Heigardt

Ici se trouvent les BGs des héros décédés, paix à leurs âmes.

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Sylar
Zombie Lord Farakelsus
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Heigardt

Message par Sylar » mer. 5 novembre 2008 à 18h10

Côtes cassées. Oreilles froissées. Ongles arrachés. Muscles déchirés. Chairs brûlées.

Le Boucher était surpris que sa victime soit toujours éveillée après deux jours de torture intensive. D'habitude, les prisonniers parlaient à la simple vue d'un fer chauffé à blanc. Les plus récalcitrants tenaient quelques minutes. Lui avait réussit à tenir deux jours... Sans aucun repos. Fascinant et inquiétant.
Il faut voir que le métier de tortionnaire était quelque chose de commun en ces dures périodes. Le tortionnaire était un moyen de pression morale pour bon nombre d'employeurs. Le simple fait d'évoquer le mot « torture », les gens devenaient tout de suite coopératifs. Mais il faut bien de temps en temps qu'il y en ait bien un ou deux qui veuille faire son dur pour que le métier prospère.
Le Boucher observait le corps meurtri de son prisonnier tout en buvant de l'eau. Il était entrain de réfléchir à la prochaine façon de le torturer. Il avait dans une remise tout un tas d'ustensiles et d'animaux qui servaient à faire parler ou même juste à blesser, voire tuer un prisonnier.

Cela lui rappelait son maître, celui qui lui avait tout appris sur l'art de la torture. Oui c'est un art. En le prenant comme disciple, il lui avait expliqué quelques principes tels que la distinction entre les différents tortionnaires. Quant au reste, l'expérience était une bonne conseillère. Il y avait deux grandes catégories : les Bouchers et les Mentaux. Les Bouchers avaient pour vocation de torturer la chair en utilisant la douleur comme outil de travail, et c'était sûrement la catégorie la plus répandue.
Quant aux Mentaux, ces derniers travaillent sur le moral de leur victime sans qu'il n'y ait aucune trace de blessure. Ils sont évidemment plus rares car la connaissance de l'esprit demande des années et des années d'entrainement intensif. Le fait d'avoir un « Mental » comme tortionnaire est une marque de richesse et de pouvoir car les Bouchers peuvent être malheureusement n'importe quel sadique.

Mais le Boucher n'était pas un sadique, il avait appris cet art. Croire qu'il était facile de torturer quelqu'un était faux. Il était facile de faire mal, il est vrai. Le problème étant que le corps des êtres vivants était de nature endurante et s'adaptait vite à la douleur. Trop de douleur, et c'était la mort. Pas assez, vous n'obtiendriez pas l'information à temps. Pour cela, il fallait tout d'abord s'entraîner sur des animaux tels qu'un gros chien ou un cheval pour le début. Avec un animal, il fallait percevoir ses réactions, et chaque animal possédait sa façon de réagir, selon sa race et son gabarit. Un entrainement qui prenait du temps, des mois voire des années avant de pouvoir commencer à travailler sur un humain, ou autre humanoïde doué de parole. Il y avait même certains tortionnaires qui s'entrainaient sur des enfants, car fragiles et donc difficiles techniquement à maintenir en vie pendant une période avec une douleur spécifique. Mais le Boucher répugnait à faire ce genre de chose.

