Vae Soli • Lineage II

Blancheterre de l'an 965

Skorgrul aurait fait savoir à qui voulait l'entendre que la forge poings d'enclume déménageait pour une durée indéterminée de la place principale à la place Taurin.

Il aurait, soit disant, été très incommodé par les effluves des corps brûlés récemment en place publique par l'inquisition.

Fondgivre de l'an 965

Hortense et Enguéran seraient reparus à Giran via un portail de la passeuse, à la stupéfaction générale des badauds présents à cet instants.

Les deux intéressés échangèrent quelques regards avec les passants et gardes en faction, avant de saluer ceux qui croisaient leur route vers la cathédrale d'Einhasad.

On dit qu'ils y sont tous les jours, à prier ou alors à chercher une entrevue là bas...

29 d'Astrée de l'an 965
Quartier militaire de Giran

Le préfet, visiblement énervé à son retour d'Oren, c'est rendu directement à la caserne principale. Des courriers sont partis peut après.

La rumeur enfle, et dépasse les belles murailles de la ville
Des mots, malheureux, tristes : gardes corrompus, pressions, chantages, menaces, trafics.
Des mots, enragés, durs : inaction, abandon, colère.
On raconte que certains hommes, ayant pourtant juré de protéger la ville et ses habitants , se sont soudainement jurer de s'enrichir sur leur dos.
Le nom d'un officier de la garde commence à revenir souvent, Klaus, on raconte aussi qu'il aurait disparu depuis quelques jours

6 Vertefeuille de l'an 965
Giran

De grandes manoeuvres militaires ont commencées très tôt. Les cavaliers et dragonniers ont pris la route nord en direction d'Oren sous la direction du Commandant de l'armée Giranaise. Une bonne partie de l'infanterie suit les traces de la cavalerie.

Vertefeuille de l'an 965
Giran

L'unité de paladins de la compagnie du Phénix Ardent, accompagnée de Hortense et Enguéran se serait tenue en rang devant la cathédrale pour recevoir les sacrements divins avant leur départ pour le front.

Des prières ont également été prononcées envers les compagnons du Phénix déjà en marche vers Oren, ainsi que pour tous ceux qui combattront, dans une courte cérémonie gratifiée d'une légère parade des protecteurs dernièrement formés, sous les saluts et encouragement de certains passants assistants à la scène.

Une lettre scellée aurait été remise en main propre au Cardinal avant le départ des guerriers saints.

Le couple aurait par ailleurs laissé ces derniers partir devant, faisant un détour par l'infirmerie.

Un peu partout dans la ville, des affiches ont été collées dans certaines impasses, loin des regards indiscrets et des passages des rondes des gardes.
La colle utilisée imbibe tout le pourtour de l'affiche ce qui n'aide pas à la retirer...

Petunia se promenant dans les bas fond de Giran tomba sur une des affiches. Elle la lu attentivement et commença à penser que cela allait encore mettre le bazar dans la cité girannaise.
Elle la retira et la plia délicatement puis, décida de partir à la recherche des autres et surtout de son auteur.

Spoiler:

Le 24 Vertefeuille de l'an 965
Giran

Quelques échanges vindicatifs auraient eu lieu près de la passeuse entre deux groupes constitués d'elfes pâles et d'elfes sombres. Tantôt la tension était palpable, tantôt l'apaisement semblait de mise, sauf pour un elfe pâle en particulier devenant même menaçant.

Les gardes et passants présents ayant assistés à la scène relayent à l'occasion à qui veut l'entendre cette dernière comme sortie d'un autre âge.

Les jours avant la guerre et les suivants, on aurait vu la bibliothécaire d'Oren accompagnée de huits soldats l'escortant. Les hommes armés portent des capes bleues nuits, aux dorures représentant des astres. Une femme semble en être leur chef et les commandes avec autorité. Au-devant, Neijh en semble plutôt embarrassée.

Plusieurs postes de gardes auraient été bouclés en même temps, les gardes muets comme des tombes n'ont donné aucun renseignement aux badauds et autres curieux.

Chose étrange, il y aurait eu un départ de feu dans l'un des postes de gardes juste avant qu'il soit bouclé, étrangement maitrisée avec une célérité rare.

On aurait vu de ce même poste, sortir de nombreux gardes attachés, et escortés en direction des geôles, la foule était invitée à se tenir éloignée, mais personne n'est dupe, et les citoyens se réjouissaient de voir la justice tomber.

