Anyassa, Mercenaire à l'âme sombre

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Melne
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Anyassa, Mercenaire à l'âme sombre

Message par Melne » mer. 9 avril 2008 à 21h39

Anyassa est née dans une famille d'humains plutôt simples. Vivant à Yelshar, ils menaient une vie normale. Le père de Anyassa occupait une place dans une sorte de guilde commerciale des Sombres.Anyassa n'a jamais compris pourquoi il leur était permis de vivre parmis ceux qui généralement étaient considérés comme leurs ennemis jurés.Il lui arrivait de voyager. Parfois, il emmenait sa famille quand il devait partir un certain temps, pour les avoir avec lui.Anyassa s'était toujours senti rejetée des gens avec qui elle vivait simplement de part sa couleur de peau et de ses habitudes.Elle devait cependant s'adapter à ce style de vie qui ne lui correspondait pas.


Seulement un jour, de retour vers la cité des Sombres, la caravane qui les transportait fut attaquée sur le chemin par une horde de mercenaires d’humains. Les sombres étaient beaucoup moins nombreux et furent exterminés. Pendant la bataille, Anyassa avait pu se sauver, grâce à sa petite taille à l’époque, et se cacher dans un buisson, non loin de l’incident. La bataille avait cessé par le pillage de la cargaison. Les mercenaires étaient tous partit sauf deux, qui étaient restés pour la mère de Anyassa, seule femme à bord. Elle n’avait pas été tuée, mais était sérieusement blessée et ne pouvait plus bouger. Les deux hommes, voyant la difficulté de la femme pour faire quoi que ce soit, leur esprit malsain les avait guidé à abuser de la pauvre femme, sous les yeux de son enfant, dissimulée dans un buisson. Ils avaient non seulement abusé d’elle, mais ils la battait également. Anyassa fut prise d’une vague de pulsions instinctives. Elle voyait la scène, et son sang se mettait à bouillir. Elle ne comprenait pas ce qu’ils faisaient, mais elle sentait que sa mère souffrait. Elle mit la main sur une dague ensanglantée qui traînait non loin d’elle, et fonça sur les deux hommes. Elle transperça la nuque du premier par derrière, deux fois, de deux coups rapides. Puis, le second se retourna et elle planta la dague dans sa gorge. Le sang giclait de toute part. Anyassa s’approcha de sa mère, encore en vie… Avant qu’elle ait pu prononcer un mot, sa tête se pencha légèrement sur le côté, et ses yeux se fermèrent.


Plus tard, une seconde caravane marchande passant par la même route, mais dans l’autre sens. Des humains cette fois-ci. Ils retrouvèrent Anyassa, dans une marre de sang, mutilant de la charogne putréfiée des deux hommes au petit matin. Ses vêtements étaient tâchés de sang, son visage aussi, au point qu’ils ne s’aperçurent pas que c’était une humaine, tellement le sang envahissait la vue des marchands. La petite Anyassa fut emmenée au village où les marchands se rendaient. C’est là bas que les paysans qui vivaient dans ce village remarquèrent sa vraie nature, une fois lui avoir fait prendre un bain. Ils ne savaient pas vraiment quoi faire de cette petite, à peine âgée de 8 ans, selon les critères humains. Elle n’avait pas dit un seul mot depuis son arrivée. Ne sachant quoi en faire, il décidèrent de la garder et de s’en occuper dans le secret. Si le maître des terres apprenait ça, ils risqueraient tous d’en payer le prix.


Anyassa vécut dans ce village plusieurs années. Elle était restée aphone durant très longtemps, comme encore sous le choc. Elle avait agi comme un pantin, restant aux fermes, s’occupant du bétail, comme un esclave en somme. Elle était comme endormie.