Voyant son prisonnier en train de respirer difficilement à travers son sang épais, il lui versa un peu d'eau sur le visage pour lui nettoyer la bouche. « Bon, écoute... Tu peux parler et faire cesser cette douleur qui parcourt ton corps continuellement. Le comte Harlann ne demande qu'une seule chose. Qu'as-tu fais du corps? »
Il fallait savoir être bon des fois avec son prisonnier. Celui-ci, une fois dans les geôles, n'avait plus aucun droit. Il n'existait plus. Il n'était qu'une ombre que la populace était contente de voir disparaître au lever du jour. Il s'adressa une fois encore à son prisonnier allongé sur le chevalet.
« Ecoute... » dit-il en poussant un soupir. « Je ne veux que quelques indications de ta part. Je peux abréger tes souffrances... Tu as le choix. »
Un bon tortionnaire se devait d'être compatissant lors des questions avec son prisonnier. Il ne devait pas lui montrer qu'il est là pour le faire souffrir d'avantage, mais bien au contraire pour le soulager.
Les lèvres éclatées remuèrent à peine. Le Boucher approcha son visage en faisant attention que le prisonnier n'essaierait pas de le mordre. Plus d'un tortionnaire avait perdu un nez, une lèvre ou une oreille comme ça.
« Oui, parle mon ami... Tu es proche de la délivrance... » Le ton était naturellement chaleureux, comme toujours dans ce genre de situation. Encore des murmures. « Oui.. Tu dis qu'il faut...que...Que quoi mon ami? » Laisser le temps de reprendre son souffle mais pas trop. « Que j'aille ..chez...les Orcs.. bien continue... » Le prisonnier avala le sang mélangé à sa salive pour éclaircir sa voix. « Oui..les Orcs...qu'y a-t-il avec les Orcs? »
Les yeux du tortionnaire s'écarquillèrent en entendant la suite et prit, dans un élan de colère et d'indignation, un fer chauffé à blanc. Il le posa violemment sur la poitrine du prisonnier, dégageant ainsi un forte odeur de chair brûlée mélangée à la fumée noirâtre. Ce qui eut pour effet immédiat de le plonger dans l'inconscience.
Le Boucher se calma et retira le fer, emportant des lambeaux de chair avec, et remit la lame grésillente dans le feu. Maugréant un peu, il s'en voulait d'avoir cédé à la colère. Heureusement le type respirait encore. Le comte Harlann voulait absolument que le corps de son ami soit retrouvé : le duc Varless.

D'après ce que le boucher avait compris, le prisonnier aurait été engagé par des villageois pour récupérer leurs adenas, trop taxés par le duc Varless selon eux. Le type serait allé au manoir pour s'entretenir avec lui. Dans la cour, il aurait demandé au duc de rendre la totalité de la taxe à ses paysans sous peine de jugement immédiat pour vol et esclavage.
Apparemment, le duc n'aurait pas apprécié qu'on le menace de la sorte et aurait donc ordonné à ses gardes de le mettre aux arrêts. Les trente gardes auraient été tous décapités. Le type aurait ensuite attrapé le duc et l'aurait emmené à la forge de l'écurie. Prenant son temps, il aurait ramené un seau d'adenas, les aurait fait fondre et fait boire le métal bouillant au duc. Et serait finalement partit avec le corps. La famille du duc a bien heureusement été épargnée.
Le Comte Harlann avait donc déployé des hommes pour l'attraper et avait mis une prime sur sa tête pour quiconque aurait des informations susceptibles de pouvoir le trouver. Il avait bien entendu torturé et pillé le village qui avait engagé ce type pour leur donner une bonne leçon. Le lendemain, le type était devant le fortin du comte. Il était venu se rendre. Il avait sûrement compris qu'il valait mieux se rendre car la garnison du comte l'aurait finalement trouvé tôt ou tard.

Des funérailles sans corps étaient toujours un déclencheur de problèmes dans une famille. Et voilà que deux jours plus tard, le soit-disant justicier était inconscient et étendu sur un chevalet.
Le Boucher pensait que ce type avait fait plus de dégâts à ceux qu'il avait aidés qu'autre chose. Toujours est-il que maintenant, il devait le remettre dans sa cellule et attendre qu'il se réveille pour continuer et terminer la séance de travail.
Il commença à nettoyer et ranger ses ustensiles et appela le garde. « Garde! Veuillez raccompagner le prisonnier dans sa cellule! »
Dans un soupir d'ennui, le Boucher espéra que le garde n'était pas déjà parti se soûler avec ses compères. Ils devaient sûrement être tous rentrés au fortin après l'arrestation du ce meurtrier.
Il sortit de son atelier et regarda dans le couloir. Il appela à nouveau le garde. Aucune réponse. Maugréant dans sa barbe, en se disant qu'il fallait toujours faire tout soit même, il alla chercher dans un logis, une chariotte pour transporter le prisonnier plus facilement. Arrivé au bout du couloir, un bruit de craquement se fit entendre de son atelier. Il retourna précipitamment à son atelier et constata que le chevalet était en morceaux ainsi que les chaînes arrachées du bois. Le meurtrier avait réussi à s'échapper!
Le Boucher voulut s'enfuir mais la porte se referma brusquement. Sortant de l'ombre, le meurtrier à l'allure décharnée s'approcha lentement du Boucher. Ce dernier était paniqué par la situation. L'homme en face de lui était de stature bien plus imposante et malgré ses blessures, il arrivait toujours à tenir debout.
Comment, par tous les Saints, avait-il réussi à s'échapper ? Mais il fallait maintenant qu'il trouve quelque chose pour s'enfuir. Il pris un fer chauffé et le pointa de manière menaçante vers l'homme, qui avançait lentement et inexorablement vers le Boucher. Son regard était aussi sombre que les cendres.