On aurait entendu quelques gardes du poste en question, crier pour la vie de leur enfants, et supplier, répétant qu'ils étaient innocents.

Le poste est maintenant complétement fermé.

Brilleblé de l'an 965
Giran et ses territoires

Enguéran serait régulièrement aperçu accompagné de l'unité de paladins des phénix ardents en patrouille en ville. Des demeures, bâtisses et entrepôts seraient méthodiquement fouillés, et des habitants interrogés au sujet d'individus ou agissements suspects. Apparemment le respect des lieux et la bienveillance envers les propriétaires iraient de paire avec leur bonne coopération.

La garde régulière aurait été informée que d'éventuels fuyards pourraient leur passer sous le nez si ils ne sont pas vigilants, il leur a été conseillé d'appréhender dans le calme tout personnage assez louche pour éveiller leur attention.

A priori, le groupe serait à la recherche d'explosifs de toute forme qu'ils puissent être (magique ou non).

Le dénommé Klaus aurait été escorté sous bonne garde et à peine vivant à la cathédrale pour y avoir été remis au cardinal qui le tiendrait maintenant prisonnier en attendant de le jugé.

Lunem, le 25 Brilleblé de l'An 965

Portée : Giran et alentours

Des passants et commerçants jureraient d'avoir aperçu un homme gras, richement vêtu, ramassé sous le poids de son orgueil, argumenter longuement aux portes d'une banque avant d'y pénétrer. Il en serait ressorti quelques heures plus tard, un coffre rempli d'adenas sous chaque bras.

Le 20 Brûleblé de l'an 965
Portée : Alentours de la cathédrale de Giran

L'office de ce jour aurait eu lieu en la présence de l'ancien préfet ainsi que de la prêtresse Larchet. La plupart des croyants présents auraient remarqué l'intérêt du Cardinal vis à vis des deux protagonistes, et inversement. Les trois personnalités se seraient d'ailleurs entretenus dans une alcôve à l'abri de toute oreille indiscrète. A la fin de l'office, à la sortie de la cathédrale, les rumeurs allaient déjà bon train sur le ou les sujets qui ont pu être abordés dans la petite pièce.

Mi-Astredoux de l'an 965
Portée : Cathédrale de Giran et alentours

Un homme ressemblant à l'ancien préfet, mais dans un accoutrement tout autre qu'à l'accoutumé serait resté quelques jours entiers dans la cathédrale. Le fait que les badauds auraient juré croiser Enguéran tout en le trouvant différent semblerait avoir retenu toute l'attention dans les échanges des rumeurs, contrairement à la durée du séjour, si toutefois ce dernier a bien eu lieu...

Le 7 Rougefeuille de l'an 965
Portée : Giran

Hortense et Enguéran auraient assisté à l'élocution du Préfet parmi la foule. Une fois le discours terminé et les clameurs retombées, le bouclier ardent aurait apparemment pris de son temps pour prononcer une courte prière devant chacun des condamnés déjà bien calcinés.

Il aurait simplement lâché quelques mots aux différents habitants présents, curieux de son geste : "Peut être une dernière chance pour leur âme de trouver le chemin vers la lumière."

Hortense, de son côté, aurait regardé chacun des suppliciés sans sourciller. Certains badauds auraient remarqué l'expression de son visage, plutôt dure. Elle aurait quitté la place en même temps que son compagnon.

On ne l'aurait pas revu sur la place depuis que les corps brûlent.

26 Rougefeuille de l'an 965

Portée : Giran, port et alentours

Beaucoup d'effervescence au port, où les chantiers navals embauchent à tours de bras. De nombreuses commandes auraient été passées par le Préfet pour renforcer la flotte commerciale Giranaise.

Le 20 Tombefeuille 965,

Certains badauds ont pu voir une sombre à l'armure remarquable aux couleurs et emblème de la garde des Dragons d'Oren.
Discutant de façon aimable avec le garçon du préfet Arcada, elle sera partie pour revenir quelques minutes après. Le jeune homme, alors occupé à converser avec un nouvel homme, un elfe, aurait à nouveau salué la sombre.
Une discussion bien moins cordiale aurait alors pu être audible entre les deux adultes, l'elfe paraissant plus froid dès l'arrivée de la sombre d'Oren.
L'intervention du Préfet d'Oren aura pu calmer les ardeurs de l'elfe, qui n'aura pas cru bon d'en rester là au départ du mage rouge. On aura alors pu voir dans l'attitude de l'elfe toute la hargne lors de derniers propos tenus en sourdine lorsque ce dernier aura approché de la sombre.

