[BG Nain] Kolskree Nar-Azril

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Miri
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[BG Nain] Kolskree Nar-Azril

Message par Miri » mer. 30 décembre 2020 à 23h15

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Kolskree jeune
Spoiler:
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Kolskree en tenue de voyage et de combat
Nom : Nar-Azril
Prénom : Kolskree
Surnom : Aucun
Titre : Aucun
Age : 356
Sexe : Masculin
Race : Nain

Métier : Majordome
Compétences : Intendance, cuisine, maîtrise de l'étiquette.
Combat : Lance
Magie : Aucune
Métamorphoses : Aucune

Alignement : Loyale neutre
Guilde : Famille Montnerry

Langues parlées : Nain, commun

Description physique : 1m35 pour 95 kilos. Ses cheveux sont longs et sombres avec des mèches argentés. Ses traits fins encadrent un nez maintes fois cassé. Propre sur lui et toujours bien habillé, il porte des gants en soie blancs.

Caractère : Effacé et en retrait. Poli et distingué lorsqu'il est amené à s'exprimer.

Autres : Ne sort jamais sans un carnet de notes et un couteau multifonction.

Situation financière : Aisée
Comportement social : Gentilhomme
Type d’éducation reçue : Commune
Popularité et/ou influence : Respecté par la plupart des gens qui le connaissent
Pensée politique : Aucune

Croyances :
  • Einhasad : Il la respecte.
    Gran Kain : Il le craint.
    Eva : Il la respecte.
    Shilen : Il la craint.
    Sahya : Il ne le connaît pas.
    Pa’agrio : Il le respecte.
    Maphr : Il la vénère.
Relations extérieures :
  • Elfes : Indifférent.
    Humains : Indifférent.
    Kamaels : Indifférent.
    Nains : Indifférent.
    Orcs : Indifférent.
    Sombres : Indifférent.
Dernière modification par Miri le sam. 2 janvier 2021 à 21h09, modifié 1 fois.
On est bien quand on consomme,
On est quelqu'un quand on consomme,
On s'consume comme on s'consomme.

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Miri
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Re: [BG Nain] Kolskree Nar-Azril

Message par Miri » mer. 13 janvier 2021 à 21h52

Le travail, c’est la création. La création, la liberté.
La violence, c’est la destruction. La destruction, la servitude.


Au Setkaraz, plateau entouré de sept pics montagneux, vivait une communauté naine d’un millier d’âmes. Loin de tout, mais surtout loin des affaires du monde, ses habitants vivaient au rythme des saisons, des récoltes, de la mine et du rare commerce avec l’extérieur. Peu de personnes connaissaient le chemin pour accéder au Setkaraz. Et pour ces derniers, il leur fallait affronter un enchaînement de cols sinueux et peu praticables. Du sel, des épices, des potions, des herbes et des médicaments, le Setkaraz en manquait cruellement. En revanche, des métaux précieux, de la joaillerie et tout un tas d’objets issus de la métallurgie, il en avait à revendre.

Au Setkaraz, on cultivait la terre et on le faisait bien. Le climat local était favorable et les champs étaient à l'abri des intempéries. Les fermiers et les éleveurs étaient très estimés au sein de la communauté et ne manquaient de rien. D’une manière générale, ceux qui créaient, fabriquaient, produisaient, développaient ou faisaient grandir, occupaient le haut de la pyramide sociale.

Au Setkaraz, on travaillait dans la mine. Riches en métaux précieux, les gisements étaient accessibles par des tunnels et des monte-charges soigneusement entretenus. Les mineurs et les travailleurs du métal, artisans forgerons et joailliers, jouissaient eux aussi d’une place de premier plan dans cette petite société.

Au Setkaraz, on apprenait à se battre. Mais juste ce qu’il fallait. Escorter les convois et assurer l’ordre public, telles étaient les missions des guerriers, qui occupaient le bas de l’échelle sociale. Manier une arme était mal vu. Les guerriers et leurs services s’échangeaient comme des marchandises.

