Zohar *un de mes anciens BG*

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Tsalèl
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Zohar *un de mes anciens BG*

Message par Tsalèl » mer. 7 mai 2008 à 13h39

Nom : Zohar (Nom signifiant la splendeur, l'éclat)

Sexe : Masculin

Age : 32 ans

Race : Humaine

Classe : Guerrier, désirant persévérer dans la voie du maître de guerre

Culte : Einhasad


Caractère et moralité : Zohar est quelqu'un de fier et de très respectueux, il aime montrer sa force, acquise après de nombreux combats contre bien des ennemis. Bien que parfois un peu orgueilleux, Zohar reste une personne honnête et serviable, si tant est qu'on le traite avec politesse et courtoisie. Non sans courage, ni sans peur, il préfère mourir dignement en protégeant ses compagnons plutôt que mourir dans la honte. Un altruisme qui faillit plus d'une fois lui coûter la vie.

Carrière envisagée : Faire carrière et faire profiter de ses expériences de guerre a toujours été comme le rêve de Zohar. Si la providence lui accorde ce souhait si cher à ses yeux, devenir l'un de ces seigneurs de guerre serait pour lui comme l'aboutissement d'un long et pénible labeur.

Description physique : Zohar est grand, bien plus grand que les humains du commun des mortels, pourrait-on dire. En effet, mesurant un peu moins de deux mètres, il est d'ailleurs assez musclé. Bien entendu, il n'a pas la carrure exceptionnelle d'un féroce guerrier Orc, mais sa force et sa constitution fait de lui un redoutable adversaire, et un puissant guerrier. Le cheveu sombre, et le teint un peu tiré par ses nombreux combats, Zohar n'en demeure pas moins quelqu'un à l'agréable visage. Cependant, ses luttes menées ne l'ont pas laissé sans traces, et on peut distinguer, sur son torse comme sur son dos, d'affreuses cicatrices de guerre.
Histoire:

Chapitre premier:

« Caporal Zohar! Au rapport! , ordonna un officier supérieur, de sa tente de campagne.

- Mon capitaine, répondit alors le soldat, âgé d'une vingtaine d'années, mais qui possédait déjà quelques marques, preuve de nombreux combats contre les ennemis de l'empire.

- Les Ol Mahum ont été contenus non loin de la cité de Gludin, mais il semblerait que leur camp retranché soit une véritable forteresse. Une attaque directe mènerait nos troupes...

- Je vous ai demandé un rapport, pas votre avis qui ne m'intéresse aucunement! , coupa net l'officier, visiblement agacé par la progression inquiétante de ces créatures non loin des abords de la ville portuaire. Je veux que ces bêtes immondes soient repoussées et éradiquées, par Einhasad! Je ne veux plus entendre parler de leurs attaques incessantes, ni de leurs raids meurtriers! Est-ce clair? , hurla-t-il, en postillonnant de temps à autre sous la colère saisissante qui animait le visage de celui-ci par des gonflements inquiétants des veines de son visage.

-Bien, mon capitaine, il en sera fait selon vos ordres, conclu Zohar, à la fois dubitatif par l'excès de rage dont l'officier venait de faire preuve, mais également inquiet par l'efficacité douteuse du plan que voulait employer ce dernier. »

Zohar sortit de la tente, casque sous le bras, sa lance attachée à son dos par des sangles en cuir vieillissant, et rejoignit ses hommes exténués par la rudesse des combats menés durant les semaines précédentes. Le jeune caporal ne pouvait pas cacher son amertume, ni cette rancœur qu'il avait à l'égard de son supérieur, qui semblait vouloir absolument faire de vaillants soldats des martyrs pour en retirer une plus grande gloire personnelle, lorsqu'il conterait ses récits héroïques, devrait-on dire... le récit de ses hommes morts pour le saint empire, par son ordre, pour affirmer la domination de l'empereur, même dans les régions les plus lointaines. Zohar s'assit près de ses hommes, ces derniers se mettant en cercle autour de lui pour mieux entendre ce qu'il avait à dire.

« Mes amis.... Voici notre heure de gloire... ou notre trépas.... Demain, à l'aube, je veux que nous nous rendions au cœur du camp retranché des Ol Mahum, et que... , déclara le jeune caporal, avant d'être interrompu par son frère d'arme, et son frère de sang, Dror.

-Tu n'y penses pas! Tu veux vraiment mourir! Ils sont plusieurs centaines, et nous ne sommes que neuf! C'est du suicide!

-Du calme, Dror.... Leurs sentinelles seront abattues par nos archers, la nuit, et il n'y aura plus qu'à s'attaquer à leur général. Une armée sans chef, c'est comme un corps dont la tête a trop longtemps pourri au soleil, et désorganisés comme ils le seront, ils se préoccuperont plus de désigner un nouveau meneur, plutôt que de continuer la guerre, expliqua Zohar, la voix calme, malgré une peur certaine de ne plus sentir le soleil caresser sa peau durant les jours d'été.

