Nom : de Lothlorien
Prénom : Eowyn
Age : 342 ans elfiques
Sexe : Féminin
Race: Elfe
Classe : Aquamancienne
Croyances : Aucune
Langues parlées :
le commun (langue de prédilection)
l'elfique (langue maternelle qu'elle ne souhaite pas parler)
le sombre (langue apprise auprès d'un membre de son clan, mais qu'elle ne parle pas afin que personne ne soupçonne qu'elle la comprenne)
Prénom : Eowyn
Age : 342 ans elfiques
Sexe : Féminin
Race: Elfe
Classe : Aquamancienne
Croyances : Aucune
Langues parlées :
le commun (langue de prédilection)
l'elfique (langue maternelle qu'elle ne souhaite pas parler)
le sombre (langue apprise auprès d'un membre de son clan, mais qu'elle ne parle pas afin que personne ne soupçonne qu'elle la comprenne)
Chapitre I: La Recontre
C’est en Lothlorien, royaume elfique par excellence que je naquis, il y a maintenant fort longtemps (un instant d’elfes…une éternité pour les hommes). Je passais une enfance insouciante au milieu de mes frères, comme toute elfe de ma communauté, à une différence près : nous étions les dignes représentants de la lignée royale…
Je me souviens encore de ces moments d’insouciance où je me battais à armes égales avec mes frères. Il me fallut pourtant quelques années pour comprendre que cet héritage, pétri de coutumes ancestrales et de règles immuables, n’avait pas que des avantages…..et bien plus tard encore qu’il n’avait que des inconvénients.
Mes frères furent promus, au fil des années, à des ministères auxquels je ne pouvais prétendre.Et moi, pourtant l’aînée de mes trois frères, je les regardais partir en espérant qu’un jour, ce serait mon tour.
« UNE elfe à la tête de l’armée, même en temps de paix : totalement impensable, me rétorquait ma mère en levant les yeux au ciel .Ton tour viendra. Tu as bien d’autres choses à penser à ton âge ».
Et mon tour vint, en effet, mais comme jamais je ne l’aurais imaginé et bien plus tôt que je ne l’aurais pensé.
Un jour, je surpris une conversation entre mes parents et ne pus m’empêcher de tendre l’oreille à la mention de mon nom. Ils parlaient d’une alliance avec un roi dont j’ignorais l’existence, un roi qui leur avait prêté allégeance …moyennant une contre partie, qui leur permettrait d’avoir un allié en cas de conflit. Mais de quoi parlaient-ils ? Jamais ils n’en avaient fait mention. Qui était ce roi ? Elfe, Humain ? Que venais-je faire dans cette transaction ? Cela ne présageait rien de bon. Et soudain, je réalisai ………………..cette contre partie n’était autre que moi : ils m’avaient promis en mariage à un illustre inconnu sans même daigner m’en parler .
A cet instant, mon univers s’écroula ; ils ne pouvaient pas décider pour moi, ils n’en avaient aucun droit ; je me sentais perdue, seule au monde, ce monde que j’avais tant chéri et aimé, ce monde où j’avais passé tant de moments inoubliables, le Monde de mon enfance, de ma famille, de mes racines…je me sentais bafouée, humiliée ; comment avaient-ils pu penser un seul instant que j’accepterais leur odieux marché ; incapable de retenir les larmes de rage et de désespoir qui inondaient mon visage, je me laissais envahir par une langueur indéfinissable, j’étais anéantie…
Il me fallait réagir, je ne leur laisserai pas le droit de disposer de ma vie à leur guise et encore moins de mon avenir ! Les seules solutions qui s’offraient à moi, c’était partir ou mourir. Mais au fond de moi, une voix me disait que de grandes choses m’attendaient, ailleurs, vers d’autres horizons, inconnus certes mais néanmoins meilleurs, que l’on avait besoin de moi en un autre lieu, en un autre temps. Une évidence s’imposa à moi, je devais partir.
Dès lors, tout s’accéléra …J’essuyai rageusement les larmes de mon visage et me levai, bien décidée à éviter quiconque m’empêcherait de partir. Je courus jusqu’à ma chambre, pris au hasard quelques objets indispensables, les enfournai dans une besace, passai par la cuisine récupérer quelques denrées … La chance fut avec moi, je ne rencontrai personne en ce milieu d’après-midi, chacun vaquait à ses occupations.
