[bgelfe] Khiewlu

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Mouette
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[bgelfe] Khiewlu

Message par Mouette » mer. 16 mai 2012 à 20h14

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Fiche personnage
Khiewlu

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Nom : Aucun connu
Prénom: Khiewlu (Se prononce Khièvlou)
Surnom : Aucun encore
Titre : Non existant
Age : 120 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfique

Métier : Aucun, trop sauvage
Compétences : Elle est capable d’escalader tout et n’importe quoi, ses dents sont assez pointues et acérées, faites pour transpercer et sectionner la chair crue. Sa force est assez surprenante pour une elfe, elle se battra à main nue avec force et agilité si besoin est.
  • Combat : Sait manier la dague (bien émoussée) qu’elle a volée
    Magie :
Ne connais pas la magie
Métamorphoses : Aucune

Alignement : Chaotique neutre
Langues parlées : Ne sait que quelques mots de commun et d'elfique

Description physique : Khiewlu est une jolie demoiselle si l’on fait abstraction de la crasse qui recouvre son corps, de ses ongles quasi noirs crochus, de ses cheveux blonds sales et emmêlés et de ses dents pointues. Son regard vert farouche s’illumine rapidement de haine ou de curiosité, étant étrangère à la civilisation. Ses jambes et ses bras sont fins et bien musclés, ayant l’habitude de parcourir de nombreux kilomètre et de grimper n’importe où. Tous ses mouvements et ses attitudes révèlent de la sauvagerie et démontrent un manque total d’éducation. Elle peut sans doute se montrer amicale si on lui offre un bout de viande...qui sait ?
Elle est généralement nue, et ne porte quasiment jamais d'habit...

Depuis peu Khiewlu se voit porter une tenue qui lui colle à la peau, ajusté à ses déplacements de couleur noire et verte. Sa peau est moins crasseuse et ses cheveux auraient été coupé, assez court au niveau des épaules...

Caractère : Il est difficile de discerner son caractère, mais il est facile de voir qu’elle fera tout pour arriver au bout de ses intentions et ne se laissera sans doute pas faire si on tente de l’importuner…

Autres : Elle marche souvent à quatre pattes et mange avec les mains. Elle a la phobie de l'eau, par sa noyade dans les marécages...

Situation financière : N’a pas un sous.
Comportement social : Vagabonde, sauvage
Type d’éducation reçue : Aucune
Popularité et/ou influence : Aucun
Pensée politique : Aucune ou libre penseur

Croyances :
Elle prie le soleil et les deux lunes mais n’a pas connaissance des autres dieux.
  • Einhasad : Aucune
    Gran Kain : Aucune
    Eva : Aucune
    Shilen : Aucune
    Sahya : Aucune
    Pa’agrio : Aucune
    Maphr :Aucune


Relations extérieures :
  • Elfes : S’en méfie comme s’il s’agissait d’être dangereux différent d’elle.
    Humains : S’en méfie tout autant que les elfes.
    Kamaels : En a une peur bleue et devient agressive lorsqu’elle en voit.
    Nains : Les évite, ces petits êtres n’ont rien de rassurant.
    Orques : Lorsqu’elle en voit elle les admire beaucoup, mais elle garde ses distances. Vaut mieux rester cachée devant ces bêtes-là.
    Sombres : Les évite, ces êtres sombres n’ont rien de rassurant.

Dernière modification par Mouette le ven. 18 mai 2012 à 11h55, modifié 9 fois.
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~ Courir pour dépasser les saisons, percevoir le vide et compter l'infini ~
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Re: [bgelfe] Khiewlu (renamed'Epsaïth)

