Erkhalk junirkh jal laoya rhaxista erkhalk
Le ton était impérieux. Que pouvait elle faire si ce n'est se plier. Il s'agissait là d'une directive émanant du conseil suprême et proclamée par le porte parole. Aucune possibilité de contester ou de s'y soustraire.
Erkhalk junirkh Kahlinda rhalk kahk Barjavel
Elle pris donc son paquetage, regarda les membres de ce qui avait été jusque là sa communauté puis s'en fut. Les raisons de cet exil forcé ? Elles étaient désormais enfouies en elle. Au plus profond d'elle même. Elle n'en dirait jamais rien et en femme orka, elle affronterait sa nouvelle existence avec toute la force et la détermination de sa race.
La route était longue vers le sud. Il fallait qu'elle aille loin.
Elle pris donc le chemin de Gludio. La ville était accueillante et elle pourrait s'y fixer un temps.
Cependant, tandis qu'elle chevauchait sa monture, elle s'approchait d'une forêt. Le besoin se fit sentir en elle de marquer une pause. Avec cette nouvelle vie qui s'annonçait il lui fallait se ressourcer. Elle trouva une grotte qu'elle aménagea et décida de s'y installer quelques temps.
Son terrain de chasse était toujours le même : un rayon d’un kilomètre. La nourriture était abondante en ce lieu et le fait que cette zone était parfaitement délimitée lui permettait de structurer simplement son existence. Sa vie pendant plusieurs lunes se résuma à satisfaire ses besoins les plus primordiaux : se nourrir et dormir.
Lorsque la lune se fit féconde et dansa la ronde des beaux jours revenus, Beljavar décida qu'il était temps pour elle de revenir au monde. Elle se sentait prête. Suffisamment disponible psychologiquement pour devenir ce qu'on avait fait d'elle : une apatride.
C'est en cet état d'esprit qu'elle arriva à Gludio.
Barjavel
Modérateurs : Conseillères, Admins et GMs
-
- Zombie Lord Farakelsus
- Messages : 37
- Inscription : sam. 9 juin 2007 à 21h13
Gludio.
Ville relais, ville de transition, ville carrefour.
Ploëmel est assoupis sur sa hallebarde. Un bruit et il lève un sourcil. Du remue ménage ? Il ouvre les yeux.
Ses yeux sont ouverts. Deux enfants sont en train de titiller une mendiante orka. Elle est vêtue de haillons et sa tête est couverte d'un crane tandis que son corps s'enveloppe dans une peau de bête.
Laaaaaa peau verteeeee est mocheeeeeuuuuu, la peau veeerteeee est mocheeuuuuuu
Ils font la ronde autour de l'indigente qui reste impassible. Mornement, Ploëmel s'avance et donne une tape sur la tête d'un des deux enfants.
Dégagez les morveux. Vous êtes issus d'une fausse couche alors ne soyez pas moqueurs.
Les enfants éclatent de rire, l'un descend son pantalon et montre ses fesses au garde tandis que l'autre se colle un doigt dans le nez avec un air torve. Puis ils s'enfuient en rigolant. La femme se tient debout face à Ploërmel.
Qui es tu femme orka ? Décline ton identité avant que je ne t'autorise à entrer en ville.
Berjavel marque un temps puis, d'une voix régulière et sure d'elle elle répond :
Je me nomme Barjavel.
Mhhhhh.... Barjavel.... et de quelle contrée es tu ?
Je suis apatride.
Ploërmel l'observe.
Apatride dis tu ? Qu'as tu donc fait pour que ton peuple te chasse et te renie ?
Barjavel hésite. Un masque d'incompréhension aux traits tendus.
Je ne saurais te dire garde, j'ai perdu la mémoire.
Notre ville est accueillante Barjavel. Notre communauté est sans histoire. Ce qui ne veut pas dire qu'elle est amnésique. Bien au contraire. Nous sommes animés par l'expérience de notre passé et nos sages discourent des racines du mal. Nous voulons nous en préserver. Je ne peux que t'admettre en zone temporaire. J'irais quérir le révérend tisseur afin qu'il dénoue les fils du passé pour toi. La trame de ton histoire sera ainsi révélée et nous saurons si tu peux être acceptée.