Depuis quelques jours on a pu apercevoir une jeune elfe parcourir les rues et les échoppes pour vendre des ouvrages. La rumeur prétend qu'une Librairie va ouvrir ses portes dans les beaux quartiers. La libraire serait une nouvelle arrivée, et en attendant l'installation, ferait du porte à porte pour conter des histoires ou vendre des livres de toute sorte.

Lunem, le 7 Souffleglace de l'an 965

Le fils... Non, la... fille (?) du préfet de Giran aurait été vue en train de danser telle une fille de joie sous les marches de la place de Giran.

Le 10 Souffleglace 965,

Il semblerait qu'une discussion ai mal tournée sur le parvis de l'église de Giran...
Alors que quelques personnes échangeaient en toute amabilité, la venue d'un sombre marqua un changement de ton dans le dialogue.
Visiblement, les propos tenus par ce dernier ne furent pas du goût d'une inquisitrice présente, ce qui conduisit le sombre au sein de l'église.

Peu de temps après, on vit le petit groupe ressortir sans ce dernier.

13 Souffleglace de l'an 965
Giran et alentour

Alors que la nuit enveloppait la ville, le calme et la tranquillité, toutes relatives, de la cité marchande semblaient immuables.
Mais vers trois heures du matin, un départ de feu fut visible dans la zone des entrepôts, non loin des plus prestigieux et riches bâtiments de la ville. (2a sur la carte de giran, lien ci dessous)
viewtopic.php?t=22916#p268435

Les secours ont eu toute la peine du monde pour éteindre l’incendie qui était visiblement d’origine magique.
Au petit matin, alors que la fumée âcre se répandait dans les rues, un cortège d'inquisiteurs était déjà sur place pour sécuriser les lieux, ne laissant personne passer, envoyant les curieux les plus importants vers le cardinal pour discuter de cette affaire.

13 Souffleglace de l'an 965
Giran

Dès prise de connaissance des événements, le Préfet de Giran a fait chercher ses conseillers ainsi que le Préfet d'Oren.

Un nombre important de soldats sont mobilisés et les contrôles aux portes de la ville renforcés. Les bâtiments importants, dont la morgue, voient leur garde renforcée.

L'opération, alors en attente, consistant à isoler la morgue est lancée, objectif, plus personne ne rentre ou ne sort.

Accompagné, le Préfet se rend à la cathédrale pour s'entretenir avec le Cardinal.

Résidant à côté de la zone, Enguéran et Hortense auraient été tirés de leur sommeil par les gardes en faction devant leur domicile. Très rapidement, ils seraient sortis de chez eux et auraient aidé comme ils le pouvaient les personnes tentant d'éteindre le feu.
Hortense serait restée en retrait, apportant de l'aide aux individus blessés ou intoxiqués par l'incendie.
Par la suite, ils auraient rejoins le Préfet.

13 Souffleglace de l'an 965
Giran et alentour

Sous les directives du Préfet Acarda, des ordres auraient été donnés par le conseiller Merkiz aux compagnons du phénix ardent afin de sécuriser la morgue.

Un peu plus tôt, le mage rouge Eliadus Haydon aurait été aperçu à la sortie nord voisine de cette dernière, apposant un sceau magique sur le sol avant que quelques soldats y montent une tente similaire à celles utilisées pour les premiers secours sur les champs de bataille.

L'accès à la morgue, ainsi qu'à la sortie nord serait bloqué par un cordon de sécurité d'une centaine de phénix ardents, de part et d'autre. La sortie ou l'entrée de la ville resteraient pour l'instant interdites à ces endroits, les habitants seraient priés d'utiliser les autres entrées/sorties de la ville.

La seconde entrée nord aurait été investit quant à elle par plusieurs dizaines d'archers postés sur le pont avec vue sur la tente. Quelques soldats les accompagneraient, le tout semblerait constituer une petite réserve.

