[BG Humain] Adrahil

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Amandil
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[BG Humain] Adrahil

Message par Amandil » jeu. 16 juillet 2020 à 20h15

Nom : Farloth
Prénom : Adrahil
Age : 34 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain

Métier : Chasseur cueilleur

Alignement : Chaotique bon
Langues parlées : Commun

Description physique et caractère :
Adrahil est un homme bien charpenté, avec toutefois un pas léger et des gestes souples.

Sans être très démonstratif, Adrahil est quelqu’un d’assez social.
Il n’a cure des institutions et des armées organisées, mais pourra prendre part à une bataille si le combat lui semble juste et nécessaire.


Situation financière : Populaire
Comportement social : Vagabond
Type d’éducation reçue : Paysanne


Croyances : Très peu d’intérêt pour les religions.

Relations extérieures : Adrahil n’a aucun à priori sur les différentes races. Il montre peu de déférence pour les personnes au pouvoir et leurs suppôts.


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Faut arrêter de prendre les cons pour des gens !

Amandil
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Re: [BG Humain] Adrahil

Message par Amandil » jeu. 16 juillet 2020 à 20h20

Adrahil vit le jour à Loudun, le village des chasseurs. Dès que son âge le lui permit, il suivit son père dans la forêt pour chasser le gibier, chercher les champignons et cueillir les baies et les plantes nécessaires à leur alimentation et à la confection de médicaments.

Adrahil se passionnait pour ces terres : les écosystèmes de la forêt, des rivières et des plaines sont tout à la fois riches et fragiles. Les appréhender nécessite un apprentissage long, rigoureux ; impossible sans la cooptation d’un chasseur du village. Celui ci transmet son propre savoir mais aussi les connaissances accumulées de génération en génération.

~

Jeune homme, Adrahil, qui avait appris avec assiduité le métier de chasseur cueilleur auprès de son père et des autres chasseurs ; était reconnu dans le village. Depuis plusieurs années, les troupes bestiales s’avançaient dans la Forêt des miroirs et dans la Vallée enchantée. Les embuscades tendues pour freiner la progression des bêtes n’empêchaient pas leur nombre de croître et les chasseurs perdaient progressivement du terrain.

Adrahil observait, impuissant, les hordes massacrer de rares animaux, abattre des arbres millénaires... Son cœur se serrait en observant ce malheur s’abattre sur la terre de son enfance.
Les chasseurs tuent aussi et utilisent le bois ; mais avec une certaine gestion des ressources, et une préservation des spécimens les plus rares et précieux.

~

Un jour, alors qu’Adrahil préparait un énième piège dans la forêt, un frisson lui parcourut l’échine.
Se fiant à son instinct, il trouva le mirador le plus proche et parvint à voir, au loin, arriver des cavaliers.
Adrahil comprit que Aden était tombée sous les assauts de l’Ire.

Dès lors, les troupes bestiales, renforcées dans leur position, pourraient affluer vers la vallée, les montagnes et la forêt. Leur arrivée au village était imminente. Les habitants avaient plusieurs options : fuir, résister ou se résigner...

Adrahil, sans hésiter, décidait de rester pour défendre ces terres. Une centaine de chasseurs prenaient la même décision. Les parents âgés d’Adrahil et de nombreux autres villageois prirent la direction de Giran tantôt pour se réfugier, tantôt pour grossir les rangs de l’armée et espérer reconquérir leur territoire.

Les chasseurs résistants, cachés dans la forêt, tendaient sans relâche des pièges aux bêtes. Ils dormaient dans les arbres, se nourrissaient tant bien que mal et oublièrent toute notion de confort, des semaines durant.

~

Un soir, réunis aux chutes d’Anghel, ils discutaient de leur avenir.

Alandur, le doyen de l’assemblée s’exprimait en premier : «  Imladris est tombé aujourd’hui. - habitué à ces drames, son expression ne change presque pas à l’annonce de cette triste nouvelle - Un mahum l’a touché d’un trait à la jambe et il n’a pas pu s’échapper. Nous ne sommes plus que dix huit. Un grain de sable comparé aux bêtes.. Malgré nos compétences, nous ne sommes pas invisibles ! Nous finirons bestiaux nous aussi à force de dormir dans les arbres et de manger cru ! Gardons nos forces pour survivre à la route qui nous sépare du monde civilisé !

Adrahil lui répond aussitôt : - Tu as raison, Alandur. Notre combat est perdu d’avance. Mais qu’irons nous faire hors de notre territoire ?Nous installer en ville ? Trouver un travail dérisoire pour payer des impôts injustes, qui permettent aux seigneurs de se livrer la guerre ? Notre place est ici, au même titre que les Satyrs, les Ondines et les Treants. Eux ne fuient pas, pourquoi le ferions nous ?

