Par une nuit sans lune, une silhouette encapuchonnée s'approcha du panneau d'affichage de Giran. Elle observa les alentours, ses sens en alerte, vérifiant que personne ne l'épie. Ne détectant aucune présence, elle accrocha une affiche à l'écriture soignée.
Ténèbres ou Lumière? Bien ou Mal?
Sans cesse, nous sommes confrontés à des choix, sans cesse nous sommes torturés par des valeurs imposées dés notre plus jeune âge.
Et sans cesse, vous sévissez sans tenter de comprendre.
Tuer un homme pour en sauver un autre... Qu'en pensez-vous? Peu importe leurs exactions, une vie est une vie. Le choix n'est permis que par les sentiments que l'on ressent pour l'un d'eux, n'êtes-vous pas d'accord?
Vous qui faites le "Bien" et qui pourtant, blessez, maltraitez vos ennemis, n'oubliez pas qu'ils se battent pour une cause qui leur semble juste également.
Cessez de vous cacher derrière des prétextes comme la justice, le Bien ou autre! Vous détruisez, vous aussi. Cela ne vous démarque pas de ceux que vous haïssez.
Le Bien et le Mal ne sont pas absolus. Les démons peuvent aimer autant que les anges peuvent devenir cruels à cause de leur orgueil et leur vanité.
N'oubliez pas que plus la Lumière est brillante, et plus sombres sont les Ténèbres qu'elle engendre.
Prenez cela comme une demande de méditation sur vos propres actes. Ceci n'est pas une menace, mais un avertissement. Cette affiche s'adresse principalement aux humains, mais les sombres et les pâles sont aussi concernés.
Pour ceux qui me reconnaissent, sachez que je ne réapparaitrai pas avant plusieurs jours. Certains... évènements me retiennent, je vous demande de ne pas me chercher sous peine de vous quitter définitivement. Je vous remercie d'avance pour votre compréhension.
Une sombre, libérée pour disparaître.
Freyja relut alors l'affiche une dernière fois, réajusta son capuchon de manière à ce que ses traits soient parfaitement dissimulés, puis s'éloigna silencieusement.
Une affiche à Giran
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- Fairy Queen Timiniel
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Hizin passa devant l'affichette et la lu de bout en bout, puisqu'elle traitait du manichéisme.
Il soupira à la fin de sa lecture, plaignant encore les mortels d'être attachés à des concepts si triviaux et archaïque
Il soupira à la fin de sa lecture, plaignant encore les mortels d'être attachés à des concepts si triviaux et archaïque
"Puisque vous n'avez su choisir, le Hasard engendrera la Cruauté et la Cruauté engendrera le Hasard"
Thanèros
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- Barion
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Teldoran passe tranquillement à Giran, s'arrêtant devant l'affiche n'ayant pas d'occupation qui l'attendait. il l'a lu et se demanda, au vu de l'absence des orcs dans les races citées, si ceux-ci doivent être considérés comme des personnes incapable d'avoir une méditation ou si justement ils font partis de ceux qui réfléchissent à leur actes,
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- Fairy Queen Timiniel
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Interloqué par cette affiche au contenu plutot garnit, et pour une fois ecrite en langue qu'il comprennait, Feb s'arretat pour lire.
Intrigué par la phrase d'accroche, il continua naïvement.
Puis a lui même, comme dans une reflexion interne
"Tu dis toi même que nous sommes confrontés à des choix. Se sont ces choix qui font de nous ce que nous sommes. A chacuns de les assumer, personne n'a à regretter ce qu'il est. La nature qui fait chacun de nous, pousse certains a commettre des fautes, cette même nature en pousse d'autre à les réparer.
Je ne suis ni de l'un, ni de l'autre. Je suis de ceux qui aident les victimes de cette nature.
C'est ainsi que je conçoit ma définition de la justice. Nul ne mérite de recevoir le poid de la nature d'autruit, chacun est libre d'exercer la sienne.
Ta liberté s'arrete la ou celle des autres commence. Jamais je ne semerais ce que je repproche, je ne détruit ni ne répare. Mais j'aide.
Je n'influe ni sur la lumière, ni sur l'ombre. J'aide simplement. Ma méditation n'est plus à faire."
Intrigué par la phrase d'accroche, il continua naïvement.
Puis a lui même, comme dans une reflexion interne
"Tu dis toi même que nous sommes confrontés à des choix. Se sont ces choix qui font de nous ce que nous sommes. A chacuns de les assumer, personne n'a à regretter ce qu'il est. La nature qui fait chacun de nous, pousse certains a commettre des fautes, cette même nature en pousse d'autre à les réparer.
Je ne suis ni de l'un, ni de l'autre. Je suis de ceux qui aident les victimes de cette nature.
C'est ainsi que je conçoit ma définition de la justice. Nul ne mérite de recevoir le poid de la nature d'autruit, chacun est libre d'exercer la sienne.
Ta liberté s'arrete la ou celle des autres commence. Jamais je ne semerais ce que je repproche, je ne détruit ni ne répare. Mais j'aide.
Je n'influe ni sur la lumière, ni sur l'ombre. J'aide simplement. Ma méditation n'est plus à faire."