Le Boucher lui ordonna de s'arrêter sous peine de devoir le tuer. Sa voix tremblait, son coeur palpitait. Il ne serait jamais de taille à lutter contre un monstre pareil. Le monstre empoigna le pauvre homme d'une main et de l'autre, pris le fer chauffé. La pression exercée sur le poignet du tortionnaire était telle qu'il était maintenant à genoux, suppliant le monstre de le laisser en vie.
« Je ne connais pas la pitié. Ces hommes et femmes n'avaient rien fait de mal. Ils voulaient vivre. » La voix de l'homme était sévère. Le Boucher priait pour que rien ne lui soit fait.
« Mais avant de te juger, je dois te remercier. » Le Boucher le regarda l'air terrifié et interloqué. « Je te remercie de m'avoir montré ton art. Il va me servir à châtier le comte. » Il marqua une pause. « Et l'autre personne qui tortura hommes, femmes et enfants de ce village. » Pendant que l'homme énumérait chaque nom et chaque crime commis par le Boucher, ce dernier pleurait et implorait son juge. Finalement, rendit son verdict et le mot "coupable" fit vomir le tortionnaire.
Le juge prit une pince et commença à exécuter la sentence. Après viendrait le tour du comte.
C'était inéluctable...

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Cela faisait des jours qu'il campait devant "ma" grotte. Je ne comprenais pas cet humain.


Personne chez les orcs ne comprenait les humains. Je continuait à le scruter de ma pièce, assis sur une fourrure tout en fumant des herbes. Il n'avait presque pas bouger d'un poil, sauf pour manger. Toujours campé, les jambes légèrement écartées et les bras croisés. Vêtu de vêtements verts émeraudes salis par le temps, il portait la couronne d'Aden. Etrange qu'il vienne en ce lieu de recueillement pour les orcs.
Cela faisait des années que je m'étais retiré de toute civilisation quelle qu'elle soit. Ce pour des raisons personnelles. Trop de guerre, trop de sang, trop de bière, trop de tout sauf de calme et de tranquillité. Le cimetière Orc était un lieu parfait pour ce genre de retraite, même si les esprits se réveillaient pour hurler encore une fois leur envie de combattre. Je m'y étais habitué, mais pas l'humain apparemment. Il avait l'air d'avoir peur des esprits. Je me demandais bien pourquoi. Mais cela attendrait demain, je devais me reposer. Le sommeil vint très rapidement me prendre.

Des paroles me réveillèrent. Quelqu'un comptait à haute voix. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel bleu azur. Une belle journée si ce n'est l'humain qui comptait pour ses exercices. A quoi bon qu'il s'entraine, il ne serait jamais aussi fort qu'un orc. Je levai pour aller me rincer le visage et me délester un peu la vessie quand une bonne odeur me titilla les narines. L'odeur d'un bon ragoût. Mon ventre grogna immédiatement à l'idée d'engouffrer ce plat. De la vraie cuisine, et cela n'était pas venu depuis des lustres. Depuis qu'il avait quitté la civilisation d'ailleurs, et les racines, fruits et autres insectes, à l'apparence indigeste commençait sérieusement à lui faire regretter sa retraite. Toujours est-il qu'il s'approcha de la source. Dehors l'humain avait monté un petit campement à quelques pas de "ma" grotte. Son ragoût mijotait tranquillement, pendant que l'humain gaspillait son énergie à durcir son corps. D'ailleurs il s'arrêta de soulever ses pierres et la jeta par terre. Il me regarda et se frotta les mains pour enlever la poussière. Un sourire se dessina quand il perçu mon regard se tourner vers le ragoût. Après tout, un peu de compagnie ne me ferait pas de mal...