- Si tu veux sauver la forêt, apporte ta force et tes connaissances à ceux encore en mesure de combattre l’Ire bestiale. Si tu meurs ici, tout ce que tu sais disparaîtra avec toi.  »

Le débat continuait et un consensus se formait autour du point de vue d’Alandur. Mais soudain, un bruit inhabituel se fit entendre dehors. La seconde qui suivit parut être une éternité. Les sens en alerte, chacun comprit ce qu’il se passait : ils étaient débusqués.

Un vrombissement se fit entendre : la horde lançait l’assaut.
En un instant, les chasseurs s’étaient armés et courraient pour leur survie.

Les branches lui fouettaient le visage, l’air lui brûlait les poumons et ses jambes étaient endolories. Mais Adrahil continuait de courir de toutes ses forces, à travers la forêt.
Son seul avantage était de connaître à la perfection le terrain. Il frayait son chemin à travers la dense forêt comme l’aurait fait une bête sauvage dans sa coulée.

Après plusieurs heures de course, Adrahil arriva à l’extrême occident du territoire des chasseurs.
Est ce qu’un seul de ses camarades avait pu, comme lui, échapper à cet assaut terrible ?
Il regardait une dernière fois la terre de son enfance avant de faire un premier pas vers l’inconnu.

~

L’exode d’Adrahil faillit lui coûter la vie.
La forêt des Miroirs lui offrait la discrétion, l’eau et la nourriture. En territoire inconnu, ces trois nécessités étaient beaucoup plus difficiles à satisfaire.
Terré le jour, Adrahil marchait de nuit vers l’Ouest. Il craignait même la lune, qui aurait pu mettre en relief sa silhouette aux yeux des bêtes.

Lorsqu’il parvint à Giran ; poisseux et famélique, les habits en haillons, Adrahil n’avait plus l’air d’un jeune homme mais d’un vieillard moribond.

Il se mit aussitôt en quête des siens, censés s’être réfugiés ici. Au bout de quelques heures, il trouva un ancien du village.

« Adrahil, c’est bien toi ? Tu es méconnaissable… »
Adrahil lui expliquait alors les événements passés. Il demanda à l’ancien où étaient les autres chasseurs, notamment ses parents.
En entendant ces mots, l’expression du vieillard laissa présager le pire.
« Le village était déjà encerclé à notre départ. J’ai pu m’enfuir mais je suis une exception. Tes parents ont résisté mais… »

Adrahil, abattu, quitta la ville après quelques jours de repos. Il se mit à errer dans les terres de l’Ouest.

~

Ce qui permit à Adrahil de surmonter cette épreuve fut la découverte de ces nouveaux territoires, avec leur faune et leur flore propres ; leurs paysages et leurs dangers..

Pour subsister, il se mit à collecter et commercialiser des herbes, fleurs, graines, et toutes autres matières utiles à la confection de potions à usage thérapeutique.
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Re: [BG Humain] Adrahil

Message par Amandil » mer. 2 septembre 2020 à 18h33

Appuyé contre un mur, parmi la foule, Adrahil se préparait à assister à ce qui devait être un sacrifice politique ; celui d’Euria, Serek’Tei et Revel. S’il n’avait rencontré que brièvement les deux derniers, la première avait pris le temps de transmettre un peu de son savoir à Adrahil, suite à la prise de Giran. Impossible pour Adrahil d’imaginer qu’une soigneuse de bonne intention soit exécutée pour une erreur, si tragique fut-elle.
A l’annonce du Général, décidant de gracier les prévenus, la guerre civile éclata. Adrahil, sans hésiter, se fraya un chemin jusqu’à l’hospice de la ville pour y récupérer du matériel de soin. Toute la soirée - toute la nuit, même - il désinfecta, recousu, amputa et, parfois, mit fin aux souffrances des blessés.
Au petit matin, un calme effroyable régnait sur la ville. Adrahil, maculé de sang, épuisé tant physiquement que mentalement, finit par s’effondrer dans un coin de la ville, pour y dormir quelques heures.
Son repos fut de courte durée, et son réveil surprenant ; quand des mains attrapèrent avec fermeté chacune de ses chevilles, Adrahil, par réflexe, se mit à crier : « Nan mais oh !! ». Le jeune homme le lâcha immédiatement, visiblement gêné.

« Ben vous n’êtes pas mort vous ? Z’êtes plein de sang..
- Ben non, j’suis pas mort. - Adrahil se redresse – Tu allais m’emmener où ? »
Le jeune homme désigna la sortie sud de la ville du menton avant de poursuivre sa quête de cadavres.

