Cultures — Diversité.

[Perceval]

Spoiler:

* Type de connaissance :
— Populaire (Connu de tous, existant en livre comme transmis par l'oral) ;
∆ Niveau rareté :
— Enfantin (Connu de générations en générations. Même les enfants peuvent s'y intéresser)
■ Bibliothèque/Lieu de provenance : Partout

Humanité — Diversité culturelle.

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Carte des migrations

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Légende — Peuples :

[ image externe ] : Altheniens
[ image externe ] : Adriels
[ image externe ] : Nomades
[ image externe ] : Insulaires
[ image externe ] : Fluviaux
[ image externe ] : Elmoriens
[ image externe ] : Orennois

Description :

L’Humanité s’est progressivement développée dans plusieurs berceaux de civilisations dispersés à travers Ether. Sept d’entre eux se démarquent, et ce en raison de la forte influence qu’ils ont eu jusqu’à nos jours.

Le principal foyer est, bien sûr, les Elmoriens qui s’installèrent pour la première fois sur le plateau où s’étend Goddard. Ces peuples chasseurs se rassemblèrent autour d’un souverain et fondèrent la première Cité humaine du Nord. Dans la perspective d'une évolution commune et prospère — à l'abri de l'environnement hostile qui était le leur — les Elmoriens cherchèrent très tôt des positions étroites et reculées. Cette obsession pour la sécurité se traduisit, pour certains, en brusquerie, voir agressivité ; mais de cette observation découle avant tout un grand instinct de survie avec sa famille et son clan, un sentiment de solidarité. Cette unité fut, et est encore, le ciment de la société Elmorienne, basée sur le groupe. Le manque d’espace protégé les aurait poussés à migrer vers le Nord, créant Shuttgart ; et vers l’Ouest, pour se fondre parmi les Fluviaux.

Les premiers habitants du pays Nord-Occidental se nomment les « Fluviaux », ce nom s'explique par les nombreux fleuves et rivières qui parcourent la région ; mais il découle également de leur mode de vie, caractérisé par l’agriculture et la pêche. La nécessité de relier les différents villages qui parsemaient le pays amena la population à construire de petits bateaux et créer des voies fluviales. Du reste, cette contrainte est à l'origine de goût des Fluviaux pour la navigation, et la mer. Aussi construisirent-ils Rune. On les dit aventureux, voire téméraires ; nous comprenons ainsi davantage la suprématie culturelle qu'ils exercent sur la région.

A l’opposé des Fluviaux, étudions les Adriels, appelés tels les elfes qui peuplent la péninsule d’Innadril. Ce peuple, très influencé culturellement par les pâles, mais de tradition conservatrice voire légaliste fut le dernier à être « libéré » de cet « esclavage ». La guerre Humano-Elfique força néanmoins certains à fuir vers le Nord, cet exode que les historiens nomment : « la marche des lumières » — à la suite du départ des intellectuels les plus progressistes — les conduisit jusqu’à Aden dont l’architecture reflète leur influence.

Le conflit Humano-Elfique eut d’autres conséquences. Menés par le clan Althéna, les peuples de l’Île des Murmures, nommés habituellement Althéniens, se lancèrent à la conquête du continent. En raison de leur supériorité militaire et magique, ils n'eurent aucun mal à s'imposer face aux autochtones et fonder les grandes villes actuelles. C'est la naissance de ce qui est appelé aujourd'hui : Pays du Sud. L'histoire de ce peuple lui conféra une certaine arrogance ou fierté, animé par la certitude d’être à la base de la « civilisation » comme ils le furent lors du Premier Empire avec Shunaiman. Leurs nouvelles terres — riches et vastes — donnèrent des piliers agricoles aux hommes qui les habitaient, des commerçants pour la plupart. La fierté qui définit les Althéniens est directement liée à celle du sang ; ainsi, les habitants des pays du Sud sont avant tout jugés selon leur capacité à se rattacher à une des lignées qui a traversé la mer autrefois. Ce système social explosé a rendu la zone politiquement instable, tiraillée entre vassaux, petits seigneurs et prétendants. Parmi ces peuples, la féodalité est presque omniprésente. Il s'agit du système politique qui s'imposa pendant le Premier Empire.