Une quinzaine de jours s'était écoulée depuis que je l'avais rencontré. Cela ne plaisait guère de l'entrainer, mais il était bon cuisinier alors en échange des bases de connaissance que je pouvais lui apporter. Le premier problème fût la communication. J'avais des rudiments de la "langue" humaine, surtout des insultes et lui également de la notre. Son accent était insupportable, on aura dit un elfe qui parlait Orc. Paagrio, soit clémente. Toujours est-il que les créatures intelligentes comme nous trouve toujours un moyen de communiquer. Le nous concerne les orcs bien évidemment. Mais force est de reconnaître que cet humain, et il n'était pas le seul, attirait un certain respect. Il savait vraiment bien cuisiner. Il m'a fait comprendre qu'il voulait apprendre l'art du Cri des Orcs et en échange de son talent de cuisto. L'offre était alléchante. Toujours est-il que les humains ne pouvaient pas vraiment hurler comme nous, ils n'avaient pas la capacité vocale ni le coffre pour faire résonner leur cri sur un chant de bataille. Tout du moins en essayant par eux même.

Hurler de Guerre est un art assez particulier. Chaque Hurleur est particulier. Même si les effets de renforcement du corps et de l'esprit sont identiques, chacun à sa manière de crier et surtout de canaliser cette rage. Oui, on imagine mal un elfe tout gentil et benêt comme ils sont, avoir de la rage et donc faire Hurleur. A l'humain, le Cuisto comme je l'appelai, je lui apprendrai les rudiments de ma technique pour éviter qu'ils n'en sache trop et que de toute façon, je saurai cuisiner moi aussi tôt ou tard. En attendant, il était sous la cascade, méditant et essayant de ne pas avoir froid. La cascade est une ancienne technique de méditation. il est facile de méditer dans le calme, la tranquillité, dans une forêt à l'ombre avec une bonne choppe de bière... mais dans des conditions disons, plus extrême, la méditation devient très difficile, voir impossible. La chute d'eau était glacée, faisait du bruit et tombait directement sur sa tête de quoi briser la méditation des plus grands sages de ce monde. Cela faisait donc depuis le début qu'il était sous cette chute d'eau essayant d'atteindre le Point de Vide. Il existe chacun de nous, un lieu où nous pouvons nous réfugier et oblitérer totalement les influences du monde extérieur. Certains renforcent leur corps, d'autres leur esprit. Un Hurleur fait les deux.

D'habitude ce genre d'entraînement, qui devient un art de vivre, se fait sur une longue période comptabiliser en année voir décennies pour les moins doués. Se pose la question de savoir comment reconnaître un bon Hurleur d'un mauvais. Dès la naissance d'un orc, il y a disons un comité qui examine le nouveau né pour voir si déjà il n'a aucun défaut au niveau des membres et voir s'il est en bonne santé. Ensuite les enfants sont soumis à différentes épreuves physiques. Ils sont également observés sur leur personnalité et leur comportement dans leur groupe. Se démarquera toujours un alpha et un omega. L'alpha sera appelé à être le plus souvent Seigneur de Guerre, né pour diriger les armées. L'omega sera le plus souvent mené à des tâches ingrates, qui consiste à ne jamais voir un champs de bataille, comme cuisinier, armurier, tanneur. Des artisans pour la plupart du temps. Le hurleur est l'enfant Orc qui ne parle jamais dans un groupe.
Après la sélection des enfants, vers une dizaine d'année, vient le test qui sera déterminant pour avoir un Cri de qualité. D'après les contes Orcs, certains hurleurs auraient été capables de trancher la pierre avec leur cri. J'en ai connu un seul, il fût mon maître jadis.Toujours est-il que les enfants tour à tour sont mis en face de loup, d'animaux sauvages, et on leur demande de crier aussi fort que possible. Si l'animal part la queue en les jambes, l'enfant est prêt pour son entrainement. Dans le cas contraire, il est rattaché au groupe d'entrainement des gardes.
vient ensuite la formation qui prendra environ une dizaine pour donner les bases du Cri. Le Cri, en fonction de la tonalité et des mots adoptés pour faire varier cette tonalité, est longue à apprendre. Imaginer qu'un Hurleur endorme tout une troupe plutôt que de la galvaniser et lui insuffler une force supérieure. Fâcheux n'est-ce pas. Tout au long de cette formation, les élèves ne communiquent que par des un langage des signes, pour éviter que leur voix ne devienne une arme incontrôlable. Arrive la fin de l'entraînement avec le test ultime. Entre temps, seul disons dix orcs sur cent arrivent à la fin de l'entrainement avec le titre Hurleur de Guerre. Les autres ont commis l'erreur de parler, ce qui a eu pour effet de crever les tympans de leur bien aimée par exemple.