-Nous allons donc attaquer cette nuit, et nous vaincrons, parce que je veux pouvoir humer le doux parfum des fleurs de notre terre avant de mourir. », termina Zohar, avant de se lever, et de saluer chacun de ses hommes avec la foi qui l'animait.

Le caporal s'éloigna et entra dans sa tente, déposant besace, arme et armure non loin de son chevet. Saisissant une pierre à aiguiser, il prit son arme, une lance à la pointe effilée, qu'il avait héritée de son père, également un ancien soldat. Ses pensées se rivèrent alors sur ce qu'il devait accomplir, sur ses hommes, sur ses gestes, sur la créature à abattre coûte que coûte. Zohar murmurait, ruminant les mots qu'il soufflerait à ses compagnons, à ses frères d'armes, les mots qu'il prononcerait lorsque viendrait le moment d'attaquer. Une petite prière sortit également de sa bouche, une prière de victoire, qu'il adressait à Einhasad, les yeux fermés. Son unique souhait était de revenir vivant avec ses hommes, et de revenir avec la tête du général Ol Mahum. Tel était son unique souhait. Ce soir, il saurait, cette nuit, il aurait sa réponse. Cette nuit, il saurait s'il verrait le jour se lever, il saurait s'il pourrait humer le délicat parfum des fleurs du continent une nouvelle fois, ou s'il succomberait en perdant son combat, ses hommes, et en mourant dans le déshonneur.

Les préparatifs terminés, il ne restait plus qu'à attendre, attendre que la nuit plonge dans les ténèbres les plus profondes la contrée, que seules les sentinelles humaines et Ol Mahum ne patrouillent, l'œil averti, que seul Zohar et ses hommes soient prêts à mener une lutte des plus importantes de leur histoire personnelle, pour le bien de l'empire d'Aden. Cette nuit serait leur nuit, cette nuit déciderait de leur vie ou de leur mort, de leur gloire ou de leur décadence.

Tsalèl
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Message par Tsalèl » mer. 7 mai 2008 à 13h39

Chapitre deuxième:

Le lendemain matin, la bataille prit fin, un soudain repli des forces ennemies vers leurs positions les plus reculées. La région de Gludin semblait sûre, un calme si inhabituel, si... étrange, qu'il en devenait effrayant, régnait sur toute la contrée. La ville portuaire avait renforcée ses défenses, et les soldats clamaient leur joie et faisaient tinter leur chopine bruyamment. Toute la cité était sortie dans les rues, et poussaient des cris d'acclamation, scandant les louanges de leurs héros, et leur rendant honneur en leur offrant leurs vœux devant Einhasad. Mais parmi ces festivités, quelques âmes ne pouvaient se joindre aux banquets, aux gigues et aux femmes. Quelques âmes étaient trop meurtries pour se dresser sur leurs jambes, ou mettre leur peine de côté. Certaines d'entres elles avaient encore des obligations. Zohar en était, et ne fit rien de plus, durant toute cette journée, une fois rentré de sa mission nocturne, que de rester assis, le regard vide, et le visage blême maculé du sang de ses ennemis, sur un tabouret d'un autre âge.

Le crépuscule couvrit le soleil d'un profond voile d'ombre, et ce soldat, éprouvé par les combats menés la nuit précédente, ôta ses gantelets pour remplir le dernier devoir de cette longue campagne contre les Ol Mahum. Le devoir de rédiger la chose la plus douloureuse qui soit pour un homme. L'histoire de leur victoire contre le général des créatures monstrueuses. Le récit de la mort de son frère, Dror. Zohar tenta de conserver son calme et son sang froid, alors que la plume d'oie à la pointe aussi effilée que celle de sa lance commençait à graver le parchemin vierge à l'encre noire, les caractères qui formèrent des mots, des mots qui retracèrent des pas, des gestes, des hurlements.


Rapport de mission nocturne, par Zohar, caporal de l'armée impériale.

Nous nous sommes éloignés du poste des éclaireurs, à une heure bien avancée. Nous avons parcouru les collines d'un pas vif, pour que les sentinelles ennemies ne puissent pas nous remarquer dans l'ombre la plus profonde. Malheureusement, notre chemin fut des plus difficiles, et certaines durent être abattues pendant notre progression vers les hauts bastions ennemis. Quelques heures plus tard, nous avions en vue notre objectif. Adar et Mydrian, nos deux archers, trouvèrent des positions parfaites pour pouvoir descendre le plus grand nombre de ces immondes créatures sans trop risquer de se faire repérer dans les ténèbres, leurs flèches n'ayant alors aucun mal à percer l 'obscurité avec célérité, et arracher la vie de ces misérables aberrations.

