[BG Humain] Vlad Van Heghel

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Héraclés
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[BG Humain] Vlad Van Heghel

Message par Héraclés » dim. 17 mars 2013 à 17h17

Nom : Vlad Van Heghel
Prénom : Vlad
Surnom : Aucun
Race : Humain
Age : 26
Sexe : Mâle
Langues parlées : commun ; nain
Alignement : Neutre bon

Compétences :
Combat : Maîtrise de l'arc et du double fleuret
Occupation : Baron de la contrée de Dion au village de Floran ; fréquenter la bourgeoisie ; pratique de l’archerie et apprentissage au maniement du fleuret dans sa salle d’arme
Caractère : rêveur, inventif
Base d'opérations : Manoir Van Heghel (situé au village de Floran)

Taille : 1m85
Poids : 80 kg
Yeux : Bleus
Cheveux : Châtain

Situation financière : Très riche
Comportement social : Noblesse
Type d'éducation : Art de la musique et de la danse; éducation de lettre
Popularité : La famille Van Heghel était connue et appréciait, lui étant parti durant plusieurs années, il doit se faire connaître et conquérir la bourgesoisie et noblesse.
Influence : Comme tout noble, respecté et écouté pour son rang.
Pensée politique : Pour l'oligarchie

Croyances :
Einhasad :désormais non pratiquant.

Relations extérieures :
Elfes : Les respecte pour leur grâce et leur éducation. Cherche à les fréquenter pour en apprendre sur ceux, notamment les plus influents.
Humains : Respect de ses semblables; allégeances aux nobles qui lui sont supérieurs.
Kamaels : Intrigué et intéressé à la fois. Souhaiterait en connaître plus sur leurs origines.
Nains : Un profond respect pour eux, il leur doit la fortune de sa famille.
Orques : Les crains pour leur robustesse.
Sombres : Méfiant vis à vis d'eux, aucune confiance en leur parole.

Famille connue :
Edward Van Heghel (père décédé)
Anna Van Heghel (mère décédé)
Elena Van Heghel (sœur disparu)
Gabriel Van Heghel (frère vivant ; non revu depuis sa jeunesse ; ayant choisi une voie différente en reniant ses origines)
Dernière modification par Héraclés le ven. 29 mars 2013 à 18h05, modifié 15 fois.

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Héraclés
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Re: [BG Humain] Vlad Van Hels

Message par Héraclés » ven. 29 mars 2013 à 18h09

Préambule


Née en juillet de l’année 28 (Vae Soli), Vlad est le fils aîné (d’une année) d'un Comte fidèle adorateur de guerre et chasse ainsi que d'une comtesse de sang.

Durant son enfance, il étudie les arts de la musique et de la danse : éléments essentiels au sein de la noblesse. Il reçoit une éducation de lettre.

Durant sa jeunesse, il s’intéresse comme son père aux armes et à la chasse, il commence l'apprentissage de l’archerie pour son plaisir mais aussi pour protéger, plus tard, sa ville, sa patrie.

Le monde étant calme comparé aux évènements du passé, Vlad continu l’archerie, s’intéresse de plus ou moins loin (pour le moment) au fleuret et cherche à fréquenter des personnalités de la noblesse.


Chapitre I

Le Départ (An 45 Vae Soli)


- « Plus haut le coude »
A tout les cours la même remarque.

L'école d’archerie que Vlad fréquentait était réputée comme la meilleure de tout le continent et il y suivait des cours depuis trois ans. Cette année il s'était inscrit aux cours de fleuret afin de découvrir cette discipline.
Pour lui, à un moment donné, on se retrouve toujours au corps à corps.