L'épreuve ou plus communément appelé "La Voix", est une pratique qui fait honneur au plus grand Hurleur de guerre. Habituellement, tous ceux qui arrivent jusqu'ici réussissent l'épreuve, est de tout simplement parler normalement. Rien de plus, rien de moins. Au fur et à mesure des années, il est devenu naturel de hurler et devient donc le mode de communication naturel des Hurleurs. La parole simple et douce dont nous nous servons tous les jours, devient obsolète. Un hurleur se doit alors de montrer qu'il peut contrôler son cri en parlant normalement. Cela fait honneur aux anciens, dont les voix étaient parmi les plus mélodieuses de la race Orc.

L'entraînement terminé, les Hurleurs intègrent les rangs de l'armée Orc et d'autres se retirent pour encore s'améliorer et devenir professeur. J'avais intégré les rangs de guerre, mais maintenant j'aimerai enseigner et je me dois d'apaiser mon cri à nouveau, en me retirant. Le Cuisto fera un bon cobaye pour mes techniques d'apprentissage. D'ailleurs son entraînement est fini et je me dois de voir s'il a réussi à trouver ce lieu de vide intérieur. Je sais une sarbacane ainsi qu'un dard imbibé d'un poison assez particulier. Il a pour effet de provoquer d'atroces démangeaisons. La douleur, certains s'y sont habitués donc il est inutile de leur faire du mal, par contre personne ne peut résister à ce genre de démangeaison, sauf une personne ayant atteint le vide intérieur. Votre corps chauffe tout doucement, la sensation devient presque agréable et d'un coups, des milliers de fourmis vous parcours le corps et piquent par-ci par-là. Effet garantit pour l'avoir tester plusieurs fois avant d'atteindre le vide. Je souffle un bon coup et le dard vient se planter dans son épaule droite. Je compte connaissant à peu près le temps de réaction. Aucune. C'est très bien, il est a mis un peu plus de temps qu'un Orc, ce qui est normal, mais il se débrouille bien. Je crie pour le réveiller. Aucune réaction. Je réfléchis tout en me levant. C'est étrange. Je m'avance vers lui sous la chute d'eau et le secoue. Il se ouvre les yeux brusquement et commence à se gratter dans l'étendue d'eau. Je me demande s'il ne dormait pas en fait...

Aucune parole depuis près d'un mois, je sens qu'il aime bien parler et celà le frustre de ne pouvoir le faire. Nous utilisons l'écriture pour communiquer. Il m'a raconté quelques unes de ses aventures et aussi l'évolution du monde. Très intéressant. En tout cas mon art de la cuisine s'était amélioré grandement. Je me faisais plaisir dorénavant à manger et cela facilitera ma retraite. A la fin de notre repas et "discussion", je décidai de lui apprendre les bases avancées du cri. Nous allions chasser le loup.

Deux mois se sont écoulés depuis notre première rencontre. Je suis gravement blessé. Je ne me suis pas contrôlé ce jour là. Un mauvais esprit voulait nous attaquer, j'ai décidé d'utiliser mon cri pour le faire fuir mais j'ai mal maîtrisé le son et je me suis retrouvé avec une envie suicidaire. Le sol est très dur quand on tombe de haut. Je crache du sang et mes membres ne répondent plus. Le Cuisto vous allé chercher un guérisseur mais sur un territoire Orc, un humain ne vit pas très longtemps. Il essaye par tout les moyens de me guérir puis nous comprîmes qu'il était trop tard pour moi. Je lui fit passer l'épreuve de "La Voix", il était encore tôt mais il se devait de le faire, au risque de me tuer. Je lui fis signe de parler Orc, les mots qu'il avait appris. Il commença avec hésitation puis continua d'une voix plus douce et sûre. Une mélodie qui me porta doucement vers la mort. La douleur me quittait alors que je percevais à nouveau le vide, seule la voix était audible. Puis, le vide devint une chaleur accueillante, réconfortante. Je me sentais bien alors que la voix était presque à la fin du récital. Paag'rio, accueille moi dans tes bras.

Heigardt termina le récital et le souffle du vieil orc s'arrêta avec. Il pria Paa'grio par respect pour son maître, pour que son âme ne s'égare pas sur les sentiers de la mort. Les larmes accompagnaient sa douce prière...

