Vae Soli • Lineage II

Le 22 Souffleglace de l'an 961

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Les quatre carrioles ont été vues sortant de la ville de Dion en direction de Giran.
Toutes étaient bâchées et accompagnées de gardes du Phénix arrivés quelques jours auparavant.

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La rumeur circule..

Un orque à la stature imposante irait de groupe en groupe, interpellant de façon hasardeuse qui veut bien l'écouter.
L'orc parlerait d'une école qui ouvrirait prochainement, invitant toutes les âmes de bonne volonté à le rejoindre.

Parfois, L'orque, prends parfois la parole en public, réussit à réunir quelques badauds çà et là, propose aux plus faibles comme aux plus forts de le rejoindre prochainement, pour participer à la résistance et à l'effort de guerre contre l'ire bestiale.

La créature imposante, apparemment couverte d'hématomes, parlerait d'une méthode de combat éprouvée et extrêmement efficace qu'il veut transmettre au monde, mais aussi d'une philosophie de vie, de nature, et d'une solution à nos nombreux problèmes..

Discours bien abscons surtout quand il parviens à vos oreilles avec la patine du ragot de comptoir..

Quoi qu'il en soit, une chose reviens, il serait souvent à Dion, peut-être le lieu de l'éclaircie, si cette rumeur vous ronge de curiosité.

Peut-être croiserez vous cet étrange personnage au détour d'une ruelle..

La rumeur circule...

Et le manège continue

L'orque aurait constitué un camp à la bordure de la ville, non loin de l'église, l'attroupement semble toléré pour le moment, l'orque invite qui veut apprendre son art martial à rejoindre la drôle de troupe.

On raconte que les membres du camp aideraient bien volontiers les habitants dans leur taches les plus ingrates, parfois rémunérées, parfois gratuitement..

Le camp se gonfle et grandit, on verrait de plus en plus souvent les hommes du camp partir au pas de course pour s'entrainer, l'orque à leur tète.

Petit à petit, le camp semble prendre l'allure d'un camp d'entrainement.

le 6 d'Astrée de l'an 965

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Les préparatifs des terres de Floran reprennent en vue des prochains ensemencements.
La fille Larchet aurait ainsi repris le travail plusieurs fois par semaine afin d'apporter de l'aide aux ouvriers agricoles sur les terres familiales, partageant ainsi son temps entre Floran et ses heures à la Cathédrale de Giran.

Début Vertefeuille de l'an 965
Floran, Dion

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Enguéran et Hortense auraient été aperçu à Floran pendant un temps assez conséquent peu après l'appel lancé du front. Il semblerait qu'ils aient rendu visite aux parents de la prêtresse, s'éternisant autant que possible avant de filer.

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Alors que la bardesse Amina était assise autour du feu au campement de la troupe de l'orc Kalil. Cette dernière fût interrompue par une orc immense, dépassant les deux mètres.
C'est après une chanson paillarde, certains diront "graveleuse", que les deux femmes évoquèrent un sujet plus urgent.
Après le départ à dos de wyvern, le message fût alors retranscrit sur papier à l'intention de Kalil

An 965, mois de Brûleblé

Un(e) petit elfe aux cheveux blancs et fort peu vêtu(e) semblerait fréquenter régulièrement le camp proche de la ville à la recherche de l'orc Kalil et de son école.

Certains prétendraient y avoir vu un autre enfant lui ressemblant malgré ses cheveux noirs... Probablement sa sœur ou son frère.

An 965, mois de Tombefeuille

Il semblerait que l'orc Kalil reçoive des visites fréquentes d'un.e petit.e elfe aux cheveux noirs transportant des vivres à base de fruits et viandes. L'enfant prendrait soin de s'enquérir quotidiennement de l'état de son hôte.

Marka, le 20 Tombefeuille de l'an 965

Une étrange bête noire aurait été aperçue quitter la ville de Dion et galoper dans la même direction que des membres de l'école du Soheil.

Le préfet d'Oren aurait été vu au campement de l'école du Soheil accompagné d'une soldat de l'armée d'Oren, d'un elfe bien connu à Dion, ainsi qu'un humain du campement et d'un soigneur d'Oren. Après un long moment au chevet du colosse orc anorexique, le préfet serait reparti à Oren, sans son soigneur qui resterait sur place, avec une prise de sang notamment. Une mine sombre, un regard mélangeant tristesse et rage.

Verdel, le 23 Tombefeuille de l'an 965

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Un jeune homme qui trainait autrefois dans les alentours de Dion, aurait été de nouveau aperçu en ville aujourd'hui. On raconte qu'il aurait tenté de s'informer sur ce qu'il pouvait faire pour aider le maître Kalil, directement dans le camp, présentant une missive à qui lui poserait des questions.

