de ses parents l'avait bien faite rire. Pour cette enfant que rien n'effrayait, tout était prétexte à jeu. Iris trouva ce jeu très amusant et cela devint sa distraction principale, jusqu'à Ce jour..

Découverte.
L'enfant devint finalement une jeune fille, une demoiselle espiègle qui prenait un malin plaisir à disparaître dans moments les plus incongrus. Ainsi disparaissait elle en plein milieu d'un repas de famille ou durant un sermon de ses parents, justement à cause de ses fuites. Elle n'était pas particulièrement véloce, mais disposait de la capacité étonnante de pouvoir se faire oublier. Discrète et maligne, lorsqu'une situation lui pesait trop, il n'était pas rare qu'elle s'échappe sans sommation et aille se réfugier dans son havre de paix.
Un jour, alors qu'elle comptait s'éclipser pour la journée, elle se dit qu'un peu de lecture ne lui ferait pas de mal, et chipa un livre dans la bibliothèque de son père. C'était un bel ouvrage à la reliure de cuir brune et aux bordures dorées. Aucun titre n'était visible sur la couverture, mais Iris n'était pas du genre à s'arrêter à ce genre de détails.


Une fois assise dans l'herbe, elle s'était laissée absorber par le livre dont les pages, à sa grande surprise, n'étaient pas couverts de mots, mais de runes elfiques qu'elle avait souvent vu sans y prendre garde. Des sceaux pour aider les jeunes magiciens du village à canaliser leur énergie jusqu'à ce qu'ils aient la force de le faire eux même. La jeune elfe semblait plus fascinée par les sceaux que par l'effet qu'ils produisaient. En effet, elle n'avait pas encore trouvé sa « voie », celle qu'Eva lui soufflerait au moment venu..

Saisissant un petit bout de bois, elle se mit à gratter dans la terres pour essayer de reproduire les runes qu'elle voyait sur le livre. Ses gestes étaient hésitants et maladroits, et dû s'y reprendre à plusieurs fois. Alors qu'elle travaillait depuis plusieurs heures, la brindille qu'elle utilisait se brisa, réduisant à néant tout ce qu'elle avait fait. Vexée mais pas découragée, la jeune elfe ramena le plus gros bout de bois qu'elle avait trouvé et commença à tracer un glyphe de grande taille, tout autour d'elle, se prenant pour centre. Cet exercice avait duré toute la journée sans qu'elle vit le temps passer et, lorsque ses parents arrivèrent pour la ramener au village, ils tombèrent devant un étrange spectacle.

« -Vous avez vu comme c'est beau ? »


Debout devant le livre ouvert, au centre d'un large cercle tracé autour d'elle, la jeune elfe était entourée de nombreuses minuscules gouttes d'eau, qui semblaient étinceler sous le soleil couchant. Immobiles, les perles d'eau étaient comme figées en l'air, retenues par une force inconnue dans une position circulaire, dont le point central était la jeune fille, qui semblait émerveillée par le spectacle. Le glyphe dessiné au sol était légèrement lumineux, comme emprunt d'une magie émanant de la jeune fille.

Ce jour là, Iris avait trouvé sa voie..

Etudes...
Dans les années qui suivirent, elle fut prise en charge par une école de magie de Cefelleden. Elle s’aperçut bientôt que la pratique de la magie ne lui paraissait que relativement secondaire, ce qui la passionnait était la recherche et l'étude des formules. Elle pouvait passer des jours dans l'antre sombre d'une bibliothèque, armée d'une bougie et d'une montagne de livres, à la recherche d'un renseignement sur l'histoire, d'une phrase, d'un mot qui pouvait lui être utile. Ses recherches allaient bien au delas de simples assimilations de formules. Elle ne cherchait plus à simplement étudier la magie, elle voulait la comprendre, trouver ses fondements.

Elle passa ainsi près de deux siècles dans cette école, sortant la tête de ses livres uniquement pour aller se ressourcer au bord du Lac. Parfois, elle sortait dans la petite cour de l'école pour expérimenter un nouveau sort qu'elle avait découvert, une nouvelle façon d'utiliser l'eau de façon « utile ». Ainsi, elle passait très peu de temps à pratiquer la magie, et encore moins à s’entraîner au combat. Habituellement, les élèves de cette école ne dépassaient pas les deux cent ans, assimilant les connaissances dont ils avaient besoin avant de partir à l'aventure, progressant dans leurs expérience respectives. Iris, elle, avait dépassé les deux-cent ans depuis plus d'une décennie, et ne faisait pas signe de vouloir partir. Le savoir des elfes était si important que toute une vie ne suffirait pas à tout assimiler. Elle ne savait, pour ainsi dire, pas se battre, et ne cherchait pas à s'améliorer, seules ses recherches lui important vraiment.

Son savoir théorique ainsi que technique était devenu, au fil des années, d'une certaine importance. Elle connaissait beaucoup de formules mais aussi les origines de celles ci et même, parfois, le nom de celui qui les avait mises au point. Bien sûr, ces informations étaient ce que certains pourraient appeler du savoir inutile. Personne ne mourrait de ne pas connaître ces informations, et pourtant, Iris mettait un point d'honneur à les apprendre. Au fil de ses lectures, elle avait croisé une langue ancienne, qui existait bien avant qu'elle ne naisse. Un langage remplacé par l'actuel elfique, ignoré par beaucoup et qui n'était plus pratiqué que par les érudits et quelques uns de ses professeurs les plus anciens. Il lui était arrivé de les entendre converser dans cette langue, si belle, qui ressemblait à la sienne sans qu'elle en comprenne le sens. Si elle n'avait eu aucune chance de l'apprendre sans aide extérieur, elle avait apprit quelques mots, récurant dans ses lectures. Il existait plus d'ouvrages traitant de cette langue dans la Grande bibliothèque de Cefeleden, mais elle n'avait pour l'instant pas les moyens d'y accéder. Elle n'était encore qu'une étudiante.

Cette situation d'étudiante solitaire ne l'avait jamais gênée, elle préférait parfois le silence aux inepties qu'elle pouvait entendre de la bouche de certains. Mais, depuis quelques temps, certaines choses l'inquiétaient. Les pluies de sang avaient contaminé son précieux lac, si bien qu'elle n'osait plus s'y baigner. Les créatures étaient devenues d'une agressivité rare, et il était difficile de sortir du village sans tomber sur une créature voulant vous croquer. Cette situation affectait l'elfe. Certes, les pluies avaient cessé sur le village, mais pour combien de temps ? La jeune elfe sentait que la situation était bien plus vivante en dehors de son village natal et elle sentait que c'était là bas qu'elle devait se rendre, pour elle, pour les Siens, pour le lac. Ses professeurs approuvèrent sa décision avec conviction. Elle était de ces gens qui ont une soif de savoir telle que les terres elfiques ne leur suffiraient jamais. Elle devait voir plus loin, plus large. Dans cette optique, ils lui conseillèrent de se présenter à la Tour d'Ivoire, une source de savoir de toutes races et de tous temps. Ils lui mentionnèrent, par exemple, l'existence de livres contenant les bases de l'ancien Elfique, qu'elle pourrait sûrement apprendre et peut-être, un jour, la pratiquer avec eux, non plus comme une élève, mais comme une consœur.