Kera

[Eden]

PRELUDE : La fin d'un coeur pur

Dans l'obscurité d'une pièce pas plus grande qu'une cellule, où l'odeur de mort ce mélangeait à celle du bois pourris et du métal rouillé, deux yeux rouges sang, immobiles, regardaient fixement droit devant ce qui ressemblait à l'encadrement d'une porte. Des caisses de bois contenant de vieilles armes et armures pourrissantes s'entassaient contre les murs déjà très étroits, ne laissant place qu'à un fin couloir d'un mètre au plus. De ses yeux couleur flamme, Kera, assis au fond de sa prison, observait avec insistance le pas de la porte d'où s'échappait une très faible lueur. La pièce était plus sombre que la nuit, mais il y voyait très bien, il y avait été habitué... Depuis sa naissance il avait vécu au milieu des ténèbres, dans l'ombre du monde souterrain, avec les gens de son espèce.
Il fixait toujours la porte qui le retenait prisonnier, quand des sons se rapprochèrent de sa cellule. Ce n'était pas des bruits de pas, c'était plus fluide que ça, plus silencieux, c'était le son d'un assassin qui se déplaçait tel une ombre, comme un souffle de vent, glissant sur le sol comme en apesanteur... La porte s'entrouvrit d'abord, lentement, puis s'ouvrit de plus en plus laissant entrer une lumière tamisée. Dans l'encadrement de la porte, une fine silhouette de grande taille se dessina devant le jeune sombre et des yeux, aussi rouge que les siens le fixèrent avec force et colère. Une voix roque se fît entendre et raisonna dans la pièce :

[voix roque] As-tu eu le temps de réfléchir, fils indigne ! La prochaine fois que tu hésites à tuer un elfe, c'est moi qui te tuerais de mes mains ! Maintenant sors d'ici et fais ce qu'on attend de toi ! Je n'accepterais pas que mon propre fils montre une quelconque faiblesse envers ces êtres répugnants. Notre famille a su gagner honneur et force au cours des années et moi, Karn, je préférerais voir ma descendance morte plutôt qu'elle salisse son nom ! Lève-toi !

Non sans difficulté, Kera se releva maladroitement en s'appuyant sur les nombreuses caisses qui l'avaient cloisonné. Il se dirigea vers la porte en titubant, marchant de façon mal assurée. Depuis un mois qu'il était là, le peu de nourrir qu'il avait mangé et la position inconfortable qu'il avait gardé lui faisaient les jambes lourdes. Il se redressa néanmoins lorsqu'il passa à côté de son père et le regarda d'un air de défi avant d'esquisser un sourire et de s'en aller en direction de chez lui.

Il avait toujours vécu ainsi, parmi les sombres, mais jamais avec leurs convictions. Pourquoi devrait-il haïr ceux qu'il ne connaissait même pas ? Il en avait assez de cette cité sombre et morte, il voulait sortir voir le monde, il voulait le découvrir. Depuis quelques temps il sortait en secret et se baladait en pleine nature, à l'air libre, explorant les alentours et s'émerveillant devant la simplicité et la beauté de ce qui l'entourait. Il s'éloignait tous les jours un peu plus de chez lui, mais ne s'en souciait guère. Il avançait où ses pas le menaient.
Un jour, alors qu'il se promenait, il rencontra un jeune elfe qui contemplait une vaste vallée. Il entreprît de lui parler et il se trouva qu'ils partageaient le même goût pour la nature. Ils parlèrent longuement et échangèrent leurs opinions sur tous les sujets qui leur plaisaient. Après de longues heures de discutions, Kera s'en retourna chez les siens le cœur plein d'amertume de ne pouvoir rester avec son nouvel ami pour contempler la magnificence de son habitat.

Il revînt le jour d'après ... et celui d'après ... et encore après, ne se lassant pas de discuter avec Eden, cet elfe de qui il se sentait plus proches que de ses propres parents. Il avait enfin trouvé un ami à qui parler de ce qu'il aimait et il se sentait ainsi plus libre que jamais. Cela rendait tous les inconvénients de sa vie moins durs à supporter. Lorsqu'il avait passé une rude journée, il retournait sur la montagne voir Eden et en repartait le cœur léger.