La rumeur circule :
Un groupe d'hommes en arme rôde dans les rues de Dion, tous portent le brassard de l'école du Soheil, ils y auraient mené des interrogatoires aussi foudroyants que discrets.
On parle d'un homme finalement traîné dans le camp à la vue de tous, par un certain Bakim.

Le lendemain d'une fête comme en a rarement connu Dion, la bardesse aux oreilles pointues chanteraient ce poème en jouant de son luth. Elle aurait également fait imprimé son poème afin de le donner aux badauds et habitants passant vers elle.

Voilà quelques mois que la ville subit de gros changements, semblant se préparer au pire elle renforce toutes ses défenses.
Catapultes, barricades de fortune, les effectifs militaires sont triplés dans la ville. plus précisément autour de la forteresse de Floran


Un couvre feu semble en vigueur, et les gardes font visiblement attention qu'aucun citoyen ne prenne la clé des champs une fois la nuit tombée. La passeuse à partir du crépuscule ne desservira plus aucune zone de chasse typique de la ville. Seuls les grands axes citadins seront toujours desservis.
Le château ouvre aussi ses portes afin d'accueillir toutes personnes vivant dans la périphérie de la ville et souhaitant une protection pour la nuit.

La préfecture met aussi en garde tout aventurier ou touriste de passage : il est formellement interdit à quiconque de visiter les ruines a l'ouest de la ville. Des petites affiches avec un plan seront ainsi placardées un peu partout dans l’enceinte de la cité.

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Une meute canine avec leurs éleveurs sont passés, en attirail de combat, non loin de la forteresse des ruches, pour rejoindre la plage envahie.

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Dans la soirée du 8 Astredoux, une petite escouade d'inquisiteurs accompagnés du préfet de Giran et de sa garde personnelle auront été aperçus à Dion.
Un paysan rentrant des champs ira crier dans toute la ville qu’il les aurait vue faire une descente dans l'élevage Klutz, plus particulièrement du côté du chenil de la famille Abershe.
Il dira même que les inquisiteurs auront questionné toute la famille et que cela ne semblait pas joli joli .
C'est de nombreuses heures plus tard qu’ils lèveront le camp direction Dion puis Giran.

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Le procès passé, les habitants auraient pu apercevoir la sombre Alunia, ainsi que son compagnon, de retour en ville. Ceux-ci, exténués, auraient prit la direction du futur dispensaire.

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Hortense et Enguéran auraient rejoins le dispensaire de Dion afin de s'enquérir de l'état des blessés.
Suite à cela, elle serait restée aider Dame Alunia grâce à ses connaissances médicales et spirituelles tandis qu'Enguéran serait reparti sur Giran, la mine grave.

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Le Mage Rouge, porté par le Roi de Cefedellen, serait rentré à Dion et amené au dispensaire dans un état étrange: Juste un habit pour couvrir son corps qui semblait totalement nu en dessous, la peau visible laissant voir des symboles qui pulsent par intermittence, probablement des runes. Les personnes les plus proches du passage jusqu'au dispensaire ont pu surement distinguer son oeil gauche qui laissait place à une espèce de rune qui luit à la place de sa pupille.

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Après presque une semaine cloitré au dispensaire de la Cité, on aurait vu le dernier blessé de l'expédition aux terres d'exécutions, quitter les lieux, l'air encore fatigué. C'est essoufflé comme un bœuf et le front en sueur, qu'il serait arrivé à la passeuse, avant d'annoncer sa destination.

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Suite à la tragédie des Terres d'Exécution, l'élevage Klutz aura proposé à son proche voisin - une tribu mahum - son aide, matérielle et alimentaire, et même en force de travail, le temps que tout le monde s'en remette.

Le camp du Soheil aura pris soin d'apporter toute son aide aux blessés, et à la ville de façon globale.

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Un contingent de soldat du Phoenix Arden semble avoir établis un campement quelque part dans le nord-est du territoire de Dion.

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Une troupe imposante d’orc guerriers traverse actuellement les terres de Dion, jute après avoir franchis celles de Gludio, en direction de l’est.
On parle de centaines voir millier de mercenaires sanguinaires, le pas certains, ils brandissent leur laisser-passer impériale, sous signé du sceau aux étoiles de Vernalis.

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Un vieux paysan arrive en ville, le visage blême et la panique dans le regard , il dit avoir vu des fantôme sortir de la barrière magique des terres d'exécution.

“Des fantômes au visage de femme !” Dès que la nuit tombe, elles sortent de la barrière et nagent dans l’air cherchant leur prochaine victime !! Je les ai vues ! Elle vont toute nous tuer …”

L'homme, après de multiples esclandres, sera amené en douceur à l'église où il recevra des “soins” adaptés.

Les rumeurs vont bon train dans la petite ville concernant cette affaire, et bientôt tout le monde en aura entendu parler .