[BG Humain] Nimbre

[Nimbre]

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~ Nimbre ~

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Nom : Inconnu
Prénom : Nimbre
Surnom : L'Oiseau, L'Enfant-Lune, la Fille de l'Absurde
Titre : Aucun
Âge : Environ 14 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine

Description physique : Cette jeune fille marche pieds nus, néanmoins ses vêtements semblent de bonnes factures, ce qui signifie qu’elle n’est apparemment pas une enfant des rues. Ses cheveux bruns, épais et un peu en bataille lui donne une allure un peu négligée, alors que son regard, au contraire, inspire une sorte de sagesse. Calmes, scrutateurs, ses grands yeux bleu marine se posent d’ailleurs sans la moindre gêne sur les détails que comprennent l'objet de son observation. Elle mesure environ 1 mètre 50, fine, des muscles pas très apparents, l’on pourrait aisément s'imaginer qu’elle s’envolerait avec un coup de vent trop agité. Les traits de son visage sont doux et encore un brin enfantin. Mouchetés de taches de rousseur, le soleil ne semble pas réellement sa tasse de thé ; son grain de peau est tout à fait laiteux. Elle serait sûrement plus jolie s’il lui prenait de sourire davantage, mais apparemment, les expressions ne semblent pas son fort. En effet, elle arbore un visage d’une neutralité bien singulière. Elle ne porte aucun bijou, aucun sac.

Caractère : Son attitude agace plus d’une personne, et l'on vient souvent à la qualifier d’étrange ou d’insensée. Certains disent qu’elle est sourde, d’autres muette, pourtant, certains l’ont entendue parler, bien que ses mots soient apparemment toujours murmurés en des phrases succinctes et courtes. Réservée, Nimbre n’expose que rarement ses pensées et ses impressions. Mais lorsqu'elle s'y applique, elle fait toujours preuve d’une grande franchise et de spontanéité.

Compétences : Elle serait apparemment doté d’un don particulier, certains disent qu’il ne s’agit que d’un bon instinct… Mais qui sait...? Elle peut lire les émotions et discerner les âmes au touché, voyager dans les rêves de ses porteurs. Validé par Aurus.
Combat : Inconnu
Magie : Sans doute maîtrise-t-elle l’Arcane sans le savoir
Métamorphoses : Aucune
Alignement : Neutre
Guilde : Aucune pour l’instant
Faction : Aucune pour l’instant
Langues parlées : Commun
Situation financière : Ne semble pas dans le besoin
Comportement social : Elle ne semble pas connaître les normes sociales.
Type d’éducation reçue : La plupart des gens disent qu’elle n’en a reçu aucune vu son comportement.
Popularité et/ou influence : Aucune pour l'instant
Métier : Aucun
Pensée politique : Libre penseuse
Croyances : Respecte tous les dieux. Prie les Astres et l’Oublié. Apparemment, un Dieu de son invention... ?
Relations extérieures : Elle ne fait aucune distinction entre les différentes races, elle les aborde de la même manière.

[Nimbre]

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«Dispersé »

Là, la lune demi ronde.
Ici le cri du désespoir.
Elle se plie, elle se tord, elle supplie, mais il est trop tard.
Douleur.
Au ventre, au cœur, à la lune.
Qui ne sera jamais pleine.
Mais qui déjà, connaissait le monde.
~~~

Il y a ces êtres qui n’ont pas le temps.
Pas le temps de voir le monde.
D’en inspirer l’air et les muses.
Ont-ils seulement pu conscientiser qu’ils ont existés, un infime instant ?
Nul temps accordé à cette vie, ils s’en vont comme ils ont tenté de venir.
Dispersés.
Entre les souvenirs et l’oubli.
~~~

Fuis la lumière,
Pour rester dans l'espace-monde,
Du noir absolu,
Ventre de la mère.
~~~

L’Oublié le lui avait dit,
« Toi qui vis,
Souviens-toi.
Du vide.
Avale le monde.
Inspire les émotions.
Oublie pour réapprendre.
Il est là.
Le plus infime secret. »
~~~

Cet infime secret, mêlé de brume.
Paroles d’incertitudes.
Elle voyage dans le vague,
À la recherche
De ce qui pourrait plaire à la lune.

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[Nimbre]

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«Nuances d’inconnues»

Qu’ont-ils tous à demeurer ainsi, au large des côtes… ?
À voiler leur regard sous cet océan ?
Sous l'eau, on distingue mal la beauté des arbres.
Alors pourquoi ?