Un jour qu'il se dirigeait vers son lieu favori, il fît un détour pour visiter les alentours. En chemin, il aperçu un groupe de personnes, armé et apparemment bien entrainé, qui se dirigeait dans sa direction. Dès qu'ils furent plus près, il sentit son cœur sauter dans sa poitrine et ses entrailles se serrer : c'était un groupe d'elfes guerriers qui faisaient leur ronde. Il se précipita pour aller se cacher mais c'était trop tard, l'un des elfes l'avait vu s'enfuir et le cria aux autres qui se mirent à sa poursuite. Il couru à grandes enjambées au travers de la forêt qui venait de rejoindre. Son sang brûlait dans ses veines et son cœur raisonnait dans ses tempes, mais il ne pouvait s'arrêter. Il se faufila entre les arbres et sorti de la forêt pour arriver en face d'une grande cité blanche. Entendant les pas de ses poursuiveurs se rapprocher, il n'hésita pas longtemps avant de s'aventurer dans la ville d'argent. Il se cacha dans la première maison qu'il trouva en fracturant une fenêtre et se cacha dans une des chambres. Le souffle court, il écouta les voix qui se pressaient dans la ville et semblaient fouiller les lieux. Après quelques heures d'attente, il se décida à sortir, se disant que quelqu'un finirait par le trouver ici. Il ressorti comme il était entré, mais au moment où ses pieds touchèrent le sol, il fût empoigné par une main ferme et violemment plaqué contre le mur. L'elfe qui le tenait glissa son épée contre sa gorge et appela du renfort. Peu après, une dizaine d'elfes arrivèrent, toutes armes dehors et les yeux féroces le fixant. Enchaîné, il fût conduit sur la place de la ville et enfermé dans une cage encore plus étroite que la prison obscure qu'il avait connu. Il tremblait de tout son corps et agrippait les barreaux avec hargne et désespoir pour tenter de les arracher. Mais c'était vînt, la cage était solide et les barreaux d'un acier plus dur que ce qu'il avait jamais vu. Alors qu'il se débâtait dans sa prison, il vît Eden qui courait dans sa direction, l'air affolé. Il ne vit pas ce qui se déroula ensuite car trois elfes vinrent se placer devant la cage alors qu'il criait de toutes ses forces pour que son ami vienne l'aider. Mais les elfes l'avaient déjà extirpé de sa cage et le tiraient sur le sol par les bras. Ils l'emmenèrent hors de la ville, dans une crevasse où s'entassaient les ossements. Kera reconnaissait les os grands et épais d'orcs mélangés à ceux plus fins de ses prédécesseurs sombres. Il était paniqué, il savait qu'il allait mourir et rien ne semblait pouvoir l'en empêcher. Ses membres tremblaient comme des feuilles lorsqu'un des elfes le mis à genoux alors qu'un autre plaçait une flèche sur la corde de son arc. Il vit la flèche se pointer droit sur sa tête et la corde de l'arc se tendre dans un craquement. Il ferma les yeux en repensant à Eden, la seule personne en qui il avait confiance et qui l'avait abandonné.
Le bruit vif d'une flèche qu'on décoche raisonna contre les parois et il ne pu réprimer un frisson de terreur. Mais quelques secondes après, il rouvrit les yeux, se demandant pourquoi il n'était toujours pas mort et en compris tout de suite la raison. La flèche qu'il avait entendu était logé en travers de la gorge de l'elfe qui le visait et du sang coulait en abondance de son cou. Plus haut, son père se tenait debout, l'arc tendu et le regard plein de haine et de colère.

[Karn] Cours mon fils ! s'écria t-il
[Kera] Et vous père ?
[Karn] Ne t'occupe pas imbécile et fuis pour ta vie !