Mais surtout, au Setkaraz, on priait Maphr. En faisant son travail consciencieusement, en endurant une vie difficile dans la montagne, en répondant aux exigences d’une société autarcique dans laquelle on ne choisissait pas toujours sa voie, les nains du Setkaraz priaient Maphr. Ainsi, les fermiers, malgré l’humilité de leur travail, priaient Maphr. Les artisans, appliqués à rendre leurs créations toujours plus belles, priaient Maphr. Les guerriers, en acceptant leur situation, priaient Maphr. La dévotion était exercée par tous grâce à un engagement total dans une honnête vie de labeur. Par conséquent, la violence et le mensonge étaient tabous.

Le clergé, en apparence discret, avait une influence déterminante sur le Conseil et s’efforçait de maintenir la pyramide sociale en ordre pour satisfaire la déesse.

C’est au Setkaraz que naquit Kolskree. Fils d’un couple de fermiers, il fut choisi pour devenir l’apprenti du chef cuisinier Mê-kurhan qui devint son mentor. Ce dernier avait la responsabilité de la cantine des mineurs et préparait une cinquantaine de repas par jour. Kolskree y fit la connaissance de Faratinr, une naine de son âge, mineure de son état. Bien en chair avec quelques taches de rousseur, il n’en fallait pas plus pour que les deux adolescents tombent éperdument amoureux.

Alors que Kolskree avait 30 ans et qu’il était à peine considéré comme adulte par ses pairs, son mentor Mê-kurhan décéda des suites d’une longue maladie. Son apprentissage à peine terminé, on lui confia néanmoins la responsabilité du service à la cantine des mineurs après qu’il eut insisté. Le Conseil avait décidé de donner sa chance à cet élément prometteur.

Efficace dans un premier temps, il fut rapidement dépassé par la charge de travail. Son orgueil et son avidité l’empêchaient de prendre un assistant. Il souhaitait garder la totalité de sa solde pour économiser et acheter le plus beau saphir pour demander Faratinr en mariage. Une tourte aux champignons vint tout gâcher.

A cause de la fatigue et de la hâte avec laquelle il devait préparer le prochain service, Kolskree omit de surveiller les champignons qu’il récoltait. Son avidité et son amour provoquèrent l’empoisonnement des mineurs et le décès de cinq d’entre eux dont Faratinr. Rongé par le remords, Kolskree ne se pardonnait pas. Il fut convoqué devant le Conseil pour répondre de son crime. Dans la grande salle, on pouvait lire des maximes gravées dans la pierre :

Le travail, c’est la création. La création, la liberté.
La violence, c’est la destruction. La destruction, la servitude.

La négligence était un péché gravissime aux yeux du Conseil. La plus haute instance du Setkaraz infligea à Kolskree la sanction la plus lourde à sa disposition : l'exil, la servitude.

***

Les trentes premières années de sa vie d’exilé furent un enfer. Errance. Déni. Comme il serait facile de s’oublier dans le travail et l’obéissance. Et pourtant, son crime était la raison de sa servitude. Ainsi, chaque geste, chaque respiration, chaque journée supplémentaire de service était une sanction et lui rappelait son péché.

Jusqu’à ce qu’il tombe entre les mains de la famille Montnerry. Il fut testé d'abord, puis formé. Il finit par être approuvé et rentra au service de Regulus après quelques dizaines d’années, dont il devint le majordome personnel. Progressivement, il oubliait. La Famille devenait sa raison de servir et donc, sa raison d’être. Pendant presque 100 ans, il vécut en paix. Le meurtre de Domini fut un coup dur et une souffrance pour Kolskree. La période de lent déclin pour la Famille qui s’en suivit fut terrible. Elle se conclut par un changement de main : il devint le majordome d'Hector, le jeune kamael recueilli par Domini, qui changea de nom pour Maligaro. Au moins, Kolskree restait dans la Famille.
On est bien quand on consomme,
On est quelqu'un quand on consomme,
On s'consume comme on s'consomme.

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