Un jour, un taureau s’échappa d’un enclot. On l’avait chargé de le retrouver car elle courait plus vite que tout le monde et sa nature était su par tout ceux du village. Elle avait obéi sans broncher. Elle su suivre sa trace à merveille en pistant sa piste sur cinq lieues au moins. Une fois trouvé, le taureau semblait occupé par une chose au sol.Anyassa s’approcha sans bruit, comme elle savait instinctivement le faire et observa le taureau. Il avait embroché un pauvre paysan, qui faisait son possible pour se dégager et fuir. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Anyassa ne fit rien pour le sauver. Elle le laissa tuer le pauvre paysan, alors que ce dernier avait aperçu la jeune femme. Elle était comme hypnotisée par cet homme agonisant en train de se vider de ses entrailles. Une fois le paysan mort, le taureau leva la tête et la dirigea vers Anyassa. Le taureau pivota lentement et fit face à cette dernière. Tous deux se regardaient, comme deux guerriers qu’on envoie à l’arène et dont on sait qu’un seul survivra. Le taureau frappa le sol de son sabot et chargea. Anyassa ne bougea pas avant que le taureau soit à portée. Elle fit une roulade sur le côté, attrapa sa dague dans sa botte et se jeta sur le dos du taureau. Elle passa le bras sous son cou et fit un bel arc de cercle sur sa gorge. La bête marcha quelques pas lents, s’arrêta, puis s’effondra. Elle s’assit pour l’observer se vider.


Plus tard, les paysans apprirent ce qu’elle avait laisser faire et ce qu’elle avait fait à la bête. Tous l’avaient traité de folle, de psychopathe et qu’elle était bonne à être enfermée au fond d’un puit. Et c’est ce qu’ils firent. Les gens se sont rappelés des moments, comme une vague de souvenir en masse. Chaque habitant avait son anecdote au sujet de l'humaine vivant parmi eux. Ils décidèrent d’une vois unanime qu’il fallait l’isoler de la population, qu’elle était une menace. Il existait une sorte de silo planté dans sol. Ils y enfermèrent Anyassa pensant pouvoir régler ce problème eux-mêmes, espérant qu’elle comprenne que ce qu’elle avait fait était mal.


Le silo était vraiment étroit et elle ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait. Elle resta cinq jours dans le silo, sans boire ni manger. A l’intérieur, elle avait réfléchi, elle récitait des paroles incompréhensibles à longueur de temps. Elle se demandait ce qu’elle fichait là, pourquoi elle ne partait pas, pourquoi elle se laissait faire par ces misérables paysans qui la traitait pas moins qu’une esclave. Ces évènements l’avaient fait éclore, d’une certaine façon mais elle cacherait son jeu le temps qu'il faudrait.


Quand elle fut dehors, elle avait changé. Elle parlait plus et se montrait de plus en plus capricieuse, autoritaire, aigrie, renfrognée et caractérielle tout en prenant garde de ne pas se révéler complètement. Elle essayait de se faire respecter car pour elle, c’était normal qu’on la respecte, surtout les mâles, qu’elle détestait pour ce qu’ils étaient, et comment ils la regardaient parfois. Certains souvenirs lui revenaient de son enfance, et de la mort ses parents, ce qui alimentait cette haine. Mais les gens n’avaient pas oublié ce qu’elle avait fait, ou ce qu’ils imaginaient qu’elle était capable de faire. Parfois elle s’en amusait les menaçant que dans leur sommeil elle viendrait les égorger. Il n’aurait fallu que peu de choses pour qu’elle le fasse.


Un matin, un troupeau de chèvres avait été massacré. Les bêtes étaient complètement mutilées, et les verts pâturages étaient devenus rouge terreux. Tous soupçonnaient Anyassa d’avoir commis ce massacre même si elle faisait son possible pour expliquer qu’elle était innocente. On l’envoya de nouveau dans le silo. Elle y passa deux semaines cette fois-ci. Pendant ce deuxième séjour, elle nourrit une haine incommensurable envers ces paysans qui la traitaient comme une moins que rien. Elle passait des heures à frapper contre les parois hurlant son innocence, en vain.
Son calvaire prit fin comme prévu, deux semaines plus tard. Elle avait encore changé. Sa haine avait un but, satisfaire celle qui veillait sur elle. Sans savoir pourquoi, elle avait l’impression qu’on lui demandait quelque chose. Ou du moins, c’est ce qu’elle pensait.