Les elfes tombaient les uns après les autres alors que Karn tirait ses flèches avec une vitesse folle. Kera hésita un moment et se décida à courir. Il était presque sorti lorsqu'il entendit un cri de douleur atroce qui lui déchira l'estomac. Il se retourna et vit son père s'effondrer, un glaive lui traversant la poitrine de part et d'autre. Il tomba agonisant au fond de la crevasse sous les yeux de son fils. Kera accouru auprès de son père et se pencha sur lui. Une plaie béante sur le torse laissait échapper des litres de sang en flot continu. Il regarda son père qu'il avait tant détesté et qui maintenant était venu le sauver au prix de sa vie.

[Kera] Je suis tellement désolé père, s'exclama t-il alors que des larmes ruisselaient sur son visage.
[Karn] Ne le sois pas, j'ai fait cela pour te préserver, c'est mon devoir de père. Et le tiens c'est de vivre pour perpétré le nom de notre famille rend moi fier mon fils.

Du sang coulait maintenant de sa bouche et il crachota quelques secondes avant de sombrer.
Bouillonnant de rage et de tristesse, il se retourna vers l'elfe qui avait attaqué son père en amont de la crevasse et qui se tenait maintenant désarmé. Kera ramassa l'arc de son père alors que l'elfe courait à grandes enjambées dans la direction opposée. Il remonta sur le haut de la crevasse, arma une flèche sur l'arc qu'il pointa en direction du fuyard et visa soigneusement. La flèche siffla violemment et frappa l'elfe en pleine tête qui s'écroula aussitôt, mort.
Kera redescendît dans le gouffre et s'approcha du cadavre de son père. Il le souleva et le mis sur son dos. Il le transporta hors des terres elfes et alla l'enterrer avec son arc près de leur cité.
Après qu'il eu séché ses larmes, il s'agenouilla sur la tombe de son père et sorti une petite dague de sa ceinture. Il la plaça au creux de sa main et d'un geste vif s'entailla profondément. Il se releva et tendit sa main blessée au-dessus de ce qui serait la dernière demeure de son père et fît couler son sang sur la terre fraichement retournée.

[Kera] Sur mon honneur, je jure de te rendre fier. Je les tuerais tous ! Et je serais fort ...

Il allait entamer sa quête de vengeance et de pouvoir, un sourire au coin des lèvres ...

[Eden]

Directement la suite, vu que j'aime beaucoup se personnage et que je veux le rendre vraiment mauvais ^^

Chapitre I : Déchéance

Les derniers rayons de soleil de la journée berçaient le paysage montagneux non loi de la nécropolis des patriotes et la clarté du jour faisait peu à peu place à l'obscurité de la nuit. Alors qu'un jeune maitre nain arpentait ces collines, il songeait :

[Maitre nain] * De retour à Gludio je vendrais tous ces petits trésors que j'ai déniché et je vais devenir riche ! Non, restons calme ... il faut être posé et serein pour pouvoir commercer convenablement. *

Il ne pouvait néanmoins s'empêcher de sourire d'un bout à l'autre d'une colline. Il se dirigea vers deux d'entre elles qui se tenaient côte à côte ne laissant place qu'à un chemin de quelques mètres de largeur. Il pensa à voix haute et se dit à lui-même :

[Maitre nain] Je n'aime pas trop ce passage même s'il raccourci mon trajet, mais aujourd'hui je suis en veine alors autant arrivé en avance à Gludio. Plus vite arrivé, plus vite payé !

Il s'enfonça alors entre les deux flancs des montagnes et commença sa traversée en sifflotant. Son sac plein des objets qu'il avait trouvé commençait à lui peser, mais il avait l'habitude. Alors qu'il passait à un tournant, il aperçu une forme sombre, inanimée qui gisait sur le sol. Après un moment de stupeur, il se décida à avancer précautionneusement tout en essayer de réfréner sa peur. Il s'approcha un peu plus et constata que ce qui se présentait à lui n'était autre que le cadavre d'un elfe, criblé de flèches et apparemment recroquevillé sur lui-même. La main tremblante il tapota le corps inerte avant de le retourner. Ce qu'il vit le fît tressaillir de frayeur. Le visage de l'elfe était marqué par la douleur et la peur, la bouche entre-ouverte et une flèche en travers de l'œil. Le nain recula de plusieurs pas, si vite qu'il tomba à terre. Les membres tressaillant et le souffle court, il restait le regard figé sur le cadavre n'arrivant pas encore à croire ce qu'il voyait.