Il est issu d'une famille noble, des propriétaires terriens et marchands qui prospéraient grâce à la revente d’armes spéciales et uniques à d’autres nobles ou bourgeois souhaitant se distinguer ; obtenu en commerçant avec des nains forgerons. Assez réservée et rêveur, il avait cependant toujours était réfléchi et sensé, s’intéressant même aux transactions de ses parents avec les personnes de petites tailles. C’est pour cela que ses proches pensèrent que c’était encore l’un de ses doux rêves quand il prit sa décision :

- « Devenir un archer ! Tu ne veux pas reprendre notre commerce ? » Sa mère était effrayée à l'idée que son fils se retrouve sur un champ de bataille mais son père en avait une grande satisfaction et fierté, cela se lisait sur son visage au vu du grand sourire qu’il avait.
Son frère, Gabriel, ne se prononçait pas, souhaitant quitter la demeure familiale pour vivre une vie au jour le jour, comme il l’entendait. Après tout, Gabriel n’avait pas la même mentalité, la noblesse et tous ses pathétiques rituels et accoutumances lui paraissait être obsolètes…
Ainsi, Vlad s’inscrivit pour une formation de 5 années à l’école pour ses talents et non pas pour apprendre le commerce et ainsi reprendre le flambeau familial.


L’école (An 45 Vae Soli)


Vlad après être passé pour reproduire les mouvements du maître d’arme, retourna s'asseoir pendant qu’un autre élève prenait sa place.

« Impressionnant ! Tu as ça dans le sang ! »

Mais Vlad était mal dans sa peau, il avait surpris la directrice et quelques professeurs lors d’une discussion. Le sujet de celle-ci l’avait marqué: la fermeture de l’école. Lui qui n’avait connu que l’éducation des nobles et cette école avec ses semblables pendant trois longues années. Il ne comprenait pas comment l’idée de fermer l’école pouvait être envisageable.

La rumeur se répandis comme une trainée de poudre, et bientôt tout le monde ne parlait plus que de cela : « la fermeture de l’école », « qu’allons nous devenir ? » dans l’enceinte de l’école.

Le jour vint où la directrice pris la parole devant tous les élèves. Le discours fut bref, clair et sans appel. L’école fermait, et les disciples comme les maîtres d’armes étaient libres de suivre leur propre voix.

Vlad choisit de partir à la recherche de plus de savoir sur cet art. Il parti donc avec quelques amis pour suivre son entraînement hors de l’école.


Chapitre II -

La rencontre (An 46 Vae Soli)


Qu’aurait dit sa famille en le voyant… Brave jeune homme au futur prometteur dans le commerce, il en était réduit à tirer des flèches avec quelques uns des anciens élèves sans réellement progresser, encore touché par son rêve brisé. Tout avait pourtant si bien commencé… Avec ses camarades, il avait décidé de voyager pour apprendre d’avantage. Ils étaient quatre, qui arpentaient les plaines en quête d’un peu d’entraînement. A chaque village où ils faisaient halte, ils offraient leur art comme service, protégeant les foyers contre une renommée et pour leur entraînement personnel. Et en ces temps difficiles, nombreux étaient les villages à accepter de l’aide contre les brigands, voleurs, pilleurs ou autres histoires farfelues.

Tout le monde y trouvait son compte. L’équipe progressait, les paysans dormaient sur leurs deux oreilles. Cependant, les anciens élèves restent des élèves, et ne peuvent rien face à une équipe de professionnels…

Une nuit, dans un petit village, l’équipe faisait une halte quand ils furent attaqués par des brigands : des mercenaires à l’organisation parfaite. La bande de protecteurs improvisée fut vite défaite et encerclés par ces assoiffés de sang et de richesses.

Le chef de la bande, arriva en rigolant : « S’en est fini de vous bande de sales gamins ! »

Les quatre élèves, impressionnés par la masse en face d’eux restèrent sans voix.
Lors de l’attaque des mercenaires contre eux, ce fut tel une exécution en place publique. Aucune chance pour eux. Les trois compagnons de Vlad y restèrent, quant à lui, il fut laissé pour mort et dépouillé de ses vêtements et effet personnels, ce qui le sauva sûrement.