L'unité Primo Arcanis aurait également rejoint les lieux, accompagnée par l'unité de paladins de la compagnie. Ces derniers iraient au contact des badauds curieux, leur expliquant que l'autorité met tout en œuvre pour assurer leur sécurité.

Spoiler:

Un soldat de la ville de Giran aura sans doute eu la surprise de distinguer un tigre blanc et son petit courir sur les crêtes des collines au nord-est de la cité. Ce n'est pourtant pas le territoire de ces bêtes-là...

1 Tombeglace de l'an 966

Portée : Giran

Le préfet de Giran aurait été amené en urgence à l’hôpital, on parle de sales blessures. Sa compagne serait restée à son chevet toute la nuit, y serait probablement toujours.

Il semblerait y avoir eu un peu d'agitation vers les beaux quartiers de Giran. Au-devant de la libraire qui a ouvert il y a peu de temps, une petite Elfe aurait appelé du renfort, criant à l'aide. L'on parle de la tenancière, qui aurait été retrouvée dans un état critique, au sol dans son établissement, la respiration bloquée alors qu'une jeune humaine était penchée vers elle, le doigt contre sa jugulaire. Il paraît que celle-ci serait tombée après peu, à son tour, dans les vapes. L'Elfe aurait été menée à l'hospice, apparemment stabilisée, quand à l'humaine, elle serait restée endormie auprès de la petite Elfe…

Le 2 Blancheterre de l'an 966

Suite à une forte agitation en la Cathédrale, la garde aurait été renforcée devant le domicile d'Hortense et d'Enguéran.
Peu de temps après, les hoplites accompagnant le Préfet d'Oren Eliadus Haydon, inconscient, seraient entrés dans le dit domicile et n'en seraient pas ressortis jusqu'à nouvel ordre.

Tôt le matin,
une silhouette se serait faufilée dans les rues de Giran jusqu'à la passeuse.
Le soleil à peine levé, elle serait passée à la cathédrale d'Oren et au dispensaire, à la recherche d'expert en envoûtement et soin divin. Elle noterait les noms trouvés, leur informant qu'elle souhaite éventuellement les rassembler pour un soin collectif de plusieurs personnnes.. Elle amasse les informations qu'elle peut chiner ça et là, comme elle peut. Son visage semble fermé, une lueur de désespoir dans le regard.

Blancheterre de l'an 966

Portée : Giran

Entrepôts, caves et granges sont fouillés dans toute la ville par les soldats du Phénix Ardent. Tout matériel dangereux est répertorié et une garde y est assigné. Tout matériel interdit est confisqué et le propriétaire convoqué. La fouille est lente mais minutieuse.

À la Préfecture de Giran,
la petite Kupi serait enfermée dans une pièce et serait privée de visite jusqu'à nouvel ordre. Depuis cette nuit, la jeune maman d'adoption resterait à ses côtés, ayant stoppé ses recherches pour rester auprès d'elle...

Le 14 de Blancheterre de l'an 966

Le Capitaine Alaric Zolpheus ainsi qu'un bataillon de gardes de fer auraient été vus devant la maison du couple Merkiz. Il leur aurait réclamé son fils de gré ou de force. Mais plus de peur que de mal, la tension serait retombée notamment avec le fameux couple, aucun dégat n'est à constater. Le Préfet d'Oren, les traits tirés et un visage assez sombre mais avec un sourire aux lèvres, aurait été vu allant à la passeuse, accompagné du Capitaine ainsi que de sa garde rapprochée, dont un d'eux lui tenant constamment le bras. Il aurait été transféré à la préfecture de Gludin.

Le 29 Blancheterre de l'an 966

Directives auraient été données par le conseiller Merkiz à une dizaine de soldats de la compagnie du Phénix Ardent, leur mission consistant à sécuriser d'urgence un navire "appartenant à la guilde Vernalis" sur le port. Le contexte et les concernés par ce contingent restent des informations pour le moment bien gardées.

1 Vertefeuille de l'an 966
Giran

Beaucoup d'agitation à la préfecture ce matin là. Cela faisait longtemps qu'on avais pas vu le préfet de Giran jurer autant. Des groupes de recherches sont organisé parmi les soldats, des portraits plutôt précis ainsi que des noms circulent* parmi les gardes de la ville. Un de groupes se dirige directement au port semblant savoir exactement ou ils se rendent, les autres fouilles, pour commencer, la ville et les alentours. Si trouvé les personnes seront appréhendées.
Des visionnaires sont fait demandé au plus vite.