Une fois les préparatifs de l'assaut mis en place, nous étions fin prêts à attaquer. Dror et moi-même allions mener l'assaut, tandis que Kaylan, Galil, Hod, Neydar et Ronen pourfendraient les Ol Mahum de leur fougue guerrière et magique, Einhasad guidant le moindre de nos gestes, la moindre de nos pensées. Nous étions fin prêts, oui. Nous étions prêts à nous sacrifier pour que l'aube qui mettrait fin à cette nuit apporte le signe de la victoire, le signe d'un renouveau clément envers la cité portuaire. Nous nous levâmes alors, et l'assaut débuta.
Zohar s'arrêta un instant, et remplit un petit godet d'eau fraîche. Buvant lentement, il tenta de respirer profondément, malgré la haine, et la peine qui étreignaient son cœur sauvagement. Il se leva, et ôta son armure crasseuse, avant de se réinstaller devant son parchemin. Il ferma les yeux un moment, puis reprit son instrument de torture entre ses doigts.
Le moment de notre charge vint enfin. Ce fut le moment que nous attendions tous depuis notre naissance, et également, le plus effroyable que nous redoutions. Mais en cet instant, nous nous refusions au doute, à l'inquiétude, au scepticisme. Tout ce qui comptait jusqu'alors, c'était notre lutte. Nous nous approchâmes rapidement des premières tentes, faites de peaux tannées et de tissus volés lors de raids contre des convois de marchandise, ou des pillages menés contre des petits villages isolés. Quelques coups de lance eurent raison de ces étoffes ouvragées, pour nous frayer un passage dans ces habitations de campagne. Les Ol Mahum ne s'attendaient pas à une telle intrusion, et furent exterminés sans la moindre pitié. Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises, car le massacre que nous perpétrions alors ne fit qu'alerter les gardes alentours, et nous n'étions pas assez nombreux pour repousser l'assaut de dizaines de puissants guerriers. L'effet de surprise passé, nous nous retrouvions confrontés à une véritable horde sauvage qui ne souhaitait qu'une chose: nous tuer.

Nos deux lances eurent raison de nombre de nos ennemis, tout comme la flamme divine de Neydar, et les bénédictions de feu sœur Ronen, les coups d'épées de Galil et de Hod, et le puissant pavois protecteur de Kaylan. Les flèches de nos archers ont également abattus un grand nombre de nos ennemis, mais... Nos forces n'étaient pas inépuisables, et le carquois de nos archers ne contenait pas suffisamment de munitions pour terrasser toutes ces immondes créatures. La fatigue nous gagnait, malgré les coups destructeurs que nous portions dans leurs rangs, mais ceux-ci étaient aussi innombrables que les gouttes de sueur qui perlait sur notre front. Le premier à tomber fut Neydar, le maître des arcanes qui nous accompagnait. La flamme qui l'animait fut brutalement soufflée par l'un des traits acérés tiré par les arbalètes Ol Mahum. Il ne souffrit pas, le carreau lui transperça la nuque nettement, et il s'effondra telle une pomme qui cède sous son propre poids de l'arbre.
Zohar interrompit son récit un moment, ne pouvant continuer sous la suffocation qu'il ressentait en rédigeant cette pénible histoire.

Tsalèl
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Message par Tsalèl » mer. 7 mai 2008 à 13h42

Une agitation certaine tourmentait son coeur, palpitant au même rythme que la nuit précédente. Cette poussée subite d'adrénaline, au simple souvenir encore fraîchement imprimé dans sa mémoire, tétanisait le corps massif du soldat. Sa main tremblait, sa chair frémissait, comme s'il sentait à nouveau le souffle bestial des Ol Mahum tout près de lui, ces créatures pestilentielles respirant avec force tout autour de lui, et recrachant une haleine des plus insupportables, mêlant odeur de viande faisandée et de sang séché. Ce fragment de vie si anecdotique, si petit et douloureux à la fois, avait laissé germé presque instantanément un sentiment d'effroi si grand, si intense, que Zohar ne semblait plus pouvoir conserver son calme habituel. Il ne s'agissait que d'un simple rapport de mission. Mais pour ce soldat, c'était l'épitaphe qui conterait la mort de ses compagnons d'armes. La mort de son frère.

Zohar abandonna son œuvre pendant quelques minutes, et sortit de sa tente pour prendre l'air, en vue de regagner un semblant de sérénité. La nuit avait alors gagné le corps et l'esprit des habitants de la contrée, et les festivités avaient pris fin. Les soldats regagnaient le campement. L'un d'entre eux salua avec un bien large sourire Zohar, qui ne put lui rendre sans se forcer. Tout le monde avait festoyé, rit, bu et mangé, mais le jeune caporal n'avait rien fait de tel. Ses pensées étaient rivées sur la bataille qu'il avait mené, la bataille dont il était revenu vivant, mais pas son frère. Ce sentiment de fierté mêlé à une colère intense et à une culpabilité des plus douloureuses faisait de cet homme une créature effrayée à l'idée de vivre sans l'une des personnes qu'il chérissait le plus au monde. Dror était mort, c'était un fait, mais faire le deuil d'un tel parent , de cette manière, en griffonnant sur un vulgaire parchemin l'histoire d'un tel événement funeste...

Peu de temps après, le jeune caporal rentra dans sa tente, puis se rassit sur le vieux tabouret. La respiration lourde et les paupillères basses, il se remémorait les événements passés la nuit dernière, et prit son courage à deux mains avant de reprendre la plume qui lacérait son cœur de part en part, à coups de souvenirs aussi intenses que brutaux.

« Nos forces nous quittaient inexorablement. Chaque muscle gémissait de douleur, chacun de nos membres semblaient tressaillir d'une souffrance des plus grandes. Mais notre volonté de vaincre, notre devoir, ces deux sublimes choses, faisaient que notre être pouvait endurer encore quelques instants, cette pénible épreuve, et surmonter les coups féroces des Ol Mahum. Ces créatures, O combien puissantes, n'étaient guère agiles, et nous parvenions à esquiver sans trop de peine leurs attaques imprécises. Mais la dextérité surnaturelle de Galil, dont les épées jumelles pourfendaient avec une précision extrême les créatures qui osaient l'affronter, ne le sauva pas lorsqu'il trébucha sur l'une des nombreuses carcasses que nous laissions derrière nous. Le malheureux mourut malgré lui, empalé sur une lame brisée. Hod ne put retenir son accès de rage à la vue du sombre trépas de son frère de sang. Son épée illustra la profonde rancoeur, la haine qu'il éprouvait à l'égard de ces immondes bêtes sauvages, tranchant sans pitié tout ce qui se trouvait sur son passage, faisant fi de tout ce qui pouvait l'atteindre. Sa perte fut hélas inévitable, et il tomba, percé au flanc, puis au torse.

Soudain, nous vîmes notre objectif se mouvoir parmi les rangs ennemis, se rapprochant de nous à une vitesse des plus surprenantes. Ce dernier souhaitait très certainement abréger l'issue du combat, sa force étant de loin bien supérieure à celle de ses congénaires. Tellement furieux de voir autant de cadavres de ses sujets entassés les uns sur les autres, baignant dans une mare de sang, ce dernier n'hésitait pas à repousser les siens pour parvenir à nous. Beuglant de rage, il nous chargea, Dror et moi-même. Je me mis en avant, mais mon.... »
Quelques gouttes tombaient sur le parchemin, alors gravé par la plume du caporal. Des larmes coulaient des yeux de Zohar. Sa main tremblait, et sa respiration devenait à nouveau difficile.
« Mon frère m'a devancé, et a été terrassé par le général Ol Mahum, d'un coup d'un seul. Celui-ci avait fendu la cuirasse qu'il portait avec une telle violence, que Dror mourut sur le coup. Il tomba, mais je n'eus alors aucun choix. Porter ma lance au cou de la bête féroce, et de la tuer pour que ce carnage cesse une fois pour toutes. Malgré la surprise, je parvins à abattre la monstruosité, la pointe acérée de ma lance transperça de part en part la chair du meneur des bêtes sauvages. Les combats cessèrent alors, comme nous l'espérions. Les Ol Mahum étaient vaincus. Nous ne souhaitions alors qu'une chose. Rentrer chez nous.

La seule chose qui pouvait, selon moi, nous accorder un sauf conduit jusqu'à notre camp, c'était que j'arrache la tête de leur chef, et que je la porte en trophée. C'était ce que faisaient certaines tribus barbares, du moins, ce que j'avais entendu à leur propos. Je pris la peine de trancher net ce qu'il restait du cou de la bête, et je plantai la tête de celle-ci sur la pointe de ma lance. Adar, Mydrian, Kaylan et moi-même rentrions par la route principale. Je précédais mes frères d'armes, brandissant le symbole de notre victoire, alors que l'aube se levait lentement. Seul le souffle bruyant de nauséabond des Ol Mahum se faisait sentir. Aucun d'entre eux n'osa nous attaquer, et nous rentrâmes sains et saufs, en emportant avec le peu de forces qu'il nous restait les corps inanimés de nos amis morts au combat. Je portais le corps inerte de mon frère, alors que mes forces me quittaient, et que mon cœur se mourrait. »