Après avoir passé une semaine au lit, étant revenu à lui, dans une bicoque de paysan. Vlad, noble par le sang, intrigué et n’ayant pas confiance dans le lieu où il se trouvait, pris les premières affaires qui lui tombèrent sous la main et sauta par la fenêtre.
Il partit courant au vent en direction de la forêt. Et pris le seul sentier, qui pour lui paraissait « correcte ». Après deux heures de marches, il tomba à un croisement sur des bandits de grands chemins qui braquaient des commerçants.

Passant pour un pauvre paysan, l’un des brigands lança : « Vient donc nous aider toi là haut ! »
Démuni de vêtement à peu prés correctes, d’argent et de nourriture, Vlad accepta à contre cœur pour sa survie.
Après avoir dépouillé ces commerçants, il se présenta :
-« Je me prénomme Vlad Van… » il fût coupé en pleine phrase.
-« Ouais, bienvenue parmi nous Vlad, nous on est les Azul. Tiens voilà ta part. Viens on va fêter ça. Ah et tiens, enfile voir leurs vêtements que tu sois présentable ».

Pour lui, devenir ce qui nuit à ses semblables n’avait pas tout à fait été son but, mais mourir encore moins. Mais il se retrouvait au pied du mur.

Il devint à ce moment un véritable « minable petit brigand ». De vol à l’étalage à l’agression. Vlad, lors de ces larcins, était encapuchonné tant il avait honte de ce qu’il faisait et tant, contrairement à son frère il tenait à son rang…

De sentier en chemin, les brigands arrivèrent dans une grande ville portuaire. C’est ici que Vlad rencontra Alera. Elle était capitaine d’un magnifique navire de commerce. Après avoir réussi non sans mal à lancer la discussion en prétextant vouloir lui faire transporter ses marchandises de valeurs, Vlad entraina Alera et son second, Veron, dans un coin calme et à l’abri et leur exposa sa malheureuse situation. Ainsi l’équipage décida de lever l’ancre plus tôt que prévu. Alera pris sous son aile Vlad en attendant qu’il puisque rentrer chez lui.

- « T’as pas le mal de mer au moins, le bleu ? »
- « Euh... Non, non, ça ira… » Répondit Vlad.

Et le bateau partit. Vlad passa sa journée à vomir tripes et boyaux à la poupe du bateau.


Chapitre III -

Le Pandora (An 47 Vae Soli)


« Larguez les amarres, fermez les écoutilles, Affalez les voiles !! »
Plus Alera lançait les ordres, moins Vlad les comprenait. Il avait cependant arrêté de vomir après un mois à bord. Il avait commencé par briquer le pont, mais chaque choc le faisait vomir et tout était à refaire.

Ensuite, on l’avait mis en cuisine. Cette nuit là, tout l’équipage eu le même problème intestinal que Vlad et le pauvre bougre mis deux jours entiers à briquer le pont en punition de sa tentative d’extermination de toute vie sur le bateau.

On l’avait mis aux écoutilles, à la barre, aux voiles, rien n’y faisait, il ne montrait aucune compétence pour rien. Sauf pour le contrôle de l’armurerie, mais c’était risqué pour l’équipage, donc l’idée tomba à l’eau.

Cependant, un jour Vlad dévoila malgré lui un talent caché. Alors qu’il était sur le pont, scrutant l’horizon pendant qu’Alera le houspillait en le traitant de bon a rien, il aperçut une forme mouvante dans l’eau.

Il dit d’un air étonné : « Une baleine… ? »
« Qu’est ce que tu raconte encore » cria Alera qu’il venait de couper en plein au milieu d’une phrase.
« Une baleine approche, elle monte droit sur nous, on devrait s’éloigner ! »
« Arrête de dire des conneries, les vigies n’ont rien vu, ce n’est pas un bon à rien comme toi qui… »
« Je suis sérieux ! Changez vite de cap !!! » Cria Vlad au barreur.