[hrp]
*Nörir, Namalae, Esthesia, Tobel et Nüza
Info remontée RP, Anvil connait déjà les 5 personnages, d'où la description plutôt précise.
[/hrp]

Suite à la missive les gardes pourront rapporter que la Libraire est sortit du temple dans la nuit après avoir vu le visionnaire qui n'aurait rien trouvé d'apparent. Très inquiet il demanda à l'elfe de rester dans les environs néanmoins et de se soumettre à un examen plus approfondi dès le lendemain.
Elle aurait cependant quitté la ville en direction d'Althéna au tout petit matin pour la journée avec une humaine accompagnée d'un grand loup.

Son employé tiendra la librairie en sa courte absence pour les clients.

A son retour, l'elfe aurait été conduite en urgence au temple pour réaliser un exorcisme.

22h Jeriel, le 16 Vertefeuille de l'an 966

Une journée ordinaire sur la place, cette soirée là. Jusqu'à ce qu'une discussion s'achève par le coup de boule violent d'un énorme humain en manteau de renard vers un elfe à l'énorme chapeau. L'elfe inconscient au sol, la garde a immédiatement coffré le colosse, et un prêtre est venu porter assistance au blessé, avec l'aide d'une civile.

Suite à cela, quelques personnes prétendront avoir vu le fameux couvre-chef de l'elfe se déplacer tout seul au sol, cette vision cocasse probablement causée par le vent.

22h Jeriel, le 16 Vertefeuille de l'an 966

Etrange soirée visiblement à Giran... On aurait vu un couple, composé d'une elfe et d'un humain, quitté la place en direction de la sortie Est, pour ne plus jamais en revenir...

Préfecture, au cœur de la nuit.
Un cri aurait pu être entendu provenant d'une fenêtre ouverte du bâtiment.
Quelque sanglots surviennent ensuite, puis s'estompent petit à petit.
Le calme reprend finalement sa place dans le secteur est de la cité de Giran.

Par trois fois cette nuit, ce cri aura pu être entendu, à plusieurs heures d'intervalles.
Si la plupart des citoyens n'en connaissent la raison, ils peuvent néanmoins se douter qu'il ne s'agit certainement pas d'un cri de joie.

1 Brilleblé de l'an 966

Le port et ses alentour

C’est alors que le soleil était au zénith, et que les pêcheurs déjà tous rentrés de leur sortie hebdomadaire qu’une créature volante de grande taille montée par une orc survola le port. Elle prit la direction du large et de l'île du diable.
Les plus curieux pourront la voir quadriller la zone à la recherche de quelque chose, remontant la piste de ce qu’il reste des esquifs des zélotes de Zaken.

2 Brilleblé de l'an 966

Portée : Giran, port et alentours

La garnison du port entament des manœuvres à l’ouest du port. Un cordon semble se former le long de la plage prises d’assaut. L’accès y est toujours possible, les gardes semble pour l’instant simplement surveiller la situation et prévenir tout débordement dans le territoire.

Alors que les marchands et citadins s'affairaient à leur journée, Une énorme nuage noir s'approchait doucement de la ville.
Certains ont parlé de Laeb, de l'Ire, du voleur de corps. Qu'importe les dires, le nuage survola Giran en balayant d'un torrent de pluie et de vent violent tout ce qui n'était pas attaché au sol.

La garde eut le bon réflexe d'aider les citoyens à se mettre à l'abri dans le temple.
Il n'y eut aucun mort, quelques blessés legers.

On ne peut pas en dire autant des tentes et objets des marchands. Il faudrait un peu de temps pour tout replacer et pour nettoyer les branches, arbres et autres débris qui sont tombés du ciel.

Metri, le 3 Brûleblé de l'an 966

Presque 7 ans après la nuit de Brûleplume, le front de Laeb tient toujours. On ne compte plus les disparitions qui y sont liés, ni aux pactes faits auprès des siens.

À proximité du fort béotien, soldats et gradés font remonter une certaine agitation et fébrilité chez les monstres en face depuis deux jours. Des escouades, secouées, parlent aussi d'entendre la voix de leur proche lors de leurs assauts furtifs.

Mais une mentalité fait l'unanimité : vivement que c'en soit fini !

Vae Soli • Lineage II

Rumeurs.

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