Elrana

[Basha]

[ image externe ]

Lettre à Veith :


"Mon tendre

Mon écrit je l’espère, vous trouvera en meilleure forme que le dernier.
Je n’ai cessé de penser à vos blessures, et prie pour qu’elles soient enfin disparues.

Père et Mère n’ont souhaité me laisser partir à votre chevet. Il est ainsi.
Ils ne comprendront jamais, et reste persuadés que mon existence doit se vouer qu’à notre Déesse.

Nos longues discussions me manquent, mais je garde espoir de vous revoir très prochainement.

Les pas de Mère se rapprochent, je vous quitte. A bientôt mon Aimé.

Votre Douceur.

Elrana"

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Discussion surprise entre Père et Mère :


Père : Mais il en est hors de question. (*hors de lui*)

Mère : Et comment penses-tu t’y prendre ? (*calme*)

Père : Je m’en occupes, ne t’en fais pas. Jamais de mon vivant, elle reverra cet humain ingrat.
Guerrier.. Pfff… juste bon à réclamer les soins de notre petite…(*secouant la tête*)

Mère : Hm… tu m’inquiètes. Elle risque de ne pas te le pardonner.

Père : J’en prend le risque. De toute manière, j’ai engagé le meilleur mercenaire qu’il puisse y avoir.
Et pour elle, et bien un séjour retiré avec les prêtresses de L’île aux mots lui sera de plus grand bien.

Mère : Soit. De toute manière, tu n’en feras qu’à ta tête.


[les parents s’éloignent]

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Rencontre de Père avec le dit Mercenaire :


[J’ai suivi Père secrètement]


L’endroit est sombre. Ruelle où personne ne semble vouloir s’aventurer.
Père semble sur ses gardes. Un humain, visage balafré s’approche de lui.
Ils échangent quelques mots, après que le Mercenaire ait observé les alentours.
Je reste bien cachée dans l’ombre.

Père cherche dans une de ses poches et ressort une bourse qu’il tend à l’homme.
Celui-ci la regarde, mais ne la prend pas.
Je me rapproche pour entendre leurs mots.


Père : Pourquoi donc ? La somme ne vous convient plus ?

Mercenaire : J’ai bien réfléchis. Vous me demandez d’abattre un guerrier et non un simple paysan.

Père : Et quelle différence cela fait ?

Mercenaire : Vous êtes bien naïf mon cher. Il va de soi qu’on tentera de retrouver
qui a commandité cette perte pour l’Ordre d’Einhasad.

Père : (*haussant les épaules*) Il vous suffira d’être discret.

Mercenaire : Et oui… mais la discrétion à un prix.

Père : (*impatient*) Dites moi donc lequel qu’on en finisse !

Mercenaire : La main de Cabrio.

Père : Et où je trouve cette fameuse main ?

Mercenaire : (*éclatant de rire*) Ce n’est pas une main, pauvre fou…
Juste une arme que Cabrio , le messager de Shilen garde jalousement.

Père : Juste une arme. Tsss… Je vais voir ce que je peux faire.

Mercenaire : Voyez oui. J’offre mes services à ce prix. (*s’éloigne sans même saluer Père*)

Père : (*maugréant*) … Foutu mercenaire…


[départ de Père]

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Ma rencontre avec le Mercenaire


Je me hâtai de prendre la direction qu’avait prise l’homme.
Essoufflée, je finis par voir sa silhouette.
J’hésitai un moment, puis… l’interpella.
Il se retourna, surpris, mais attend patiemment que je sois arrivée à sa hauteur.

En quelques mots, je lui expliquai qui j’étais, et que je venais de surprendre leur discussion.
Une expression me donnant froid dans le dos, masqua un instant son visage.
Je pris peur et machinalement recula de quelques pas.
Après un court instant, il finit par sourire et me demanda ce que cela changé que j’ai pu entendre leurs mots.

C’est là… qu’aveuglement par le lien qui m’unissait à Veith,
je me proposai de lui retrouver cette fameuse arme.
Il hésita un moment, mais par ma détermination à garder en vie mon Aimé,
il finit par m’accorder le temps pour la trouver.
Il m’annonça même qu’il s’occuperait de faire patienter Père.
Chose qui me ravit, puisque dans quelques temps, ce serait moi-même qui aurait besoin de ses services…
Mais je gardai encore mes projets pour moi…
Un lieu pour nous rencontrer secrètement fût convenu.

Chacun de nous reprirent sa direction. Nous nous reverrons bien assez tôt.

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Journal de Mère


Comme elle a grandit, notre petite. Elrana, si tendre et douce.
Pourquoi n’ai-je la force de te défendre face à ton Père.
Je n’aurais jamais cru qu’il irait jusqu’à t’éloigner de moi. Mais c’est ainsi.

Petite, ta passion pour soigner chaque personne en mal que tu trouvais, m’amusait.
Ce devient bien vite ta vocation, ta raison de vivre.
Est-ce possible que j’en sois responsable ? .. Qu’importe, ce qui est fait, est fait.
Ton Père lui, n’y a vu qu’un don de notre Déesse. Pardonne-lui son entêtement.
Ma petite, ma douce… Pardonne-nous, tout simplement.

[une larme vient tacher les derniers mots que Mère avait écrit]

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La fuite d’Elrana


Aucun mot de laisser à Père et Mère.
Inutile…

Il me faut me cacher un temps.
Changer mon apparence quelques peu.
Ne pas donner mon identité à quiconque.

Juste… Partie en quête de cette arme et… offrir mes soins quand ils sont nécessaires.
J’existe mais juste pour un seul et unique but.

La main de Cabrio…