Lettres à Anvil

[sinh]

Gludin, le 27 Brûleblé 960

Papa,

Je suis rentré hier soir, tard, après une journée de travail très longue chez monsieur Levin à confectionner des remèdes. Il devait être pas loin de minuit quand j'ai voulu ouvrir la porte de la maison mais elle était déjà entrebâillée. Il n'y avait pas de bruit à l'intérieur mais j'ai eu trop peur et je suis allé dormir chez Max. Je suis retourné voir ce matin, la maison à été retournée et tout est dans un sale état. Je ne vois rien qui manque même si c'est difficile dans tout ce bazar.

Rentre vite,
Steri

[sinh]

Gludin, le 28 Brûleblé 960

Papa,

Il faut vraiment que tu rentres, ce matin on a retrouvé l'échope vendalisée. Je commence à avoir vraiment peur. Il y avait un mot sur comptoire poinconné d'un couteau.

Rentre vite,
Steri

Je reprendrai ce qui me revient de droit.

S.

[sinh]

En l'absence du destinataire, les lettres restent fermée sur le bureau au comptoir de la guilde Vernalis à Giran.

[sinh]

Gludin, le 29 Brûleblé 960

Papa,

Aujourd'hui ce sont les portes de l'entrepôt de la guilde qui ont été forcées, on y a trouvé ça.
Qu'est-ce qui ce passe ? Ou est tu ?

Steri

Très bien...

S.

[sinh]

Gludin, le 30 Brûleblé 960

Papa,

J'ai eu l'impression de me faire suivre en rentrant chez Max aujourd'hui. Monsieur Levin est aussi très inquiet, il m'a proposé de séjourner chez lui quelques jours afin que je ne sois plus dans notre quartier. J'ai pris ton vieux poignard, même si je ne suis pas vraiment sur qu'il ne me soit d'une quelconque utilité.

J'ai peur,
Steri

[sinh]

Anvil toujours au nord d’Oren, les lettres fermées s’accumulent et se mélangent à d’autres.