Message par Mouette » mer. 16 mai 2012 à 23h49

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Chapitre I
« N’y reviendra pas »
L’heure est à la brume et à la pénombre. Les arbres paraissent fatigués, leurs branches noueuses se tordent et tombent au-dessus du chemin qui se fraie un passage entre leurs larges racines. Les corbeaux croassent et s’éloignent à tire d’ailes au passage d’une femme vêtue et voilée de tissu blanc. Le dos voûté et le pas lent, elle tient la main d’une enfant blonde aux cheveux tressés. L’enfant regarde autour d’elle avec une légère curiosité mais son visage semble néanmoins éteint. Elle suit, sans savoir où elle va, guidée par cette femme qui est sa mère. Elle ne souhaite pas réfléchir, alors, elle garde le silence qu’on lui a imposé. La mère s’arrête. Une stèle est dressée au milieu du marécage. La fillette tourne la tête et fixe la pierre taillée ; la pierre se divise en six fragments, recueillant en leur jointure, le buste d’une enfant coiffée d’un turban. Une main vient enlacer la stèle, puis le corps lourd de chagrin de la femme vient s’effondrer contre la pierre. Des sanglots viennent perturber le silence pesant, puis des larmes glissent sur ses joues avant de rejoindre l’eau croupissante du marais. La fillette ne bouge pas, observant sa mère pleurer contre la statue, puis fronce des sourcils. Elle se détourne et fixe la brume qui voile les alentours. Epaisse, celle-ci ne laisse entrevoir qu’à peine l’eau que l’on distingue entre les hautes herbes. Les ombres menaçantes, les coulis silencieux de l’eau stagnante, les pleurs de la mère, tout mènent à l’image même de l’angoisse et de la perdition. Mais l’enfant reste là, immobile, fixant ce paysage. Elle le déteste déjà et elle sait qu’elle n’y reviendra pas.
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Chapitre II
« Cache-cache »
L’air est au printemps. La nature reprend vie et les journées se rallongent. Les oiseaux volettent de branche en branche, chantant et gazouillant, ils se réjouissent déjà des beaux jours suivant. Là, dans le champ, les cerisiers sont en fleurs. Les rires des enfants qui se poursuivent agacent les femmes qui travaillent au pâturage à côté. Ils s’éloignent plus loin et entreprennent de jouer à cache-cache. Le temps passe et tout le monde est caché, puis retrouvé. Ou on le croit. L’une n’a pas été trouvée et on l’a oubliée.

Elle s’est éloignée, puis éloignée encore, cherchant la cachette la plus idéale qui puisse exister. Le regard aux aguets en direction du coéquipier qui ne doit pas tarder à venir. Reculant encore, son dos se heurte à quelque chose. Elle se retourne et pousse un cri d’effroi. L’arbre devant elle est noir. Il est le premier qui s’avance, les autres derrière lui sont semblables. Ce sont ses lugubres branches qui ont surpris la jeune fille, mais à présent, elle rit. Elle s’avance vers cette forêt, sombre.

On l’a cherchée longuement, on ne l’a jamais retrouvée. Morte noyée, morte mangée, morte blessée. Qui sait ?
Elle, elle sait. Ronces, échardes, épines. Terre, boue, eau. Herbes, joncs, nénuphars. Brume, humidité, calme absolu. Ce lieu l’inspire. Les marécages lui rappellent les habitats légendaires des nymphes. Elle n’hésite pas à s’avancer dans l’eau, jouant à la dryade. Elle s’avance encore, puis n’y parvient plus. Ses pieds s’enfoncent dans la glaise. La jeune fille tends ses bras vers la berge, brasse l’eau en vain, s’enfonce d’avantage, sent son cœur palpiter d’angoisse, boit la tasse, s’enfonce d’avantage, garde espoir, bat des pieds, crie, boit la tasse, s’étouffe, s’enfonce, s’enfonce, se fait engloutir…et perds espoir. C’est la fin.
Ses poumons s’emplissent de boue. Son cœur lui brûle la poitrine. Alors que son esprit s’éloigne de plus en plus vers l’inconscience, sa main atteint quelque chose de solide à travers cette lourde masse. Elle s’y accroche, espoir, vivre, vivre…s’agripper, se hisser, force, espoir, liberté. L’air libre glace sa peau boueuse. Elle crache, elle suffoque, elle tombe inconsciente. Ce n’est…pas la fin.
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Chapitre III
« Qui est quoi ? »
Les yeux s’entrouvrent difficilement, la boue séchée retenant les paupières. La vue fonctionne, mais il fait nuit, je ne vois pas grands choses de ce monde. Avec peine, les jambes frêles tremblent. Je marche à quatre pattes. Cela me semble plus évident. Des choses collent à ma peau, je les ôte. Cela ressemble à des morceaux de peaux. Mais ils ne m’appartiennent pas. Je les jette dans les marécages. Ou suis-je ? Qui suis-je ? J’ai mal au ventre… J’ai froid… Se rouler en boule. Dormir. Survivre…
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Ma fille est morte. Je porte le voile blanc du deuil. Ma fille est morte. Ses vêtements ont été retrouvés dans les marécages… Ma fille....
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