Une nuit de pleine lune durant laquelle elle n’avait trouvé le sommeil, Anyassa se leva pour observer la lune. Elle sortit son médaillon de sa tunique et l’observa. Puis elle leva les yeux et demanda « Que veux-tu que je fasse ? » Elle ne sut si c’était son esprit rempli de haine ou la Déesse qui lui avait dit cela, mais elle entendit « tue-les tous… ». Elle prit sa dague dans sa poche, et entra dans la première maison et les tua sans bruit. Puis une seconde maison. A la troisième, des cris ameutèrent les villageois. Tous s’attendaient au pire. Ils trouvèrent Anyassa, dague à la main, allant tuer une dernière victime qui hurlait qu’on l’aide. Défiant du regard les humains, elle leva le bras pour planter sa victime. D’un seul élan, tous se jetèrent sur elle l’arrêtant net.


Le silo l’attendait. Elle écopa d’un mois d’emprisonnement ferme dans le silo, en espérant qu’elle finirait par mourir ou qu’elle changerait, cette fois. Les paysans espéraient tout de même que ça soit la deuxième solution, car sa présence éloignait les voleurs de bétails et elle faisait quand même du bon boulot, à une époque. Ils préféraient qu’elle souffre dans son silo, pour qu’elle comprenne que son geste était mal. Elle apprit de ce dernier forfait que le meurtre ne devait pas se faire sur un coup de tête et qu’il ne fallait pas se faire prendre. Elle n’avait eu que des ennuies à pratiquer cet acte qu’elle admirait tant qui n’était autre que d’ôter la vie à quelqu’un. Elle se dit qu’elle ne le pratiquerait plus que pour une bonne raison. Que la vie de certaine personne ne méritait pas d’être ôtée par elle.


Les semaines de jeun furent difficiles et affaiblirent considérablement Anyassa. Elle finit par penser qu’elle allait y passer si elle n’agissait pas. Rassemblant tout son courage, elle creusa un tunnel à même la terre avec ses doigts. Elle mit presque quatre jours entiers à creuser jusque dehors. Une fois dehors, elle ne perdit pas de temps. Elle prit un sac de graines qu’elle engloutit. Puis elle quitta le village.


La vie ne valait rien à être vécue parmi ces paysans et elle sentait en elle quelque chose de plus noble et de plus grand que la vie qu’elle avait menée. Elle voulait maintenant plus d’action, agir pour quelque chose de plus grand et mettre ses talents à disposition de quelqu’un ou d’un but. Pourquoi pas elle-même ? Elle ne savait pas vraiment où elle était ni comment rejoindre Athlakar, la cité de ses souvenirs, celle de sa famille et de ses ancêtres. Tout cela était si loin…


Elle rencontra un peu plus tard un groupe de mercenaires qui acceptèrent de la prendre avec eux après avoir montré ses capacités. Elle maniait tant la dague que deux fines lames avec habileté et était très agile.Elle avait néanmoins ommis volontairement de montrer ses talents de magicienne.Pourquoi , personne ne le savait. Ils ne lui permirent pas vraiment de s’entraîner, mais elle apprit à se faire respecter. Le groupe de mercenaires était multiracial. Ils avaient appris à leur dépend que Anyassa n’était pas une humaine facile ni docile. Elle avait un sal caractère et ne se laissait jamais faire. Elle disait rarement autre chose que ce qu’elle pensait et souvent de manière la plus simple et crue possible. Elle avait aussi un petit côté morbide qui effrayait certains. Elle était effrayante à voir manger. Quand elle avait un couteau en main, c’est comme si on donnait une bière à un nain. Elle prenait le temps de découper les chairs et adorait la viande saignante. Anyassa prenait le temps de voir tout le sang de la viande couler le long du métal blanc de son couteau avant de la déguster. Bref, ils apprirent rapidement à ne pas faire de faux pas avec elle. Elle pardonnait rarement, et quand elle le faisait, ce n’était pas rare que quelqu’un perde une oreille, un doigt, ou pire encore…. Mais c’était une chasseuse hors-pair et elle maniait fort les armes, alors ils la supportaient.