"Sur un champ de bataille, nous sommes tous des chiens de guerre, nous partageons tous la même couleur de sang..."

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Nom : Heigardt. Ancien dialecte signifiant Haut Gardien. C'est un nom peu répandu et seules les familles de chevalier le portent. Ce genre d'informations devraient semblablement se trouver dans un bibliothèque ou bien demandez à un prêtre humain.

Surnom : Max. Monsieur Tagardt.

Race : Humaine.
Sexe : Masculin.
Age : Trente ans d'apparence.

Famille : Peut-être, peut-être pas. A moins de faire des recherches poussées.

Apparence générale : Il est vêtu le plus souvent d'une armure de cuir rouge avec des plaques d'os cousues sur le cuir. Les épaules arborent une croix rouge sur fond blanc.
Le yeux bruns sombres. Un regard est pour le moins amical et souvent chaleureux sauf en cas de coup dur tel que la perte d'un ami. Il essaiera dans ce cas de paraitre heureux mais, son regard le trahira.

Bien bâtit, Heigardt est de taille légèrement supérieure à la moyenne des humains, et se tient droit comme un soldat au garde à vous, montrant qu'il est fier d'être un humain.

Le beauté n'est pas son fort. Son visage carré et brut, laisse penser qu'il a beaucoup voyager ce qui lui donne un certaine prestance. Il arbore une balafre sur la joue droite, un souvenir d'une rencontre avec Narayan.

Caractère : Heigardt un homme franc, direct, un peu rustique, mais qui aime bien que les choses soient simples et claires. Ayant quelques problèmes de mémoires du fait d'une période d'alcoolémie, il ne sera pas rare qu'il oublie de faire les courses, de sauver un ami ou un nom.
Mais il tend à s'améliorer de jour en jour grâce à ses amis, et aider les gens qui ont besoin d'une épaule sur laquelle s'appuyer.

Le sens de l'honneur est quelque chose qu'il lui tient très à coeur mais uniquement pour les personnes qu'il jugera bon d'aider. Les autres, ne devraient se méfier car il n'hésitera pas à donner des coups dans le dos à la personne qui le mérite. La finalité est uniquement ce qui compte.

Dans ses mauvais jours, il peut-être très désagréable en étant impulsif et impétueux, mais reviendra le plus souvent après s'être calmé, s'excuser au près de la personne avec qui il a été désobligeant.

Heigardt est un être simple qui aime la vie et la respecte. Il a un haute estime de toutes les races, quelles qu'elles soient car chacune d'entre elle possède des qualités indéniables, et il reconnaît être fier de partager son amitié avec des amis de tous horizons. L'esprit de groupe est important mais il restera sans doute solitaire dans l'âme toute sa vie.

Bien entendu en tant qu'homme, il aime les jolies filles et de temps en temps, se prend au jeu de la séduction qui malheureusement, n'est pas son fort et peu lui valoir quelques ennuis. Mais tout s'arrange avec une poignée de main amicale selon lui.

Côté humour, il est plutôt sarcastique, mais aime bien la franche rigolade pour détendre l'atmosphère.

En société, il essaiera d'être le plus à l'aise possible bien que sa vraie place soit sur les routes. Pour lui la nature profonde d'un être vivant est bien plus important que le paraître, et les formules de politesse, même s'il en maitrise quelques unes, le lasseront très vite ainsi que les conversations pompeuses. Alors dans ce cas, il s'excusera poliment et s'en ira pour aller pêcher avec son ami et débattre sur la pêche diurne/nocturne.

On l'apprécie ou pas, mais force est de reconnaître que même si vous lui avez fait du tort, tout peut s'arranger et il peut dans ce vous offrir son aide.

Intransigeant sur le respect de la loi, il se montrera dur en vers vous si vous avez commis une faute grave. Une fois votre peine purgée, il vous reconsidèrera comme un citoyen respectable. Dans le cas contraire pour ceux qui n'accepterai pas leur peine, il ira vous faire la morale en essayant de vous convaincre de vous rendre aux autorités pour être juger.
Utopiste dans l'âme, il n'aspire qu'à une seule chose : la tranquillité.
Malheureusement, nous sommes pas toujours destinés à agir de la meilleure manière qui soit pour nous ou pour les autres.

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Lotradas
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Re: Heigardt

Message par Lotradas » lun. 8 février 2010 à 09h19

Compte supprimé par conséquent de même pour le perso