Nous savons bien peu des cultures qui furent écrasées par les peuples du Sud. Il s’agirait de nombreux nomades qui parcouraient les régions Ouest et Est à la recherche de pâturages pour leurs troupeaux. Beaucoup s'accordent à affirmer que les Althéniens fondèrent leurs Cités sur les lieux d’hivernage de ces éleveurs.

D'autres rajoutent l'éventualité d'un possible lien avec les rares habitants de l'Île Primitive. Ces pêcheurs reculés n’ont pourtant jamais été à même de raconter une quelconque histoire corroborant cette version.

Enfin, le dernier grand berceau des civilisations Humaines fut Oren. Les peuples Orennois sont des agriculteurs et bâtisseurs, regroupés à l’origine autour d’une caste guerrière. Cette tradition pro-militaire les mena rapidement à une politique d’expansion vers le territoire d’Aden, puis celui de Goddard, semant les graines des premières guerres contre Elmore. Cet esprit créa une coutume pratique, voir matérialiste qui les fit bien vite accepter des populations différentes en leur sein, sous la coupe d'un pouvoir fort et résolument unique.

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Carte des cultures

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Légende — Cultures :

[ image externe ] : Althénienne
[ image externe ] : Adrielle
[ image externe ] : Orennoise
[ image externe ] : Elmorienne
[ image externe ] : Fluviale
[ image externe ] : Insulaire
[ image externe ] : Sylvaine
[ image externe ] : Orennoise ; dominante Adrielle

Description :

Cette carte représente les différentes dominantes culturelles. On aperçoit très nettement les blocs Althéniens et Elmoriens au Nord et au Sud, avec les périphéries Adrielles, Fluviales et Insulaires.

Elle met avant tout en exergue les résultats de l'expansion Orennoise. Ainsi, « la marche des lumières » apporta-t-elle une influence non négligeable sur la région d’Aden ; et permit également, après la création du Premier Empire et l’instauration d’un système féodal sur les anciennes terres d’Oren, la création d'un pan de civilisation tout à fait particulier, entièrement fondé sur les valeurs conservatrices et religieuses des populations Adrielles.

L'échec de la culture Orennoise sur Aden serait à l’origine de la coutume qui veut que ce précédent peuple soit sombre et revanchard.

En outre, on note l’apparition d’une civilisation nouvelle dans les forêts qui entourent le village des chasseurs. Les anciens Orennois ont fondé un système politique parmi les plus libertaires du monde. Bien que la plupart des historiens ne souhaitent pas reconnaître l’aspect véritable des « cultures Sylvaines », les légendes voudraient qu’elles soient nées d’un contact avec les elfes sylvains aujourd’hui « disparus ».

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Carte des patois

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Légende — Langues :

[ image externe ] : Althénienne
[ image externe ] : Continentale
[ image externe ] : Adrielle
[ image externe ] : Sylvaine
[ image externe ] : Fluviale
[ image externe ] : Elmorienne
[ image externe ] : Insulaire
[ image externe ] : Orennoise

Description :

Bien qu’une langue commune ait progressivement été créée, les Humains n’ont pas toujours pu se comprendre. Ces langues diverses ont été combattues durant la tentative d’uniformisation du Premier Empire et ne sont plus aujourd’hui connues que par certains érudits.

Leurs traces se retrouvent cependant dans le langage courant, que ce soit aux travers de certains vocabulaires ou accents. Ainsi les langues des anciens peuples nomades ont-elles subsistées dans l’Ouest, malgré la dominante culturelle Althénienne.

Les racines Adrielles se retrouvent sur tout le chemin de la marche des lumières pour disparaître dans le nord, où les classes populaires ont préféré garder leurs idiomes Orennois, sans doute dans une ancienne tentative de résister aux élites « étrangères ».

Texte original : Monsieur.©
Écriture, ajouts : Perceval.©
Mise en page, cartes : Perceval.©