Nom : Zohar (Nom signifiant la splendeur, l'éclat)
Sexe : Masculin
Age : 32 ans
Race : Humaine
Classe : Guerrier, désirant persévérer dans la voie du maître de guerre
Culte : Einhasad
Caractère et moralité : Zohar est quelqu'un de fier et de très respectueux, il aime montrer sa force, acquise après de nombreux combats contre bien des ennemis. Bien que parfois un peu orgueilleux, Zohar reste une personne honnête et serviable, si tant est qu'on le traite avec politesse et courtoisie. Non sans courage, ni sans peur, il préfère mourir dignement en protégeant ses compagnons plutôt que mourir dans la honte. Un altruisme qui faillit plus d'une fois lui coûter la vie.
Carrière envisagée : Faire carrière et faire profiter de ses expériences de guerre a toujours été comme le rêve de Zohar. Si la providence lui accorde ce souhait si cher à ses yeux, devenir l'un de ces seigneurs de guerre serait pour lui comme l'aboutissement d'un long et pénible labeur.
Description physique : Zohar est grand, bien plus grand que les humains du commun des mortels, pourrait-on dire. En effet, mesurant un peu moins de deux mètres, il est d'ailleurs assez musclé. Bien entendu, il n'a pas la carrure exceptionnelle d'un féroce guerrier Orc, mais sa force et sa constitution fait de lui un redoutable adversaire, et un puissant guerrier. Le cheveu sombre, et le teint un peu tiré par ses nombreux combats, Zohar n'en demeure pas moins quelqu'un à l'agréable visage. Cependant, ses luttes menées ne l'ont pas laissé sans traces, et on peut distinguer, sur son torse comme sur son dos, d'affreuses cicatrices de guerre.
Chapitre premier:
« Caporal Zohar! Au rapport! , ordonna un officier supérieur, de sa tente de campagne.
- Mon capitaine, répondit alors le soldat, âgé d'une vingtaine d'années, mais qui possédait déjà quelques marques, preuve de nombreux combats contre les ennemis de l'empire.
- Les Ol Mahum ont été contenus non loin de la cité de Gludin, mais il semblerait que leur camp retranché soit une véritable forteresse. Une attaque directe mènerait nos troupes...
- Je vous ai demandé un rapport, pas votre avis qui ne m'intéresse aucunement! , coupa net l'officier, visiblement agacé par la progression inquiétante de ces créatures non loin des abords de la ville portuaire. Je veux que ces bêtes immondes soient repoussées et éradiquées, par Einhasad! Je ne veux plus entendre parler de leurs attaques incessantes, ni de leurs raids meurtriers! Est-ce clair? , hurla-t-il, en postillonnant de temps à autre sous la colère saisissante qui animait le visage de celui-ci par des gonflements inquiétants des veines de son visage.
-Bien, mon capitaine, il en sera fait selon vos ordres, conclu Zohar, à la fois dubitatif par l'excès de rage dont l'officier venait de faire preuve, mais également inquiet par l'efficacité douteuse du plan que voulait employer ce dernier. »
Zohar sortit de la tente, casque sous le bras, sa lance attachée à son dos par des sangles en cuir vieillissant, et rejoignit ses hommes exténués par la rudesse des combats menés durant les semaines précédentes. Le jeune caporal ne pouvait pas cacher son amertume, ni cette rancœur qu'il avait à l'égard de son supérieur, qui semblait vouloir absolument faire de vaillants soldats des martyrs pour en retirer une plus grande gloire personnelle, lorsqu'il conterait ses récits héroïques, devrait-on dire... le récit de ses hommes morts pour le saint empire, par son ordre, pour affirmer la domination de l'empereur, même dans les régions les plus lointaines. Zohar s'assit près de ses hommes, ces derniers se mettant en cercle autour de lui pour mieux entendre ce qu'il avait à dire.
« Mes amis.... Voici notre heure de gloire... ou notre trépas.... Demain, à l'aube, je veux que nous nous rendions au cœur du camp retranché des Ol Mahum, et que... , déclara le jeune caporal, avant d'être interrompu par son frère d'arme, et son frère de sang, Dror.
-Tu n'y penses pas! Tu veux vraiment mourir! Ils sont plusieurs centaines, et nous ne sommes que neuf! C'est du suicide!
-Du calme, Dror.... Leurs sentinelles seront abattues par nos archers, la nuit, et il n'y aura plus qu'à s'attaquer à leur général. Une armée sans chef, c'est comme un corps dont la tête a trop longtemps pourri au soleil, et désorganisés comme ils le seront, ils se préoccuperont plus de désigner un nouveau meneur, plutôt que de continuer la guerre, expliqua Zohar, la voix calme, malgré une peur certaine de ne plus sentir le soleil caresser sa peau durant les jours d'été.
-Nous allons donc attaquer cette nuit, et nous vaincrons, parce que je veux pouvoir humer le doux parfum des fleurs de notre terre avant de mourir. », termina Zohar, avant de se lever, et de saluer chacun de ses hommes avec la foi qui l'animait.
Le caporal s'éloigna et entra dans sa tente, déposant besace, arme et armure non loin de son chevet. Saisissant une pierre à aiguiser, il prit son arme, une lance à la pointe effilée, qu'il avait héritée de son père, également un ancien soldat. Ses pensées se rivèrent alors sur ce qu'il devait accomplir, sur ses hommes, sur ses gestes, sur la créature à abattre coûte que coûte. Zohar murmurait, ruminant les mots qu'il soufflerait à ses compagnons, à ses frères d'armes, les mots qu'il prononcerait lorsque viendrait le moment d'attaquer. Une petite prière sortit également de sa bouche, une prière de victoire, qu'il adressait à Einhasad, les yeux fermés. Son unique souhait était de revenir vivant avec ses hommes, et de revenir avec la tête du général Ol Mahum. Tel était son unique souhait. Ce soir, il saurait, cette nuit, il aurait sa réponse. Cette nuit, il saurait s'il verrait le jour se lever, il saurait s'il pourrait humer le délicat parfum des fleurs du continent une nouvelle fois, ou s'il succomberait en perdant son combat, ses hommes, et en mourant dans le déshonneur.
Les préparatifs terminés, il ne restait plus qu'à attendre, attendre que la nuit plonge dans les ténèbres les plus profondes la contrée, que seules les sentinelles humaines et Ol Mahum ne patrouillent, l'œil averti, que seul Zohar et ses hommes soient prêts à mener une lutte des plus importantes de leur histoire personnelle, pour le bien de l'empire d'Aden. Cette nuit serait leur nuit, cette nuit déciderait de leur vie ou de leur mort, de leur gloire ou de leur décadence.