[Maitre nain] Mon Dieu ! Quel monstre aurait pu faire une chose pareille !

Il vît alors une ombre sortir de derrière lui et le recouvrir complètement.

[L'ombre] C'est moi ... Ceci est mon œuvre. Père serait très fier.

Le nain se retourna alors le plus vite qu'il le pu et contempla l'homme qui lui faisait face. Il ne pouvait voir son visage avec netteté, mais le contour de sa tête lui indiquait qu'il s'agissait d'un elfe et ses yeux rouges feu qu'il s'agissait d'un sombre. Le nain se releva d'un bon et agrippa sa hache à deux mains. La peur défigurait son visage et il avait du mal à tenir son arme droite.

[Maitre nain] Je ne suis qu'un simple commençant, je n'ai rien fait ! Laissez-moi tranquille !!!
[L'ombre] Te laisser tranquille ? Alors que je viens de trouver ma deuxième proie de la soirée ? Non je vais plutôt m'amuser un peu avec toi. Laisse donc ton sac et cours un peu pour corser l'affaire, les cibles mobiles sont plus intéressantes.

Il pointa son arc sur le nain avec un sourire diabolique. Le nain regarda un instant son sac et sa hache et s'empressa de les lâcher au sol avant de tourner le dos au sombre et de courir aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Il entendit derrière lui un rire glaçant, puis un sifflement aigu avant de sentir un froid pénétrant lui transpercer le corps. Il baissa les yeux et regarda fixement la pointe de la flèche qui lui sortait de la poitrine, avant de se retourner vers l'elfe sombre qui riait de plus belle. Celui-ci plaça une nouvelle flèche sur son arc et la pointa sur le nain dont le sang coulait à flot de part et d'autre de son torse.

[L'ombre] Tu es beaucoup moins attrayant que l'elfe qui t'a précédé, lui au moins il a tenu une bonne demi-douzaine de flèches avant d'arrêter de courir ! *Il reprit un air sérieux que le nain ne pu déceler et ajouta* Si dans l'autre monde on te pose la question, répond que tu es envoyé par Kera. Pour que l'enfer connaisse mon nom !

Le nain vît les doigts de Kera glisser lentement de la corde de son arc et la flèche fusa dans un nouveau sifflement et tout devînt noir et glacé ... la Mort était venue le chercher ...

[Eden]

Chapitre II : En quête de pouvoir


Kera sillonnait les plaines en quêtes de nouvelles victimes et se délectait toujours autant de les voir terrorisés, agonisant lorsque ses flèches les criblaient de part en part. Il y prenait autant de plaisir qu'à la première fois et commençait à se sentir intouchable. Il arrivait sans peine à se mêler aux foules de temps à autres lorsque ses provisions ou ses flèches venaient à s'épuiser. Il était naturellement doué pour tromper les gens ainsi que leur vigilance. Il écoutait tout ce qui se disait et recueillait ainsi des informations sur ses prochaines "chasses". Il lui arrivait de ne pas les prévoir et de s'attaquer simplement aux malheureux qui passaient non loin de lui, après avoir vérifié qu'ils n'étaient pas nombreux et peu sur leurs gardes.