A force d’officier sur les terres du Royaume, le groupe dut se séparer. Leur trafic avait été repéré et ils avaient du fuir pour survivre. Ils se sentaient traqués et de plus en plus d’avis de recherche pullulaient pour arrêter un groupe de pillards vagabonds et dangereux.Anyassa se retrouvait encore seule après des années de mercenariat. Cependant elle avait appris à vivre et savait se défendre beaucoup mieux maintenant. Elle avait appris à gérer ses pulsions et s’en servir que pour le bien d’une mission ou pour éviter qu’on s’en prenne à elle.


Après avoir sillonné pendant de longues semaines les routes vers le nord, espérant retrouver les siens, et désormais seule, elle ne tarda pas à être au courant que la ville avait été reprise, elle était aux mains de la cité de Athlakar. Cette ville si proche hébergeait ceux avec qui elle avait toujours vécu.Ils la connaissaient et elle devrait remplir une certaine mission dont elle ne savait rien. Ils sauraient sans nul doute l’aiguiller vers la contrée, et peut-être trouverait-elle d’autres buts dans sa vie, autre que survivre et une réponse à ses questions…



Fiche résumée :

Prénom : Anyassa

Nom : Inconnu

Race : Humaine

Âge : Inconnu (elle a les traits d’une jeune adulte)

Alignement : Entre Chaotique neutre et Loyal Mauvais.

Caractère : Très caractérielle, aigrie, râleuse, elle s’emporte facilement et ne laisse de deuxième chance que si cela vaut le coup. Elle est très directe et parle avec des mots francs et crus. Elle ne se laissera jamais faire si elle en a décidé ainsi. Elle a une attitude parfois morbide inquiétante. Elle apprécie la vue du sang. Elle a une dent contre les humains mâles, surtout les paysans.
Description physique : Bien qu’elle se moque de son apparence physique, elle est assez séduisante. Elle est plus grande que la moyenne et très athlétique. Elle laisse négligemment ses cheveux en arrière, mais bien que négligée, ceux-ci étant lisse , elle n'en est que plus charmante.

Signe(s) particulier(s) : A toujours une dague dans sa botte qu’elle n’utilise que rarement. Seul un œil averti peut l’apercevoir. Elle a un médaillon autour coup semblant posséder le symbole d'elle ne sait quoi ou de Athlakar. Elle-même n’en a aucune idée pour le moment. Il est souvent caché dans sa poitrine ou dans sa tunique. Elle a plusieurs boucles d’oreilles, et quelques tatouages, faits à la dague par elle-même, sur ses bras. Dans son dos, quelques marques de coups de fouets, sûrement reçues quand elle était chez les paysans. Elle porte toujours des gants.

But(s) : Elle désire renouer les liens rompus par le passé et les évènements avec ses relations d'antan. Elle souhaite également se perfectionner dans le maniement de sa dague, arme qu’elle affectionne beaucoup mais pense beaucoup à manier plus amplement deux fines lames en meme temps dans un futur proche. Elle connaît peu de chose de son passé, et même des coutumes de son peuple. Elle désire en savoir plus.La maitrise de sa magie n'est connu de personne bien qu'elle l'utilise en de multiples occasions.


Rapport avec la race: Aucun, si ce n’est les brefs souvenirs qu’elle a. Elle respecte toute personne qui la respecte à son tour. Elle reste très méfiante et sur ses gardes quand même. Mais cela ne la dérangerait pas d’en égorger un qui lui voudrait du mal ou lui manquerait vraiment de respect, surtout si les mâles humain sont comme les mâles sombres.

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Lotradas
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Re: Anyassa, Mercenaire à l'âme sombre

Message par Lotradas » ven. 16 avril 2010 à 17h23

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso