Une ère de liberté ? Épisode 1: L'insouciant

[hivana]

Une ère de liberté ? Épisode 1: L'insouciant

Que cette belle et fière ville était triste à voir à présent.
Elle si pleine de vie et de promesses d'un avenir heureux en des jours de prospérité n'était plus que l'ombre d'elle même. D'ailleurs, peu de marchands osaient encore s'y aventurer ou alors, très rapidement, fournissant un peu de leur attirail aux rares habitants.

Depuis peu, un ordre y avait acheté l'un des Manoir aux enchères. Désirant se rapprocher non seulement d'un rêve que beaucoup auraient trouvé insensé mais également pour tâcher de comprendre. Pourquoi les murs de marbre blanc du Palais d'Aden semblaient à la fois désertés mais également empli de mauvaises vibrations. C'était a en faire se dresser les cheveux sur la tête quand, certaines nuits, l'on pouvaient entendre d'étranges bruits en provenance des anciens jardins fleuris.

C'était toujours en pleine après midi que les téméraires futurs Chevaliers s'y rendaient afin d'étudier les lieux, de dresser des plans et annotations remplis de calculs et d'estimations. N'osant pas, sous les conseils de leurs supérieurs, approcher un tel lieu en des heures trop sombres. Chacun ayant eu pour ordre de ramener des informations précises qui, rassemblées et savamment étudiées, permettraient d'élaborer un plan d'action.

Un soir, l'une des jeunes recrues tenta même de s'aventurer à l'intérieur des murs. Agile, il grimpa sur le lierre qui avait fini par pousser sur l'un des côtés, risquant sa vie à chaque mètres parcourus mais poussé par une curiosité inconsciente. Persuadé qu'il prendrait sans doute rapidement du gallon s'il parvenait à percer quelques secrets ou découvrir l'origine des bruits inquiétants à l'intérieur.

Il longea l'un des murs intérieurs, s'approchant d'une fenêtre brisée donnant sans doute dans l'une des cuisines. Animé de témérité, il examina l'intérieur. Tout n'était que abandon, destruction, saccage. Comme si une tornade était entrée et ressortie laissant tout sans dessus dessous. Mais il aurait été étonnant que ce fut cela qui fit fuir toute âme qui vive.

Il lui fallait découvrir ce mystère. N'ayant pas encore résolu l'énigme lui permettant d'accéder au grade hiérarchique supérieur et s'imaginant qu'il ne trouverait sans doute jamais, le jeune Galadarian était dès lors persuadé que c'était devenu la seule solution. Il entra donc et traversa avec précaution la pièce qu'il traversa en catimini jusqu'à la porte. Il lui sembla que la température en ces lieux tomba subitement, à un tel point qu'il en frissonna. Mais les cheminées ayant été certainement éteintes depuis bien longtemps, les murs n'étant plus réchauffés, il trouva cela normal sur le moment. Mais moins lorsqu'il lui sembla qu'une main glacée lui caressait la joue. Il se retourna promptement, ne vit personne, s'inquiéta subitement. Préférant voire un monstre même hideux qu'un espace vide tout en ressentant pourtant une présence si proche de lui qu'il aurait pu la toucher. Il tendit une main tremblante vers cette présence, sembla traverser une masse d'air glacée qui lui piqua jusqu'à l'os avant de la ramener prestement à lui et de fuir à toutes jambes au travers des couloirs du château. Se rendant finalement compte de sa folie d'avoir pénétrer dans ces lieux que l'on disaient maudits. Il lui sembla traverser dans sa hâte nombre de masses de froid comme celle qu'il fuyait sans oser se retourner. Pourtant, il sentait qu'il ne fuyait pas pour rien que quelque chose était la, à sa poursuite, se rapprochant de plus en plus. Quelque chose rugissant de rage, quelque chose qu'il ne voulait plus découvrir mais fuir à toute vitesse.

Les plis de l'imposant tapis couvrant le sol du couloir menant à la salle du trône arrêta net sa course folle. Il tomba a plat ventre, terrifié, se retourna d'instinct ver s ce qui se jetait sur lui. Il lui sembla voir une mâchoire semi translucide et largement ouverte lui foncer dessus et hurla.

(A suivre ... non Galadarian n'est pas mort mais que lui est il arrivé ? C'est ce que vous saurez dans notre prochain épisode.)