Comme un souffle brisé ...

[Nockos]

Comme un souffle brisé, il est impossible qu'une légende ne se répende sans laisser de traces ...

Ainsi des affichettes volètent gaiettes en tous lieux d'Aden, inscrit en gros sur les morceaux de parchemins ...

Il est loin maintenant
Le glorieux temps messires
Des traques et des Empires
Le temps béni ou tant d'argent ...

Le Monde s'en fait l’écho
Les parties se délitent
Le Pacte, Les élites
Le Capitaine revint bientôt

Deux pas et deux
En entrechats
En attendant la relance
Boniments et
Langues de bois
Qu'importe tant que ça se danse

Deux pas et deux
En entrechats
En attendant la relance
Boniments et
Langues de bois
Qu'importe tant que ça se danse

Complaisance, mauvaise foi
Font le marché du Capitaine
Alors dans l'ombre
Penchez vous sombres
En attendant Le Capitaine

Qu'en est-il du luxe d'antan ?
Nos si belles manières
De rompre et de tuer
Ne recueillent plus guère
Que railleries et mares de sang

Hissez au loin nos couleurs
Et n'oubliez pas l'heure
Ou nous serons sur vous
Car vous n'aurez plus un seul sou

N'oubliez pas que l'ennemi trépasse
Sous la pluie battante de nos lames
Alors que chaque rapace
Se délectera de vos larmes ...

Chanson traditionnelle des gens de la mer.

[Seikyo]

Alors que Mortes étant en train d'attendre on-ne-sais-quoi sur les marches de Giran, comme toujours, une des affichettes vint heurter son visage sans émotions et lui fit sortir un bref "Hm !".
Il retira l'affiche de son visage et la lut.
"Jolie mélodie... Ca sent l'approche que quelque chose..."
Il jeta ensuite l'affiche et repartit dans ses pensées.

[Nockos]

Un Homme, asses jeune au cheveux roux et au teint bruni par le soleil ramassa un de ces documents, pris le temps de le lire sans plissé les sourcils, sembla s'intéresser a quelques moment avant de lâcher un éclat de rire prépondérant, rétorquant pour lui même après lecture, tout en remettant son chapeau triforium noire, arborant une tète de mort.

"- Décidément, les rumeurs vont bien vite en besognes dans le coin ... cela faisait longtemps, ou est la taverne du coin ?"[/b]

L'homme marqua la feuille d'une trace de sa botte, large et encore humide, et remontant jusqu'au genoux de celui-ci. Puis il avança d'un pas sur, marquant chacun de ces pas d'un bruit sourd de monnaie, qui devait probablement se mélangé dans les poches de ça grande soutane bariolée dont les sabres laissai percevoir de nombreux combats passés.

[Crepuscule]

Lors d'une course personnelle a Giran, la Valsharess surprit ces petits parchemins voltigeant de-ci, de-là. Elle en saisi un par curiosité... par interêt ? Elle le lu. N'y comprit pas tout, se demandant si les humains n'avaient pas disjonctés. Mais elle le garda en poche, des bribes ayant retenu son attention...

... Penchez vous sombres
En attendant Le Capitaine ...

Elle s'en alla, rêvant de la mer et de ce qu'on peut y jetter...

[Raul Necrobie]

Dans sa cabine, sentant encore la peinture et le bois fraichement coupé, Felohora lisait avec attention à la lueur d'une bougie frileuse le bout de parchemin.
S'imprégnant de la sérénade, elle sortit et fila donner des ordres à l'équipage, durant de nombreuses heures tous l'entendirent fredonner l'air entrainant marquant ces parchemins.