Adrahil suivit cette direction pour découvrir un véritable charnier. Les corps étaient innombrables, les visages des vivants, presque aussi pâles que ceux des défunts. Les fossoyeurs, éreintés par cette dose de travail incroyable, passaient leurs outils à d’autres, pour continuer le chantier coûte que coûte.
Adrahil, pressé de voir tous ces corps - vecteurs de maladies - sous terre, se munit d’une pelle pour prêter main forte aux travailleurs. Il retourna ensuite travailler à l’hôpital de la ville, en partie à ciel ouvert pour l’occasion.

~

Quelques jours après la révolte due au sacrifice avorté ; Adrahil, toujours à l’hôpital, soignait un homme, blessé gravement, ce dernier avait de la fièvre, et faiblissait à vue d’oeil. Son heure était comptée sans aucun doute. En cherchant un sédatif dans son sac, Adrahil aperçut un traitement, testé quelques jours plus tôt sur un cochon et relativement bien accepté par celui ci.
Parallèlement à son activité de soignant, et en dehors des périodes catastrophiques comme celle ci, Adrahil continuait de sillonner le continent. La progression de l’empire à l’Est lui offrait davantage de territoires à explorer.
Pour concevoir des remèdes – à partir des plantes aromatiques et médicinales qu’il glanait à travers le continent - il créa un protocole, consistant à administrer des doses progressives à des rats, puis à des cochons, avant de tester sur lui même la recevabilité du traitement. Adrahil supportait les effets parfois désagréables – jusque là non létaux - de ces remèdes.

Après une longue hésitation, Adrahil prit cette décision, qui changerait probablement le cours de sa vie.
Il continuera longtemps de réfléchir à ce dilemme éthique. Pouvait on décemment sacrifier quelques vies (fussent-elles déjà en péril) pour établir un protocole médical fiable, qui pourrait en sauver bien d’autres ? Adrahil continua les tests, affinant ainsi ses traitements et ses connaissances en pharmacologie.

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Re: [BG Humain] Adrahil

Message par Amandil » jeu. 29 octobre 2020 à 18h29

Spoiler:
- Transformation tigre : cela n'a pas de lien avec Adrahil, qui est bien incapable de se transformer en quoique ce soit. C'est un personnage à part entière, et à quatre pattes-
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Il est né dans un territoire montagneux,
Ce territoire était avantageux : peu de bipèdes s’aventuraient là. Moins nombreux encore étaient ceux qui en repartaient !
Le jeune tigre blanc a passé plusieurs semaines heureuses, en pleine liberté et santé, avec ses frères et sœurs, et sa mère. Le quotidien était ponctué de jeux, de siestes et de toilettage… Un paradis.

A mesure qu’il grandissait, il gagnait en assurance et en dextérité. Son instinct de félin finit par le pousser à quitter sa fratrie et sa mère pour établir son propre territoire.
Il marcha longuement, tâchant d’éviter les territoires des autres félins et de trouver de quoi se sustenter. Malgré ces précautions il fit quelques rencontres inamicales. Il dût donc se battre. Cela consistait finalement à reproduire ses jeux d’enfants, la haine et la violence en plus.

Il finit par établir son territoire sur quelques hectares. C’était assez différent de ce qu’il avait connu : cette terre était plutôt plate et une voie marchande la traversait, ce qui obligeait le tigre à redoubler de vigilance, pour ne pas s’attirer les foudres des voyageurs.
Toutefois, ces derniers étaient aussi parfois des opportunités. Fatigués par leur périple et engourdis par le froid, ils faisaient parfois la rencontre létale des griffes du tigre. Il n’aimait pas spécialement les humains. Leur goût n’avait rien à voir avec celui des antilopes de la région. Toutefois, ils étaient beaucoup plus simples à chasser : incapables de courir à une vitesse convenable et, pour la plupart, sans défense.

Un soir de Rougefeuille, le tigre – alors âgé de deux ans – fit une découverte incroyable.
Un superbe gigot d’antilope bien saignant traînait par terre, dans la forêt. Il était interloqué : qui avait bien pu laisser cette merveille ici ? Il regardait bien autour de lui, humait l’air pour chercher le propriétaire et estimer s’il était judicieux de lui voler son trésor… Rien.
Il s’approcha donc à pas de velours, lécha le précieux gigot, avant de s’en emparer à l’aide de sa gueule. Au moment de lever la pièce de viande, il sentit une résistance : c’était trop tard ! Le sol se déroba sous ses pieds et il chuta dans une cage aux barreaux épais. La cage se ferma dans le même temps, sans lui laisser la moindre chance de s’évader.