Le barreur, déboussolé regarda Alera qui acquiescée de la tête.
« Si tu te trompe je te jette l’eau… Et tu rentres à la nage »

Le barreur changea le cap.

Bientôt la forme fut visible de tous et elle passa juste à l’endroit où se trouvait le bateau quelques minutes avant. Sûrement une baleine cherchant à s’oxygéner sans vouloir de mal au navire, qui aurait néanmoins causé des dégâts énormes à la coque sans l’intervention de Vlad. La capitaine regarda la bête passer et se tourna vers Vlad.

« Bon, je crois que t’ai trouvé un poste le bleu, tu va grimper sur le mât et scruter en permanence l’horizon et attention, pas de connerie ! »

Vlad s’exécuta, grimpa sur son perchoir et commença de scruter l’horizon. Ses cours d’archerie lui avaient servis, il avait un œil exercé et pouvait voir les dangers s’approcher du bateau de suffisamment loin pour les anticiper.

Il ne descendait que pour dormir et manger, et bientôt son mal de mer disparu totalement, bien que les boutades de l’équipage sur ce point continuait.


Chapitre IV -

Le naufrage (An 49 Vae Soli)

Après plus de 1an et demi sur les différents océans et à voguer par tout temps, Le Pandora se retrouve sur les eaux territoriales de la ville de Giran, filant au vent, toutes voiles dehors. L’allure qu’elle adopte permet à n’importe quel œil averti de dire qu’elle fait partie des bâtiments les plus rapides.

« Remuez-vous le train bande de moules ! On n’arrivera jamais au port à temps si vous lambinez comme ça !» vociférez Veron, le second.

Les ordres hurlés par Veron sont sans appel. La simple évocation du mot « Capitaine » dope l’efficacité de chacun. Même les anciens de l’équipage n’osent pas se rebeller un soupçon.

Les mouettes, qui volent autour du mât et divertissent l’attention de la vigie, indiquent à Veron, comme à n’importe quel marin, que la terre se rapproche à mesure que le vent les portes. Son regard balaie une dernière fois le pont, pour s’assurer que ses ordres ont été compris, puis il ouvre la porte de la cabine du capitaine.

Après une grande inspiration, il se persuade lui-même d’entamer la conversation de sorte qu’elle ne puisse pas...
« J’ose espérer qu’on ne va pas manquer le mouillage à Giran, sans quoi cela me mettrait réellement de mauvaise humeur Veron!! » Trop tard…

Il déplie la carte sur le bureau de son capitaine et ajuste le sextant par rapport à la règle des miles nautiques : « En passant par là, on à gagné 3 heures sur la fin du voyage et… »
En la regardant, il s’aperçoit qu’elle ne semble l’écouter que d’une oreille, tandis qu’elle fixe d’un regard scrutateur un mur vide dans sa cabine : « 3 heures tu dis ? J’ai l’impression qu’on est en retard moi… »

Soudain, Vlad hurle :
« Ombre à bâbord !!! »

Et Alera se retourne avec un sourcil froncé : « Va voir Veron ». Il emboîte le pas pour sortir sur le pont : « De toutes manières c’était vraiment trop calme ».

Le second et son capitaine se rapprochent de la rambarde bâbord alors qu’un ordre a déjà fusé dans le vent :
« Au rapport Vlad ! ».

Deux mains se portent en casquette alors que Vlad hurle son rapport depuis le haut du grand mât : « C’est gros… je corrige … c’est très gros capitaine ! »

Sans un regard les deux dirigeants prennent leurs postes respectifs au pas de course. Veron rejoint la barre tandis qu’Alera secoue les troupes : « Bougez-vous les mollusques !»