Hébétée, Barjavel se laisse conduire par le garde. Il l'emmène par les ruelles étroites de la ville fortifiée. De temps en temps, il salue un passant ou lève la tête vers une personne qui le hèle à l'étage. Les fenêtres sont fleuries et les pavés propres. Gludio lui plait.
Ploërmel lui ouvre un portique en bois travaillé de ferronneries. L'entrée donne sur une grande chambre austère mais confortable et bien tenue. Cela va la changer de sa grotte.
Tu vas résider ici quelques temps. Le révérend tisseur te verra dans quelques lunes. Nous allons te fournir de nouveaux vêtements et tu seras nourrie.
Ayant parlé, Ploërmel lui adressa un sourire désolé puis s'en fut.
[A suivre ^^]
Ville relais, ville de transition, ville carrefour.
Ploëmel est assoupis sur sa hallebarde. Un bruit et il lève un sourcil. Du remue ménage ? Il ouvre les yeux.
Ses yeux sont ouverts. Deux enfants sont en train de titiller une mendiante orka. Elle est vêtue de haillons et sa tête est couverte d'un crane tandis que son corps s'enveloppe dans une peau de bête.
Laaaaaa peau verteeeee est mocheeeeeuuuuu, la peau veeerteeee est mocheeuuuuuu
Ils font la ronde autour de l'indigente qui reste impassible. Mornement, Ploëmel s'avance et donne une tape sur la tête d'un des deux enfants.
Dégagez les morveux. Vous êtes issus d'une fausse couche alors ne soyez pas moqueurs.
Les enfants éclatent de rire, l'un descend son pantalon et montre ses fesses au garde tandis que l'autre se colle un doigt dans le nez avec un air torve. Puis ils s'enfuient en rigolant. La femme se tient debout face à Ploërmel.
Qui es tu femme orka ? Décline ton identité avant que je ne t'autorise à entrer en ville.
Berjavel marque un temps puis, d'une voix régulière et sure d'elle elle répond :
Je me nomme Barjavel.
Mhhhhh.... Barjavel.... et de quelle contrée es tu ?
Je suis apatride.
Ploërmel l'observe.
Apatride dis tu ? Qu'as tu donc fait pour que ton peuple te chasse et te renie ?
Barjavel hésite. Un masque d'incompréhension aux traits tendus.
Je ne saurais te dire garde, j'ai perdu la mémoire.
Notre ville est accueillante Barjavel. Notre communauté est sans histoire. Ce qui ne veut pas dire qu'elle est amnésique. Bien au contraire. Nous sommes animés par l'expérience de notre passé et nos sages discourent des racines du mal. Nous voulons nous en préserver. Je ne peux que t'admettre en zone temporaire. J'irais quérir le révérend tisseur afin qu'il dénoue les fils du passé pour toi. La trame de ton histoire sera ainsi révélée et nous saurons si tu peux être acceptée.
Hébétée, Barjavel se laisse conduire par le garde. Il l'emmène par les ruelles étroites de la ville fortifiée. De temps en temps, il salue un passant ou lève la tête vers une personne qui le hèle à l'étage. Les fenêtres sont fleuries et les pavés propres. Gludio lui plait.
Ploërmel lui ouvre un portique en bois travaillé de ferronneries. L'entrée donne sur une grande chambre austère mais confortable et bien tenue. Cela va la changer de sa grotte.
Tu vas résider ici quelques temps. Le révérend tisseur te verra dans quelques lunes. Nous allons te fournir de nouveaux vêtements et tu seras nourrie.
Ayant parlé, Ploërmel lui adressa un sourire désolé puis s'en fut.
[A suivre ^^]
-
- Tyrannosaurus
- Messages : 2028
- Inscription : dim. 5 avril 2009 à 15h42