Quelle était cette sensation atroce, cette privation de cette évidence qu’est la liberté pour un animal comme lui  ?
Il n’eut même pas le cœur de s’attaquer à la viande tombée avec lui, faisant les cents pas et cherchant, désespéré, un moyen de s’échapper.
Le lendemain au petit matin ses ravisseurs vinrent le trouver. Dévoiler toute sa rage et sa puissance n’y changea rien, il demeurait à leur merci.
Ceux ci, après avoir échanger des bruits étranges de bipèdes, pointèrent sur lui un bout de bois creux. Il sentit juste après une piqûre sur sa croupe et sombra bien malgré lui dans un sommeil imperturbable…

Il utilisa toute son énergie pour lever une paupière. Incapable de bouger, il observait tout ce qui était dans son champ de vision : encore, toujours, des barreaux.
Quelques minutes plus tard, il put se lever et observer plus avant ce nouvel environnement. Cette région lui était complètement inconnue, la température y était douce, et une étendue d’eau infinie s’étalait à quelques mètres là.
Il se trouvait dans une grande boite en bois sur roue. Il y en avait une autre – sans barreaux. C’était probablement la cage des humains. Chaque roulotte était tractée par deux chevaux.

Les humains qui l’avaient piégé passaient parfois devant sa cage, sans prêter la moindre attention à ses démonstrations de force.
Le soir venu, une petite humaine se présenta devant la porte de sa cage, elle tenait un seau, rempli de restes alimentaires. Le tigre s’échina à lui faire peur, à l’impressionner … sans succès. Elle patientait, sagement, que le tigre fasse le silence pour continuer son œuvre : ouvrir une trappe et y glisser précautionneusement des restes alimentaires.

Les jours passaient, interminables.
Le tigre observait les bipèdes, leur interaction et leur comportement.. C’était bien là sa seule occupation.
Il y avait donc trois bipèdes dans cette caravane. Deux vieux hommes. L’un, gros et glabre, et l’autre mince et moustachu. Ils passaient le plus clair de leur temps à boire, à fumer. Ils ne prêtaient pas attention au tigre, à part pour l’agacer à travers les barreaux en lui envoyant de la fumée dans la truffe, par exemple.
La fillette était maigrichonne, ses habits en haillons. Elle était elle aussi prisonnière : à la tombée de la nuit, ses corvées effectuées, elle entrait dans une cage aux parois de bois, que l’un des deux vieux fermait à clef.

Le temps passait, la caravane avançait chaque jour et une relation s’instaura entre la fillette et le tigre, ce dernier ayant pris conscience qu’ils étaient tous deux dans le même camp.
Au fil des jours, la fille apprenait à communiquer avec le tigre, et n’hésitait, par exemple, plus à lui caresser le visage à travers les larges barreaux de sa prison.

Une question restait entière : il n’avait pas été fait prisonnier pour le plaisir. Qu’allait-il devenir ? Allait-il se faire dépecer pour orner le pied d’un lit ? Agrémenter un cirque d’une touche d’exotisme ?
Le tigre ne le saurait finalement jamais !
Un soir, la fille sortit de la cabane des vieux. L’heure était tardive, elle aurait déjà dû être attachée. Elle s’approcha de la cage, le tigre l’observait s’approcher de ses yeux perçants. Ses vêtements étaient déchirés, et ses yeux libéraient encore plus d’eau que lorsqu’elle se faisait rouer de coups. Quelque chose venait de se produire, mais cela échappait au tigre.
La fille s’approcha de la grande porte et l’ouvrit. C’était la première fois que cela se produisait, depuis qu’il était captif.

Le tigre dû réfléchir intensément, en un instant.
Son instinct lui hurlait de mordre profondément la fillette au cou, et de s’échapper en la gardant en gueule. Il récupérait alors sa liberté, et un dîner correct.
D’un autre côté, ses sentiments l’intimait de ne pas blesser l’enfant, qui avait pris soin de lui autant que possible pendant les semaines passées.

Elle restait dans l’entrebâillement de la porte, apathique, sans même savoir ce qu’elle était en train de faire.
Le tigre approcha sa gueule de son visage et… y passa un grand coup de sa langue – rappeuse mais affectueuse - afin de sécher l’eau qui coulait toujours de ses yeux.
Ensuite, il traversa la porte, bousculant avec douceur l’enfant.
Il se dirigea, flegmatique, vers la caravane des vieux. Il s’allongea devant la porte et ne la quitta plus du regard jusqu’à ce que l’un des hommes fasse l’erreur de l’ouvrir un verre d’alcool à la main et une cigarette au bec.

Lorsqu’il eut fini son affaire, le tigre revint à la fillette, qui était blottie dans un coin du campement, terrorisée.
Il s’allongea lourdement auprès d’elle et lui offrit, pour tout réconfort, la douceur et la chaleur de son poil.

La fillette libéra les chevaux, en retenant le tigre d’en faire son déjeuner, et réunit ses maigres affaires.
Elle mit tout en ordre, et démarra le feu à plusieurs endroits stratégiques.

Le temps de se mettre en retrait, aux côtés de son ami tigre, le spectacle était déjà impressionnant.
Ils ne s’attardèrent néanmoins pas pour l’admirer et profitèrent aussitôt de leur liberté retrouvée.
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