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par Daemons » mer. 2 janvier 2013 à 05h51
Amras a eu une enfance plutôt banale. Il est né et a grandi à Cefedellen. Il est d’une famille très aisée. Il a reçu une éducation militaire simple et lettrée ou il s’est fait remarquer en cours de comptabilité grâce à sa facilité pour les calculs.
La seule chose remarquable de son enfance est que depuis tout petit, il a un penchant pour tout ce qui brille et qui a de la valeur. Il ne fallait pas laisser trainer une pièce quelque part sinon il était impossible de la retrouver. Son obsession pour l’argent et les bijoux le mena à être de plus en plus cupide et limite kleptomane.
Son penchant pour la kleptomanie l’a amené à faire quelques méfaits mais grâce à l’influence financière de sa famille il a toujours réussi à s’en sortir indemne.
Cette attirance pour l’argent et les trésors l’amena à visiter plusieurs ruines situées non loin de son village ou il trouva enfin, pour lui, une utilité à la formation d’archer qu’il avait reçu. Ces ruines, souvent rempli d’immondes créatures revenu de l’au-delà et d’autres encore plus horribles et effrayantes, sont aussi remplies de trésors oubliés, d’objets gardant ou gagnant de la valeur avec le temps et c’est donc dans ces endroits sinistres qu’il commença a amasser des richesses et de nombreux objets de valeurs.
D’abord il cacha ce qu’il trouva dans ses appartements dans des endroits plus ou moins secrets et surs (pour lui), comme un faux plancher ou simplement sous son lit. Mais un ou deux de ces endroits furent découvert par les femmes de ménage de sa famille, qui rapportèrent tout ce qu’elles trouvaient à son père. Sévèrement réprimandé, il fut mis sous surveillance par un garde du corps nommé par son père pour l’empêcher de nuire à sa santé en allant dans des endroits aussi dangereux.
Cela ne dura qu’un temps car, frustré par ce manque de liberté, Amras décida de mettre fin à tout ceci en élaborant un plan assez simple : le garde du corps était un problème, plus de garde, plus de problème. Il décida simplement et froidement de l’éliminer.
Pour cela il inventa une excuse pour l’amener dans un endroit désert et à l’écart des regards, le cimetière. Son excuse était qu’il voulait rendre hommages aux anciens de sa famille. Et pour faire tout ceci, il emporta un bouquet de fleurs ou il dissimula un couteau qu’il réussit à prendre pendant qu’il traversait la cuisine pour sortir de la maison. Arrivé sur place, il commença à chercher le tombeau familial, ou, quelques temps avant, il avait lu dans un recueil de famille que beaucoup d’anciens tombeaux de ce genre regorgeaient souvent de fantômes ou autres créatures de la famille des morts-vivants.
Arrivé devant le tombeau il demanda au garde du corps de l’ouvrir car il voulait déposer ces fleurs directement sur le cercueil de l’ancien. Et c’est là qu’ils virent, grand d’au moins 2m10, d’une lueur spectrale blanche et bleu, le fantôme le plus terrifiant qu’Amras ait pu rencontrer jusqu'à maintenant. Sa présence et son regard creux et vide faisait peser un froid intense autour de lui enveloppant tous ceux qui oserait le regarder d’une insatiable envie de fuir.
Amras pris son courage à deux mains et hurla à son garde du corps : « Qu’attendez-vous ! Protégez-moi ! Sautez lui dessus je vais chercher de l’aide ! »
Ni une ni deux, le garde s’exécuta préférant subir la colère de cet esprit revenu de si loin plutôt que celle du père d’Amras, connu pour sa bonté autant que pour sa sévérité.
Amras profita de cet instant, il sortit alors le couteau du bouquet de fleur et se jeta dans le dos du garde, le déséquilibrant en plein élan. Le faisant chuter, Amras se retrouva à genou sur le dos du garde, leva sa main bien au dessus de celui-ci et la fit tomber en lui faisant faire un arc de cercle de manière à ce que le couteau vienne se planter dans le cou. Le garde hurla mais ils étaient trop loin de tout pour que quelqu’un l’entende, profitant de ce moment de panique, Amras le fit taire définitivement en l’égorgeant.
Amras garda son couteau en main, sortit du tombeau, referma aussi vite qu’il put la porte pour éviter que l’esprit ne se fâche et sorte.
A partir de ce moment, Amras n’a pas voulu retourner au village sachant qu’il avait dépassé les bornes et pris alors la route espérant refaire fortune.