Mais un soir, alors qu'il s'était installé sur les flancs d'une petite montagne il entendit le bruit métallique d'une armure ... Une personne traversait le chemin montagneux sans savoir ce qui l'attendait. Un sourire malicieux aux lèvres, Kera se releva après avoir attrapé son arc et son carquois, et se dirigea vers l'endroit d'où provenaient les grincements d'armure. Cela ne lui prit pas longtemps avant qu'il ne repère sa proie, mais il n'avait pas le meilleur angle pour viser et décida de descendre à sa hauteur. Une fois arrivé en bas, il leva son arc, y plaça une flèche et la décocha tout net. La flèche fonça à toute vitesse en direction, il pouvait le voir maintenant, de l'homme en armure. Alors qu'il s'avouerait déjà sa nouvelle "victoire", son visage se raidit d'un seul coup et ses yeux s'ouvrirent en grand. La flèche venait de s'écraser sur le plastron de l'armure avec un bruit sourd et vola en éclat. L'homme venait de se retourner, sans trop de précipitation et avait l'air très calme. Kera, sans perdre une seconde de plus à réfléchir, tira une nouvelle fois, puis une autre et encore une autre, mais rien ni faisait, le guerrier en armure les évitait ou bien les bloquait à l'aide d'une très grande épée qu'il venait de sortir de son fourreau. Les flèches en réserve s'amenuisaient alors que l'homme ne semblait pas affolé le moins du monde, au contraire, il avait l'air de beaucoup s'amuser. Kera s'arrêta alors de gaspiller ses flèches et commença à trembler de tous ses membres. Il n'en revenait pas, il avait peur, lui ! Effrayé par un humain ! Il resta figé alors que l'homme s'approchait, pas après pas. Une fois qu'il fut arrivé à quelques mètres, celui-ci le regarda d'un air supérieur et s'exclama :

[Homme en armure] Que s'est pitoyable, attaqué quelqu'un de dos. Et pire encore ... Tu ne m'as même pas touché ! *il sourit narquoisement* J'ai entendu parler de toi jeune sombre, tu attaques les passants sans défense qui croisent ton chemin sans aucune distinction. On dirait qu'aujourd'hui tu es mal tombé ! Je suis un paladin ! Je ne me laisse pas tuer aussi facilement et encore moins par un assassin sans expérience et sans courage ! *il lui lança un regard féroce*

Tremblant de la tête aux pieds, Kera ne pensait plus qu'à une chose : sauver sa vie ! Il eu un éclair de lucidité et se dit qu'il ne valait pas la peine de mourir maintenant alors que son voyage venait juste de commencer. Il analysa rapidement l'armure du paladin et estima, aux vues de ses propres capacités, qu'il pourrait s'en doute le distancer si ses jambes se décidaient à bouger. Avec toute la volonté qu'il lui restait, il tourna le dos au paladin qui leva alors son épée pour frapper. Mais lorsqu'elle retomba, elle ne put que brasser de l'air, car Kera courrait déjà à en perdre haleine dans la direction opposée. Il courra pendant quelques minutes qui lui parurent des heures entières sans jamais se retourner. Lorsqu'il ne put plus respirer, il se décida à se retourner et constata que l'homme ne l'avait pas suivi. Le souffle rapide et le cœur palpitant, il s'assit à l'ombre d'une grotte, essayant de reprendre son calme. Mais il n'y arrivait pas, il venait de subir sa première défaite et sa plus grosse humiliation. Il avait fuit, il s'était caché, il avait eu peur ... Il ne dormit pas cette nuit là, ni la nuit suivante, ni celle d'après, ... Il ne cessait de ressasser ce souvenir qui le hantait et de maudire son impuissance et le courage qui lui avait fait défaut. Il n'était pas le sombre fort et puissant qu'il pensait, il n'était qu'un froussard dont les flèches n'étaient bonnes qu'à transpercer les feuilles. Il repensa à la promesse faite sur la tombe de son père et la honte l'envahit de plus belle. Le regard plein de colère et de rage, il pensa tout haut :

[Kera] Je n'ai pas le droit d'échouer ! Je ne supporterais plus la honte d'une telle humiliation ! Mais comment puis-je devenir plus fort ? Je ne sais que ce que mon père à bien voulu m'apprendre, c'est-à-dire peu de choses. Je dois trouver quelqu'un apte à m'enseigner l'art du combat, quelqu'un qui m'aidera à devenir un assassin hors pair ... et surtout quelqu'un qui haïsse le monde autant que moi ...

Dés le lendemain, il allait se mettre en quête d'un précepteur, d'un maitre, qui le rendrait plus fort que jamais ...


PS : à venir, l'arrivé dans le clan Renor Maelthra (quoi que je doute que quelqu'un ait lu jusque là, excepté peut être le pauvre (ou la pauvre) malheureux(se) qui a du le lire parcequ'il (elle) est obligé pour voir si il (ou elle) le valide ou pas ) Toi qui a lu jusque là ....... T'as du perdre un temps fou XD

[Lotradas]

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso