Hourad

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La naissance

Les Orcs vivaient paisiblement lorsqu’un Orc naquit.
Cette nuit n’était comme toutes les autres. Le vent était violent, les nuages, après un moment d’orages, s’estompèrent pour laisser place à la Lune. Un lune comme on ne l’avait jamais vue, brillante, traçant un faisceau lumineux en direction de l’accouchement.
Tous les Orcs sortirent de chez eux et se rapprochèrent de la tente du nouveau né. L’enfant venait de naître, il avait les yeux rouges, tel le brasier d’un feu foudroyant.
La mère le cacha des nouveaux arrivants, elle se demandait ce qu’avait son enfant, et savait que, montré aux Sages, ils prendraient l’enfant pour un envoyé du Démon et le brûlerait sur la place.
Elle le garda avec elle un long moment, le temps de récupérer de cet acte, puis un soir de brise, elle amena son enfant dans une cabane lointaine, connue de personne. Elle dut revenir au camp et plus jamais son fils ne la revu.

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La préparation

C’était un Vieux qui l’avait recueilli, il vivait ici, et élevait des bêtes dans la prairie. Le Vieux le nomma Hourad, en rapport avec le bracelet qu’il portait à son poignet gauche. Mais ce n’était un bracelet, c’était une marque creusée dans la peau, avec des symboles, et ces symboles voulaient dire Hourad en ancien Orc !
Hourad grandit autour des bergers, il connut la paix éternelle, la tolérance, la médiocrité, l’intelligence, la connaissance des forêts.
Alors qu’il était éloigné de toutes guerres, de massacres ou d’autres races, Hourad ressentait l’envie, le besoin de partir, et de découvrir le vrai monde.
Un beau matin, avant le réveille du Vieux, Hourad s’en alla et partit en direction de la tête d’une statue qu’on voyait au loin, c’était la statue d’une déesse, et autour habitait une ethnie Orc qui croyait qu’en celle-ci. Ils lui indiquèrent la direction du village Orc, ce qui le fit sourire.
Sur le chemin pour le village, un nomade interpella Hourad, et voulut lui piquer la bourse qu’il avait trouvée. Hourad se défendit en tirant d’un coup l’épée de l’étui de son ennemi et lui planta en plein ventre. L’homme s’affala et mourut sur le coup.
Hourad se sentit fort d’un coup après cette tuerie, il aimait la vue du sang et d’un mort à ses pieds. Il aimait le pouvoir et l’obéissance. Il retira l’épée du nomade, prit tout ce qu’il avait sur lui, et repartit vers le village.
Arrivé au village, il vit la médiocrité, la tristesse et le désarroi. Il n’avait pu imaginer un si grand désastre pour sa race qu’il aimait tant.
Ses yeux rouges revinrent, et il pleurait de colère. Il se retourna pour s’enfuir de cette ville et décida que le jour où il reviendra, elle sera la plus respectée de toutes les régions de ce monde.

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L’attaque finale

Hourad avait déjà conquit Gludin et Gludio, et Giran ce qui lui permit d’avoir à ses ordres Dion. Hourad avait derrière lui des milliers d’Orcs ne cherchant que la soumission de tout peuple et l’obéissance à leur Dieu : Paagrio !
Ils étaient monothéistes, ils ne savaient que tuer, mais d’autre ont trouvés la sagesse et ainsi, l’intelligence, comme Hourad.
Ainsi arriva le jour de la bataille d’ Oren, Hourad et son armée dévastèrent tout sur leurs passages, tuant tous les humains qui osaient se montrer, ou elfes, amis des humains.
Ce jour ci, l’armée d’Hourad fut gravement affaiblie car les défenses étaient plus fortes qu’il l’avait pensé mais ceci n’arrêta pas l’armée de la Mort.
Elle réussit tout de même à obtenir Oren et Hourad, s’en avoir élaborer de plan, décida d’attaquer de suite Aden, grande capitale du royaume.
Certains sages de guerres prévinrent Hourad sur la stupidité de son futur acte mais il ne recula pas, il partit de suite mais à leur arrivée, ce n’était pas plaine déserte qu’ils trouvèrent, mais des milliers d’hommes d’armes argentés, d’armures d’or. Hourad s’arrêta devant le nombre de ses opposants. Il contempla l’horizon, prit son bâton et attaqua en force les défenseurs d’Aden.
Hourad combattu jusqu’au bout, jusqu'à son épuisement, mais le nombre nettement supérieur d’Humains prit le dessus.
Hourad du s’enfuir, laissant ses confrères mourir.

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La Cachette

Hourad ne pouvait accepter cette défaite, il la renia toute sa vie et du s’exiler, à la place de mourir sur un bûché !
Il resta en vie dans une grotte au plus profond des montagnes de l’Est. Plus personne n’entendit parler d’Hourad et les Orcs reculèrent jusqu’à leur village.
Il resta une dizaine d’années dans les grottes de l’Enfer, réfléchissant à son départ prochain...

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La réapparition

Enfin, Hourad ressortit de sa tombe, maigre et affaiblit.
Il avait décidé de recommencer sa magnifique épopée, mais que cette fois ci, Aden tombera son autorité. Il comprit son erreur, son avide gout du pouvoir l’avait tromper mais cette fois ci, il le savait, Aden capitulera. Il ne se montra pas de suite, il resta incognito au village Orc, se faisant passer pour un autre. Il s’entraînait comme tout le monde, afin de reprendre ses esprits et de ne pas montrer ses connaissances.
Et puis ensuite, il décida de prendre des nouvelles fraîches des autres races, et de leurs positions dans le royaume.
Il commençait à élaborer son plan, sa mise en place d’une guerre rapide, sanglante et cruelle.
Il fit toutes les tavernes du monde, écoutant chaque conversation...
Il attend maintenant le moment propice, le moment où les Orcs seront là.
Le moment où les Orcs seront prêts à retrouver leur prétendant et à devenir, cette fois ci, maîtres incontestés de Vae Soli...