La Culture Vampirique.

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*Veldrin*
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La Culture Vampirique.

Message par *Veldrin* » jeu. 27 septembre 2007 à 17h59

Spoiler:
* Légende
∆ Grand érudit : Très difficile d'accès. Peu de personnes connaissent leur culture, à part ceux qui en ont déjà côtoyé.
■ Bibliothèque privée des anciens vampires.
Un ouvrage à la couverture pourpre et abîmée dépassait de l’étagère. Le titre était pour le moins attirant : « Au delà de la mort ». Le livre apparaissait comme le journal de recherches d’un sage ou d’un érudit. Il était entièrement rédigé à la première personne pour ce qui est des observations. La table des matières semblait avoir été griffonnée après le copiage de l’œuvre. Un chapitre portait sur les vampires. Malheureusement, la curiosité exacerbée de certains en a privé le grand public. L'ouvrage n'est plus trouvable nulle part, et si un exemplaire venait à en être retrouvé et rapporté dans une bibliothèque officielle, la récompense offerte serait considérable.

-------------------

[...] Ni morts ni vivants, les vampires sont par excellence les créatures de la nuit.
Ils peuvent transmettre à leur tour leur « malédiction » - en ayant toutefois atteint un certain âge - à un mortel par un acte qu'ils nomment l'Etreinte, et qui consiste à vider la personne de son fluide vital avant de lui faire avaler un peu de sang de vampire. Le mort se ranime alors, et sera à son tour immortel, mais obligé de se nourrir de sang frais. Néanmoins, il semble que l'Etreinte doive survenir assez rapidement après car elle parraît ne pas être efficace sur les cadavres au long cours...
Les vampires se nourissent exclusivement de sang, toute autre substance ingérée les rendant malades (modérément ou gravement selon les substances en question).

[...]

J’ai pu me renseigner sur la nature, ou l’archétype de vampire.
Les aspects importants de la « malédiction » qu’est le vampirisme sont les suivants :
- tout d’abord, un vampire est constament partagé par la dualité entre les restes de son humanité et la bête qui le hante ; lorsqu'il est encore jeune ça ne se ressent pas, mais au fil du temps il perd de cette humanité pour n'en garder qu'une petite partie ; ainsi, il délaisse peu à peu le monde des mortels et se désintéresse d'eux, allant parfois jusqu'à les mépriser profondément ;
- secondement, un vampire étant extrèmement sensible aux rayons du soleil, il se doit de porter un masque pour pouvoir sortir le jour, sans quoi la lumière solaire le rendrait aveugle - en outre, il semble qu’il n’ait nul besoin de masque la nuit. Autrement, ils ne peuvent entrer en contact avec l’eau sous peine d’endurer d’atroces souffrances.

[...]

Les vampires vouent une haine toute particulière aux lycanthropes et réciproquement.

[...]

Le charme chez les vampires est une question d’érotisme avant tout. En théorie, le sang d’un vampire ne circulant pas dans ses vaisseaux sanguins - raisons pour laquelle il est immunisé entre autres au poison - , il ne peut avoir de rapports sexuels.
Néanmoins, il peut tout de même jouir d’une morsure ; en général ce que l’on peut appeler « orgasme » est la morsure d’un autre vampire, mais il peut tout à fait arriver qu’il prenne beaucoup de plaisir à mordre aussi - selon le contexte.
A noter aussi que la morsure d’un vampire est sans doute la meilleure sensation qu’un mortel puisse recevoir dans sa vie - inimaginable à l’échelle humaine sans l’avoir vécu selon les dires.

[...]

L’origine de ces « prédateurs nocturnes » est assez floue. Des chercheurs et historiens rapportent que leur malédiction est apparue dans un village de l’actuelle Forêt de la Mort. La fontaine à laquelle s’approvisionnaient tous les villageois était maudite.
Néanmoins, les informations au sujet de cette fontaine et de ce village sont très difficilement récoltables. Je ne puis en dire davantage.

[...]

Le vampire a plusieurs aspects qui lui sont propres. Il à a la fois les particularités d’un mort vivant et d’autres qui sont propres aux vampires. J’ai tenté de résumer ces facultés, sans pour autant prétendre tout connaître, ni même affirmer la véracité de mes propos.