Tout l’équipage s’active, chacun connaît son rôle, et ce qui pourrait être pris pour un bordel général devrait plutôt s’apparenter à une fourmilière en activité. Une quarantaine d’hommes s’affairent ça et là au niveau du pont, des cales ou encore des voiles.
Veron n’attend pas de recevoir ses ordres, le barreur non plus. La corvette vire de bord de façon à se placer en travers de la menace alors que des voix bourrues de nains s’exclamant dans leur langue à tue-tête depuis les entrailles du navire : « Faut tirer ? On peut tirer ? Allez quoi … On peut tirer là ? »
Alera s’emporte sur le pont : » Vos gueules les mousses ! Votre charabia m’embrouille ! »
Vlad ayant entendu et compris les paroles d’excitement des nains, souriait bêtement en haut du mât.

-« Affalez la gran’ voile !»
De la bouche d’Alera et Veron, les ordres fusent.

Tandis que les opérations sont dirigées d’une main de fer, une voix féminine dont le ton ne s’apparente en rien à la douceur :
« Qu’est ce que c’est que ce foutoir ? Tiens ta barre bordel de nom de dieu ou ça va mal aller »

A peine le temps de finir cette invective qu’une secousse ébranle le pont, suivie d’un sinistre craquement.
De la cale, deux nains sortent en courant et s’écrient paniqués : « Voie d’eau !! Voie d’eau !! C’est dégueulasse ça mouille !! ».

Le navire fait un bond en avant.

« Putain de banc de sable! »

Trop tard…
Un naufrage dans les règles de l’art...
Alera furibonde saute par-dessus la rambarde pour atterrir sur le sable fin de la plage :
« Génial, la coque est percée… Alors là bravo les gars ! »
Puis elle poursuit : « Non mais je rêve !! Un naufrage… Le Pandora naufragé!! J’vous passerais par-dessus bord si on n’était pas déjà complètement enlisés dans le sable ! »

« Veron je veux un rapport des dégâts précis dans un quart d’heure ! »

L’équipage ne bronche pas.

Tandis que les nains s’occupent d’évaluer les dégâts alors que Alera briefe son second pour les priorités à venir …
Lorsque l’équipage se réunit autour d’un feu de camp, établi sur la plage selon les instructions du second, le décompte des pertes matérielles se révèle être assez douloureux.

« Le bateau peut être renfloué pour peu qu’on retrouve environ 30 arbres et des artisans pas trop chers… »

Alera hausse le ton : « Je veux ce bateau à l’eau avec un équipage au complet dans moins d’un mois ! »


Chapitre V -

Le maître du combat à distance et du fleuret (An 50-54 Vae Soli)

Vlad voguait aux ordres de Alera depuis plus de deux ans. Il avait prouvé ses qualités en tant que vigie, aussi bien qu’au combat, notamment à distance en tant qu’archer mais avait des lacunes quant au corps à corps. Fort de cette expérience, il lui prit l’idée farfelue de reprendre son rêve en main après être rentré chez lui et de maîtriser par la suite le fleuret et non pas d’une manière classique mais de deux fleurets à la fois. Cependant, vu son tempérament rêveur, ce ne se fera pas d’aussi tôt…

Il abandonna alors Le Pandora et tout son équipage en se dirigeant en amont du fleuve qui se jette prés du port de Giran et du banc de sable ou ils s’étaient échouaient. Espérant ainsi retrouver la demeure familiale.
Il rencontra, au bord du fleuve, un humain, dénommé « Cédric» qui pêchait. Après s’être arrêté pour lui demander la direction du village de Floran, l’humain engagea la conversation, et de fil en aiguille, après s’être présenté et ne voyant que peu de voyageur, il souhaita connaître la mésaventure de Vlad.
Vlad lui conta son histoire. Cédric l’invita dans sa modeste demeure pour qu’il lui conte à son tour son héroïque jeunesse.
Cédric avait était un grand archer de l’armée, autant habile à l’arc qu’a l’épée. Il s’était rebellé contre les ordres de ses supérieurs et avait été renvoyé pour son insubordination. Son état d’excellence dans son service, ne lui avait coûté que le renvoi de sa garnison. Il s’était ainsi reclus le long de ce fleuve pour vivre en autarcie.

Vlad alors conquis par son histoire mais sceptique par ses dires, voulu une preuve de son art.
La démonstration fût surprenante, même ses professeurs de l’école d’archerie ne lui arrivait pas à la cheville.
Vlad, alors rempli de joie de voir les yeux émerveillés de se jeune archer lui proposa un marché : l’aider à construire une demeure digne ainsi qu’un potager suffisant pour subvenir à leurs besoins puis à ses besoins contre l’enseignement de l’art d’archer.
Vlad précipita l’acceptation de se marché.

Pourtant, aussi piètre enseignant que Cédric était par moment, il n’en demeurait pas moins un très bon épéiste et un archer hors pairs. L’entraînement commença donc.

Lors de la première année Cédric ne donna que des corvées à Vlad, des heures durant. Puis par moment, simplement des flèches à décocher bêtement en direction des arbres.
Puis la deuxième année, la part des corvées était moins importante, les flèches étaient tirées en direction de gobelins.
La troisième année, la part de corvées était équivalente au temps passer à apprendre les techniques d’utilisation de l’arc, les astuces, des défis, les distances…
Vlad était très bon et doué pour cet art. Cédric lui avait appris beaucoup de choses en trois ans. La dernière année, les corvées n’étaient là que pour leurs besoins et l’entraînement consister à des duels entre Vlad et Cédric. Cédric ne retenait pas ses flèches et n’hésitait pas à faire des coups vicieux, ce qui valu à plusieurs reprises beaucoup de blessures qui risquées de gangréner à Vlad et pas mal de jours de repos.
Jusqu’au jour où Vlad, se concentra, faisant barrière dans son esprit à l’environnement, se concentrant, cette fois uniquement sur sa cible et non son mentor ; réussi à décocher 2 flèches simultanément en direction de Cédric, atterrissant respectivement : une légèrement dans son épaule gauche et l’autre de l’épaule droite.

C’est alors, que Cédric, souriant, regarda en direction de Vlad, l’applaudissant tant bien que mal et lui disant :
« L’élève à dépassé le maître, je n’ai plus rien à t’apprendre, tu es libre, le marché a été rempli. Remontre le fleuve, prend la route principale qui en sort et tu retourneras chez toi ».

Vlad resta bouche Béa, ne sachant quoi dire heureux et triste à la fois, voyant son mentor partir et lui disant de partir.





Chapitre VI

Le retour (An 54 Vae Soli)

Il remonta le fleuve, retrouvant ainsi la demeure familiale qu’il n’avait pas vu depuis 8 années.
Il regagnait enfin le confort que tout noble qui se respecte aime et qui lui manquait.

Cependant, arrivait chez lui, il ne trouva que son père. Sa sœur, disparu lors d’une promenade ; son frère parti vivre une vie d’aventures en reniant ses origines et sa mère, morte de chagrin suite au départ de son frère qui avait suivi le sien.

Il conta son histoire à son père, lui montra ce qu’il avait appris et lui parla de son rêve de maîtriser deux fleurets. Il ne pouvait pas faire plus plaisir à son père à avoir vécu tout ce qu’il aurait aimé vivre.
Il l’encouragea même dans son projet « rêveur ».

Mais, Edward Van Heghel expliqua à son fils, qu’il était mourant et qu’il lui restait très peu de temps à vivre. Il était donc son successeur et il le chargeait de retrouvé son frère et sa sœur pour que la famille Van Heghel continu de prospérer et d’exister.

Après la mort de son père, Vlad se retrouva seul avec le manoir, une imposante fortune et un monde de nobles et hauts bourgeois à conquérir.

Monde où il doit dorénavant s’imposer et se faire connaître sous le nom du Baron Van Heghel. Sans pour autant laisser tomber son art et son rêve ainsi que la mission que son père lui à confiée.