Combat : — Magie : dompteuse et créatrice de flammes.
Métamorphoses : aucune pour le moment.
Alignement : loyal mauvais. Guilde : ras. Faction : ras. Langues parlées : Orc & langue commune.
Description physique :
La silhouette frôlant les deux mètres, elle semble aussi habitée par la carrure imposante du peuple Orc. La musculature saillante, Ilha semble comme les autres individus de ce peuple pour autant, ses traits semblent plus fins, elle arbore un visage d'avantage semblable à celui d'une humaine, les yeux d'un vert profond, le nez long et aquilin. Elle dispose comme les enfants de Pa'agrio d'oreilles légèrement pointues qu'elle accessoirise souvent de massives boucle d'oreilles. Sa peau est elle aussi différente, légèrement bronzée, moins « verte » que celle de ses frères.
Son style vestimentaire est un savant mélange entre la race humaine et celle des Orcs ; elle aime les tenues légèrement amples bien que dévoilant sa musculature importante. Tout comme les humains, elle affectionne user d'accessoires tandis que son faciès est, lui, souvent décoré de peintures tribales qu'elle s'efforce de placer, malgré tout, plus discrètement que d'autres individus.
Caractère :
Ilha est une marionnettiste tant elle s'amuse de ceux qu'elle peut avoir en face d'elle. Elle dispose d'un certain nombre de masques qu'elle arbore afin de changer de discours, d'attitudes selon les situations au sein desquelles elle peut se trouver. La chercheuse ne prône que ses objectifs et uniquement les siens ; elle a conscience que certains sont difficile à atteindre, à frôler et pourtant, elle poursuivra sur ce chemin, écrasant les individus se plaçant sur sa route.
Car cette dernière ne perd pas d'avantage de temps à retirer cette facette manipulatrice, dès lors qu'elle sentira un individu inutile pour sa personne elle se contentera de lui faire comprendre. Elle n'a pas le temps et pas l'envie ; les faibles ne sont là que pour entraîner les forts. D'ailleurs, Ilha exècre la bêtise ainsi que l'ignorance, une tare qu'elle pense coupable de bien des maux.
Pour autant, elle possède une faiblesse, un vide. Au fond de son être, elle espère dénicher une famille, fonder une entité pouvant la soutenir et posséder les mêmes principes qu'elles — ce qui veut dire peu sur bien des domaines. Au fond d'elle, cette flamme s'anime, elle virevolte à la recherche de ceux qui illumineront un jour sa route ou, qui la rendront plus obscure encore...
Autres : ras.
Spoiler:
Situation financière : moyenne. Comportement social : en fonction du vis à vis. Type d’éducation reçue : roturière. Popularité et/ou influence : aucune pour le moment. Pensée politique : sur ses gardes, indépendante.
Relations extérieures :(relations avec les autres races ; détaillez un minimum )
Elfes : fascination pour leur histoire et leurs connaissances. Humains : prudente, si nombreux qu'il est impossible de connaître leurs pensées. Kamaels : observatrice et fascinée par leur technologie. Nains : petit et fourbe, trop vénaux. Orcs : respectueuse & attentive. Sombres : amusée par leur noirceur.
( Celui qui souhaite le bonheur futur dort pour oublier les malheurs du passé. )
Une odeur de brûlé se mit à embaumer les lieux, les ombres des présents dansant au rythme des flammes s'agitant non loin d'eux. Ilha se tenait là, sur un rocher, les yeux rivés sur le seul individu encore debout face à elle. Un soupir se permit de quitter ses lèvres pincées tandis qu'elle attrapa son calumet, l'allumant d'un claquement de doigts. Elle prit une inspiration puis cracha la fumée en direction du ciel, étendue étoilée qu'elle se laissa observer une poignée de secondes avant de garder une nouvelle fois à l'œil son vis à vis.
« — mais... qui êtes vous ?! » La main empoignant une épée, il pointa la métisse de cette dernière, le regard vitreux. Son visage arborait une certaine angoisse, les yeux incapables de se retenir de regarder les corps de ses camarades gisant au sol, autour de sa personne.
« — une femme comme une autre... qu'il est éreintant de constater la stupidité des individus comme vous ; attaquer une voyageuse sans prendre la peine de constater sa supériorité face à vous. » La parole accompagnée d'un haussement d'épaules elle se redressa, posant une main sur sa hanche.
Sur l'instant, ses propres paroles la firent se figer, comme attentive aux mots qu'elle avait choisi pour se désigner. Elle n'était effectivement qu'une personne comme tant d'autres ; elle n'avait pas subi de réel malheur — à l'exception de l'Ire mais qui pouvait se targuer d'être sorti totalement indemne de cette engeance ? — peut-être son teint était-il différent, son allure était sans aucun doute loin de celle d'une humaine et peu identique à celle d'une Orc et pourtant, elle n'avait pendant longtemps jamais été intriguée par cela. Les métisses se montraient de plus en plus, leur nombre augmentant d'année en année. Au fond, Ilha n'était personne, qu'une ombre dans ce monde si vaste.
Née d'un amour entre un père humain et une mère des enfants de Pa'agrio, elle n'était plus un blasphème. Grandissant sans se démarquer des autres à l'exception de sa nature, elle prit soin de se fondre dans la masse sans jamais ne chercher à sortir du lot. Pourtant, oui pourtant l'esprit libre de la métisse se mit à voguer, à se questionner sur bien des choses de la vie. Le passé, celui qui interdisait les naissances comme la sienne, les jugeant blasphématoires. Pour quelle raison ? Et si ces derniers avaient raison ?
Emprisonnée de son esprit, elle plaça instinctivement sa main sur son ventre. Elle avait ce manque, celui de fonder une famille, de procréer ; cette sensation impossible pour elle, refusée par les Dieux. Au fond, que faisait-elle en ce bas monde ? Elle ne faisait que rôder, observer, chercher à comprendre. Longtemps cet état lui donna du baume au cœur mais au fil du temps, il grignota peu à peu ses idéaux, sa morale. A quoi bon respirer si tout n'est que cendre, qu'une sensation fade. Même la mort ou les agissements de l'Ire Bestiale ne parvenaient à lui faire vibrer son âme.
Remarquant son air hagard, le brigand s'empressa de charger la métisse, cherchant à s'en défaire d'un seul assaut. Un claquement de doigts se fît à nouveau entendre tandis qu'une gerbe de feu chargea se dernier, le brûlant encore d'avantage au fur et à mesure de son avancée vers elle. Chute au sol.
« — la faiblesse est une malédiction, chaton. » Posant un genou à terre, Ilha plaça sa main sur le visage de l'assaillant, la façon de faire pleine de tendresse, semblable à celle d'une mère, la paume de sa main pourtant englobée d'une petite flamme brûlant la victime.
« — vous avez attaqué la mauvaise âme torturée. Quel dommage... » Elle attendit qu'il pousse son dernier souffle de vie, se redressant pour emprunter le sentier comme si de rien était. Son faciès, lui, arborait une mine une nouvelle fois pensive et obscurcie. Sorcière, chercheuse ou simple curieuse, elle finira par trouver le pourquoi de sa venue sur cette terre et ce, peu importe le moyen.
( Celui qui souhaite le bonheur futur dort pour oublier les malheurs du passé. )