Et bientôt, sans vraiment comprendre comment, je me retrouvai à la lisière de notre belle forêt. Je fis quelques pas sur le chemin et ne pus m’empêcher de me retourner vers mon pays natal. Adieu ! Et des larmes coulèrent à nouveau sur mon visage…
Après plusieurs jours de marche- ou peut être des semaines, j’avais perdu la notion du temps tant était grande mon envie d’oublier - au hasard des chemins, de drôles de constructions m’apparurent au fond de la vallée : un village humain ! Mon instinct me poussait à y entrer, mais la prudence m’en empêchait. J’avais, jusque là, évité tout endroit habité de peur d’être reconnue. Mais au fond de moi, la même voix qui m’avait fait quitter mon pays se fit à nouveau entendre ; je devais y entrer car, non seulement ma survie en dépendait mais aussi mon avenir ; Après maintes hésitations, je finis par me décider. Mais j’attendis la tombée de la nuit pour éviter toute « mauvaise » rencontre. Je ne me sentais pas menacée et j’avais, malgré mon départ précipité, pensé à prendre mon bâton de mage. C’était le seul objet que je m’étais autorisé à emporter. Mon oncle Théodène me l’avait remis lors du rituel à la fin de mon initiation aux arts magiques : c’était celui de ma grand-mère.)
Arrivée à l’entrée du village, je rencontrais des gardes qui me regardèrent de façon suspicieuse mais je poursuivis mon chemin sans encombre. Ils ne me semblaient pas bien futés. Une impression bizarre m’envahit ; Quelles drôles de constructions que celles des humains ! Comment pouvaient-ils habiter dans un lieu aussi fermé, aussi confiné !! Je déambulais au hasard des ruelles, tout en essayant de ne pas me faire remarquer mais la présence d’une elfe ne semblait pas perturber outre mesure l’activité des humains que je croisais. Ce qui m’amena à penser que d’autres elfes étaient déjà venus ici.
Comment était-ce possible ?
La fatigue et la faim commençaient à se faire sentir, je devais trouver un lieu où me restaurer et me reposer. C’est alors que j’entendis une cloche, La cloche ……d’un temple d’Eva ? Un temple d’Eva !!!!Ici si loin du pays des elfes, j’en restais abasourdie. Je devais trouver ce temple, absolument car je savais que je pourrais trouver de l’aide sans pour autant me dévoiler. J’accélérais le pas. Je devais le trouver coûte que coûte. Je finis par courir et me retrouvai sur une place et … oh surprise !! Le son des cloches semblait venir de l’extrémité sud .Là ……une immense construction grisâtre, pas d’arbres, pas de douces étendues d’herbes folles, pas de fontaines !! Non juste un énorme bâtiment triste, carré… rien de la beauté des temples elfiques ne se retrouvait ici. Me serais-je trompée ?? Je montais la volée de marches qui menait au parvis, puis m’arrêtais juste devant l’entrée, assaillie par le doute ; qu’allais-je donc trouver ici ? Le réconfort ? La tourmente ? Alors que j’allais franchir le seuil, deux individus me bousculèrent sans ménagement. Sans comprendre comment, je me retrouvai dans les bras d’un elfe mâle!!! Très vite, je le repoussais frénétiquement. Quelle impudence !! Alors que je tentais de me remettre sur pieds, une main se tendit vers moi, une main calleuse, mais néanmoins longue et fine, une main qui semblait avoir longtemps maniée l’épée !! Je levai les yeux vers son propriétaire et m’aperçut avec stupeur qu’elle appartenait à une humaine femelle. Tout son visage s’illumina et partit d’un rire cristallin ; je ne pus m’empêcher, à mon tour, d’éclater de rire. Elle était belle et semblait douce mais de son regard émanait une tristesse qui m’émut .Quel secret cachait-elle ? Un autre rire fusa à côté de moi. Je me retournai alors vers celui qui avait osé me prendre dans ses bras, bien décidée à le gifler. Mais mon geste s’arrêta net.
Une impression bizarre m’envahit à nouveau, celle –là même qui m’avait confortée à laisser mon passé derrière moi, à partir….Son regard me scruta intensément et à cet instant, je compris que je venais de rencontrer mon destin : cette humaine et cet elfe étaient mon avenir, cette humaine et cet elfe m’aideraient à me reconstruire et ils le feraient sans contre partie.
Ils s’appelaient Adriella et Bellherion………….