- vision dans le noir
- immunité contre le poison, les maladies et effets de mort
- guérison accélérée, cicatrisation rapide
- faiblesses du vampire : planter un pieux dans le coeur d’un vampire le fait définitivement mourir, ainsi que le plonger un certain temps dans un cours d’eau ; exposer ses yeux à la lumière du soleil directement et durant un certain temps le rend aveugle.*

[hRP] *bien entendu, si un vampire devait être définitivement tué, il faudrait l'accord du joueur qui le contrôle. (cf. règles du serveur) [/hRP]
Dernière modification par *Veldrin* le sam. 3 mai 2008 à 13h10, modifié 2 fois.

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Message par *Veldrin* » jeu. 20 août 2009 à 15h59

Une illustration parmi d'autres, ornant l'ouvrage...

[ image externe ]

Le chapitre sur les Serments de Sang paraît fort intéressant, presque envoûtant, faisant ressentir l'écrit, faisant pénétrer l'âme par les mots, faisant sentir la nature de ce lien unique...

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LES SERMENTS DU SANG

Il est possible de prêter un Serment du Sang avec un autre vampire, et ainsi en faire son serviteur, et, en un sens, son amant. Le Serment du Sang consiste à lier quelqu'un sous son Règne. Le dominant est alors appelé le Régnant, le dominé l'Esclave. En règle générale, les anciens sont les Régnants et les nouveau-nés les Esclaves, mais pas forcément.

LE RITUEL DU SERMENT

Le Serment du Sang consiste en l'échange de sang entre deux vampires. L'Esclave doit boire le sang du Régnant à plusieurs occasions (fixons un minimum de 10) et nécessairement au cours de différentes nuits. Qu'importe la quantité, jusqu'à une simple gorgée ou quelques gouttes si le Régnant est d'un sang ancien. Un sang plus neuf peut tout de même lier sous son règne un sang plus ancien.
Le Serment sera d'autant plus fort que l'esclave boira souvent le sang du Régnant. Beaucoup craignent qu'en cas de rupture du Serment, l'Esclave ne se retourne contre le maître. La haine peut s'insinuer par delà le Serment et l'affaiblir.
Un vampire ne peut être tenu que par un seul Serment, et lié qu'à un seul vampire à la fois. Il est donc à l'abri d'un deuxième Serment s'il est déjà lié par un autre. Tous les membre de la famille ont déjà entamé un Serment du Sang parce qu'ils ont tous au moins une fois déjà goûté le sang de la famille (lors de leur étreinte). Il se dissipe néanmoins très facilement, d'une part parce que c'est la première fois, et d'autre part parce que c'est le sang de plusieurs vampires et non d'un seul qu'il a pu boire.


LA PUISSANCE DU SERMENT

Le Serment du Sang est avant tout un lien émotionnel. Les Esclaves voient leur Régnant comme la figure centrale de leur existence, et sont totalement obnubilés par lui. Bien qu'ils puissent le mépriser, ils feront quasiment n'importe quoi pour lui venir en aide. Ils ne lèveront jamais la main sur lui et le protègeront de toute attaque. Celui qui sera sous l'influence comprendra certainement ce qui lui arrive, mais ne pourra s'y opposer.
Être lié par un Serment du Sang, c'est comme tomber amoureux : quand cela arrive, on est sous son emprise jusqu'à ce qu'on se libère d'une façon ou d'une autre. Vous pouvez être amoureux et détester ce que cela vous amène à faire, mais ça ne vous empêchera pas de continuer à être amoureux et d'agir stupidement comme beaucoup d'amoureux.
Il y a une véritable ampleur et une profondeur de notre attachement à notre Régnant. Pour certains Régnants au sens moral développé, ce sentiment peut être réciproque. Il n'est pas exclus que le Régnant boive également du sang de son Esclave, et ainsi que chacun soit le Régnant et l'Esclave de l'autre, dans des cas d'amour profond par exemple.
Cependant, l'amour n'est pas aveugle au point de risquer sa vie sans raison et pour la seule volonté du Régnant. Il est à noter que l'affection renforce le Serment quand la haine, l'humiliation et les mauvais traitements l'affaiblissent.


BRISER UN SERMENT DU SANG

On peut briser un Serment du Sang mais cela peut se révéler difficile. La volonté de L'esclave sera grandement mise à l'épreuve, durant une longue période : il lui faudra impérativement éviter son Régnant. S'il y parvient, le lien finira par se dissoudre définitivement.
La rupture d'un Serment du Sang reste néanmoins une épreuve très difficile, autant sur le plan émotionnel que physique (de par la dépendance au sang du Régnant).

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