Ils nagent vers le fond,
Brassent avec de grands mouvements.
Coulent dans les profondeurs,
Inconscients.
Doit-elle réellement plonger… ?
S’avancer vers eux ?
Goûter le sel de cette mer ?
Au risque de se perdre dans ce néant sans fin ?
~~~

Ça et là, au grés des courants,
Elle se laisse parfois emporter.
Leur envie et leur regret,
Attisant son âme.
Là, une joie,
Ici une peine.
Couleurs éphémères.
Plusieurs fois, elle l’a ressenti.
Cette peur, qu’ils oublient sans cesse.
Celle de cette fin, devant eux.
La mort.

Ils la pleurent.
La provoquent, la cherchent.
La guettent, puis la nient.
Ils s’agacent aussi,
Lors d’un départ.
Si l’on y fait face sans peine.
Le nombre de mort dû à l’Ire bestiale ne leur a pas suffi ?
Pour comprendre ?
N’en ont-ils pas assez de pleurer ?
Pourtant, ils le savent, qu’ils finiront par partir.
Alors pourquoi ?
Pourquoi devrait-on pleurer les morts ?
~~~

Anémone de feu. Des volutes allant du bleu au rouge.
Danse voluptueuse et quelque peu envoûtante.
De cette observation naît l’intérêt.
Nuances d’inconnues.
Émotions et raisons.
Enfin il apparaît, le souhait de l’Oublié.
Petit à petit, sa palette se teinte de couleurs.
Pastel pour commencer.
~~~

[Nimbre]

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«Saturation »

Lorsque le Monde s’engouffre.
Entièrement dans ton être.
Abruptement.
Et que ce qui est connu jusqu’ici,
S’effondre.

Jusque-là, tout était saveur.
Éphémère.
Une sensation cueillie, une émotion ressentie
Un bref instant, goûter leur réalité.

Cette impression de comprendre,
Mensonge au creux de l’égo.

Elle ne savait rien.
Et fuyait.
Refusait.

Maelstrom, tempête, orage.
Déchaînés, en elle.
Volcan puissant fait de ressentis,
Violent.
Elle vrille, vacille.

Tremble.
Saturation.
Elle tombe.
Submergée.
Et rejoint les ombres de l’inconscient.

Qui de ces gens survivent ?
À cela ?
Qui d’entre eux y trouvent du plaisir ?
À cette souffrance ?

Quel intérêt si le Monde ne peut plus être observé,
Objectivement ?

Sans avis parasites,
Souvenirs clandestins,
Vie pure, franche et ruisselante,
Puissante,
Qui entrave l’exploration ?

Sentiment inlassable,
Impression continue,
Que le vide est devenu creux.
Qu’un gouffre remplace ce plaisir de l’Absence.
Plaisir du Vide.

On le lui a dit.
Que la souffrance valait la peine.
Valait la peine.
Que reste-t-il alors ?

Cette chaleur au fond de soi ?
Ce réconfort en l’autre ?
Ce plaisir, de partager.
Le Monde ?

Hésitation
À se laisser glisser dans cet inconnu.
Accepter cette porte,
À présent ouverte au fond d’elle-même.
Perdue.
C’était le mot.

Inconnu,
Synonyme d’intrigue autrefois,
A la couleur de la peur,
Aujourd’hui.

Elle oscille.
Entrevoit le monde.
Comme elle ne l’avait jamais vu.
Ressentis.
Tremblements.
D’exister.
De mourir.

L’aurait-elle-même imaginé ?

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"Ben... c'est comme ... respirer.. tu y pense pas... tu te laisses porter par elles. C'est déroutant ouais c'est sûr.... mais c'est aussi ce qui te donne ... La force d'avancer... c'est une force qui te permet de tout affronter.
- Affronter l'instabilité? L'orage des ressentis qui basculent toutes les perceptions?
- Heuuuu...Ouaiiis?

"Rhaaa mais tu me tues quand tu fais cette tronche!"

- Nimbre se battre aussi?
- Contre l'incompréhension.
- Jamais avec corps?

"Il peut aller chercher son amie...
Mais pas avec toi!"

"Ressentir.
Être attentive... à sensations.
Sensations appeler. Sensations guider. Faire attention.... Et suivre sensations.
Ça être... écouter cœur."

"Rhaaa mais nan là t'es molle comme du poisson pas frais!
Faut que tu sois plus expressive!"

Elle lève le doigt pour récolter une perle d'eau salée
"La mer déborde un peu de tes yeux."

"Comment... Ne pas se sentir emporté ?
Noyé?
Submergé?
Être si désorienté, que l'on ne sait plus où se trouve le fond de la surface?"

"Écoute ton cœur... ne réfléchit pas, ressens. Laisse toi porter par cette lame de fond de douleur. Transforme la en une vague douce de mélancolie. Et laisse la houle se transformer en une mer calme..."

"Se laisser porter.
Traverser.
Et s'en sentir changée.
Renouvellée ?"

Oui.
"Ne fais pas comme moi par le passé. Tu ne peux lutter contre le courant. Utilise le."

"Orage et tempête.
Douleurs et soucis.
Toutes nimbées de la même essence.
Peur."

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À suivre...

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